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- Ma'amÉrudit
Nasopi a écrit:Cathy a écrit:
Ces parents n'ont rien à voir avec les parents d'enfants TSA dont la responsabilité dans le handicap de leur enfant n'existe pas!
On est parfaitement d'accord. Mais selon l'article, ce médecin dit l'inverse :
Anne-Lise Ducanda, médecin de PMI en Ile de France a mis en ligne la semaine dernière sur Youtube, avec une de ses collègues, le docteur Isabelle Terrasse, une vidéo édifiante (ci-dessous en fin d’article) dans laquelle elle établit un lien direct entre la surconsommation d’écrans et l’augmentation des troubles du spectre autistique (TSA) chez les enfants de 3-4 ans.
Et elle se sert bien de sa théorie pour expliquer l'augmentation actuelle des cas d'autisme dans les pays occidentaux.
Après, je crois que c'est une évidence pour tout le monde ici qu'exposer un enfant à 6 heures d'écran par jour, c'est totalement délirant. Et les médecins et les enseignants n'ont pas besoin de parler d'autisme pour dire aux parents que les écrans, c'est mauvais pour les enfants.
Pour tout le monde, sauf pour le MEN. Quand on voit que les TBI se généralisent à l'école primaire, qu'on dote les écoles maternelles de tablettes on ne peut que s'affoler en tant que parent.
J'avais un collègue, maître formateur, très bien noté, dont les élèves passaient littéralement toute la journée devant un écran, plongés dans le noir.
Il faisait toutes ses séances sur TBI, parce qu'il était "pour les pédagogies innovantes" (sic).
Pardon pour le HS, j'ai fait dévier votre discussion, mais moi ça m'interpelle.
- gelsomina31Grand Maître
+ 1000
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- VolubilysGrand sage
Pas de preuve car pas d'étude, pas d'étude car les lobbys de la TV, des tablettes, jeux vidéo... sont puissants et protègent farouchement leur gagne pain.Nasopi a écrit:Je n'ai jamais dit ça.
Et, tu vois, tu parles déjà comme si on était sûr que les écrans provoquaient des troubles autistiques. Je le redis donc une cinquantième fois : ça n'a pas été prouvé.
Les professionnels constatent les dégâts mais ils n'ont pas des preuves, ils ont juste devant eux les mômes détruits par les écrans...
Après, ça ne sert à rien que j'argumente avec toi, vu que tu refuses l'idée même que l'on puisse construire de faux autistes grâce aux écrans.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- NasopiBon génie
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- RabelaisVénérable
Je crois surtout que le problème est 1/ lexical 2/ dans les nouvelles classifications.
En effet, le trouble autistique est une catégorie des TSA parmi d'autres. Le problème de ce genre de classification imprécise est qu'elle n'envisage pas les TSA provoquées artificiellement et met tous les Oeufs dans le même panier.
Il est alors vexant et incroyable pour les familles connaissant bien le trouble autistique de " croire " les études, fusent-elles scientifiques, et ils ont raison : il n'existe que peu de rapports entre l'autisme réel, qui relève de causes multiples peu déterminées et les altérations du trouble autistique, l'autisme " mimé", qui lui, peut s'expliquer et s'améliorer.
Ainsi, si l'on se réfère à la definition première des TSA, alors les causes pluri factorielles, dont peut -être le surconsommation d'écran comme facteur aggravant ou provoquant ( attendons les études encore vingt ans, mais en attendant, ne tapons pas sur les lanceurs d'alerte et prenons les mesures qui s'imposent ) sont valides.
Cette definition expliquera les possibilités d'actions, de remédiation, d'espoir vécu, possibilités qui ne sont pas offertes à l'autisme vrai.
" le trouble du spectre de l’autisme est le résultat de problèmes médicaux qui ont comme conséquence l’apparition de troubles graves et envahissants du développement chez les très jeunes enfants. Le TSA n’est pas une maladie mentale et n’est en aucun cas relié à des problèmes psychologiques.
Les dernières recherches ciblent comme causes probables :
Une prédisposition génétique;
Un débalancement métabolique;
Une atteinte virale;
Des facteurs environnementaux;
Un dysfonctionnement du système immunitaire;
Une intoxication aux métaux lourds.
Les chercheurs constatent régulièrement comme manifestation clinique :
Atteinte du système gastro-intestinal :
Constipation et diarrhée,
Parasites intestinaux et Candida albicans.
Intolérance et allergies alimentaires;
Déficiences enzymatiques et vitaminiques "
Ainsi, oui, il y a de multiples possibiltés d'élimination des causes de ces TSA et NON, elles ne s'appliquent pas au trouble autistique.
Confusion dans l'appellation d'un ensemble de symptômes et d'un trouble global : il faudrait trouver un autre mot pour nommer cet ensemble de symptômes mimant l'Autisme et l'autisme en lui-même.
