- Madame_ProfEsprit sacré
Wahlou a écrit:kyralina a écrit:Quand un professeur est en difficulté, peu importe son académie.
Les formateurs auraient dû aider la collègue. Point barre!
Et la sacro-sainte bienveillance, alors!
Personne n'a dit le contraire... je rebondissais juste sur "les âneries sur l'académie de créteil", faire comme si ces "clichés" venaient de nulle part, c'est quand même se voiler la face.
Autant prévenir une jeune professeure sur ce qui pourrait lui arriver dans une académie réputée difficile me paraît bienveillant autant se bercer d'illusions en arguant que cette académie est loin d'être difficile me paraît assez exagéré.
Certes, de là à affirmer qu'on s'y fait bouffer tout cru, faut pas exagérer là !
- SoadiageNiveau 3
Au moins ils savent comment dégouter les gens, histoire d'être bien sûrs qu'on ne revienne pas, à moins d'être vraiment attaché au métier. :|Miew a écrit:Et le système ne donne pas vraiment envie de rester dans l'enseignement, et plus ça va, plus les professeurs sont pointés du doigt par une part de plus en plus grande de la population...
Mais ça, c'est une autre histoire...
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Honteux le traitement de ton cas par le MEN. Malheureusement cela ne m'étonne pas trop ! Soutien total !
Pour reprendre une partie du débat précédent, il faut être très prudent sur le discours que l'on tient à l'ESPE. On est habitué à une parole assez libre en salle des profs avec les collègues, c'est le métier qui veut ça... Mais à l'ESPE c'est différent. Il y a beaucoup d'hypocrisie derrière leurs discours sur la bienveillance. Je ne parle pas des collègues qui viennent faire une intervention ponctuelle à l'ESPE mais des "permanents". Je n'en dirais pas plus, mais ceux-là attention, ils peuvent être dangereux !
Ne fais JAMAIS confiance aux bureaucrates du MEN, ils constituent une impitoyable machine à broyer. Les règles sont opaques et systématiquement interprétées en défaveur du personnel.
ps : dans ma région, le délai d'un recours contentieux au TA c'est 1 an et demi à 2 ans...
Pour reprendre une partie du débat précédent, il faut être très prudent sur le discours que l'on tient à l'ESPE. On est habitué à une parole assez libre en salle des profs avec les collègues, c'est le métier qui veut ça... Mais à l'ESPE c'est différent. Il y a beaucoup d'hypocrisie derrière leurs discours sur la bienveillance. Je ne parle pas des collègues qui viennent faire une intervention ponctuelle à l'ESPE mais des "permanents". Je n'en dirais pas plus, mais ceux-là attention, ils peuvent être dangereux !
Ne fais JAMAIS confiance aux bureaucrates du MEN, ils constituent une impitoyable machine à broyer. Les règles sont opaques et systématiquement interprétées en défaveur du personnel.
ps : dans ma région, le délai d'un recours contentieux au TA c'est 1 an et demi à 2 ans...
- DoucemineNiveau 3
C'est vraiment du n'importe quoi! Triste de voir que beaucoup passent par de mauvaises expériences alors que cette vocation ne demande qu'à devenir un métier rempli de riches expériences.. Bon courage
_________________
2012-2013 Contractuel
2013-2014 Contractuel admissible concours exceptionnel
2014-2015 Contractuel
2015-2016 Contractuel
2016-2017 Admise et année de stage 1
2017-2018 Prolongation année de stage 2
2018-2019 TZR
2019-2020 TZR
- Grrrrr5712Niveau 5
On m'a reproché exactement l'inverse l'année de mon stage : ne pas avoir une prise en charge globale de la classe et donc ne pas en faire un "groupe", ne voir que 36 individus... Comme quoi on trouve toujours qqch à reprocher à un stagiaire qu'on ne veut pas voir titularisé.Soadiage a écrit: Face à l'inspecteur et aux formateurs, mes élèves se sont bien tenus. On m'a beaucoup reproché d'avoir une vision trop globale de la classe, de ne pas prendre en compte son hétérogénéité, ce qui serait à l'origine de mes difficultés de gestion. De mon coté, et de celui de ma tutrice qui me connait bien mieux que mon formateur et mon inspecteur, c'est plutôt mon problème de gestion de classe qui ne me permet pas d'avoir une prise en charge individuelle des élèves.
