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- kioupsPBTHabitué du forum
Un agrégé payé comme un contractuel.
- Philomène87Grand sage
doubledecker a écrit:ann a écrit:Philomène87 a écrit:ann a écrit:Dans l'enseignement privé , les professeurs ne sont pas des fonctionnaires et ils survivent !! Il ne sont pas méprisés , j'ai eu deux enfants et je pose des journées quand mes enfants sont malades !
Tu parles du hors contrat ?
Sinon, les jours "enfant malade", c'est aussi bien dans le public que dans le privé.
Je suis sous contrat , certifiée et pas fonctionnaire ,comme tous mes collègues , par exemple , nos retraites sont sur nos 25 meilleures années ! Je voulais juste dire que nos chefs d'établissements qui ne sont eux pas payés par l'état mais par l'OGEC sont soucieux de l'intérêt général !
Et c'est reparti...
@Melu : je ne comprends pas.
Moi non plus, je ne comprends pas qui répond à qui, car les réponses qui sont faites ne correspondent pas vraiment aux messages cités :blague:
Ann ne parle pas d'un bahut privé pourri, mais d'un super où les profs sont respectés et où ils ont même le droit à des jours enfant malade !
- VicomteDeValmontGrand sage
meskiangasher a écrit:Et quand ultérieurement il y aura l'autonomie financière des établissements, avec un budget dépendant du nombre d'élèves (chèque éducation...), alors les chefs prendront un agrégé hors classe expérimenté, ou bien un contractuel pour 60% moins cher ?
Dans le cadre du PPCR des personnels de direction, les deux classes (équivalentes aux certifiés et agrégés) qui co-existaient ont fusionné en une seule. Je suppose que c'est ce qui nous attend à terme.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
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- meskiangasherNiveau 9
Pour les personnels de direction c'est un nivellement par le haut.VicomteDeValmont a écrit:meskiangasher a écrit:Et quand ultérieurement il y aura l'autonomie financière des établissements, avec un budget dépendant du nombre d'élèves (chèque éducation...), alors les chefs prendront un agrégé hors classe expérimenté, ou bien un contractuel pour 60% moins cher ?
Dans le cadre du PPCR des personnels de direction, les deux classes (équivalentes aux certifiés et agrégés) qui co-existaient ont fusionné en une seule. Je suppose que c'est ce qui nous attend à terme.
- PointàlaligneExpert
Cela laisse rêveur. J'ai obtenu, grâce au barème (ancienneté + années TZR), un poste qui me convient. C'était mon tour après avoir fait ma part de bougeotte.
Je ne pense pas que la direction m'aurait recrutée. Ne serait-ce que parce que je n'aurais pas su faire une apologie hypocrite de la réforme par exemple...
Cela ne serait peut-être jamais mon tour d'avoir un poste correct, si le CDE recrutait.
Je ne pense pas que la direction m'aurait recrutée. Ne serait-ce que parce que je n'aurais pas su faire une apologie hypocrite de la réforme par exemple...
Cela ne serait peut-être jamais mon tour d'avoir un poste correct, si le CDE recrutait.
- User17095Érudit
Ce n'est pas un problème en soi d'avoir des enseignants qui ne disent pas "oh oui c'est merveilleux encore" à tout projet de changement. Au contraire, il faut bien des gens capables d'identifier les problèmes par anticipation ; le mauvais esprit n'est pas toujours mauvais.
Par contre, à un moment, il faut faire.
Par contre, à un moment, il faut faire.
- LefterisEsprit sacré
Ca poserait effectivement le problème de la localisation géographique des postes, des points. Etre près de chez soi demanderait de se plier systématiquement au "projet" du chef d'établissement et de la cour d'agités qui fait parfois la pluie et le beau temps, les EPI et tout le tralala. Encore un peu plus d'arbitraire et de mesures pour dégoûter les gens, leur enlever toutes garanties. "Ils" n'ont vraiment rien compris : 1/5e de postes non pourvus aux divers capes cumulés, un niveau en baisse, un nombre effroyable de professeurs démotivés ( je vais leur fairee voir et entendre ce dont on a connaissance, en tant que syndicaliste, les gens se livrent bien plus...) , mais ils continuent à porter des coups , à multiplier les annonces anxiogènes, à dénaturer le métier.Pointàlaligne a écrit:Cela laisse rêveur. J'ai obtenu, grâce au barème (ancienneté + années TZR), un poste qui me convient. C'était mon tour après avoir fait ma part de bougeotte.