Trouble du spectre autistique me paraissant peu compréhensible pour tous.
En effet, le trouble autistique est une catégorie des TSA parmi d'autres. Le problème de ce genre de classification imprécise est qu'elle n'envisage pas les TSA provoquées artificiellement et met tous les Oeufs dans le même panier.
Il est alors vexant et incroyable pour les familles connaissant bien le trouble autistique de " croire " les études, fusent-elles scientifiques, et ils ont raison : il n'existe que peu de rapports entre l'autisme réel, qui relève de causes multiples peu déterminées et les altérations du trouble autistique, l'autisme " mimé", qui lui, peut s'expliquer et s'améliorer.
Ainsi, si l'on se réfère à la definition première des TSA, alors les causes pluri factorielles, dont peut -être le surconsommation d'écran comme facteur aggravant ou provoquant ( attendons les études encore vingt ans, mais en attendant, ne tapons pas sur les lanceurs d'alerte et prenons les mesures qui s'imposent ) sont valides.
Cette definition expliquera les possibilités d'actions, de remédiation, d'espoir vécu, possibilités qui ne sont pas offertes à l'autisme vrai.
" le trouble du spectre de l’autisme est le résultat de problèmes médicaux qui ont comme conséquence l’apparition de troubles graves et envahissants du développement chez les très jeunes enfants. Le TSA n’est pas une maladie mentale et n’est en aucun cas relié à des problèmes psychologiques.
Les dernières recherches ciblent comme causes probables :
Une prédisposition génétique;
Un débalancement métabolique;
Une atteinte virale;
Des facteurs environnementaux;
Un dysfonctionnement du système immunitaire;
Une intoxication aux métaux lourds.
Les chercheurs constatent régulièrement comme manifestation clinique :
Atteinte du système gastro-intestinal :
Constipation et diarrhée,
Parasites intestinaux et Candida albicans.
Intolérance et allergies alimentaires;
Déficiences enzymatiques et vitaminiques "
Ainsi, oui, il y a de multiples possibiltés d'élimination des causes de ces TSA et NON, elles ne s'appliquent pas au trouble autistique.
Confusion dans l'appellation d'un ensemble de symptômes et d'un trouble global : il faudrait trouver un autre mot pour nommer cet ensemble de symptômes mimant l'Autisme et l'autisme en lui-même.
Trouble du spectre autistique me paraissant peu compréhensible pour tous.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- RabelaisVénérable
Deja dans mon autre vie, on essaya de nous vendre la culpabilité des parents et de la mère dans l'autisme, à cause effectivement de cas avérés d'altération du spectre chez des enfants laissés sans soins, sans nursing ou encore sans interactions sociales.
On en déduisait que la cause de tous les autismes, quelle horreur, etait psychanalytique et tenait de la relation à la mere.
Théorie contre laquelle on s'est battu longtemps et qui a été remise en question.
Nous voyions bien la différence dans les patients que nous avions en exemple.
Mais le problème n'était pas là, je crois que fondamentalement, il est dans l'amalgame.
Comme il y a plusieurs sortes d'autisme, il y a aussi l'autisme mimé, ou provoqué, dans lequel ces exemples qui ne font pas loi peuvent être placés, comme la vaccination trivalente, comme le déficit en gluten, comme la télévision, l'intoxication aux métaux lourds etc...
Il y a altération du schéma cognitif-sensoriel et communicationnel, mimant l'autisme jusque dans l'agencement des structures cérébrales.
Voilà.
Ce n'est qu'un avis personnel.
On en déduisait que la cause de tous les autismes, quelle horreur, etait psychanalytique et tenait de la relation à la mere.
Théorie contre laquelle on s'est battu longtemps et qui a été remise en question.
Nous voyions bien la différence dans les patients que nous avions en exemple.
Mais le problème n'était pas là, je crois que fondamentalement, il est dans l'amalgame.
Comme il y a plusieurs sortes d'autisme, il y a aussi l'autisme mimé, ou provoqué, dans lequel ces exemples qui ne font pas loi peuvent être placés, comme la vaccination trivalente, comme le déficit en gluten, comme la télévision, l'intoxication aux métaux lourds etc...
Il y a altération du schéma cognitif-sensoriel et communicationnel, mimant l'autisme jusque dans l'agencement des structures cérébrales.
Voilà.
Ce n'est qu'un avis personnel.
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- NasopiBon génie
Merci pour cet éclairage intéressant, Rabelais (je crois me rappeler que tu as fait des études de psychologie).
Je pense effectivement depuis longtemps que le mot "autisme" ne veut plus rien dire, tant il recouvre de réalités variées.
Je pense effectivement depuis longtemps que le mot "autisme" ne veut plus rien dire, tant il recouvre de réalités variées.