Quant à conseiller un renouvellement sous prétexte qu'on ne "sent" pas le prof l'année suivante, c'est un peu jouer au devin, je pensais que seule ma tutrice de l'époque se prenait pour Mme Irma. Et elle s'est bien plantée : j'ai vécu une année de néotit dans un lycée ZEP de l'académie de Versailles formidable, avec un excellent rapport avec les élèves y compris des STG bien turbulents!!!
Bref, on aurait pu à la rigueur comprendre le renouvellement, mais le licenciement alors que des progrès ont été notés, c'est hallucinant. Bon courage à toi.
- Grrrrr5712Niveau 5
Je regrette vraiment qu'on en arrive à ce genre de situations, le CAPES devrait rester un moyen de recruter des gens qui maîtrisent vraiment leur discipline, et l'année de stage servir à commencer à les former professionnellement.Paul Dedalus a écrit:Soadiage a écrit:
Quant au CAPES, ils feraient mieux de revoir entièrement leurs critères. Quand je pense que j'ai eu 16,6/20 à ce qu'ils appellent "Mise en situation professionnelle" (qui est l'épreuve de leçon)... Va falloir se montrer un peu plus cohérent entre jury du CAPES et jury de titularisation
En tout cas, j'aurais mieux fait de demander un report de stage après l'obtention de mon CAPES, faire une année en tant que contractuelle, galérer toute seule et faire mon année de stage ensuite en prenant en compte mon année d'expérience...
En même temps, on sait tous - ou presque - très bien que cette fameuse "mise en situation professionnelle" n'est que le titre d'une épreuve purement théorique et rhétorique et qui n'a pas grand chose de "professionnelle" (c'est le cas en philo en tout cas et je vois mal comment ce ne serait pas le cas dans les autres matières).
Sinon votre remarque sur le regret de ne pas avoir été contractuelle pendant un an avant votre année de stage (durant une année de report de stage donc) est intéressante car à la base j'avais fait un report précisément dans ce but mais on m'a dit que c'étai potentiellement risqué de ne pas faire ce que je suis censé faire (préparer l'agrégation) pendant mon année de report.
Mais moi aussi j'ai énormément d'appréhension concernant l'année de stage et j'aimerais bien profiter de cette année de report pour prendre un peu de bouteille en situation.
- zouzou42Niveau 2
Je viens de tomber sur ce sujet et je reste perplexe : il me semblait qu'après un concours de la FP, le renouvellement de stage était de droit. Quand cela a-t-il changé ?
- LarssonNiveau 8
A ma connaissance, ça n'a jamais été un droit mais toujours une possibilité.
Après, je conseille d'aller voir une fois un avocat, histoire de prendre un conseil, il te donnera les délais, voir pourra te dire si ta requête à une chance de prospérer, et dans ce cas rédiger ton courrier.
A toi de voir si tu es prête à tout pour n'avoir aucun regret par la suite.
Après, je conseille d'aller voir une fois un avocat, histoire de prendre un conseil, il te donnera les délais, voir pourra te dire si ta requête à une chance de prospérer, et dans ce cas rédiger ton courrier.
A toi de voir si tu es prête à tout pour n'avoir aucun regret par la suite.
- SoadiageNiveau 3
Merci pour le soutien des quelques nouveaux qui se sont joints à moi !
@zouzou42 Ça semble tellement habituel d'avoir droit à sa deuxième année qu'on a tendance à nous dire que c'est impossible de se faire licencier, mais ce n'est pas une règle générale...
@Larsson C'est pas gratuit un avocat si ?
Pour l'instant j'en suis toujours à attendre le courrier officiel du ministère, et tant que je ne l'ai pas, je ne pourrais rien faire. Et vu que je garde espoir que mon courrier à la Rectrice pourrait quand même faire bouger les choses si effectivement elle l'a transmis au ministère, j'ai pas tellement envie de me lancer dans des démarches compliquées.
