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- Félicité75Niveau 3
Bonjour,
Actuellement en pleine crise des 40 ans et très peu en accord avec l'évolution de notre cher métier, je réfléchis à une reconversion. J'ai trouvé sur le site de la BIEP (la bourse emploi des fonctionnaires) une annonce pour un job qui pourrait vraiment me plaire mais je constate avec déception qu'il s'agit d'une offre destinée à priori aux fonctionnaires de catégorie B. Impossible de trouver les grilles de salaire de cet emploi qui ne correspond pas à un concours, ma question est donc la suivante : quelqu'un parmi vous sait-il si une baisse de salaire est inévitable en as d'embauche, ou est-il possible pour les fonctionnaires de négocier le salaire en fonction des qualifications individuelles ? Je me dis qu'on pouvait peut-être comprendre que ce poste est ouvert aux catégories B, et plus si affinités (auquel cas le salaire s'adapterait-il ?). Si quelqu'un parmi vous a connu ou entendu parler d'une telle situation, je serais heureuse de lire votre témoignage. J'avoue que si le descriptif du poste m'intéresse fort, le salaire Educ Nat est l'une des raisons substantielles de mon désir de reconversion.
Actuellement en pleine crise des 40 ans et très peu en accord avec l'évolution de notre cher métier, je réfléchis à une reconversion. J'ai trouvé sur le site de la BIEP (la bourse emploi des fonctionnaires) une annonce pour un job qui pourrait vraiment me plaire mais je constate avec déception qu'il s'agit d'une offre destinée à priori aux fonctionnaires de catégorie B. Impossible de trouver les grilles de salaire de cet emploi qui ne correspond pas à un concours, ma question est donc la suivante : quelqu'un parmi vous sait-il si une baisse de salaire est inévitable en as d'embauche, ou est-il possible pour les fonctionnaires de négocier le salaire en fonction des qualifications individuelles ? Je me dis qu'on pouvait peut-être comprendre que ce poste est ouvert aux catégories B, et plus si affinités (auquel cas le salaire s'adapterait-il ?). Si quelqu'un parmi vous a connu ou entendu parler d'une telle situation, je serais heureuse de lire votre témoignage. J'avoue que si le descriptif du poste m'intéresse fort, le salaire Educ Nat est l'une des raisons substantielles de mon désir de reconversion.
- lessayNiveau 6
Il y a des postes de catégorie B qui sont rémunérés bien plus que certains catégorie A, surtout dans la fonction publique territoriale, sans compter tous les avantages supplémentaires inhérents à ce corps (13ème mois, indemnités, CNAS etc...).
Tout cela doit être stipulé dans la fiche de poste.
Tout cela doit être stipulé dans la fiche de poste.
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- Encore en vacances ? Déjà fatiguée ?
- Oui, vivement la rentrée que je me repose !
- LefterisEsprit sacré
Tu gardes ton indice, quelle que soit la catégorie dans laquelle tu entres. Mais tu ne progresses plus jusqu'à ce que tu atteignes l'indice correspondant dans ta nouvelle catégorie. Exemple : tu es à l'indice 500 (je prends des comptes ronds). Ton ancienneté te reclasse virtuellement dans le nouveau corps à l'indice 400.On te laisse ton indice 500, mais il faut que tu refasses le parcours qui permet d'atteindre l'indice 500, après quoi tu continues à progresser. Ca peut prendre 10 ans, 15 ans, selon le corps.Félicité75 a écrit:Bonjour,
Actuellement en pleine crise des 40 ans et très peu en accord avec l'évolution de notre cher métier, je réfléchis à une reconversion. J'ai trouvé sur le site de la BIEP (la bourse emploi des fonctionnaires) une annonce pour un job qui pourrait vraiment me plaire mais je constate avec déception qu'il s'agit d'une offre destinée à priori aux fonctionnaires de catégorie B. Impossible de trouver les grilles de salaire de cet emploi qui ne correspond pas à un concours, ma question est donc la suivante : quelqu'un parmi vous sait-il si une baisse de salaire est inévitable en as d'embauche, ou est-il possible pour les fonctionnaires de négocier le salaire en fonction des qualifications individuelles ? Je me dis qu'on pouvait peut-être comprendre que ce poste est ouvert aux catégories B, et plus si affinités (auquel cas le salaire s'adapterait-il ?). Si quelqu'un parmi vous a connu ou entendu parler d'une telle situation, je serais heureuse de lire votre témoignage. J'avoue que si le descriptif du poste m'intéresse fort, le salaire Educ Nat est l'une des raisons substantielles de mon désir de reconversion.
