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- DaphnéDemi-dieu
Ce n'est pas la question : ce sujet n'était même pas abordé en conseil d'enseignement puisque c'est le CDE qui décidait. Comme je l'ai dit on faisait des voeux et il tranchait, point barre. On n'a donc jamais eu à se prendre la tête pour ça, et j'en suis ravie, ça m'aurait franchement gonflée ! J'en connais certain(e)s avec qui ça aurait été la guerre. Donc là pas de problème, c'est le CDE qui recevait les doléances.roxanne a écrit:Oui, enfin, les autres équipes y arrivent.Daphné a écrit:roxanne a écrit:Et ben nous cette année, faute de conciliation et surtout par a faute d'un collègue égoïste qui a insulté le coordo, la répartition sera faite par le pro. On ne sait même pas quand on l'aura. Je suis furieuse.
De toute ma carrière, je n'ai jamais, je dis bien jamais eu ma répartition avant le jour de la pré-rentrée, en poste fixe s'entend, bien entendu je ne compte pas les années où on est nommé le 28 août. Cela fait quand même 30 ans, et sur plusieurs établissements, avec encore plus de CDE. On faisait des vœux de niveau et d'EDT et c'est tout. Pas de répartition entre nous, d'ailleurs vu l'ambiance valait mieux pas
Ceci dit je crois que ce n'est pas plus mal, au moins je ne stressais pas pendant toutes les vacances sur le sujet.
- IphigénieProphète
oui, je crois que ces histoires de répartitions accompagnent le changement du métier: les profs se divisent tout en faisant le job de l'administration (premier bénéf double) et, Néo en témoigne, passent leur été à concocter des séquences: l'enseignement ne se fait plus en suivant la classe jour après jour mais à l'avance, ensuivant les instructions (caporalisation et uniformisation des pratiques).Daphné a écrit:Ce n'est pas la question : ce sujet n'était même pas abordé en conseil d'enseignement puisque c'est le CDE qui décidait. Comme je l'ai dit on faisait des voeux et il tranchait, point barre. On n'a donc jamais eu à se prendre la tête pour ça, et j'en suis ravie, ça m'aurait franchement gonflée ! J'en connais certain(e)s avec qui ça aurait été la guerre. Donc là pas de problème, c'est le CDE qui recevait les doléances.roxanne a écrit:Oui, enfin, les autres équipes y arrivent.Daphné a écrit:roxanne a écrit:Et ben nous cette année, faute de conciliation et surtout par a faute d'un collègue égoïste qui a insulté le coordo, la répartition sera faite par le pro. On ne sait même pas quand on l'aura. Je suis furieuse.
De toute ma carrière, je n'ai jamais, je dis bien jamais eu ma répartition avant le jour de la pré-rentrée, en poste fixe s'entend, bien entendu je ne compte pas les années où on est nommé le 28 août. Cela fait quand même 30 ans, et sur plusieurs établissements, avec encore plus de CDE. On faisait des vœux de niveau et d'EDT et c'est tout. Pas de répartition entre nous, d'ailleurs vu l'ambiance valait mieux pas
Ceci dit je crois que ce n'est pas plus mal, au moins je ne stressais pas pendant toutes les vacances sur le sujet.
- lisette83Érudit
Et avec une considération et un salaire moindre : c'est du perdant/perdant car, par le fait, l'attractivité du métier basée sur la liberté pédagogique et une certaine indépendance est en forte baisse.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
neocdt a écrit:Bonjour,KrilinXV3 a écrit:Merci nesssnousss.
En fait l'équipe avait proposé une répartition tout à fait équilibrée, équitable et dans l'intérêt des élèves. C'est le 13 juillet à 23.30 que nous avons reçu par mail la nouvelle répartition.
Il ne s'agit pas de contester le droit qu'a la direction d'imposer des niveaux de classe, mais bien de leur faire respecter mon droit de ne pas dépasser une HSA.
J'aimerais mieux éviter la solution qui consisterait à donner 0.5h (donc probablement l'EMC d'une classe de 3e) à un autre collègue. L'idéal serait de revenir à l'ancienne répartition, mais ça risque de bouleverser l'organisation déjà préparée. D'autres que moi vont pâtir et ça me dérange. J'enrage un peu, car j'ai le sentiment d'être victime de sabotage, là.
selon moi, il serait très étonnant que la direction revienne à une répartition "antérieure" qui bouleverserai pas mal les EDT selon vos dires... je pencherais plutôt vers 3 solutions :
1°) La direction insiste (sans pouvoir toutefois l'imposer) pour que vous absorbiez les 0,5 HSA, "pour le bien du service et celui des élèves..."
