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- NatalinoNiveau 10
Lefteris a écrit:Oui, cf. les réponses ci-dessus. Dans la fonction publique, tu gardes ton indice. Il détermine ton traitement, hors indemnités et primes.Natalino a écrit:Je me permets de passer par ce fil, même si ça renvoie à mes propres questions :
Si l'on a un nouveau concours après obtenu ceux de l'EN et que l'on a exercé pendant 10 ans, le reclassement permet-il de conserver, approximativement, son salaire ?
Si tu obtiens un concours en catégorie A, tu es reclassé à l'échelon comportant un indice égal, ou à défaut immédiatement supérieur, avec ancienneté éventuellement conservée. Si c'est un concours hiérarchiquement inférieur, maintien de l'indice, qu peut t'amener directement au sommet de la grille indiciaire du corps concerné (vois le post de Reine Margot).
Merci. C'est une bonne nouvelle. Il "n'y a plus qu'à" réfléchir aux concours à passer ... (le pire commence).
- littleJulieNiveau 10
En cas de changement de corps, de ministère, le traitement brut ne peut pas diminuer (sauf cas très particulier si un titulaire avec un gros échelon redescend en catégorie C), par contre on a droit à toutes les primes du nouveau corps / réseau.
Comme l'éducation nationale n'est pas réputée pour ses primes généreuses, on est vite gagnant financièrement à quitter l'EN.
Comme l'éducation nationale n'est pas réputée pour ses primes généreuses, on est vite gagnant financièrement à quitter l'EN.
- SibyllineNiveau 5
Je confirme.
J'étais indice 620 à l'EN, j'ai eu un concours B (contrôleur DGFIP).
Comme la grille des B ne va que jusqu'à 582, je serai rémunérée à cet indice, mais grâce aux primes je gagnerai bien plus qu'à l'EN, et je compte bien avoir assez rapidement le concours d'inspecteur pour repasser dans la grille des A.
Même si le salaire n'était pas ma raison première de partir, ça ne peut pas faire de mal.
En revanche, quelqu'un saurait-il si je "risque" d'être payée comme si j'étais débutante échelon 1 pendant 2 ou 3 mois ? (même si rattrapage après, hein)
J'ai posé la question aux RH mais je n'ai pas encore la réponse ...
Merci !
J'étais indice 620 à l'EN, j'ai eu un concours B (contrôleur DGFIP).
Comme la grille des B ne va que jusqu'à 582, je serai rémunérée à cet indice, mais grâce aux primes je gagnerai bien plus qu'à l'EN, et je compte bien avoir assez rapidement le concours d'inspecteur pour repasser dans la grille des A.
Même si le salaire n'était pas ma raison première de partir, ça ne peut pas faire de mal.
En revanche, quelqu'un saurait-il si je "risque" d'être payée comme si j'étais débutante échelon 1 pendant 2 ou 3 mois ? (même si rattrapage après, hein)
J'ai posé la question aux RH mais je n'ai pas encore la réponse ...
Merci !
_________________
1999-2017 : professeur de mathématiques
Inspectrice des Finances publiques
- littleJulieNiveau 10
L'année dernière, mon premier salaire de contrôleur correspondait à mon reclassement.
- SibyllineNiveau 5
Merci ! J'espère que ce sera le cas.
_________________
1999-2017 : professeur de mathématiques
Inspectrice des Finances publiques
- GontrandNiveau 4
J'étais SAENES avant d'être prof.
Je confirme ce qui a été dit ; passer le concours et l'obtenir permet un bien meilleur reclassement que si vous démissionnez...
En passant de B à A par la démission, on va vous compter 9 mois d'ancienneté par année dans vos emplois équivalents B au minimum (que vous étiez A ou B n'a AUCUNE incidence).
Sans démission, vous êtes effectivement reclassé directement à l'échelon le plus haut correspondant à votre ancienne rémunération.