J'ai du mal à comprendre comment ça fonctionne en fait, si je vais jusqu'à aller au tribunal administratif, et que finalement j'obtiens gain de cause, mais 3 mois après la rentrée, voire plus tard encore, comment ça se passe ? On reprend un poste en plein milieu de l'année comme ça ? J'ai vraiment peur que ça me pénalise en fait.
Et on fait quoi en attendant ?LaMaisonQuiRendFou a écrit:ps : dans ma région, le délai d'un recours contentieux au TA c'est 1 an et demi à 2 ans...
Toujours... Je suis sure qu'on pourrait faire passer des formateurs ESPE ou des inspecteurs pour des stagiaires incognitos dans une autre académie, on leur trouverait des dizaines de défauts à eux aussi. (L'experience n'est pas irréalisable, des stagiaires de 45-50ans+ ça existe )Grrrrr5712 a écrit:Comme quoi on trouve toujours qqch à reprocher à un stagiaire qu'on ne veut pas voir titularisé.
@zouzou42 Ça semble tellement habituel d'avoir droit à sa deuxième année qu'on a tendance à nous dire que c'est impossible de se faire licencier, mais ce n'est pas une règle générale...
@Larsson C'est pas gratuit un avocat si ?
Pour l'instant j'en suis toujours à attendre le courrier officiel du ministère, et tant que je ne l'ai pas, je ne pourrais rien faire. Et vu que je garde espoir que mon courrier à la Rectrice pourrait quand même faire bouger les choses si effectivement elle l'a transmis au ministère, j'ai pas tellement envie de me lancer dans des démarches compliquées.
J'ai du mal à comprendre comment ça fonctionne en fait, si je vais jusqu'à aller au tribunal administratif, et que finalement j'obtiens gain de cause, mais 3 mois après la rentrée, voire plus tard encore, comment ça se passe ? On reprend un poste en plein milieu de l'année comme ça ? J'ai vraiment peur que ça me pénalise en fait.
- pastequeNiveau 9
Vérifie sur tes contrats d'assurances ou bancaires si tu n'as pas une protection juridique... Tes frais d'avocats, justice, seraient ainsi pris en charge.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Soadiage a écrit:Et on fait quoi en attendant ?
Dans ton cas, tu peux peut-être agir en référé, mais cela me semble peu probable. Sinon tu attends, dans mon cas cela n'a pas d'importance, il ne s'agit que d'un contentieux mineur par rapport au tiens. Avec un budget de la justice aussi ridicule qu'en France, il faut apprendre à être patient...
Le mieux serait de contacter un avocat et un syndicat.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Je ne suis pas en maths, mais quelques remarques me viennent à l'esprit :
- d'après votre témoignage, je dirais que votre âge seul suffit à expliquer la décision. Au lieu d'envisager améliorer les conditions de travail, les inspecteurs préfèrent exclure, de façon préventive, les candidats qu'ils estiment trop fragiles pour tenir le choc.
- le tribunal administratif statue sur la forme, sur le respect des textes, et non sur le fond. Il ne s'opposera pas à la décision d'un inspecteur, pourvu que cette décision ait été prise conformément aux textes. Rien dans votre témoignage n'indique que les textes aient été contournés, ni les documents falsifiés. Si vous êtes incapable de le prouver, la décision de l'inspecteur reste souveraine.
(et cela, même sans considérer la lenteur d'escargot du TA, qui vous tiendra la jambe pendant des années et des années, avec tout le stress que cela implique).
- dans votre situation, avez-vous songé à devenir suppléante dans le privé ? En mathématiques, les besoins sont énormes. A votre place, je contacterai le SAAR du diocèse pour voir s'ils ont des choses à vous proposer. La concurrence entre privé et public est telle que certains seront prêts à vous offrir une seconde chance, rien que pour prouver qu'ils valent mieux que le public. Cela vous laisserait la possibilité de repasser le concours avec un peu plus d'expérience.
- d'après votre témoignage, je dirais que votre âge seul suffit à expliquer la décision. Au lieu d'envisager améliorer les conditions de travail, les inspecteurs préfèrent exclure, de façon préventive, les candidats qu'ils estiment trop fragiles pour tenir le choc.