2°) La direction "refile", si cela est possible, les 0,5 HSA à un autre collègue, en cherchant d'abord une logique pédagogique, puis une logique "comptable"...
3°) La direction "restructure" les groupes pour absorber les 0,5 HSA... elle transformera alors les 0,5 HSA en HSE pour des projets...
Les 2° et 3° peuvent bien évidemment s'inverser suivant votre établissement et les équipes en place, mais je pense qu'elle tentera d'abord le 1°...
Pour un BMP, n'y comptez pas trop, sauf si ces 0,5 HSA vienne s'ajouter à un paquet d'HSA... et encore, un BMP en septembre...
Mais petite question, vous refusez 0,5 HSA par "principe" ou vous savez qu'elles seront liées à un cours et/ou un EDT déjà pénible ?
Pas de BMP, on en a déjà un, sur lequel a été affecté un stagiaire.
Pour ce qui est de la raison du refus, je n'irai pas plus loin ici. Je suis dans mon bon droit et ça devrait suffire.
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Asinus asinum fricat
- ElyasEsprit sacré
KrilinXV3, tu es dans ton bon droit et cde fait un coup de force. Elle joue sur le fait que tu seras pointé comme responsable des nouveaux edt faits à la va-vite ou jouera sur l'intérêt des élèves. Bref, elle a fait ce qu'elle voulait et tente un coup de force tout en espérant faire de toi un bouc-émissaire.
Le seul conseil que je puisse te donner est de lui donner sur papier ta notification de refus de cette 0,5 HSA et de le mettre en copie à un syndicat. Elle est dans l'obligation de te répondre par écrit et elle ne donnera pas une réponse qui la mette en péril juridiquement. En revanche, elle va tout tenter pour résoudre ça oralement.
Le seul conseil que je puisse te donner est de lui donner sur papier ta notification de refus de cette 0,5 HSA et de le mettre en copie à un syndicat. Elle est dans l'obligation de te répondre par écrit et elle ne donnera pas une réponse qui la mette en péril juridiquement. En revanche, elle va tout tenter pour résoudre ça oralement.
- neocdtHabitué du forum
Tout à fait, je ne voulais pas être indiscret... désolé !KrilinXV3 a écrit:
Pour ce qui est de la raison du refus, je n'irai pas plus loin ici. Je suis dans mon bon droit et ça devrait suffire.
Cela n'empêchera pas la direction d'essayer de vous forcer la main, sans toutefois pouvoir vous l'imposer !
Les deux autres solutions que j'avançais seront donc très probables...
- LeclochardEmpereur
Iphigénie a écrit:oui, je crois que ces histoires de répartitions accompagnent le changement du métier: les profs se divisent tout en faisant le job de l'administration (premier bénéf double) et, Néo en témoigne, passent leur été à concocter des séquences: l'enseignement ne se fait plus en suivant la classe jour après jour mais à l'avance, ensuivant les instructions (caporalisation et uniformisation des pratiques).Daphné a écrit:Ce n'est pas la question : ce sujet n'était même pas abordé en conseil d'enseignement puisque c'est le CDE qui décidait. Comme je l'ai dit on faisait des voeux et il tranchait, point barre. On n'a donc jamais eu à se prendre la tête pour ça, et j'en suis ravie, ça m'aurait franchement gonflée ! J'en connais certain(e)s avec qui ça aurait été la guerre. Donc là pas de problème, c'est le CDE qui recevait les doléances.roxanne a écrit:Oui, enfin, les autres équipes y arrivent.Daphné a écrit:
De toute ma carrière, je n'ai jamais, je dis bien jamais eu ma répartition avant le jour de la pré-rentrée, en poste fixe s'entend, bien entendu je ne compte pas les années où on est nommé le 28 août. Cela fait quand même 30 ans, et sur plusieurs établissements, avec encore plus de CDE. On faisait des vœux de niveau et d'EDT et c'est tout. Pas de répartition entre nous, d'ailleurs vu l'ambiance valait mieux pas
Ceci dit je crois que ce n'est pas plus mal, au moins je ne stressais pas pendant toutes les vacances sur le sujet.