Sur le moment, tu peux être gagnante, et même parfois largement en fonction des primes. Mais ensuite, tu stagnes.
Je dirais que passer en catégorie B est viable pur un fonctionnaire pas trop avancé dans la carrière, et assez jeune. Le différentiel indiciaire est faible en début de carrière (il perd peu en indice et gagne souvent en primes) et il a le temps de repasser des concours internes pour accéder à la catégorie A et y dérouler toute une carrière. A la quarantaine, tu es sans doute à un échelon avancé, et sauf changement de corps très rapide, tu vas vraiment stagner (les indices terminaux en catégorie B sont autour de 550 majoré dans beaucoup de corps).
Le mieux serait de voir si un détachement est accepté, auquel cas tu restes en catégorie A continues à évoluer dans ton corps.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Félicité75Niveau 3
Pas la moindre précision sur le traitement dans la fiche de poste et lorsque j'ai appelé, la personne m'a répondu que c'était un poste destiné aux catégories B.... Bref je ne peux même pas postuler. En tout cas, merci à tous pour vos réponses.
- LefterisEsprit sacré
Le problème du détachement, c'est qu'il ne peut se faire que sur les corps de même bornes indiciaires.Donc pour les enseignants, catégorie A "type". Et encore certains postes stipulent qu'il ne faut pas avoir dépassé tel indice (sans doute pour recevoir quelqu'un de pas trop âgé, ou pas encore trop coûteux). J'y passe du temps sur la BIEP, et rien, rien , rien : pas qualifié en ceci, cela, trop âgé, trop avancé en indice, etc. Le seul poste sur lequel j'ai vraiment monté un dossier, et dans mon ancien ministère en plus, je n'ai pas été pris, il devait sans doute être proposé pour la régularité, mais déjà pris dans les faits, ouvert pour un "poulain".Félicité75 a écrit:Pas la moindre précision sur le traitement dans la fiche de poste et lorsque j'ai appelé, la personne m'a répondu que c'était un poste destiné aux catégories B.... Bref je ne peux même pas postuler. En tout cas, merci à tous pour vos réponses.
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- Félicité75Niveau 3
Tu as raison il n'y a rien ou que des choses très profilées pour lesquelles je n'ai pas les compétences ; sans compter en effet les postes à "poulains". Je réfléchis à des concours hors EN, et toi ? Je n'en peux plus de gagner si mal ma vie, je ne peux rien faire à part payer les factures et les crédits qui souvent m'ont aidée à payer les factures...
- LefterisEsprit sacré
Très souvent les postes qui paraissent sont déjà quasiment attribués. Ils apparaissent en raison de l'obligation de publicité, pour éviter des recours ultérieurs, et de la nouvelle théorie de la mobilité, qui est en fait très fictive. Dans la pratique, sauf exceptions, toutes les administrations ont en leur sein largement de quoi pourvoir tous les postes (sauf l'E.N. qui manque de candidats). J'aimerais bien des postes hors EN, mais par détachement. Je suis HC, plus vraiment tout jeune, c'est déjà une reconversion, alors repartir encore à zéro, passer des concours, bof, sans compter les âges limites dans certains corps. Si l'on m'avait prévenu de ce qui arriverait (disparition de mes disciplines), jamais je ne serais entré, ou alors je serais parti vite fait avant de perdre du temps à passer l'agreg. Donc maintenant, à part tenter un détachement, avoir du pot, je ne vois pas vraiment que faire, si ce n'est lever le pied pour supporter au mieux la situation et tenir. Mais je cherche, je me renseigne, je m'en voudrais de ne même pas essayer. Il y a CDE, IPR, pour lesquels je reçois régulièrement les notes de service, mais vu le conflit de valeur que ça implique et le mépris que je développe envers cette administration, je ne me vois pas faire semblant.Félicité75 a écrit:Tu as raison il n'y a rien ou que des choses très profilées pour lesquelles je n'ai pas les compétences ; sans compter en effet les postes à "poulains". Je réfléchis à des concours hors EN, et toi ? Je n'en peux plus de gagner si mal ma vie, je ne peux rien faire à part payer les factures et les crédits qui souvent m'ont aidée à payer les factures...
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- elisa18Neoprof expérimenté
Idem pour moi... Même matière que Lefteris....
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Nos perceptions changent, au fil du temps et selon nos envies et le contexte dans lequel nous évoluons, comme le dit elisa18 sur un autre fil.
Au vu du New Public Management qui sévit ailleurs, souvent on est très bien dans sa classe, loin des réunions, jusqu'à la réunion inepte de trop...
Mode hamster off.
Au vu du New Public Management qui sévit ailleurs, souvent on est très bien dans sa classe, loin des réunions, jusqu'à la réunion inepte de trop...