- le tribunal administratif statue sur la forme, sur le respect des textes, et non sur le fond. Il ne s'opposera pas à la décision d'un inspecteur, pourvu que cette décision ait été prise conformément aux textes. Rien dans votre témoignage n'indique que les textes aient été contournés, ni les documents falsifiés. Si vous êtes incapable de le prouver, la décision de l'inspecteur reste souveraine.
(et cela, même sans considérer la lenteur d'escargot du TA, qui vous tiendra la jambe pendant des années et des années, avec tout le stress que cela implique).
- dans votre situation, avez-vous songé à devenir suppléante dans le privé ? En mathématiques, les besoins sont énormes. A votre place, je contacterai le SAAR du diocèse pour voir s'ils ont des choses à vous proposer. La concurrence entre privé et public est telle que certains seront prêts à vous offrir une seconde chance, rien que pour prouver qu'ils valent mieux que le public. Cela vous laisserait la possibilité de repasser le concours avec un peu plus d'expérience.
- WysteriaNiveau 6
C'est-à-dire ? Parce que je ne vois pas comment on peut regarder la conformité sans juger le fond ...Pierre-Henri a écrit: le tribunal administratif statue sur la forme, sur le respect des textes, et non sur le fond. Il ne s'opposera pas à la décision d'un inspecteur, pourvu que cette décision ait été prise conformément aux textes. Rien dans votre témoignage n'indique que les textes aient été contournés, ni les documents falsifiés. Si vous êtes incapable de le prouver, la décision de l'inspecteur reste souveraine.
Simple question, mon droit public remonte un peu ^^
- Pierre-HenriHabitué du forum
Il faut demander des détails aux syndicalistes. Cependant, le dossier m'apparaît bien mince pour un recours au TA puisque, visiblement, la décision a été prise dans le strict respect du cadre légal. Si on pense que la décision est injuste, il vaut mieux tenter le médiateur de l'éducation nationale (avec bien peu d'espoir, car il est submergé sous les demandes).
De toute manière, je pense que cela témoigne d'un état d'esprit dommageable. Pas parce que l'institution est parfaite et inattaquable, hein, pas du tout, mais parce qu'un professeur de mathématiques qui obtient son CAPES à 21 ans, face à un situation pareille, devrait dire "zut" à ces clampins et aller réussir sa vie ailleurs. L'éducation nationale ne veut pas d'elle ? Tant mieux. Ciao. Elle vaut mieux que ça.
Ma situation est différente, puisque je suis devenu professeur au tournant de la quarantaine, poussé par le chômage. Au début, J'ai été contractuel dans le public, dans un collège difficile. Cela s'est mal passé. La directrice m'avait convoqué dans son bureau pour me dire, je cite textuellement : "vous ne tenez pas la route face aux élèves".
Si son bahut était un zoo, bien sûr, c'était à cause du contractuel débutant, bouc émissaire parfait, qu'elle enfonçait allègrement pour se couvrir elle-même. Contractuel d'autant plus fragile qu'il arrivait du Pôle Emploi. Rapports très négatif de sa part, et aussi d'une quelconque chargée de mission, dont j'ai oublié l'existence.
Je ne tiens pas la route ? Faut pas me le dire deux fois.
Je me suis donc adressé au SAAR de mon diocèse, qui m'a accueilli à bras ouverts. J'ai très bien réussi mon année de stage, j'ai choisi mon établissement d'exercice dès ma titularisation, et aujourd'hui j'enseigne dans l'un des cinq meilleurs établissements de mon académie, où je réussis correctement ma carrière.
Si j'avais contesté les rapports à charge, qu'est-ce que j'aurais fait ? Des années et des années de procédures épuisantes pour quoi ? Pour revenir ramper aux pieds de cette directrice ? Pour retrouver ma place dans son zoo, où les élèves pouvaient insulter les professeurs (et même lui rire au nez, à elle) en toute impunité ?
Il arrive un moment où il ne faut plus accepter l'inacceptable. A 21 ans, avec des diplômes de mathématiques, qu'on imagine obtenus avec les honneurs, l'avenir lui appartient.