Ca peut se justifier quand on est débutant. Réfléchir à aux textes qu'on va proposer, à l'enchainement des séquences etc, c'est rassurant lorsqu'on part de rien.
J'attends le week-end qui précède la rentrée car j'ai déjà un peu d'expérience. J'avoue aussi que je préfère faire des choses qui plaisent vraiment et me détendre pendant les vacances.
Maintenant, si ces personnes reprennent tout par la suite car elles ont un caractère perfectionniste ou qu'elles s'aperçoivent que ça ne passera pas (le cours du vendredi à 16h avec les 4B ne permettra pas de faire ce qui était prévu trois mois avant), c'est plus ou moins du temps gâché qu'elles auraient pu consacrer à autre chose.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- IphigénieProphète
Oui, bien sûr. Mais ça devrait se faire allez, disons, la dernière semaine...Leclochard a écrit:Iphigénie a écrit:oui, je crois que ces histoires de répartitions accompagnent le changement du métier: les profs se divisent tout en faisant le job de l'administration (premier bénéf double) et, Néo en témoigne, passent leur été à concocter des séquences: l'enseignement ne se fait plus en suivant la classe jour après jour mais à l'avance, ensuivant les instructions (caporalisation et uniformisation des pratiques).Daphné a écrit:Ce n'est pas la question : ce sujet n'était même pas abordé en conseil d'enseignement puisque c'est le CDE qui décidait. Comme je l'ai dit on faisait des voeux et il tranchait, point barre. On n'a donc jamais eu à se prendre la tête pour ça, et j'en suis ravie, ça m'aurait franchement gonflée ! J'en connais certain(e)s avec qui ça aurait été la guerre. Donc là pas de problème, c'est le CDE qui recevait les doléances.roxanne a écrit:
Oui, enfin, les autres équipes y arrivent.
Ca peut se justifier quand on est débutant. Réfléchir à aux textes qu'on va proposer, à l'enchainement des séquences etc, c'est rassurant lorsqu'on part de rien.
J'attends le week-end qui précède la rentrée car j'ai déjà un peu d'expérience. J'avoue aussi que je préfère faire des choses qui plaisent vraiment et me détendre pendant les vacances.
Maintenant, si ces personnes reprennent tout par la suite car elles ont un caractère perfectionniste ou qu'elles s'aperçoivent que ça ne passera pas (le cours du vendredi à 16h avec les 4B ne permettra pas de faire ce qui était prévu trois mois avant), c'est plus ou moins du temps gâché qu'elles auraient pu consacrer à autre chose.
Mais avec le recul, je me dis aussi que c'est le résultat, finalement, de c'est qu'est devenue l'école: les professeurs s'acharnent à travailler pour compenser (à faire avec plutôt, d'ailleurs...) les lacunes terribles des élèves, mais le travail des uns ne peut compenser l'absence de travail des autres. Et par ailleurs, les jeunes générations de professeurs ont elles-mêmes été les victimes de ce manque sidérant de travail en amont, qui oblige à un travail démesuré en aval. Je veux dire par là que si la formation disciplinaire était plus rigoureuse et pas seulement l'année du bac + 4 ou 5, il n'y aurait pas besoin d'autant de travail préparatoire, même pour un perfectionniste.
- AnaxagoreGuide spirituel
Comme avait dit Brighelli il y a longtemps, "désormais, on n'apprendra plus que dans la souffrance".