Mode hamster off.
- trompettemarineMonarque
Félicité75 a écrit:Tu as raison il n'y a rien ou que des choses très profilées pour lesquelles je n'ai pas les compétences ; sans compter en effet les postes à "poulains". Je réfléchis à des concours hors EN, et toi ? Je n'en peux plus de gagner si mal ma vie, je ne peux rien faire à part payer les factures et les crédits qui souvent m'ont aidée à payer les factures...
Ben, alors on n'écoute pas sa ministre :
- Félicité75Niveau 3
J'envisage de passer un autre concours plus rémunérateur mais qui débouche sur un métier très très sinistré avec beaucoup trop de travail, aussi j'ai grand-peur de faire une sottise. Si toutefois je suis un jour capable de le décrocher, ce qui n'est pas gagné !
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Hum, travailler dur pour décrocher l'enfer... Mouais...
L'enfer, ça se mérite, certes, mais...
Pourquoi prendre le risque d'aller vers quelque chose de pire que l'EN ? Est-ce qu'au moins ça te passionne assez pour te permettre de supporter la suite ? La rémunération n'est pas tout, loin de là.
L'enfer, ça se mérite, certes, mais...
Pourquoi prendre le risque d'aller vers quelque chose de pire que l'EN ? Est-ce qu'au moins ça te passionne assez pour te permettre de supporter la suite ? La rémunération n'est pas tout, loin de là.
- colombaneFidèle du forum
Et pourquoi ne pas partir en province, une province peu demandée... où ton salaire sera très largement suffisant pour vivre confortablement ?
Je ne regrette pas d'avoir quitté Paris et la région parisienne, pour une meilleure qualité de vie, et s'il n'y a pas de grands spectacles ni les boutiques, ni tout ce qui en fait le charme, on peut s'investir dans sa commune, dans son loisir favori, prendre des responsabilités...
Je ne regrette pas d'avoir quitté Paris et la région parisienne, pour une meilleure qualité de vie, et s'il n'y a pas de grands spectacles ni les boutiques, ni tout ce qui en fait le charme, on peut s'investir dans sa commune, dans son loisir favori, prendre des responsabilités...
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- arcturus38Niveau 5
J'ai essayé de me "tirer" en passant un concours de catégorie B.
j'avais laissé dans l'affaire 100 points d'indice, mais au moins je ne voyais plus nos chers apprenants...
Je comptais rester détaché sans être titularisé sur ce poste de cat B car alors, je faisais une croix sur ma carrière de cadre A et je me faisais "enfler grave" pour la retraite.
Le rectorat a été incapable de me garder détaché, ce qui fait que je me suis retrouvé de nouveau prof. Je ne vous raconte pas dans quel état j'étais quand j'ai du y retourner...
Bref, il me reste (aujourd'hui) 6 rentrées à faire (à moins que [modéré] ne soit élu), et il se pourrait bien qu'à partir de l'année prochaine, je sois à mi-temps prof et à mi-temps salarié dans une entreprise privée. (Je croise les doigts pour que mon autorisation de cumul soit acceptée)
Pour avoir beaucoup essayé, je pense que le détachement est une possibilité dans les textes mais dans la vraie vie, c'est quasiment mission impossible !
j'avais laissé dans l'affaire 100 points d'indice, mais au moins je ne voyais plus nos chers apprenants...
Je comptais rester détaché sans être titularisé sur ce poste de cat B car alors, je faisais une croix sur ma carrière de cadre A et je me faisais "enfler grave" pour la retraite.
Le rectorat a été incapable de me garder détaché, ce qui fait que je me suis retrouvé de nouveau prof. Je ne vous raconte pas dans quel état j'étais quand j'ai du y retourner...
Bref, il me reste (aujourd'hui) 6 rentrées à faire (à moins que [modéré] ne soit élu), et il se pourrait bien qu'à partir de l'année prochaine, je sois à mi-temps prof et à mi-temps salarié dans une entreprise privée. (Je croise les doigts pour que mon autorisation de cumul soit acceptée)
Pour avoir beaucoup essayé, je pense que le détachement est une possibilité dans les textes mais dans la vraie vie, c'est quasiment mission impossible !
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http://cgt-educ-action-26.ouvaton.org
- BalthazaardVénérable
"Hum, travailler dur pour décrocher l'enfer... Mouais...
L'enfer, ça se mérite, certes, mais...
Pourquoi prendre le risque d'aller vers quelque chose de pire que l'EN ? Est-ce qu'au moins ça te passionne assez pour te permettre de supporter la suite ? La rémunération n'est pas tout, loin de là."
