Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

À l’issue d’une enquête menée auprès des parents et enseignants et de concertation avec les instances concernées, le rythme scolaire de 4 jours sera appliqué à la rentrée 2018. 75% des familles ont souhaité un rythme scolaire sur 4 jours.

Vers 20 h 30, la Ville communiquait le résultat définitif pour les 62 écoles mulhousiennes : 79,7 % de parents, qui se sont exprimés, ont voté pour le retour à la semaine de 4 jours.

Si 53 % des familles – seuls 39 % ont répondu au questionnaire – ont affiché leur désir d’adopter un rythme scolaire de quatre jours pour leurs enfants, les enseignants l’ont plébiscité à 83 % – ils ont été 71 % à se prononcer.

La directrice académique n’a pas encore validé l’organisation de la rentrée scolaire. La Fédération des conseils de parents d’élèves, opposée aux rythmes différenciés, craint un « passage en force » de la Ville.

Depuis l’annonce du retour à quatre jours en maternelle à la rentrée 2018 à La Roche-sur-Yon, la FCPE ne décolère pas sur cette différenciation avec les écoles élémentaires.

Au petit jeu du « avant-après », le résultat est radical. 90 % des 160 communes de notre zone d’édition Metz-Orne ont opté pour le retour à la semaine d’école de 4 jours.

Fraser a écrit:Maintenant que l'on sait que 85 à 90% des communes repassent à 4 jours, y a t'il un moyen de savoir ce que cela représente en pourcentage d'élèves?

Le retour à 4 jours majoritaire

58 % des familles ont choisi cette option en primaire et 61 % en maternelle, d’après les résultats de la consultation organisée par la Ville d’Annecy, à laquelle un peu plus d’un tiers des parents d’élèves (4 274) ont répondu.

À la rentrée de septembre, les enfants scolarisés dans les écoles publiques auront donc toujours classe le mercredi matin. Pour « favoriser leur apprentissage  », dit-on à la mairie.

Les élus de Saint-Malo ont adopté lors du conseil municipal du 19 avril 2018, le retour à la semaine de quatre jours dans les écoles malouines (les six élus de l’opposition de gauche se sont abstenus).

À compter de la rentrée de septembre 2018, les enfants scolarisés dans les écoles d’Alençon n’auront classe que quatre jours par semaine (lundi, mardi, jeudi et vendredi) selon le rythme suivant : de 8 h 30 à 12 h le matin et de 13 h 30 à 16 h, l’après-midi.

Une soixantaine de parents, enseignants et représentants syndicaux se sont retrouvés ce lundi à 16 heures devant la mairie d’Oyonnax.

Tous voulaient protester contre la décision de la commune de ne pas changer ses rythmes scolaires, et de rester à la semaine de quatre jours et demi.

Près de 80 % d’entre elles auraient choisi de revenir aux quatre jours, d’après l’Association des maires de France (AMF).

Pour Agnès Le Brun, présidente de la commission « éducation » à l’AMF et maire de Morlaix (14 800 hab., Finistère), il s’agit d’une réaction épidermique des acteurs éducatifs face à la « coercition ». « La contrainte a tout gâché en reniant la diversité et les spécificités territoriales », explique-t-elle. Un avis partagé par Guy Corazzol, adjoint au maire chargé de l’éducation à Lyon (513 300 hab.) : « La réforme « Peillon » a été dogmatique. Cette volonté d’une application uniforme a provoqué un rejet de la part des acteurs locaux. »

C'est le résultat d'une consultation organisée auprès des directeurs d'écoles de la ville, ainsi que des conseils d'écoles extraordinaires au sein de chaque établissements. "Six écoles sur sept ont exprimé le souhait de revenir à la semaine des 4 jours", indique la Ville, ce mercredi.

ll n'y aura pas de retour à la semaine des quatre jours dans les écoles de Périgueux.
Le maire Antoine Audi plaidait pourtant en ce sens. Mais les conseils d'écoles composés de parents et d'enseignants s'étaient majoritairement prononcé contre (12 contre, 6 pour et 1 ne se prononcant pas). Le maire voulait obtenir une dérogation du directeur académique. Il n'en aura pas pour cette rentrée 2018. La mairie devra refaire une demande de dérogation pour la rentrée 2019.

A l’ordre du jour, la même délibération que celle présentée sur table jeudi dernier, où par 24 voix pour, 14 contre et 5 abstentions, Val- de Charente a choisi d’harmoniser les rythmes scolaires autour de la semaine de 4,5 jours (lire CL du 5 mai). «Une délibération que j’ai fait annuler, lance Eric Cornuaud, le maire de La Faye. Elle n’était en effet pas inscrite à l’ordre du jour et donc illégale. Sans compter qu’on est revenu sur la décision prise en février en faveur de la semaine à 4 jours, qui laissait malgré tout chaque école décider de son rythme pour la rentrée prochaine.»