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- Isis39Enchanteur
Iphigénie a écrit:oui, je crois que ces histoires de répartitions accompagnent le changement du métier: les profs se divisent tout en faisant le job de l'administration (premier bénéf double) et, Néo en témoigne, passent leur été à concocter des séquences: l'enseignement ne se fait plus en suivant la classe jour après jour mais à l'avance, ensuivant les instructions (caporalisation et uniformisation des pratiques).Daphné a écrit:Ce n'est pas la question : ce sujet n'était même pas abordé en conseil d'enseignement puisque c'est le CDE qui décidait. Comme je l'ai dit on faisait des voeux et il tranchait, point barre. On n'a donc jamais eu à se prendre la tête pour ça, et j'en suis ravie, ça m'aurait franchement gonflée ! J'en connais certain(e)s avec qui ça aurait été la guerre. Donc là pas de problème, c'est le CDE qui recevait les doléances.roxanne a écrit:Oui, enfin, les autres équipes y arrivent.Daphné a écrit:
De toute ma carrière, je n'ai jamais, je dis bien jamais eu ma répartition avant le jour de la pré-rentrée, en poste fixe s'entend, bien entendu je ne compte pas les années où on est nommé le 28 août. Cela fait quand même 30 ans, et sur plusieurs établissements, avec encore plus de CDE. On faisait des vœux de niveau et d'EDT et c'est tout. Pas de répartition entre nous, d'ailleurs vu l'ambiance valait mieux pas
Ceci dit je crois que ce n'est pas plus mal, au moins je ne stressais pas pendant toutes les vacances sur le sujet.
J'ai 24 ans d'ancienneté et j'ai toujours (ou presque) préparé mes séquences l'été. Pourquoi dire que travailler l'été est de "la caporalisation et uniformisation des pratiques" ?
- mafalda16Modérateur
Iphigénie, en tous points d'accord avec toi.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- AnaxagoreGuide spirituel
Iphigénie parle de caporalisation et d'uniformisation des pratiques en référence à une manière de concevoir du "prêt à enseigner" en lieu et place du "cousu main" conçu davantage dans l'immédiateté et sur mesure.
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- lisette83Érudit
+1, cela n'empêchait pas d'y réfléchir de façon informelle.
- LeclochardEmpereur
Je suis bien d'accord avec toi, Iphignénie: on se demande sans cesse comment faire travailler les élèves ? et cela exige un surcroit d'inventivité et de travail de notre part. Il suffit de consulter le topic sur les projets au collège. On s'ingénie à imaginer des dispositifs involontairement loufoques (profils facebook d'Emma et de Rodolphe) dans l'espoir de les voir bosser. On crée des grilles pour les rédactions; on prémâche les recherches; on fait comme s'ils devaient ne pas savoir car il faut compenser les lacunes culturelles.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- ElyasEsprit sacré
Anaxagore a écrit:Iphigénie parle de caporalisation et d'uniformisation des pratiques en référence à une manière de concevoir du "prêt à enseigner" en lieu et place du "cousu main" conçu davantage dans l'immédiateté et sur mesure.
Le "cousu main" peut aussi relever d'une adaptation délétère qui a abouti à la chute du niveau.
- IphigénieProphète
Anaxagore:
Comme avait dit Brighelli il y a longtemps, "désormais, on n'apprendra plus que dans la souffrance".
Y a de ça, oui!
Il y a aussi que ces foutues séquences sont un instrument de torture pour faire bosser les profs, alors que les élèves s'enfichent royalement qu'il y ait séquence et problématique ou pas: comprendre un texte, reconnaître un temps ou savoir rédiger n'implique pas de problématique. C'est une "esthétique" d'IPR, qui permet d'avoir une "grille" pour évaluer les profs et surtout pour les faire travailler en exécutants plus qu'en "libéraux"...
@Isis:
Nous ne travaillons pas dans la même matière, en français il y a 24 ans, on ne parlait pas encore de séquence, on avait juste un programme et on l'organisait comme on voulait dans des cours qui pouvaient très bien se succéder sans avoir besoin d'être orchestrés en problématiques plus ou moins vaseuses (Molière est-il comique, Qu'est-ce qu'un héros tragique/ versus: aujourd'hui on finit Tartuffe , la semaine prochaine on attaque Andromaque.; ça a commencé en 2000.
- IphigénieProphète
Je crois sérieusement Elyas que la chute de niveau est en réalité liée à pleins de paramètres (changement de société, technologie, mœurs etc) mais qu'à l'école incombe le fait que désormais ce sont les professeurs dont dont flique le travail et non plus les élèves que l'on y contraint, car le travail implique une forme de contrainte sur les élèves que l'on n'est plus en mesure d'assurer, là encore pour plein de raisons.Elyas a écrit:Anaxagore a écrit:Iphigénie parle de caporalisation et d'uniformisation des pratiques en référence à une manière de concevoir du "prêt à enseigner" en lieu et place du "cousu main" conçu davantage dans l'immédiateté et sur mesure.