Je ne pense pas que la direction m'aurait recrutée. Ne serait-ce que parce que je n'aurais pas su faire une apologie hypocrite de la réforme par exemple...
Cela ne serait peut-être jamais mon tour d'avoir un poste correct, si le CDE recrutait.
La vérité, c'est que ces mesures idéologiques et économiques priment largement sur un supposé intérêt pour l'école.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- DiplomateNiveau 5
Dans le public, les bahuts ne sont pas forcément pourris ;la différence c'est que dans le privé les parents d'élèves perturbateurs mettent une grosse pression sur le comportement de leurs gamins alors que dans le public,il y a trop de parents totalement démissionnaires quand ils ne sont pas totalement indifférents à la scolarité de leur progéniture.Il faut arrêter de comparer le privé et le public. Il y a quand même BEAUCOUP moins de bahuts pourris dans le privé.
Il suffit de 3 ou 4 meneurs dans une classe pour mettre un bazar total et même en appelant les parents et en infligeant des retenues, ils se calment 1 semaine et puis recommencent à pourrir les cours. C'est ce qui est dur dur pour tous.
- BalthamosDoyen
C'est marrant de lire un tel commentaire d'une personne avec comme pseudo "diplomate"
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- Spoiler:
- ZeSandmanFidèle du forum
Lefteris a écrit:La vérité, c'est que ces mesures idéologiques et économiques priment largement sur un supposé intérêt pour l'école.
Tu as oublié d'évoquer un supposé intérétdézélèves !
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- RendashBon génie
Diplomate a écrit:Dans le public, les bahuts ne sont pas forcément pourris ;la différence c'est que dans le privé les parents d'élèves perturbateurs mettent une grosse pression sur le comportement de leurs gamins alors que dans le public,il y a trop de parents totalement démissionnaires quand ils ne sont pas totalement indifférents à la scolarité de leur progéniture.Il faut arrêter de comparer le privé et le public. Il y a quand même BEAUCOUP moins de bahuts pourris dans le privé.
Il suffit de 3 ou 4 meneurs dans une classe pour mettre un bazar total et même en appelant les parents et en infligeant des retenues, ils se calment 1 semaine et puis recommencent à pourrir les cours. C'est ce qui est dur dur pour tous.
C'est très caricatural. Combien de témoignages de collègues du privé évoquant des parents intrusifs et de mauvaise foi quand il s'agit d'évoquer les problèmes de comportement de Monchérimoncoeur peut-on trouver, rien qu'ici ? Un bon paquet, à vue de nez. La principale différence, c'est que le privé a la possibilité d'éjecter les enquiquineurs si nécessaire, ce que le public ne peut pas faire.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- dandelionVénérable
Le privé ne peut pas forcément 'virer' les enquiquineurs, il faut qu'ils fassent le plein, et tous les établissements ne recrutent pas des élèves plus travailleurs et 'faciles', pour certains c'est même tout le contraire. Au niveau du soutien du chef d'établissement, pas sûre que ce soit forcément pire dans le privé, au vu de ce qu'on a dans le public. Ce n'est pas lié à l'autonomie, mais à la parole publique.
Une amie me racontait hier comment, en Allemagne, les enseignants avaient beaucoup plus de respect qu'aux USA, notamment selon elle parce qu'ils étaient soutenus par la population, bien payés, respectés. Là, elle a commencé à faire des remplacements, aux Etats-Unis, et entre l'impossibilité de tout simplement dire que quelque chose ne va pas et le salaire épouvantablement bas (80 dollars pour la journée, 16 dollars de l'heure sachant que le coût de la vie est supérieur à celui de la France et qu'il faut payer son assurance santé en plus), elle hallucine. L'autonomie a évidemment pour effet pervers, entre autres, que les établissements les plus difficiles ne parviennent ni à recruter ni à conserver les enseignants.
Il ne faut pas se faire d'illusions, l'autonomie, pour la majorité des CDE, ce serait une grosse galère niveau recrutement. J'ai fait du recrutement quand j'étais PRAG, et ça prend un temps pas possible, et comme on n'a aucun pouvoir sur les salaires, ben on a le choix entre ceux qui se présentent, et il faut faire avec et assumer les conséquences de son absence de choix parfois.