Je confirme ce qui a été dit ; passer le concours et l'obtenir permet un bien meilleur reclassement que si vous démissionnez...
En passant de B à A par la démission, on va vous compter 9 mois d'ancienneté par année dans vos emplois équivalents B au minimum (que vous étiez A ou B n'a AUCUNE incidence).
Sans démission, vous êtes effectivement reclassé directement à l'échelon le plus haut correspondant à votre ancienne rémunération.
- LizbethNiveau 1
Bonjour,
je reviens vers vous avec quelque nouvelle. J'ai vu le médecin du Rectorat afin d'obtenir une disponibilité en cours d'année, un entretien vraiment déstabilisant. J'avais un courrier de mon médecin traitant, ainsi que des "preuves" concrètes de mon état de santé (un dossier médical déjà ouvert l'an dernier, des accidents de voiture, des malaises au travail..). Il ne m'a simplement pas écouté, a affirmé qu'il était sûr que j'étais quelqu'un de solide et que j'ai tout simplement un problème d'adaptation car je viens d'une autre culture (!). Il n'a pas voulu envisager une disponibilité ni un congé long maladie, et m'a dit que pour l'année prochaine je n'avais qu'à être mieux organisée dans mon travail. Il m'a par contre poussé à écrire un courrier à la DRH pour parler de mes difficultés au travail et pour demander une réaffectation provisoire (uniquement pour cette année, le temps que je "m'adapte" mieux à mon métier ) et pour demander à faire des remplacements proches de chez moi (en sachant que dans ma discipline, et il l'a ensuite avoué lui-même, il y a souvent des heures à faire par ci par là et il faut faire pas mal de route). Il m'a ensuite dit de dire à mon médecin de "me mettre en arrêt de mois en mois" jusqu'à la fin de l'année. J'étais choquée, comme si mon médecin était un simple exécutant de mon bon vouloir (quand par contre je lui ai demandé de me faire un papier pour mon médecin pour lui expliquer cela, il m'a dit qu'il n'avait pas le droit). De plus, il veut qu'on se voit dans un mois. Ma question est la suivante: cette histoire de courrier, est-ce un piège? Suis-je parano ou tout ça est complètement absurde?
Merci!
je reviens vers vous avec quelque nouvelle. J'ai vu le médecin du Rectorat afin d'obtenir une disponibilité en cours d'année, un entretien vraiment déstabilisant. J'avais un courrier de mon médecin traitant, ainsi que des "preuves" concrètes de mon état de santé (un dossier médical déjà ouvert l'an dernier, des accidents de voiture, des malaises au travail..). Il ne m'a simplement pas écouté, a affirmé qu'il était sûr que j'étais quelqu'un de solide et que j'ai tout simplement un problème d'adaptation car je viens d'une autre culture (!). Il n'a pas voulu envisager une disponibilité ni un congé long maladie, et m'a dit que pour l'année prochaine je n'avais qu'à être mieux organisée dans mon travail. Il m'a par contre poussé à écrire un courrier à la DRH pour parler de mes difficultés au travail et pour demander une réaffectation provisoire (uniquement pour cette année, le temps que je "m'adapte" mieux à mon métier ) et pour demander à faire des remplacements proches de chez moi (en sachant que dans ma discipline, et il l'a ensuite avoué lui-même, il y a souvent des heures à faire par ci par là et il faut faire pas mal de route). Il m'a ensuite dit de dire à mon médecin de "me mettre en arrêt de mois en mois" jusqu'à la fin de l'année. J'étais choquée, comme si mon médecin était un simple exécutant de mon bon vouloir (quand par contre je lui ai demandé de me faire un papier pour mon médecin pour lui expliquer cela, il m'a dit qu'il n'avait pas le droit). De plus, il veut qu'on se voit dans un mois. Ma question est la suivante: cette histoire de courrier, est-ce un piège? Suis-je parano ou tout ça est complètement absurde?