Le "cousu main" peut aussi relever d'une adaptation délétère qui a abouti à la chute du niveau.
- AnaxagoreGuide spirituel
Elyas a écrit:Anaxagore a écrit:Iphigénie parle de caporalisation et d'uniformisation des pratiques en référence à une manière de concevoir du "prêt à enseigner" en lieu et place du "cousu main" conçu davantage dans l'immédiateté et sur mesure.
Le "cousu main" peut aussi relever d'une adaptation délétère qui a abouti à la chute du niveau.
"Cousu main" en ce qui concerne la mise en oeuvre pédagogique ne veut pas dire que l'on tergiverse avec les contenus.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- ElyasEsprit sacré
Anaxagore a écrit:Elyas a écrit:Anaxagore a écrit:Iphigénie parle de caporalisation et d'uniformisation des pratiques en référence à une manière de concevoir du "prêt à enseigner" en lieu et place du "cousu main" conçu davantage dans l'immédiateté et sur mesure.
Le "cousu main" peut aussi relever d'une adaptation délétère qui a abouti à la chute du niveau.
"Cousu main" en ce qui concerne la mise en oeuvre pédagogique ne veut pas dire que l'on tergiverse avec les contenus.
Mais dans la pratique, ce fut/c'est souvent le cas.
Ensuite, une erreur magistrale (et iphigenie l'a dit) est d'oublier que chaque discipline a son propre fonctionnement. Ce qu'on dit en lettres ne correspond pas à ce qu'on dit en arts plastiques ou en HG. Chaque discipline a sa propre identité (voire ses identités en réalité), ses ambitions et ses techniques de travail.
- NadejdaGrand sage
Il faut voir aussi ce qu'on met derrière "préparation des séquences / chapitres".
Je le comprends, le conçois durant l'été comme un temps important de lectures, relectures, découverte de nouveaux textes (que je n'"exploiterai" pas nécessairement), comme un temps d'approfondissement par plaisir de certains auteurs en lisant des essais pointus. Réfléchir un peu à ce que je pourrais faire étudier suivant les classes - j'ai la chance de retrouver certains élèves et de connaître le profil des différentes classes - me permet d'organiser ce temps un peu particulier de lectures (qui n'exclut évidemment pas la lecture de bien d'autres textes, classiques ou plus contemporains...). Le reste, organisation des séances du premier chapitre notamment, vient bien sûr plus tard (je commence à m'y mettre pour un niveau que je n'ai jamais eu).
Je le comprends, le conçois durant l'été comme un temps important de lectures, relectures, découverte de nouveaux textes (que je n'"exploiterai" pas nécessairement), comme un temps d'approfondissement par plaisir de certains auteurs en lisant des essais pointus. Réfléchir un peu à ce que je pourrais faire étudier suivant les classes - j'ai la chance de retrouver certains élèves et de connaître le profil des différentes classes - me permet d'organiser ce temps un peu particulier de lectures (qui n'exclut évidemment pas la lecture de bien d'autres textes, classiques ou plus contemporains...). Le reste, organisation des séances du premier chapitre notamment, vient bien sûr plus tard (je commence à m'y mettre pour un niveau que je n'ai jamais eu).
- zouzou42Niveau 2
Iphigénie a écrit:
Je crois sérieusement Elyas que la chute de niveau est en réalité liée à pleins de paramètres (changement de société, technologie, mœurs etc) mais qu'à l'école incombe le fait que désormais ce sont les professeurs dont dont flique le travail et non plus les élèves que l'on y contraint, car le travail implique une forme de contrainte sur les élèves que l'on n'est plus en mesure d'assurer, là encore pour plein de raisons.
Totalement d'accord avec toi.
- AnaxagoreGuide spirituel
Elyas a écrit:Anaxagore a écrit:Elyas a écrit:Anaxagore a écrit:Iphigénie parle de caporalisation et d'uniformisation des pratiques en référence à une manière de concevoir du "prêt à enseigner" en lieu et place du "cousu main" conçu davantage dans l'immédiateté et sur mesure.
Le "cousu main" peut aussi relever d'une adaptation délétère qui a abouti à la chute du niveau.