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- RabelaisVénérable
Merci Nasopi, tout ceci est bien loin, mais je regrette tellement qu'après tout ce temps, on en soit toujours aux balbutiements en ce qui concerne cette " pathologie " et qu'on n'ait pas éclairci au moins la réalité de ce trouble par rapport aux autres, ne serait-ce que par égard pour les familles.Nasopi a écrit:Merci pour cet éclairage intéressant, Rabelais (je crois me rappeler que tu as fait des études de psychologie).
Je pense effectivement depuis longtemps que le mot "autisme" ne veut plus rien dire, tant il recouvre de réalités variées.
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- AjupouetFidèle du forum
Nasopi a écrit:Merci pour cet éclairage intéressant, Rabelais (je crois me rappeler que tu as fait des études de psychologie).
Je pense effectivement depuis longtemps que le mot "autisme" ne veut plus rien dire, tant il recouvre de réalités variées.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- NasopiBon génie
Manifestement la théorie de cette médecin de PMI est totalement farfelue :
http://www.huffingtonpost.fr/olivia-cattan/en-diffusant-un-documentaire-associant-autisme-et-ecrans-les-medias-vehiculent-une-fake-news_a_23351132/
http://www.huffingtonpost.fr/olivia-cattan/en-diffusant-un-documentaire-associant-autisme-et-ecrans-les-medias-vehiculent-une-fake-news_a_23351132/
En diffusant un documentaire associant autisme et écrans, les médias véhiculent une fake news
Il y a quelques mois, plusieurs articles aux Etats-Unis étaient sortis parlant d'un lien entre l'autisme et les écrans. Une théorie démentie et largement commentée par la sphère scientifique. Aucune Recherche n'avait d'ailleurs accrédité cette thèse. Mais aujourd'hui, cette thèse a été reprise par un Médecin de PMI.
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- liliepingouinÉrudit
Cet article n'invalide en rien le reportage diffusé ni les propos de cette dame.
A aucun moment, elle ne dit que les écrans provoquent l'autisme. Pas du tout.
Elle indique que l'on observe chez les enfants gavés d'écrans des troubles du langage ou du comportement qui rappellent certains comportements d'enfants autistes, mais que ces symptômes disparaissent lorsque les enfants sont sevrés d'écrans (ce qui n'est évidemment pas le cas chez les enfants autistes).
Il y a par ailleurs sans doute des raccourcis très regrettables dans certains médias qui ont omis de faire cette nuance fondamentale, mais on ne peut pas rejeter la faute sur les professionnels dont il est question qui eux font bien la distiction. Alerter les parents sur les effets néfastes des écrans est un enjeu majeur, on voit nous-mêmes souvent les ravages sur les enfants biberonnés aux écrans.
Je suis assez déçue des propos de Patrick Pelloux, pour qui j'ai beaucoup d'estime, mais peut-être ne se fonde-t-il lui-même que sur des articles faisant un compte rendu incomplet et sans nuance des propos qui ont été effectivement tenus.
Mais je trouve d'ailleurs que cet article lui-même mélange tout: alerter les parents sur les dangers de l'exposition précoce aux écrans n'a vraiment rien à voir avec l'utilisation d'outils numériques pour aider à la scolarisation d'enfants présentant des troubles ou difficultés particuliers. C'est vraiment tout mélanger!!
A aucun moment, elle ne dit que les écrans provoquent l'autisme. Pas du tout.
Elle indique que l'on observe chez les enfants gavés d'écrans des troubles du langage ou du comportement qui rappellent certains comportements d'enfants autistes, mais que ces symptômes disparaissent lorsque les enfants sont sevrés d'écrans (ce qui n'est évidemment pas le cas chez les enfants autistes).
Il y a par ailleurs sans doute des raccourcis très regrettables dans certains médias qui ont omis de faire cette nuance fondamentale, mais on ne peut pas rejeter la faute sur les professionnels dont il est question qui eux font bien la distiction. Alerter les parents sur les effets néfastes des écrans est un enjeu majeur, on voit nous-mêmes souvent les ravages sur les enfants biberonnés aux écrans.
Je suis assez déçue des propos de Patrick Pelloux, pour qui j'ai beaucoup d'estime, mais peut-être ne se fonde-t-il lui-même que sur des articles faisant un compte rendu incomplet et sans nuance des propos qui ont été effectivement tenus.
Mais je trouve d'ailleurs que cet article lui-même mélange tout: alerter les parents sur les dangers de l'exposition précoce aux écrans n'a vraiment rien à voir avec l'utilisation d'outils numériques pour aider à la scolarisation d'enfants présentant des troubles ou difficultés particuliers. C'est vraiment tout mélanger!!
_________________
Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- NasopiBon génie
liliepingouin a écrit:
A aucun moment, elle ne dit que les écrans provoquent l'autisme. Pas du tout.