De toute manière, je pense que cela témoigne d'un état d'esprit dommageable. Pas parce que l'institution est parfaite et inattaquable, hein, pas du tout, mais parce qu'un professeur de mathématiques qui obtient son CAPES à 21 ans, face à un situation pareille, devrait dire "zut" à ces clampins et aller réussir sa vie ailleurs. L'éducation nationale ne veut pas d'elle ? Tant mieux. Ciao. Elle vaut mieux que ça.
Ma situation est différente, puisque je suis devenu professeur au tournant de la quarantaine, poussé par le chômage. Au début, J'ai été contractuel dans le public, dans un collège difficile. Cela s'est mal passé. La directrice m'avait convoqué dans son bureau pour me dire, je cite textuellement : "vous ne tenez pas la route face aux élèves".
Si son bahut était un zoo, bien sûr, c'était à cause du contractuel débutant, bouc émissaire parfait, qu'elle enfonçait allègrement pour se couvrir elle-même. Contractuel d'autant plus fragile qu'il arrivait du Pôle Emploi. Rapports très négatif de sa part, et aussi d'une quelconque chargée de mission, dont j'ai oublié l'existence.
Je ne tiens pas la route ? Faut pas me le dire deux fois.
Je me suis donc adressé au SAAR de mon diocèse, qui m'a accueilli à bras ouverts. J'ai très bien réussi mon année de stage, j'ai choisi mon établissement d'exercice dès ma titularisation, et aujourd'hui j'enseigne dans l'un des cinq meilleurs établissements de mon académie, où je réussis correctement ma carrière.
Si j'avais contesté les rapports à charge, qu'est-ce que j'aurais fait ? Des années et des années de procédures épuisantes pour quoi ? Pour revenir ramper aux pieds de cette directrice ? Pour retrouver ma place dans son zoo, où les élèves pouvaient insulter les professeurs (et même lui rire au nez, à elle) en toute impunité ?
Il arrive un moment où il ne faut plus accepter l'inacceptable. A 21 ans, avec des diplômes de mathématiques, qu'on imagine obtenus avec les honneurs, l'avenir lui appartient.
- SoadiageNiveau 3
Je regrette de ne jamais avoir éprouvé un intérêt pour le droit, j'y comprends rien C'est quoi la différence entre gracieux et contentieux ?
J'aimerais rappeler tout de même qu'initialement, j'ai tenté un recours pour avoir droit à un renouvellement, et non pour être titularisée. Car ma non-titularisation après cette première année de stage est justifiée (ce qui n'empêche pas que d'autres aient été titularisés avec des fragilités). En tout cas, faire appel au tribunal administratif pour simplement avoir droit à un renouvellement, je trouve ça très risqué, d'après moi ce sera plus rapide de simplement repasser le CAPES...
@Pierre-Henri Effectivement il y a de la demande en Maths, même dans le public. Dans mon académie en Maths, les contractuels obtiennent toujours des postes à l'année. Le privé ne m'a jamais attiré par contre :| Et pour information, je ne suis pas baptisée
J'aimerais rappeler tout de même qu'initialement, j'ai tenté un recours pour avoir droit à un renouvellement, et non pour être titularisée. Car ma non-titularisation après cette première année de stage est justifiée (ce qui n'empêche pas que d'autres aient été titularisés avec des fragilités). En tout cas, faire appel au tribunal administratif pour simplement avoir droit à un renouvellement, je trouve ça très risqué, d'après moi ce sera plus rapide de simplement repasser le CAPES...
@Pierre-Henri Effectivement il y a de la demande en Maths, même dans le public. Dans mon académie en Maths, les contractuels obtiennent toujours des postes à l'année. Le privé ne m'a jamais attiré par contre :| Et pour information, je ne suis pas baptisée
- ElevenNeoprof expérimenté
Soadiage, je viens de lire ton premier message
Courage, j'espère que tu pourras refaire une année de stage.
Courage, j'espère que tu pourras refaire une année de stage.