Pire que l'EN ça existe?
(à mois que ....ou que....ou que.....passent, plutôt) Tu n'avais pas eu une indemnité de compensation en perdant les points d'indice? Je croyais que c'était la règle.
L'enfer, ça se mérite, certes, mais...
Pourquoi prendre le risque d'aller vers quelque chose de pire que l'EN ? Est-ce qu'au moins ça te passionne assez pour te permettre de supporter la suite ? La rémunération n'est pas tout, loin de là."
Pire que l'EN ça existe?
(à mois que ....ou que....ou que.....passent, plutôt) Tu n'avais pas eu une indemnité de compensation en perdant les points d'indice? Je croyais que c'était la règle.
- arcturus38Niveau 5
Balthazaard a écrit:
(à mois que ....ou que....ou que.....passent, plutôt) Tu n'avais pas eu une indemnité de compensation en perdant les points d'indice? Je croyais que c'était la règle.
Je peux te garantir pour l'avoir vécu qu'il n'y a pas (plus ?) d'indemnité compensatoire.
Je me suis retrouvé au taquet de technicien (classe exceptionnelle) et c'est tout ! (indice 540 de mémoire + prime de recherche)
Soit en tout et pour tout moins de 2200€ net
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- LefterisEsprit sacré
Là par contre tu t'es fait avoir : quand je suis entré dans l'EN, j'ai gardé mon indice à titre personnel, jusqu'à ce que mon problème de reclassement soit réglé. S'il ne l'avait pas été, je l'aurais gardé quand même, mais sans évolution (en fait je serais parti, mais bon, c'est pour expliquer le principe).arcturus38 a écrit:Balthazaard a écrit:
(à mois que ....ou que....ou que.....passent, plutôt) Tu n'avais pas eu une indemnité de compensation en perdant les points d'indice? Je croyais que c'était la règle.
Je peux te garantir pour l'avoir vécu qu'il n'y a pas (plus ?) d'indemnité compensatoire.
Je me suis retrouvé au taquet de technicien (classe exceptionnelle) et c'est tout ! (indice 540 de mémoire + prime de recherche)
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- ModuloHabitué du forum
Lefteris a écrit:
Là par contre tu t'es fait avoir : quand je suis entré dans l'EN, j'ai gardé mon indice à titre personnel, jusqu'à ce que mon problème de reclassement soit réglé. S'il ne l'avait pas été, je l'aurais gardé quand même, mais sans évolution (en fait je serais parti, mais bon, c'est pour expliquer le principe).
Il me semble que ton indice n'est conservé que dans la limite du plus haut indice dans le corps que tu rejoins (par exemple, si tu es reclassé en tant que certifié, tu ne peux pas avoir un indice qui serait supérieur à celui du dernier échelon hors classe de certifié).
Sinon, pour reprendre mon exemple personnel : je suis passé d'un catégorie A (certifié) à un catégorie B (contrôleur des finances publiques). Ayant été échelon 5 (indice 458), j'ai été reclassé échelon 12 (indice 466 car c'était l'échelon à l'indice supérieur le plus proche). Le gain indiciaire m'a fait prendre quelques euros. Mais les primes me valent environ 500€ de plus que lorsque j'étais enseignant. Feuille de paye à l'appui, je suis passé de 1951€ net (dont prime PP de 100€ environ) à 2421€ en ayant l'impression de bien moins travailler (bon, qu'on soit clairs, il y a des désavantages dans mon nouveau cadre, mais que j'estime bien moins importants que dans l'EN).
Et l'évolution est sans commune mesure avec ce que propose l'EN. Et sans passer par une forme de compromission avec ses idées telle que la soulève Lefteris.
Vraiment, j'incite tous les collègues, en particulier de maths (car il y a des épreuves de maths au concours), qui n'en peuvent plus de l'EN de regarder du côté de l'INSEE, la DGFiP ou n'importe quel ministère.
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Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- arcturus38Niveau 5
Modulo a écrit:Il me semble que ton indice n'est conservé que dans la limite du plus haut indice dans le corps que tu rejoins (par exemple, si tu es reclassé en tant que certifié, tu ne peux pas avoir un indice qui serait supérieur à celui du dernier échelon hors classe de certifié).
C'est ça.
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- colombaneFidèle du forum
Attention, chaque ministère a son propre système de primes. Celui des Finances étant réputé être le plus élevé. (culture et EN le plus faible)
Et à l'intérieur de chaque ministère, il y a une hiérarchie selon le poste occupé. Les plus faibles primes allant aux postes administratifs (secrétariat établissement par exemple). Les gestionnaires et personnels en services (rectorat et DSDEN étant plus favorisés)
Et encore, selon les académies, le montant global des primes est différent, divisé par le nombre de personnes pouvant en bénéficier. Je pense que ma collègue parisienne ou marseillaise ou de Bretagne ne touchent pas la même chose que moi. Peut-être plus, peut-être moins.