Elle raconte sur une vidéo que je ne retrouve plus qu'il y a peu de cas d'autisme en Afrique, parce qu'il n'y a pas d'écrans. Et dans cette vidéo, elle parle bien d'autisme, ou de troubles du spectre autistique, ce qui revient au même.
liliepingouin a écrit:Mais je trouve d'ailleurs que cet article lui-même mélange tout: alerter les parents sur les dangers de l'exposition précoce aux écrans n'a vraiment rien à voir avec l'utilisation d'outils numériques pour aider à la scolarisation d'enfants présentant des troubles ou difficultés particuliers. C'est vraiment tout mélanger!!
Il parle juste d'un des effets délétères de ce genre de rumeurs : des enseignants ne veulent plus utiliser d'ordinateur avec leurs élèves autistes qui en ont besoin, parce qu'ils croient que les écrans provoquent l'autisme.
EDIT : j'ai retrouvé la vidéo.
https://www.youtube.com/watch?v=Jd9Fntb4dmc&feature=youtu.be
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- liliepingouinÉrudit
Je suis d'accord qu'il faut combattre à toute force les fausses informations qui laisseraient entendre que les écrans provoquent l'autisme.
Mais alerter en disant que les écrans provoquent à haute dose des troubles importants du développement chez les enfants n'a rien de farfelu.
Mais alerter en disant que les écrans provoquent à haute dose des troubles importants du développement chez les enfants n'a rien de farfelu.
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"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- NasopiBon génie
Ce qui est farfelu, c'est de parler de troubles autistiques, et c'est bien ce qu'elle fait.
Je peux personnellement parler d'un autre effet délétère de cette rumeur, qu'elle contribue à répandre : en tant que mère de deux enfants autistes je me sens personnellement blessée et insultée par sa théorie à la c. et je ne suis certainement pas la seule. Un médecin ne devrait pas pouvoir dire tout et n'importe quoi dans les médias.
Je peux personnellement parler d'un autre effet délétère de cette rumeur, qu'elle contribue à répandre : en tant que mère de deux enfants autistes je me sens personnellement blessée et insultée par sa théorie à la c. et je ne suis certainement pas la seule. Un médecin ne devrait pas pouvoir dire tout et n'importe quoi dans les médias.
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- amalricuNeoprof expérimenté
Nasopi a écrit:liliepingouin a écrit:
A aucun moment, elle ne dit que les écrans provoquent l'autisme. Pas du tout.
Elle raconte sur une vidéo que je ne retrouve plus qu'il y a peu de cas d'autisme en Afrique, parce qu'il n'y a pas d'écrans. Et dans cette vidéo, elle parle bien d'autisme, ou de troubles du spectre autistique, ce qui revient au même.liliepingouin a écrit:Mais je trouve d'ailleurs que cet article lui-même mélange tout: alerter les parents sur les dangers de l'exposition précoce aux écrans n'a vraiment rien à voir avec l'utilisation d'outils numériques pour aider à la scolarisation d'enfants présentant des troubles ou difficultés particuliers. C'est vraiment tout mélanger!!
Il parle juste d'un des effets délétères de ce genre de rumeurs : des enseignants ne veulent plus utiliser d'ordinateur avec leurs élèves autistes qui en ont besoin, parce qu'ils croient que les écrans provoquent l'autisme.
EDIT : j'ai retrouvé la vidéo.
https://www.youtube.com/watch?v=Jd9Fntb4dmc&feature=youtu.be
Pas d'écran en Afrique...et les écrans portables...
Peut être que les médecins locaux moins nombreux ont d'autres chats à fouetter que détecter de tels troubles...effet radar...
Les mères africaines développent plus le contact physique avec les enfants des premiers mois (portage prolongé)...ça peut être aussi une cause.
Un problème de santé publique est à mon avis plus réel et impactant, c'est celui des pubertés précoces.
- NasopiBon génie
En 1944 aussi les gens avaient d'autres chats à fouetter, et c'est pourtant cette année-là que l'autisme a été décrit pour la première fois par les psychiatres Kanner et Asperger (qui ne travaillaient d'ailleurs pas ensemble). Mais les enfants autistes dont ils parlent étaient sans aucun doute victimes des écrans.amalricu a écrit:
Peut être que les médecins locaux moins nombreux ont d'autres chats à fouetter que détecter de tels troubles...effet radar...
Il me semble effectivement évident que l'autisme doit être moins bien diagnostiqué dans les pays d'Afrique que dans les pays développés.
Euh, non, rien à voir. De toute façon, l'autisme est un trouble qui commence avant la naissance (mais sans doute y a-t-il trop d'écrans dans l'utérus des femmes).amalricu a écrit:Les mères africaines développent plus le contact physique avec les enfants des premiers mois (portage prolongé)...ça peut être aussi une cause.
