- JennyMédiateur
Un extrait de l'article :
La suite : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/04/03042017Article636267995439765175.aspx#.WOSFIsc79w9.twitter
Si on cumule les effectifs de deux séries, il apparait clairement que la réussite au brevet dépend de l'origine sociale, du genre et de l'âge. " la quasi-totalité (97 %) des enfants issus d’un milieu très favorisé obtient le brevet. En revanche, le taux de réussite est inférieur de 18 points parmi les candidats issus de milieu défavorisé. La proportion de candidats obtenant une mention « Très bien » ou « Bien » varie également fortement selon l’origine sociale des candidats : près de six candidats sur dix (55 %) issus d’un milieu très favorisé décrochent l’une de ces mentions. C’est le cas de trois candidats sur dix (28 %) pour ceux d’origine sociale moyenne et de deux candidats sur dix (18 %) pour ceux issus d’un milieu défavorisé", écrit la Depp.
La suite : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/04/03042017Article636267995439765175.aspx#.WOSFIsc79w9.twitter
- SallustiusNiveau 9
étant donné qu'ici un ipr n'hésite pas en formation à nous dire qu'il ne faut pas avoir trop d'ambition pour nos élèves qui ne sont pas "ceux des centres-villes quand même" et que bien sûr on ne leur fera jamais acquérir le niveau, il ne faut pas s'étonner.
- egometDoyen
Sans compter le fait qu'ils sont parqués dans leurs collèges de banlieue par le mérite de la carte scolaire. Mais bon, jdçjdr.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- archebocEsprit éclairé
Cela fait plus d'un quart de siècle que l'EN a définitivement réglé les problèmes d'inégalité au brevet : qu'on l'ait ou pas, le brevet ne sert à rien.
Même le ministère promeut cette idée, comptant les détenteurs du brevet parmi les sortants "sans qualification ni diplôme".
- Roumégueur IerÉrudit
Reçu au ministère le 6/04, voici le compte rendu du SnFOlc sur ce point (et le LSU) :
- Spoiler:
Le DNB de la réforme du collège
Le 6 avril 2017, le SNFOLC a été reçu à sa demande au ministère. Les réponses apportées confirment la nocivité de la réforme du collège, la remise en cause du DNB et la poursuite de la dégradation des conditions de travail des personnels enseignants.
Des compétences en lieu et place des notes
Le ministère confirme que l’objet de la réforme du DNB est de passer à l’évaluation des compétences par la suppression des notes du contrôle continu. Cependant, ils n’envisagent pas à ce stade un collège sans note, reconnaissant qu’il est impossible de mettre en place un tel système sans l’accord des enseignants.
A notre demande, le ministère précise qu’aucune pression ne devrait être exercée sur les enseignants pour abandonner les notes.
Pour le SNFOLC, la liberté d’évaluation est partie intégrante de la liberté pédagogique ; elle doit être respectée.
Bilans de fin de cycle : non à « l’usine à cases »
Cette année, seuls les bilans de fin de cycle sont obligatoires. Pour chaque élève de 6ème et 3ème, les composantes du socle doivent être évaluées par un des quatre niveaux de maîtrise. Pour le ministère, il s’agit d’une évaluation collégiale qui peut intervenir avant ou pendant le conseil de classe. Elle est validée par le chef d’établissement. Il n’est donc pas demandé aux enseignants de s’investir dans « l’usine à cases » mais de se mettre d’accord entre eux.
Pour le SNFOLC, cette évaluation ne saurait donner lieu à une inflation de réunions alors que d’ores et déjà les enseignants sont épuisés, asphyxiés par la réforme du collège.
Le SNFOLC a dénoncé les pressions faites pour obliger les enseignants à renseigner dès à présent le LSU et notamment les éléments travaillés car cela constitue une entrave supplémentaire à leur liberté pédagogique et un outil de contrôle permanent au moment où le projet de nouvelle évaluation des personnels enseignants est prévu pour la rentrée 2017 (lors du CTM du 7 décembre 2016, FO a voté
contre).