"Cousu main" en ce qui concerne la mise en oeuvre pédagogique ne veut pas dire que l'on tergiverse avec les contenus.
Mais dans la pratique, ce fut/c'est souvent le cas.
Ensuite, une erreur magistrale (et iphigenie l'a dit) est que chaque discipline a son propre fonctionnement. Ce qu'on dit en lettres ne correspond pas à ce qu'on dit en arts plastiques ou en HG. Chaque discipline a sa propre identité (voire ses identités en réalité), ses ambitions et ses techniques de travail.
Ce fut souvent le cas sous des impulsions démagogiques.
A propos de ce que tu dis ensuite, j'irais plus loin. Je dirais encore une fois qu'il me semble nécessaire d'avoir des idées pédagogiques et que dans une situation donnée le professeur doit être le juge de ce qu'il y a lieu de faire.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- IphigénieProphète
Tout peut-être nocif si on fait mal, cela dit.Elyas a écrit:Anaxagore a écrit:Elyas a écrit:Anaxagore a écrit:Iphigénie parle de caporalisation et d'uniformisation des pratiques en référence à une manière de concevoir du "prêt à enseigner" en lieu et place du "cousu main" conçu davantage dans l'immédiateté et sur mesure.
Le "cousu main" peut aussi relever d'une adaptation délétère qui a abouti à la chute du niveau.
"Cousu main" en ce qui concerne la mise en oeuvre pédagogique ne veut pas dire que l'on tergiverse avec les contenus.
Mais dans la pratique, ce fut/c'est souvent le cas.
Ensuite, une erreur magistrale (et iphigenie l'a dit) est que chaque discipline a son propre fonctionnement. Ce qu'on dit en lettres ne correspond pas à ce qu'on dit en arts plastiques ou en HG. Chaque discipline a sa propre identité (voire ses identités en réalité), ses ambitions et ses techniques de travail.
Je me demande si le problème vient de là ou de l'inverse: les disciplines manques d'identité aujourd'hui où on veut (pire: on est obligé de) faire tout en tout. Quand chaque discipline était fortement identifiée, on ne risquait pas de confondre: on apprenait le français en français et on pouvait rédiger en histoire sans qu'il y ait besoin de nous y réapprendre à écrire, par exemple. On pouvait se concentrer sur l'histoire elle-même...
- JennyMédiateur
Nadejda :
L'été, je lis de l'histoire et de la géographie, je vais voir des expos, je voyage... Ca nourrit mes cours.
Je me suis mise depuis hier à la lecture des programmes et à la préparation des cours, mais je récupère 4 niveaux que je n'ai jamais eu. Je ne peux pas tout préparer le week end qui précède la rentrée.
L'été, je lis de l'histoire et de la géographie, je vais voir des expos, je voyage... Ca nourrit mes cours.
Je me suis mise depuis hier à la lecture des programmes et à la préparation des cours, mais je récupère 4 niveaux que je n'ai jamais eu. Je ne peux pas tout préparer le week end qui précède la rentrée.
- IphigénieProphète
Je me reconnais aussi dans tout ce que tu dis bien sûr : mais le point de départ sur la répartition des services fait qu'il paraît impossible de ne pas connaître son service pour pouvoir travailler en avance; ce que tu dis n'´implique pas de savoir exactement quelle classe on aura. Cela dit c'est le cas des tzr qui ne savent même pas s'ils vont atterrir en college ou lycee : or les tzr sont justement aujourd'hui largement les nouveaux diplômés : comme quoi le système est insensé ...Nadejda a écrit:Il faut voir aussi ce qu'on met derrière "préparation des séquences / chapitres".
Je le comprends, le conçois durant l'été comme un temps important de lectures, relectures, découverte de nouveaux textes (que je n'"exploiterai" pas nécessairement), comme un temps d'approfondissement par plaisir de certains auteurs en lisant des essais pointus. Réfléchir un peu à ce que je pourrais faire étudier suivant les classes - j'ai la chance de retrouver certains élèves et de connaître le profil des différentes classes - me permet d'organiser ce temps un peu particulier de lectures (qui n'exclut évidemment pas la lecture de bien d'autres textes, classiques ou plus contemporains...). Le reste, organisation des séances du premier chapitre notamment, vient bien sûr plus tard (je commence à m'y mettre pour un niveau que je n'ai jamais eu).
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