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- lene75Prophète
J'avais compris la même chose que liliepingouin, aussi bien en regardant la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux (situation ironique, je trouve), qu'en regardant le reportage d'envoyé spécial. Nulle part je n'ai entendu dire que les écrans pouvaient entraîner de l'autisme, mais simplement des comportements qui pouvaient à tort être diagnostiqués comme de l'autisme et que pour faire la part des choses il fallait une éviction relativement courte (il me semble qu'elle parle d'un mois pour voir des effets significatifs). On la voit même en consultation expliquer à une mère qu'elle ne peut pas lui garantir à 100% que son enfant n'a pas quelque chose de plus grave (= qu'il n'est pas autiste ?), mais qu'elle pense, elle, qu'il n'a rien et que les écrans sont la seule cause de ses troubles. Peut-être est-ce parce que je suis informée, mais pour moi, dans tout ce que j'ai vu, j'ai trouvé au contraire la distinction très claire entre la pathologie réelle et l'effet des écrans.
Autre point : elle ne jette jamais la pierre aux parents, à qui elle ne reproche pas l'usage des écrans, parce qu'elle pense qu'ils ne se rendent pas compte faute d'une information suffisante, voire en raison d'une information trompeuse (allusion à la fin du reportage, aux logiciels soi-disant éducatifs qui trompent volontairement les parents).
Autre point : elle ne jette jamais la pierre aux parents, à qui elle ne reproche pas l'usage des écrans, parce qu'elle pense qu'ils ne se rendent pas compte faute d'une information suffisante, voire en raison d'une information trompeuse (allusion à la fin du reportage, aux logiciels soi-disant éducatifs qui trompent volontairement les parents).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- NasopiBon génie
Et bien ce serait bien alors qu'elle dise clairement les choses, et en particulier qu'elle arrête de parler d'autisme ou de comportements autistiques (en plus pour des comportements qui, comme le remarque le professeur Barthélémy, spécialiste de l'autisme, dans un autre article encore, n'ont strictement rien à voir avec des comportements autistiques), parce que le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est confus.
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- RogerMartinBon génie
Je renvoie à un lien posté dès le 2e message de ce fil :
https://www.gynger.fr/ecrans-et-autisme-des-chercheurs-reagissent/
Les conclusions même de cette lanceuse d'alerte ne seraient pas fiables, car la population d'enfants qu'elle côtoie ne constitue évidemment pas un échantillon neutre, et les écrans ne seraient pas le seul facteur à prendre en compte.
Mais je reste sur mes positions :
- En simplifiant, les écrans rendent les enfants débiles, agités, et dépendants aux écrans. Tous les PE du fil le confirment, on le constate autour de nous. Ce n'est pas là une conclusion plus scientifique que celle de ce médecin isolé, mais cela incite beaucoup d'entre nous au principe de précaution, on est tous d'accord sur ce point, je n'ai vu personne ici suggérer que les écrans c'était la solution de garde privilégiée pour les gamins. Je ne parle pas de deux minutes devant Tro-tro ou Le livre de la jungle -- devant Petit Ours Brun en revanche c'est de la maltraitance pure et simple, je n'hésiterai pas à appeler le 119, vous êtes prévenus.
- La faute impardonnable à mes yeux de l'article initial, c'est de mentionner l'autisme et, je suis désolée, que le médecin utilise les craintes et terreurs autour de cette maladie pour enfoncer le clou de son argument.
Le médecin utilise le terme "trouble autistique", et oui, le commun des mortels va en retenir que l'autisme est causé par les écrans : qui dans la population comprend la différence entre "trouble autistique" et "autisme" ? Je le redis, les parents et familles d'enfants autistes n'ont pas à subir cette avanie supplémentaire, le corps médical a déjà suffisamment péché à leur égard.
Pourquoi ne pas dire que les gamins qu'elle côtoie, sont/deviennent, lorsqu'ils sont abandonnés devant les écrans, violents, mal élevés, incapables de la moindre concentration, donc incapables de devenir élèves et fort mal partis dans l'existence ? Car aujourd'hui, à moins d'avoir Crésus comme papa, c'est un peu compliqué de ne pas aller du tout à l'école et de s'en tirer dans la vie.
Eh bien c'est simple. Le médecin parle de troubles et de maladies qui font peur, plutôt que de dire "les écrans fabriquent des gamins incapables d'être en groupe et d'apprendre, il y a là une urgence majeure" parce que les parents aujourd'hui n'en ont en général rien à faire que leur môme ne puisse pas aller à l'école comme un élève lambda. L'école doit accommoder tous leurs caprices éducatifs, à la fois accueillir des gamins brutaux et dangereux à qui on n'a pas appris le respect des autres ah ben non, et prévoir des repas sans gluten okazou pour les écos-bobos frétillants.