Le ministère a donc dû préciser que le LSU n’est pas conçu comme un outil d’évaluation des enseignants, et qu’il ne sera pas à la disposition des inspecteurs. Le SNFOLC sera particulièrement vigilant à ce que le LSU demeure totalement dissocié de l’évaluation des enseignants.
Rémunérations en baisse pour les épreuves du DNB
S’appuyant sur les décrets Hamon d’août 2014, la note de cadrage du 15 décembre 2016 aux recteurs sur le DNB précise pour l’épreuve orale : « l’évaluation de cette épreuve orale entre dans le cadre des missions liées au service d’enseignement (article 1, point II du décret 2014-941 du 20 août 2014) et ne donne pas lieu à rémunération des personnels » !
Pour FO, même si sa passation est locale, la note obtenue lors de cet oral est une note d’examen qui compte pour le diplôme national. Communiquée avec les résultats finaux, l’épreuve doit donc être rémunérée. Les épreuves écrites ne sont pas épargnées de cette cure d’austérité puisque le ministère envisage, en raison de la nature des épreuves, différents degrés de rémunération selon le temps de
l’épreuve.
Un brevet qui n’a plus de national que le nom…
Difficile pour le ministère de le nier : avec 500 points sur 700 attribués par l’équipe éducative du collège (maîtrise du socle sur 400, épreuve orale sur 100), le nouveau DNB ne laisse plus beaucoup de place aux épreuves terminales anonymes. D’ailleurs, si nous n’avions pas compris que le disciplinaire n’a plus rien à voir, il insiste sur l’importance « d’une évaluation bienveillante et les qualités de l’élève à mettre en avant lors de l’évaluation du socle ». Le but à peine caché est donc bien d’augmenter artificiellement le taux de
réussite et le niveau. Le ministère répond ainsi à la note de la Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance (DEPP) de mars 2017 qui souligne que les élèves qui échouent au DNB obtiennent des notes très faibles aux épreuves finales. En minorant leur poids, il avance vers les 100% de réussite (87,3% en 2016).
C’est ce même mépris de la discipline qui conduit à ce que, deux mois avant les épreuves écrites, les enseignants ne connaissent pas le contenu des épreuves et la meilleure manière d’y préparer leurs élèves.
A ce jour, un seul « sujet zéro » est disponible ! En réponse, le ministère prévoit de publier sur Eduscol les sujets 2017 de Pondichéry…. « C’est une année de mise en oeuvre, la mise en place de la réforme du collège est complexe et prend du temps »… au détriment de tous, personnels et élèves !
La réforme du collège se heurte toujours au refus des personnels qui maintiennent leur exigence d’abrogation et continuent de résister à la mise en place de la réforme.
Cette réforme se traduit par une spectaculaire dégradation des conditions de travail, la mise en cause de la liberté pédagogique, un DNB qui marginalise les disciplines.
La revendication du SNFOLC demeure celle de l’ensemble des personnels :
- Retrait de la réforme du collège !
- Retrait du nouveau DNB et du LSU !
- ZeSandmanFidèle du forum
Merci Roumégueur, j'ai hâte de voir les grilles de rémunération pour les épreuves écrites...
Ils sont gonflés d'insérer un max de trucs dans nos ORS.
Ils sont gonflés d'insérer un max de trucs dans nos ORS.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Sallustius a écrit:étant donné qu'ici un ipr n'hésite pas en formation à nous dire qu'il ne faut pas avoir trop d'ambition pour nos élèves qui ne sont pas "ceux des centres-villes quand même" et que bien sûr on ne leur fera jamais acquérir le niveau, il ne faut pas s'étonner.
Ou qu'il faut parler en langage très soutenus pour élever ces "bouseux de la campagne" (entendu de la bouche de mon IPR)
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- Roumégueur IerÉrudit
ZeSandman a écrit:Merci Roumégueur, j'ai hâte de voir les grilles de rémunération pour les épreuves écrites...