Une amie me racontait hier comment, en Allemagne, les enseignants avaient beaucoup plus de respect qu'aux USA, notamment selon elle parce qu'ils étaient soutenus par la population, bien payés, respectés. Là, elle a commencé à faire des remplacements, aux Etats-Unis, et entre l'impossibilité de tout simplement dire que quelque chose ne va pas et le salaire épouvantablement bas (80 dollars pour la journée, 16 dollars de l'heure sachant que le coût de la vie est supérieur à celui de la France et qu'il faut payer son assurance santé en plus), elle hallucine. L'autonomie a évidemment pour effet pervers, entre autres, que les établissements les plus difficiles ne parviennent ni à recruter ni à conserver les enseignants.
Il ne faut pas se faire d'illusions, l'autonomie, pour la majorité des CDE, ce serait une grosse galère niveau recrutement. J'ai fait du recrutement quand j'étais PRAG, et ça prend un temps pas possible, et comme on n'a aucun pouvoir sur les salaires, ben on a le choix entre ceux qui se présentent, et il faut faire avec et assumer les conséquences de son absence de choix parfois.
- RendashBon génie
J'ai bien précisé "a la possibilité de", la nuance est importante puisque je reproche au propos auquel j'ai réagi son manque de nuance, justement. En effet, certains bahuts privés ne font le plein qu'en recrutant les enquiquineurs en question, ça a déjà été évoqué maintes fois sur ce forum, tout le monde en a bien conscience.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ZeSandmanFidèle du forum
Pour ce qui est de faire le plein dans le privé, à la rentrée 2016 le nombre de demandes d'inscription en sixième avait plus que doublé dans les deux collèges privés de mon secteur de recrutement par rapport à l'année précédente.
Je me permettrai donc de ne pas m'inquiéter pour eux, mais peut-être que cette situation est particulière.
Je me permettrai donc de ne pas m'inquiéter pour eux, mais peut-être que cette situation est particulière.
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- MéluEmpereur
Et puis je suis bien placée pour savoir que dans le public, il y a des établissements sympas : mon collège est vraiment agréable. Néanmoins, nous ne POUVONS pas refuser les élèves très difficiles, même s'ils ne font pas tache d'huile car ils sont regardés comme des extra-terrestres par les autres. Il n'y a pas de collège privé à proximité, car il n'y a pas assez d'élèves, et personne ne ressentirait le besoin de mettre son enfant ailleurs étant donné le côté cocon de mon établissement, donc nous ne souffrons pas de la concurrence, mais dans les collèges privés un peu plus éloignés, les 6e sont à 34 élèves au moins (contre 19 chez nous), et vu qu'on y fait passer un entretien aux futurs inscrits et qu'on en refuse beaucoup, je ne me fais pas trop de soucis pour le remplissage des classes. Je sais que ce n'est pas pareil partout, mais je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de REP + dans le privé...
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- Reine MargotDemi-dieu
VicomteDeValmont a écrit:meskiangasher a écrit:Et quand ultérieurement il y aura l'autonomie financière des établissements, avec un budget dépendant du nombre d'élèves (chèque éducation...), alors les chefs prendront un agrégé hors classe expérimenté, ou bien un contractuel pour 60% moins cher ?
Dans le cadre du PPCR des personnels de direction, les deux classes (équivalentes aux certifiés et agrégés) qui co-existaient ont fusionné en une seule. Je suppose que c'est ce qui nous attend à terme.
Il y a toujours deux classes distinctes au concours de PERDIR.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
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- LeclochardEmpereur
ann a écrit:Philomène87 a écrit:ann a écrit:Dans l'enseignement privé , les professeurs ne sont pas des fonctionnaires et ils survivent !! Il ne sont pas méprisés , j'ai eu deux enfants et je pose des journées quand mes enfants sont malades !
Tu parles du hors contrat ?
Sinon, les jours "enfant malade", c'est aussi bien dans le public que dans le privé.
Je suis sous contrat , certifiée et pas fonctionnaire ,comme tous mes collègues , par exemple , nos retraites sont sur nos 25 meilleures années !