Ma propre IFSE est de 372,01 € en cat B classe normale. (un peu moins depuis qu'une partie de prime a été transformée en points dernièrement), soit, au bout de 18 d'années ancienneté presque 1.800 euros mensuels.
Aux Finances, ben... j'aurais été incapable de réussir le concours, mon niveau en maths l'interdisant. (j'ai fait des études de droit civil, famille.... et tout ce que j'avais besoin de connaître, c'était les 4 opérations....)
PS. Ma carrière à l'EN est aussi une reconversion, je l'ai intégrée à 44 ans .. (pas la crise des 40 ans, mais le chômage pur et dur quand j'ai changé de région en suivant mon mari - qui lui aussi s'est retrouvé rapidement au chômage !). sans avoir la moindre idée de ce que c'était... (cat C, puis concours interne B - jamais pu passer à la classe supérieure : et ce n'était pas faute de tenter de passer l'examen professionnel, qui est en fait un concours !) donc, je partirai à la retraite (dans 3 ans) au même grade qu'en 2005.
Et à l'intérieur de chaque ministère, il y a une hiérarchie selon le poste occupé. Les plus faibles primes allant aux postes administratifs (secrétariat établissement par exemple). Les gestionnaires et personnels en services (rectorat et DSDEN étant plus favorisés)
Et encore, selon les académies, le montant global des primes est différent, divisé par le nombre de personnes pouvant en bénéficier. Je pense que ma collègue parisienne ou marseillaise ou de Bretagne ne touchent pas la même chose que moi. Peut-être plus, peut-être moins.
Ma propre IFSE est de 372,01 € en cat B classe normale. (un peu moins depuis qu'une partie de prime a été transformée en points dernièrement), soit, au bout de 18 d'années ancienneté presque 1.800 euros mensuels.
Aux Finances, ben... j'aurais été incapable de réussir le concours, mon niveau en maths l'interdisant. (j'ai fait des études de droit civil, famille.... et tout ce que j'avais besoin de connaître, c'était les 4 opérations....)
PS. Ma carrière à l'EN est aussi une reconversion, je l'ai intégrée à 44 ans .. (pas la crise des 40 ans, mais le chômage pur et dur quand j'ai changé de région en suivant mon mari - qui lui aussi s'est retrouvé rapidement au chômage !). sans avoir la moindre idée de ce que c'était... (cat C, puis concours interne B - jamais pu passer à la classe supérieure : et ce n'était pas faute de tenter de passer l'examen professionnel, qui est en fait un concours !) donc, je partirai à la retraite (dans 3 ans) au même grade qu'en 2005.
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- CarmenLRNeoprof expérimenté
Modulo a écrit:Lefteris a écrit:
Là par contre tu t'es fait avoir : quand je suis entré dans l'EN, j'ai gardé mon indice à titre personnel, jusqu'à ce que mon problème de reclassement soit réglé. S'il ne l'avait pas été, je l'aurais gardé quand même, mais sans évolution (en fait je serais parti, mais bon, c'est pour expliquer le principe).
Il me semble que ton indice n'est conservé que dans la limite du plus haut indice dans le corps que tu rejoins (par exemple, si tu es reclassé en tant que certifié, tu ne peux pas avoir un indice qui serait supérieur à celui du dernier échelon hors classe de certifié).
Sinon, pour reprendre mon exemple personnel : je suis passé d'un catégorie A (certifié) à un catégorie B (contrôleur des finances publiques). Ayant été échelon 5 (indice 458), j'ai été reclassé échelon 12 (indice 466 car c'était l'échelon à l'indice supérieur le plus proche). Le gain indiciaire m'a fait prendre quelques euros. Mais les primes me valent environ 500€ de plus que lorsque j'étais enseignant. Feuille de paye à l'appui, je suis passé de 1951€ net (dont prime PP de 100€ environ) à 2421€ en ayant l'impression de bien moins travailler (bon, qu'on soit clairs, il y a des désavantages dans mon nouveau cadre, mais que j'estime bien moins importants que dans l'EN).
Et l'évolution est sans commune mesure avec ce que propose l'EN. Et sans passer par une forme de compromission avec ses idées telle que la soulève Lefteris.
Vraiment, j'incite tous les collègues, en particulier de maths (car il y a des épreuves de maths au concours), qui n'en peuvent plus de l'EN de regarder du côté de l'INSEE, la DGFiP ou n'importe quel ministère.