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- Pierre-HenriHabitué du forum
Soadiage a écrit:
@Pierre-Henri Effectivement il y a de la demande en Maths, même dans le public. Dans mon académie en Maths, les contractuels obtiennent toujours des postes à l'année. Le privé ne m'a jamais attiré par contre :| Et pour information, je ne suis pas baptisée
On ne demande pas un certificat de baptême. Je ne suis ni croyant ni pratiquant moi-même. On demande seulement de respecter le cadre dans lequel on se trouve, et l'institution auprès de laquelle on a sollicité un emploi. Rien de plus normal.
Je vous conseille surtout de faire jouer la concurrence, pour ouvrir votre horizon. Sinon, vous risquez de vous retrouver dans un impasse. Les jeunes professeurs sont conditionnés pour croire qu'il existe une seule voie, une autorité unique à laquelle obéir, un seul cursus possible (ESPE, master enseignement, CAPES...). En réalité, les possibilités sont souvent plus nombreuses, à condition de savoir les saisir.
- Badiste75Habitué du forum
Bonjour. J'enseigne les maths et j'ai moi aussi failli être licencié après ma première année de stage, il y a plus de dix ans maintenant. J'avais 23 ans, pas forcément armé non plus. Je me suis battu en démarches administratives et je m'étais rapproché d'un syndicat qui m'avait conseillé une demande de recours grâcieux. Ça a fini par être accepté (heureusement il y avait quelques bons éléments dans mon dossier qui m'ont sauvé). J'ai recommencé en novembre, apres les vacances de la Toussaint (comme je n'avais aucune garantie de réussite je reprenais des cours à la fac). Le comble dans tout ça, c'est que j'ai été payé des deux mois que je n'ai pas fait. Ils m'ont affecté dans un bon lycée près de chez moi. J'ai récupéré la Seconde (à l'époque six heures suffisaient) d'un collègue en arrêt de travail qui était remplacé (j'ai donc été leur troisième prof!) c'était une petite classe à 24 et très sympa. J'ai eu un calendrier aménagé (visites décalées puisque je venais de prendre ma classe). En revanche, on m'a mis à l'IUFM une pression d'enfer : j'avais de la chance d'être toujours là, des conditions de travail parfaites et donc on attendait de moi d'énormes progrès et une attitude exemplaire. J'en étais conscient, les galères par lesquelles j'étais passé ont fait que j'ai donné le maximum. Compte tenu de mes antécédents, j'ai malgré une bonne année eu droit à l'IG en fin d'année qui m'a validé tout en me disant qu'il restait quelques fragilités mais qu'elle faisait un pari sur l'avenir. Le pari a été réussi, aujourd'hui ça se passe parfaitement bien. J'espère que ta situation, comparable à la mienne, prendra la même tournure.
- SoadiageNiveau 3
Merci pour ton expérience ! Du coup le collègue que tu remplaçais était lui même stagiaire ? Tu as pu avoir un tuteur dans ton établissement ?
- WysteriaNiveau 6
Le droit c'est la vie ! 😁 Bon, sauf le droit public ... Le droit privé c'est plus fun ^^Soadiage a écrit:Je regrette de ne jamais avoir éprouvé un intérêt pour le droit, j'y comprends rien C'est quoi la différence entre gracieux et contentieux ?
Grosso modo :
- gracieux : a l'amiable.
- contentieux : devant les tribunaux.
- SoadiageNiveau 3
Prof d'éco-gestion, tu m'étonnes !
Chacun son truc, nous les profs de Maths, on préfère la culture Geek, et même les femmes
Chacun son truc, nous les profs de Maths, on préfère la culture Geek, et même les femmes
- ElevenNeoprof expérimenté
Pierre-Henri a écrit:Il faut demander des détails aux syndicalistes. Cependant, le dossier m'apparaît bien mince pour un recours au TA puisque, visiblement, la décision a été prise dans le strict respect du cadre légal. Si on pense que la décision est injuste, il vaut mieux tenter le médiateur de l'éducation nationale (avec bien peu d'espoir, car il est submergé sous les demandes).