Oui mais justement, si on a choisi d'être fonctionnaire, ce n'est pas pour se retrouver avec les inconvénients du privé sans avoir bénéficié des avantages. Parce que pendant que tu faisais ta vie en Bretagne, les copains qui ont passé le Capes ont débuté en RP ou dans le Nord.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- GrypheMédiateur
Reine Margot a écrit:VicomteDeValmont a écrit:
Dans le cadre du PPCR des personnels de direction, les deux classes (équivalentes aux certifiés et agrégés) qui co-existaient ont fusionné en une seule. Je suppose que c'est ce qui nous attend à terme.
Il y a toujours deux classes distinctes au concours de PERDIR.
Pour la session 2017, oui, mais ce ne sera plus le cas pour les sessions suivantes.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- VicomteDeValmontGrand sage
Gryphe a écrit:Reine Margot a écrit:VicomteDeValmont a écrit:
Dans le cadre du PPCR des personnels de direction, les deux classes (équivalentes aux certifiés et agrégés) qui co-existaient ont fusionné en une seule. Je suppose que c'est ce qui nous attend à terme.
Il y a toujours deux classes distinctes au concours de PERDIR.
Pour la session 2017, oui, mais ce ne sera plus le cas pour les sessions suivantes.
C1 et C2 seront fusionnées au 1er septembre 2017, ce qui permet la fin d'une absurdité et un alignement vers le haut, souhaitable également pour nous autres enseignants:
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- FinrodExpert
Gryphe a écrit:Reine Margot a écrit:VicomteDeValmont a écrit:
Dans le cadre du PPCR des personnels de direction, les deux classes (équivalentes aux certifiés et agrégés) qui co-existaient ont fusionné en une seule. Je suppose que c'est ce qui nous attend à terme.
Il y a toujours deux classes distinctes au concours de PERDIR.
Pour la session 2017, oui, mais ce ne sera plus le cas pour les sessions suivantes.
Mince. Que cela change-t-il concrètement ?
- Ramanujan974Érudit
Les perdir sont sûrement méritants pour que le reclassement se fasse vers le haut.
Quand cela arrivera pour les profs, c'est certain que tous seront alignés sur les agrégés...
Quand cela arrivera pour les profs, c'est certain que tous seront alignés sur les agrégés...
- VicomteDeValmontGrand sage
Finrod a écrit:Gryphe a écrit:Reine Margot a écrit:VicomteDeValmont a écrit:
Dans le cadre du PPCR des personnels de direction, les deux classes (équivalentes aux certifiés et agrégés) qui co-existaient ont fusionné en une seule. Je suppose que c'est ce qui nous attend à terme.
Il y a toujours deux classes distinctes au concours de PERDIR.
Pour la session 2017, oui, mais ce ne sera plus le cas pour les sessions suivantes.
Mince. Que cela change-t-il concrètement ?
Qu'il y a désormais un seul concours PERDIR pour les certifiés et agrégés, avec une grille de rémunération commune.
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- GrypheMédiateur
VicomteDeValmont a écrit:Gryphe a écrit:Reine Margot a écrit:VicomteDeValmont a écrit:
Dans le cadre du PPCR des personnels de direction, les deux classes (équivalentes aux certifiés et agrégés) qui co-existaient ont fusionné en une seule. Je suppose que c'est ce qui nous attend à terme.
Il y a toujours deux classes distinctes au concours de PERDIR.
Pour la session 2017, oui, mais ce ne sera plus le cas pour les sessions suivantes.
C1 et C2 seront fusionnées au 1er septembre 2017, ce qui permet la fin d'une absurdité et un alignement vers le haut, souhaitable également pour nous autres enseignants
Ah non, s'il te plaît. La fusion des deux premières classes était logique et, pour le concours, marque effectivement la fin d'une absurdité, mais on ne peut pas vraiment parler d'alignement vers le haut : le haut de la classe normale correspond pile-poil au haut de l'ancienne 1e classe (à l'exception des 4 points issus du transfert primes-points). Ce qui signifie qu'on est très rapidement bloqué en haut de la classe normale et que pour passer hors-classe, c'est comme pour les profs, il faut avoir fait preuve de beaucoup de mérite (vous mettrez ce que vous voudrez derrière le mérite).
Pour des milliers de perdirs, le PPCR n'est pas une revalorisation mais, au mieux, une stagnation du salaire.
La création de l'échelon spécial "hors échelle B" ne concernera que certaines catégories de perdirs (et certainement pas les adjoints ou ceux qui commencent dans la carrière).
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- RendashBon génie
Gryphe a écrit:
Pour des milliers de perdirs, le PPCR n'est pas une revalorisation mais, au mieux, une stagnation du salaire.