Modulo : est-ce que tu ne t'ennuies pas au quotidien ?
Comment vis-tu le fait d'avoir dû abandonner le rapport intime à ta discipline, et la relation aux collègues et aux élèves (avec ses bas, certes, mais aussi et surtout ses hauts) ? En gros, métier passion (discipline et relationnel) contre métier raison (économiquement plus viable et plus calme, mais peut-être aussi plus routinier, je ne sais pas ?) Qu'as-tu gagné ? Qu'as-tu perdu ?
As-tu dû changer de région suite à cette nouvelle vie professionnelle ? Pour un mal ? Pour un bien ?
Quels sont tes projets professionnels ou qu'est-ce qui se profile à l'horizon pour toi sur ce plan ?
Les regards croisés (punaise, ça y est, je suis prise par la novlangue) que Lefteris et toi proposez sont, je trouve, passionnants !
Peut-être faut-il créer un fil spécial "modulexpérience" ?
- LefterisEsprit sacré
Modulo a écrit:Lefteris a écrit:
Là par contre tu t'es fait avoir : quand je suis entré dans l'EN, j'ai gardé mon indice à titre personnel, jusqu'à ce que mon problème de reclassement soit réglé. S'il ne l'avait pas été, je l'aurais gardé quand même, mais sans évolution (en fait je serais parti, mais bon, c'est pour expliquer le principe).
Il me semble que ton indice n'est conservé que dans la limite du plus haut indice dans le corps que tu rejoins (par exemple, si tu es reclassé en tant que certifié, tu ne peux pas avoir un indice qui serait supérieur à celui du dernier échelon hors classe de certifié).
Sinon, pour reprendre mon exemple personnel : je suis passé d'un catégorie A (certifié) à un catégorie B (contrôleur des finances publiques). Ayant été échelon 5 (indice 458), j'ai été reclassé échelon 12 (indice 466 car c'était l'échelon à l'indice supérieur le plus proche). Le gain indiciaire m'a fait prendre quelques euros. Mais les primes me valent environ 500€ de plus que lorsque j'étais enseignant. Feuille de paye à l'appui, je suis passé de 1951€ net (dont prime PP de 100€ environ) à 2421€ en ayant l'impression de bien moins travailler (bon, qu'on soit clairs, il y a des désavantages dans mon nouveau cadre, mais que j'estime bien moins importants que dans l'EN).
Et l'évolution est sans commune mesure avec ce que propose l'EN. Et sans passer par une forme de compromission avec ses idées telle que la soulève Lefteris.
Vraiment, j'incite tous les collègues, en particulier de maths (car il y a des épreuves de maths au concours), qui n'en peuvent plus de l'EN de regarder du côté de l'INSEE, la DGFiP ou n'importe quel ministère.
Oui, c'est la règle de base, mais je pense avoir vu dans un rapport du Sénat qu'il y avait une clause de sauvegarde, notamment pour les gens reclassés. D'où en tout cas l'idée quil faut penser rapidement à sa reconversion, on perd moins quand on est jeune (le fossé indiciaire ne s'est pas encore creusé, et on a le temps de repartir dans une autre carrière). De plus, il faut prévoir parfois plusieurs années, on n'est pas assuré de réussir au premier coup, surtout si l'on vise la catégorie A. Une amie a réussi brillamment un concours A, mais cela faisait plusieurs années qu'elle se battait, à se former dans d'autres domaines.
Pour ce qui est de la reconversion, on s'aperçoit que la plupart des retours de ceux qui partent sont positifs. J'en ai vu partir dans des tas de métiers, avant d'être enseignant et après l'être devenu, et aucun ne regrette : contrôleurs des douanes, inspecteur du Trésor, inspecteur du travail, magistrat officiers de Police et même gardiens de la paix, etc. aucun ne regrette.
Franchement, devenir enseignant, surtout certifié, n'a plus aucun sens : on aime sa matière ? Les disciplines sont méprisées, et rien ne permet de dire qu'on l'enseignera encore quelques années après (voir ce qui arrive aux LC, à certains langues, aux disciplines scientifiques priées d'être bi ou trivalents). On en fait autant en violon d'Ingres, j'étais un bien meilleur helléniste que maintenant. Le traitement ? 30 % en moins à catégorie égale. La qualité de vie ? Même plus, avec toutes les corvées annexes qui s'accumulent, la dureté des classes qui augmente, et le pire est à venir avec le management brutal qui entre progressivement dans l'EN. Les vacances ? Le différentiel s'est fortement réduit, et certains congés sont dans le collimateur.