De toute manière, je pense que cela témoigne d'un état d'esprit dommageable. Pas parce que l'institution est parfaite et inattaquable, hein, pas du tout, mais parce qu'un professeur de mathématiques qui obtient son CAPES à 21 ans, face à un situation pareille, devrait dire "zut" à ces clampins et aller réussir sa vie ailleurs. L'éducation nationale ne veut pas d'elle ? Tant mieux. Ciao. Elle vaut mieux que ça.
Ma situation est différente, puisque je suis devenu professeur au tournant de la quarantaine, poussé par le chômage. Au début, J'ai été contractuel dans le public, dans un collège difficile. Cela s'est mal passé. La directrice m'avait convoqué dans son bureau pour me dire, je cite textuellement : "vous ne tenez pas la route face aux élèves".
Si son bahut était un zoo, bien sûr, c'était à cause du contractuel débutant, bouc émissaire parfait, qu'elle enfonçait allègrement pour se couvrir elle-même. Contractuel d'autant plus fragile qu'il arrivait du Pôle Emploi. Rapports très négatif de sa part, et aussi d'une quelconque chargée de mission, dont j'ai oublié l'existence.
Je ne tiens pas la route ? Faut pas me le dire deux fois.
Je me suis donc adressé au SAAR de mon diocèse, qui m'a accueilli à bras ouverts. J'ai très bien réussi mon année de stage, j'ai choisi mon établissement d'exercice dès ma titularisation, et aujourd'hui j'enseigne dans l'un des cinq meilleurs établissements de mon académie, où je réussis correctement ma carrière.
Si j'avais contesté les rapports à charge, qu'est-ce que j'aurais fait ? Des années et des années de procédures épuisantes pour quoi ? Pour revenir ramper aux pieds de cette directrice ? Pour retrouver ma place dans son zoo, où les élèves pouvaient insulter les professeurs (et même lui rire au nez, à elle) en toute impunité ?
Il arrive un moment où il ne faut plus accepter l'inacceptable. A 21 ans, avec des diplômes de mathématiques, qu'on imagine obtenus avec les honneurs, l'avenir lui appartient.
Tu as de la chance. J'ai vraiment l'impression qu'il faut connaître des CDE dans le privé pour se faire recruter (en tant que contractuel). J'ai toujours voulu enseigner dans le privé mais pour l'instant je n'ai eu des propositions de postes que dans le public.
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- Pierre-HenriHabitué du forum
J'étais contractuel dans le public puis, suite à cette expérience négative, j'ai passé le CAFEP en candidat libre. A partir du moment où j'ai obtenu le concours, j'ai été forcément en contact avec les CdE, même si je n'en connaissais aucun au départ.
De plus, il n'y a pas de manque en HG. Les postes sont pourvus, nous n'avons pas de suppléants dans cette discipline dans mon coin. Les choses sont différentes en maths, lettres et langues.
De plus, il n'y a pas de manque en HG. Les postes sont pourvus, nous n'avons pas de suppléants dans cette discipline dans mon coin. Les choses sont différentes en maths, lettres et langues.
- Badiste75Habitué du forum
Non le prof que je remplaçais était titulaire du poste. Quand il est revenu, il était en sous service. J'ai eu un tuteur oui, mais franchement j'ai pas appris grand chose avec lui. Mais il était sympa et cool. Heureusement que j'avais déjà une année d'expérience à ce sujet.
- ElevenNeoprof expérimenté
Pierre-Henri a écrit:J'étais contractuel dans le public puis, suite à cette expérience négative, j'ai passé le CAFEP en candidat libre. A partir du moment où j'ai obtenu le concours, j'ai été forcément en contact avec les CdE, même si je n'en connaissais aucun au départ.
De plus, il n'y a pas de manque en HG. Les postes sont pourvus, nous n'avons pas de suppléants dans cette discipline dans mon coin. Les choses sont différentes en maths, lettres et langues.
Merci pour ta réponse.
_________________
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2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
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2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
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- WysteriaNiveau 6
Ahah, pour le geek, pas besoin d'être en maths 😛Soadiage a écrit:Prof d'éco-gestion, tu m'étonnes !
Chacun son truc, nous les profs de Maths, on préfère la culture Geek, et même les femmes
(Quoique je suis plus gameuse ... du coup j'ai fait du droit des nouvelles technologies en spé )
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