Comme pour des milliers d'enseignants... C'est à se demander comment, si autant de monde se fait enfler dans cette histoire, ce PPCR a pu être imposé
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- VicomteDeValmontGrand sage
Gryphe a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Gryphe a écrit:Reine Margot a écrit:
Il y a toujours deux classes distinctes au concours de PERDIR.
Pour la session 2017, oui, mais ce ne sera plus le cas pour les sessions suivantes.
C1 et C2 seront fusionnées au 1er septembre 2017, ce qui permet la fin d'une absurdité et un alignement vers le haut, souhaitable également pour nous autres enseignants
Ah non, s'il te plaît. La fusion des deux premières classes était logique et, pour le concours, marque effectivement la fin d'une absurdité, mais on ne peut pas vraiment parler d'alignement vers le haut : le haut de la classe normale correspond pile-poil au haut de l'ancienne 1e classe (à l'exception des 4 points issus du transfert primes-points). Ce qui signifie qu'on est très rapidement bloqué en haut de la classe normale et que pour passer hors-classe, c'est comme pour les profs, il faut avoir fait preuve de beaucoup de mérite (vous mettrez ce que vous voudrez derrière le mérite).
Pour des milliers de perdirs, le PPCR n'est pas une revalorisation mais, au mieux, une stagnation du salaire.
La création de l'échelon spécial "hors échelle B" ne concernera que certaines catégories de perdirs (et certainement pas les adjoints ou ceux qui commencent dans la carrière).
A ma connaissance, il y a beaucoup plus de C2 que de C1. Si on prend par exemple le concours de 2015: 560 C2 et 40 C1. En 2014: 605 C2 et 45 C1.
Donc la grosse majorité des PERDIR sont gagnants, non?
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- GrypheMédiateur
Il faudrait distinguer l'entrée dans le métier et le déroulement de carrière.VicomteDeValmont a écrit:
A ma connaissance, il y a beaucoup plus de C2 que de C1. Si on prend par exemple le concours de 2015: 560 C2 et 40 C1. En 2014: 605 C2 et 45 C1.
Donc la grosse majorité des PERDIR sont gagnants, non?
Le concours C1 a été placé en extinction, avec de moins en moins de postes mis au concours (j'avais fait les stats sur les dix dernières années : c'était flagrant).
Tout C2 était amené à devenir 1e classe plus ou moins rapidement.
- Spoiler:
Au total :Bilan social 2015 a écrit:Parmi les 13 360 personnels de direction affectés à la rentrée scolaire 2015 dans les 30 académies, on dénombre :
• 6 165 personnels de direction de 2e classe ;
• 5 449 personnels de direction de 1re classe ;
• 1 746 personnels de direction hors classe.
Je n'ai pas été au bout de l'analyse pour voir qui gagnait/perdait : c'est un peu dur à faire car ce sont les conditions de reclassement qu'il faut examiner (qui ne sont pas dans le document que tu cites plus haut mais dans un autre) ; or, comme le reclassement se fait à partir des nouveaux indices du PPCR des professeurs, tout est changé et cela revient à mesurer si l'échelle est plus favorable qu'avant alors qu'elle repose sur des sables mouvants.
Quand tu marques "la grosse majorité des PERDIR sont gagnants", c'est sûr que pour la passation du concours, c'est plus juste qu'avant avec la fusion des deux concours C1-C2, mais je n'irais pas jusqu'à dire que la grosse majorité du corps est gagnante. En tout cas, au bout d'un moment, on est bloqué au bout de la classe normale. En haut de la classe normale, il y a stagnation du salaire (ce qui revient à une diminution), perspective de passage à la hors-classe plus qu'hypothétique et pas avant de très longues années.
A partir du moment où le haut de la classe normale est au même point qu'avant, je ne suis pas sûre qu'on puisse parler d'une hausse. Symboliquement, il aurait fallu la borner un tout petit peu plus haut pour qu'on puisse parler d'une augmentation de salaire.
Bref, les ex-agrégés se font avoir dans l'affaire.
Et pour les ex-certifiés, la grille ci-dessus seule ne permet pas trop de voir s'il y a amélioration de la rémunération ou pas : ce qui compte, enfin il me semble, ce sont les conditions de reclassement (que je n'ai pas assez analysées, j'avoue).
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