Il vaut vraiment mieux perdre un peu moins de temps à la fac, préparer des concours dès avant la licence, et se donner du choix par une préparation variée. D'ailleurs les jeunes le comprennent : dans ma famille, il y eu des enseignants dans les générations antérieures, c'était un facteur de promotion sociale. Nous sommes encore deux de la même génération, mais il n'y en aura plus aucun dans la génération qui suit. Idem dans mon entourage proche, certains y avaient vaguement pensé, mais ont bifurqué avant qu'il ne soit trop tard.
Pourquoi le suis-je alors, me dira-t-on ? D'abord j'étais dans une situation très difficile, ensuite je suis littéraire donc bon à rien d'autre, et ça m'a permis de passer le capes au pied levé, puis j'ai eu la certitude d'être reclassé sur place, et j'ai mis la perte salariale dans la balance ainsi que le mirage de ma matière et la possibilité d'avoir l'agreg. Pourquoi le resté-je ? Pour une des raisons citées plus haut, impossible de trouver une porte de sortie (décente), trop vieux, trop spécialisé, trop ceci, pas assez cela...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:Modulo a écrit:Lefteris a écrit:
Là par contre tu t'es fait avoir : quand je suis entré dans l'EN, j'ai gardé mon indice à titre personnel, jusqu'à ce que mon problème de reclassement soit réglé. S'il ne l'avait pas été, je l'aurais gardé quand même, mais sans évolution (en fait je serais parti, mais bon, c'est pour expliquer le principe).
Il me semble que ton indice n'est conservé que dans la limite du plus haut indice dans le corps que tu rejoins (par exemple, si tu es reclassé en tant que certifié, tu ne peux pas avoir un indice qui serait supérieur à celui du dernier échelon hors classe de certifié).
Sinon, pour reprendre mon exemple personnel : je suis passé d'un catégorie A (certifié) à un catégorie B (contrôleur des finances publiques). Ayant été échelon 5 (indice 458), j'ai été reclassé échelon 12 (indice 466 car c'était l'échelon à l'indice supérieur le plus proche). Le gain indiciaire m'a fait prendre quelques euros. Mais les primes me valent environ 500€ de plus que lorsque j'étais enseignant. Feuille de paye à l'appui, je suis passé de 1951€ net (dont prime PP de 100€ environ) à 2421€ en ayant l'impression de bien moins travailler (bon, qu'on soit clairs, il y a des désavantages dans mon nouveau cadre, mais que j'estime bien moins importants que dans l'EN).
Et l'évolution est sans commune mesure avec ce que propose l'EN. Et sans passer par une forme de compromission avec ses idées telle que la soulève Lefteris.
Vraiment, j'incite tous les collègues, en particulier de maths (car il y a des épreuves de maths au concours), qui n'en peuvent plus de l'EN de regarder du côté de l'INSEE, la DGFiP ou n'importe quel ministère.
Oui, c'est la règle de base, mais je pense avoir vu dans un rapport du Sénat qu'il y avait une clause de sauvegarde, notamment pour les gens reclassés. D'où en tout cas l'idée quil faut penser rapidement à sa reconversion, on perd moins quand on est jeune (le fossé indiciaire ne s'est pas encore creusé, et on a le temps de repartir dans une autre carrière). De plus, il faut prévoir parfois plusieurs années, on n'est pas assuré de réussir au premier coup, surtout si l'on vise la catégorie A. Une amie a réussi brillamment un concours A, mais cela faisait plusieurs années qu'elle se battait, à se former dans d'autres domaines.
Pour ce qui est de la reconversion, on s'aperçoit que la plupart des retours de ceux qui partent sont positifs. J'en ai vu partir dans des tas de métiers, avant d'être enseignant et après l'être devenu, et aucun ne regrette : contrôleurs des douanes, inspecteur du Trésor, inspecteur du travail, magistrat officiers de Police et même gardiens de la paix, etc. aucun ne regrette.
Franchement, devenir enseignant, surtout certifié, n'a plus aucun sens : on aime sa matière ? Les disciplines sont méprisées, et rien ne permet de dire qu'on l'enseignera encore quelques années après (voir ce qui arrive aux LC, à certains langues, aux disciplines scientifiques priées d'être bi ou trivalents). On en fait autant en violon d'Ingres, j'étais un bien meilleur helléniste que maintenant. Le traitement ? 30 % en moins à catégorie égale. La qualité de vie ? Même plus, avec toutes les corvées annexes qui s'accumulent, la dureté des classes qui augmente, et le pire est à venir avec le management brutal qui entre progressivement dans l'EN. Les vacances ? Le différentiel s'est fortement réduit, et certains congés sont dans le collimateur.