Lorsque ces mômes grandiront, ils poseront d'autres problèmes, mais en attendant c'est l'école qui reste en première ligne. Et donc c'est bien triste pour les PE et les autres élèves que le médecin préfère agiter le chiffon rouge de l'autisme : leur souffrance lorsqu'ils doivent gérer ou côtoyer ces petits malotrus, tout le monde s'en cogne.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- AjupouetFidèle du forum
Prenons un enfant, pur produit d'un consommation excessive d'écrans,
(Je note l'usage du "mal élevé", qui reporte la faute directement sur les parents, ce que se refuse à faire la médecin en question).
Que va t-il se passer pour cet enfant, croyez-vous ?
Son comportement est tel, en maternelle, que la scolarisation pose problème et que les enseignants appellent au secours.
L'enfant n'a pas développé le langage correctement, il ne peut pas s'exprimer, il est frustré, pique des crises. Il répond parfois par écholalie sans croiser le regard des gens. Il ne peut échanger avec ses pairs, ne participe pas à la vie de groupe. Il est hypnotisé par les lumières qui lui rappellent son doudou écran qu'il ne peut apporter à l'école. Il ne joue pas aux jeux d'imitation qui sont proposés dans la classe, il ne sait pas ce que c'est. Sa psychomotricité est lourdement déficiente, ses mains sont molles, la motricité fine est catastrophique.
Pour lui, si Papa et Maman sont inquiets et entendent le discours des enseignants, c'est un parcours médicalisé qui commence. Orthophonie, psychomotricité, ORL, ophtalmo, psy, et en désespoir de cause, neuropédiatre.
Je mets ma main au feu que "trouble du spectre autistique TSA" ou "trouble envahissant du développement TED" sera marqué dans son carnet de santé, à ce petitou, même s'il n'est en rien autiste de Kanner.
S'il est encore suffisamment petit, qu'il y a une prise de conscience et diminution drastique des écrans, les troubles peuvent régresser au point que l'enfant puisse rejoindre la norme. Mais si l'alerte est lancée tard, que l'enfant a 10 ou 12 ans...
Il y a des enfants étiquetés à tort, pour qui la cause des difficultés est un excès d'écran. Beaucoup d'enfants, même.
Cela ne change rienau fait que l'autisme, le vrai, existe, et qu'il a une origine certainement multifactorielle dans laquelle les écrans et l'attitude des parents ne peuvent être mis en cause le moins du monde.
Au prétexte que M. tout le monde ne fait pas la différence entre TED TSA et autisme, il ne faudrait pas utiliser ces termes ?
Dans ce cas, les parents de l'enfant imaginaire que j'ai utilisé pour ce message ne se sentiraient pas concernés. Le médecin ayant dit "TSA", ils ne sont pas dans le cas d'un enfant "mal élevé". Et pourtant, ils auraient les moyens d'agir plus efficacement et rapidement que n'importe quel professionnel, avec des actions simples.
Je vois chaque semaine des enfants de maternelle ou primaire, de familles plutôt aisées, qui passent 3h minimum par jour en semaine, plus les week-ends, devant les écrans. Et je continuerai d'alerter les parents et à leur conseiller de ne pas laisser d'écran dans la chambre de l'enfant, de ne pas utiliser d'écran avant d'aller à l'école, de ne pas manger devant un écran et de ne pas utiliser un écran dans les deux h avant le coucher.
Non, on ne devient pas autiste parce qu'on regarde trop la télé. Mais pourtant si, cela peut provoquer des troubles qui seront étiquetés à tort TED ou TSA.
RogerMartin a écrit:" violent, mal élevé, incapable de la moindre concentration, donc incapable de devenir élève et fort mal parti dans l'existence".
(Je note l'usage du "mal élevé", qui reporte la faute directement sur les parents, ce que se refuse à faire la médecin en question).
Que va t-il se passer pour cet enfant, croyez-vous ?
Son comportement est tel, en maternelle, que la scolarisation pose problème et que les enseignants appellent au secours.
L'enfant n'a pas développé le langage correctement, il ne peut pas s'exprimer, il est frustré, pique des crises. Il répond parfois par écholalie sans croiser le regard des gens. Il ne peut échanger avec ses pairs, ne participe pas à la vie de groupe. Il est hypnotisé par les lumières qui lui rappellent son doudou écran qu'il ne peut apporter à l'école. Il ne joue pas aux jeux d'imitation qui sont proposés dans la classe, il ne sait pas ce que c'est. Sa psychomotricité est lourdement déficiente, ses mains sont molles, la motricité fine est catastrophique.
Pour lui, si Papa et Maman sont inquiets et entendent le discours des enseignants, c'est un parcours médicalisé qui commence. Orthophonie, psychomotricité, ORL, ophtalmo, psy, et en désespoir de cause, neuropédiatre.