Ils sont gonflés d'insérer un max de trucs dans nos ORS.
Gonflés? non, ils auraient tort avec notre nouveau statut et toutes ses missions liées.
Jusqu'ici, l'épreuve orale d'HDA comptant pour le DNB donnait lieu dans notre établissement à paiement de HSE pour ceux qui n'avaient pas cours cette journée-là, qui était banalisée.
Ce ne devait pas être la règle partout et je sens que cette année, ce ne sera pas le cas pour cette nouvelle épreuve orale, mais je peux me tromper.
Il me tarde de voir les statistiques nationales de réussite à cet examen 2017, elles seront magnifiques et en total décalage avec les évaluations européennes et le ressenti des enseignants quant au niveau général des élèves; un genre d'examen Potemkine, d'un ridicule achevé.
Mais cela aura le mérite de décrédibiliser totalement la bête, d'aucuns demanderont sa suppression, ainsi, cet indicateur notamment des inégalités sociales et éducatives disparaîtra... Tout ira au mieux dans le meilleur des mondes.
- HonchampDoyen
Merci Roumégueur pour le CR.
Copier-Coller dans Word et je diffuse à mes collègues, sauf si tu ne le souhaites pas.
(Je diffuse régulièrement les infos de source syndicale données sur Neos, et j'ai constaté avec satisfaction que cela avait eu de l'impact sur les collègues, puisque nous sommes bien la moitié à ne pas rentrer d'évaluation par compétences dans Pronote. Et l'autre moitié , je ne sais pas. Et quelques collègues qui avaient une vingtaine d'évaluations au 1er trimestre se sont sentis ridicules en le disant. Je précise que j'ai un chef qui ne nous piste pas et semble peu s'en émouvoir, il n'y a donc pas à batailler sur ce front-là).
Copier-Coller dans Word et je diffuse à mes collègues, sauf si tu ne le souhaites pas.
(Je diffuse régulièrement les infos de source syndicale données sur Neos, et j'ai constaté avec satisfaction que cela avait eu de l'impact sur les collègues, puisque nous sommes bien la moitié à ne pas rentrer d'évaluation par compétences dans Pronote. Et l'autre moitié , je ne sais pas. Et quelques collègues qui avaient une vingtaine d'évaluations au 1er trimestre se sont sentis ridicules en le disant. Je précise que j'ai un chef qui ne nous piste pas et semble peu s'en émouvoir, il n'y a donc pas à batailler sur ce front-là).
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Roumégueur IerÉrudit
Honchamp a écrit:Merci Roumégueur pour le CR.
Copier-Coller dans Word et je diffuse à mes collègues, sauf si tu ne le souhaites pas.
(Je diffuse régulièrement les infos de source syndicale données sur Neos, et j'ai constaté avec satisfaction que cela avait eu de l'impact sur les collègues, puisque nous sommes bien la moitié à ne pas rentrer d'évaluation par compétences dans Pronote. Et l'autre moitié , je ne sais pas. Et quelques collègues qui avaient une vingtaine d'évaluations au 1er trimestre se sont sentis ridicules en le disant. Je précise que j'ai un chef qui ne nous piste pas et semble peu s'en émouvoir, il n'y a donc pas à batailler sur ce front-là).
Pas de souci, ce sont des communiqués officiels, mais pour l'instant je ne trouve pas de lien pour celui-ci.
Par contre, jette aussi un œil là dessus, cela datait de février :
http://www.fo-snfolc.fr/Le-DNB-apres-la-reforme-du-college-qu-en-reste-il
- [SVT] Marion van Brederode : Comment l'Ecole fabrique les inégalités devant le savoir (Café Pédagogique)
- Brevet 2013 : le café pédagogique annonce des résultats en baisse... puis en hausse !
- Le Café pédagogique est en colère !
- Réponse à Michel Lussault
- Professeurs de lettres, considérez-vous que l'AFEF vous représente ?
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