Il vaut vraiment mieux perdre un peu moins de temps à la fac, préparer des concours dès avant la licence, et se donner du choix par une préparation variée. D'ailleurs les jeunes le comprennent : dans ma famille, il y eu des enseignants dans les générations antérieures, c'était un facteur de promotion sociale. Nous sommes encore deux de la même génération, mais il n'y en aura plus aucun dans la génération qui suit. Idem dans mon entourage proche, certains y avaient vaguement pensé, mais ont bifurqué avant qu'il ne soit trop tard.
Pourquoi le suis-je alors, me dira-t-on ? D'abord j'étais dans une situation très difficile, ensuite je suis littéraire donc bon à rien d'autre, et ça m'a permis de passer le capes au pied levé, puis j'ai eu la certitude d'être reclassé sur place, et j'ai mis la perte salariale dans la balance ainsi que le mirage de ma matière et la possibilité d'avoir l'agreg. Pourquoi le resté-je ? Pour une des raisons citées plus haut, impossible de trouver une porte de sortie (décente), trop vieux, trop spécialisé, trop ceci, pas assez cela...
Avec du droit intensif, je suppose, pour la reconversion en A ?
Le concours de conservateur d'Etat des bibliothèques fait une large place au latin et au grec dans les épreuves d'admissibilité.
L'ENA, en travaillant le droit de manière intensive, ne paraît pas si inaccessible que ça (mais préfet, quel ennui...).
Davantage que les capacités défaillantes, ce sont aussi les jurys qui sont redoutables et qui privilégient de toute façon les parcours classiques et rectilignes (tout en proclamant l'ouverture aux profils différents, cela va de soi).
Je tente un très saugrenu "pourquoi pas le concours de l'ENS" (qui ne mène pas à un métier, je sais bien !) ? A vérifier, mais si tu n'as pas de diplôme t'ayant attribué 240 ECTS (en gros l'ancienne maîtrise, et quelques diplômes d'ingénieur ou d'école) et si tu n'as pas déjà tenté le concours 3 fois, tu es légalement autorisé à le passer.
Dans la pratique, les élèves ont tous 21 ans, mais les lycéens d'aujourd'hui n'étant plus ceux d'hier... 71 places au concours A/L d'Ulm tous les ans... Fin de la parenthèse saugrenue (encore que...)
- CondorcetOracle
Le concours de conservateur d'Etat des bibliothèques fait une place au latin et au grec dans les épreuves d'admission.
- LefterisEsprit sacré
Du droit mais pas intensif (pas comme magistrat) ,de l'éco surtout, des problèmes contemporains, des questions Européennes , du droit de la FP.CarmenLR a écrit:
Avec du droit intensif, je suppose, pour la reconversion en A ?
Le concours de conservateur d'Etat des bibliothèques fait une large place au latin et au grec dans les épreuves d'admissibilité.
Bref toutes sortes de questions généralistes qu'on retrouve dans plusieurs concours et qui font l'objet de résumés, de notes de synthèse, d'oraux à questions à développer.
L'ENA est un concours à profil , le dossier compte beaucoup à l'oral. Et tout le monde ne va pas dans la préfectorale, loin de là ! Et dans ceux qui y vont, tout le monde ne finit pas préfet, qui est un corps sur nomination "ad nutum". C'st un concours A+ à l'origine, qui destine à l'administration centrale, et offre des postes d'administrateur civil dans divers ministères.L'ENA, en travaillant le droit de manière intensive, ne paraît pas si inaccessible que ça (mais préfet, quel ennui...).
Ceci dit, si on a vraiment le choix, il vaut mieux s'ennuyer comme préfet à 10 000 euros mensuels que comme professeur de collège à 2000 € .
Ca c'est certain. Mais l’administration qui a les profils les plus rectilignes, c'est encore... l'EN ! Il faut voir la vie qu'on fait à ceux qui entrent et à ceux qui ont le culot de vouloir en sortir ( et l'EN tarde encore à reconnaître des équivalences, ce qu'elle va devoir faire pour trouver des enseignants). Ceci dit, c'est une des dernières adminsitrations à concours anonymes, jusqu'à maintenant (mais les pédagogistes comme les gestionnaires veulent y mettre un terme, pour pouvoir recruter "au profil") . Ailleurs, on ne se présente pas incognito à l'oral.Davantage que les capacités défaillantes, ce sont aussi les jurys qui sont redoutables et qui privilégient de toute façon les parcours classiques et rectilignes (tout en proclamant l'ouverture aux profils différents, cela va de soi).
l'ENS : c'est à moi que tu destines ce message ou à Félicité, vu que tu as mis ça dans le même corps de message :missT2: ?
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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