Je mets ma main au feu que "trouble du spectre autistique TSA" ou "trouble envahissant du développement TED" sera marqué dans son carnet de santé, à ce petitou, même s'il n'est en rien autiste de Kanner.
S'il est encore suffisamment petit, qu'il y a une prise de conscience et diminution drastique des écrans, les troubles peuvent régresser au point que l'enfant puisse rejoindre la norme. Mais si l'alerte est lancée tard, que l'enfant a 10 ou 12 ans...
Il y a des enfants étiquetés à tort, pour qui la cause des difficultés est un excès d'écran. Beaucoup d'enfants, même.
Cela ne change rienau fait que l'autisme, le vrai, existe, et qu'il a une origine certainement multifactorielle dans laquelle les écrans et l'attitude des parents ne peuvent être mis en cause le moins du monde.
Au prétexte que M. tout le monde ne fait pas la différence entre TED TSA et autisme, il ne faudrait pas utiliser ces termes ?
Dans ce cas, les parents de l'enfant imaginaire que j'ai utilisé pour ce message ne se sentiraient pas concernés. Le médecin ayant dit "TSA", ils ne sont pas dans le cas d'un enfant "mal élevé". Et pourtant, ils auraient les moyens d'agir plus efficacement et rapidement que n'importe quel professionnel, avec des actions simples.
Je vois chaque semaine des enfants de maternelle ou primaire, de familles plutôt aisées, qui passent 3h minimum par jour en semaine, plus les week-ends, devant les écrans. Et je continuerai d'alerter les parents et à leur conseiller de ne pas laisser d'écran dans la chambre de l'enfant, de ne pas utiliser d'écran avant d'aller à l'école, de ne pas manger devant un écran et de ne pas utiliser un écran dans les deux h avant le coucher.
Non, on ne devient pas autiste parce qu'on regarde trop la télé. Mais pourtant si, cela peut provoquer des troubles qui seront étiquetés à tort TED ou TSA.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- NasopiBon génie
Ajupouet a écrit:
Je mets ma main au feu que "trouble du spectre autistique TSA" ou "trouble envahissant du développement TED" sera marqué dans son carnet de santé, à ce petitou, même s'il n'est en rien autiste de Kanner.
Ce genre de diagnostic n'est pas écrit à la va-vite dans un carnet de santé ; il est fixé avec prudence par des spécialistes de l'autisme, qui observent l'enfant pendant une semaine entière, qui lui font passer des tests spécifiques, qui savent faire la différence entre l'autisme et d'autres troubles s'en rapprochant et qui connaissent certainement mieux l'autisme en tout cas que cette médecin de PMI qui appelle "comportements autistiques" des comportements qui n'ont rien à voir avec des comportements autistiques.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- RogerMartinBon génie
Nasopi a écrit:Ajupouet a écrit:
Je mets ma main au feu que "trouble du spectre autistique TSA" ou "trouble envahissant du développement TED" sera marqué dans son carnet de santé, à ce petitou, même s'il n'est en rien autiste de Kanner.
Ce genre de diagnostic n'est pas écrit à la va-vite dans un carnet de santé ; il est fixé avec prudence par des spécialistes de l'autisme, qui observent l'enfant pendant une semaine entière, qui lui font passer des tests spécifiques, qui savent faire la différence entre l'autisme et d'autres troubles s'en rapprochant et qui connaissent certainement mieux l'autisme en tout cas que cette médecin de PMI qui appelle "comportements autistiques" des comportements qui n'ont rien à voir avec des comportements autistiques.
Quand on sait le nombre d'années de galère avant qu'un diagnostic d'autisme soit posé...
Ajupouet : tu te trompes de combat. Je persiste, la nécessité de faire peur aux gens avec l'autisme (voire avec un diagnostic erroné), ce n'est que le signe d'un profond désintérêt pour les exigences de l'institution scolaire dans l'ensemble de la population.
Pour l'emploi du terme "mal élevé", oui, je persiste, quoique "non élevé" serait peut-être plus juste. Et oui, il y a bien une responsabilité des parents, car l'enfant n'a pas acheté l'écran devant lequel il zone, que je sache.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- DesolationRowEmpereur
Je ne vois pas en quoi il serait mal de "reporter la responsabilité sur les parents". Oui, les parents sont responsables si leur gosse passe quatre heures par jour devant un écran à trois ans. Cela ne veut pas dire qu'il faut les recouvrir des goudrons et de plumes, et des tas de circonstances peuvent expliquer cette situation, mais c'est grave pour les enfants et cela ne rend service à personne de déresponsabiliser les parents.
- NasopiBon génie
DesolationRow a écrit:Je ne vois pas en quoi il serait mal de "reporter la responsabilité sur les parents". Oui, les parents sont responsables si leur gosse passe quatre heures par jour devant un écran à trois ans. Cela ne veut pas dire qu'il faut les recouvrir des goudrons et de plumes, et des tas de circonstances peuvent expliquer cette situation, mais c'est grave pour les enfants et cela ne rend service à personne de déresponsabiliser les parents.
Tout à fait. C'est pourquoi ça me fait bien rire quand on me dit que jamais ce médecin de PMI ne jette la pierre aux parents. Quand on dit que des enfants ont des troubles graves parce qu'ils passent trop de temps devant les écrans, ça remet forcément en cause les parents, ou en tout cas les personnes qui s'occupent de ces enfants au quotidien ; et, effectivement, ce n'est pas forcément une mauvaise chose de responsabiliser dans ce cas les parents, à condition que le lien de cause à effet soit prouvé (ce qui, je le rappelle, n'est pas le cas pour les troubles dont parle ce médecin).
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- lene75Prophète
Disons que dans le contexte actuel d'absence d'information et au contraire où on vente les mérites de pseudo-trucs éducatifs, jusque dans l'EN, avec les classes numériques 100% écrans et compagnie, aller ensuite jeter la pierre aux parents qui n'ont pas forcément les mêmes moyens intellectuels, sociaux, etc. d'aller chercher les infos, c'est comme accuser une femme enceinte d'être responsable du handicap de son enfant parce qu'elle a pris un médicament dont la nocivité ne lui avait pas été signalée.
On ne peut pas à la fois faire croire aux parents que le tout numérique va sauver l'école et leur faire comprendre que passer seulement quelques heures par jour devant un écran (qu'est-ce que 3h par jour à côté d'une journée complète de classe ?) est potentiellement dangereux.
Et je peux vous dire pour l'avoir vécu qu'accuser les parents des troubles de leurs enfants n'a aucun effet positif, bien au contraire. Je crois que quand on aura compris que la plupart des parents font ce qu'ils croient être bien, même quand ils mettent des claques ou les laissent toute la journée devant des écrans, et qu'on aura compris que les aider et les soutenir donne des résultats alors qu'accuser ne mène à rien, on aura beaucoup progressé pour le bien de tous les enfants et en particulier des d'enfants handicapés. Je ne vois pas trop l'intérêt de dissocier les deux causes, parce que dans tous les cas le mécanisme est le même : quand un enfant sort de la norme, on accuse ses parents...
On ne peut pas à la fois faire croire aux parents que le tout numérique va sauver l'école et leur faire comprendre que passer seulement quelques heures par jour devant un écran (qu'est-ce que 3h par jour à côté d'une journée complète de classe ?) est potentiellement dangereux.
Et je peux vous dire pour l'avoir vécu qu'accuser les parents des troubles de leurs enfants n'a aucun effet positif, bien au contraire. Je crois que quand on aura compris que la plupart des parents font ce qu'ils croient être bien, même quand ils mettent des claques ou les laissent toute la journée devant des écrans, et qu'on aura compris que les aider et les soutenir donne des résultats alors qu'accuser ne mène à rien, on aura beaucoup progressé pour le bien de tous les enfants et en particulier des d'enfants handicapés. Je ne vois pas trop l'intérêt de dissocier les deux causes, parce que dans tous les cas le mécanisme est le même : quand un enfant sort de la norme, on accuse ses parents...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- NasopiBon génie
Mais ça a toujours un succès fou, d'accuser les parents ! Là une inconnue sort une théorie à la noix, et aussitôt tout le monde se gorge de ce qu'elle dit sans aller vérifier si c'est juste, si c'est fondé et prouvé, simplement parce que ça permet de critiquer à bon compte des parents qui, à tous les coups, laissent trop leur enfant devant un écran (mais qui est allé vérifier chez eux ce qui se passe ? ). Ça ne m'est pas encore arrivé, mais j'ai déjà plusieurs copines, mères d'enfants autistes, auxquelles des proches et des connaissances ont fait des réflexions par rapport à ça, en leur disant en gros qu'elles l'avaient bien cherché, l'autisme de leur enfant, et que c'était à cause des écrans.
J'ajoute que, quand même, les écrans, ce n'est pas si récent ; quand j'étais gamine, dans les années 80, j'avais déjà des copines chez lesquelles la télé était allumée à longueur de journée. Elles étaient certainement, déjà, exposées aux écrans des heures par jour. Donc penser qu'une récente hausse de certains troubles est liée aux écrans, ça me paraît, disons, un peu curieux.
J'ajoute que, quand même, les écrans, ce n'est pas si récent ; quand j'étais gamine, dans les années 80, j'avais déjà des copines chez lesquelles la télé était allumée à longueur de journée. Elles étaient certainement, déjà, exposées aux écrans des heures par jour. Donc penser qu'une récente hausse de certains troubles est liée aux écrans, ça me paraît, disons, un peu curieux.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
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