Merci!
- Reine MargotDemi-dieu
Il y a besoin de profs. Le médecin du Rectorat tente de tout faire pour que tu ailles au front quand même. La réponse sur le fait qu'il n'a pas le droit de demander à ton médecin de t'arrêter est assez énorme, il sait que ce qu'il te demande est illégal mais ne veut pas laisser de trace.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Guermantes729Neoprof expérimenté
J'ai grosso modo eu la même conversation avec le médecin du rectorat il y a quelques années. "Tant que vous n'aurez pas été arrêtée 6 mois personne ne vous écoutera "
Très bien et comme tu dis, tout le monde se renvoie la balle
Très bien et comme tu dis, tout le monde se renvoie la balle
- Reine MargotDemi-dieu
Quand je me suis trouvée dans ta situation j'ai vite compris que je devrais:
- ne surtout pas démissionner (pour les raisons citées plus haut)
- me débrouiller seule et ne surtout compter sur personne.
Rdv au CIO: gosso modo, tu dois déjà avoir trouvé ton idée de reconversion, donc aller les voir en leur demandant des idées ne sert à rien et une fois que tu as ton idée de reconversion.
Appel au service social pour les postes adaptés: il y en a de moins en moins, n'espérez pas.
Rdv auprès du médecin de l'académie: vous n'allez pas bien, rien de plus.
Je voulais absolument rester fonctionnaire, mon idée a donc été de passer des concours, tout en continuant d'enseigner, et en étant arrêtée de temps à autre. J'en a eu un (après un oral où ils ont tout fait pour me déstabiliser sur le fait que je passais B, etc), et cet espoir m'a aidée toute l'année, j'ai pu prendre de la distance vis-à-vis des élèves et parents odieux, des agressions diverses et variées, en les regardant de haut quand j'ai eu le concours, et avec la surprise de voir quantité de collègues pourtant chevronnés voulant des tuyaux pour partir.
- ne surtout pas démissionner (pour les raisons citées plus haut)
- me débrouiller seule et ne surtout compter sur personne.
Rdv au CIO: gosso modo, tu dois déjà avoir trouvé ton idée de reconversion, donc aller les voir en leur demandant des idées ne sert à rien et une fois que tu as ton idée de reconversion.
Appel au service social pour les postes adaptés: il y en a de moins en moins, n'espérez pas.
Rdv auprès du médecin de l'académie: vous n'allez pas bien, rien de plus.
Je voulais absolument rester fonctionnaire, mon idée a donc été de passer des concours, tout en continuant d'enseigner, et en étant arrêtée de temps à autre. J'en a eu un (après un oral où ils ont tout fait pour me déstabiliser sur le fait que je passais B, etc), et cet espoir m'a aidée toute l'année, j'ai pu prendre de la distance vis-à-vis des élèves et parents odieux, des agressions diverses et variées, en les regardant de haut quand j'ai eu le concours, et avec la surprise de voir quantité de collègues pourtant chevronnés voulant des tuyaux pour partir.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Stanislas RNiveau 5
Exactement, Reine Margot.
Je ne pourrais dire mieux.
Je ne pourrais dire mieux.
- CléopâtreNiveau 4
Bonjour Lizbeth, bonjour à tous!
Je suis un peu dans le même cas: je cherche à partir après 5 ans d'enseignement.
Après environ 2 ans de réflexion, j'ai un projet professionnel, mais je ne parviens pas à préparer un concours tout en travaillant (qu'on me redise que nous ne faisons que 18 heures et j'arrache des yeux). Ce métier me stresse énormément, ce qui occasionne une grande fatigue supplémentaire et les tâches qu'il reste à effectuer le soir sont sans fin! Et je m'organise pourtant! Que faire?
Il y a une semaine, me sentant piégée, j'ai voulu démissionner, mais on m'a donné tous les conseils avisés que je peux lire sur ce fil...
Quand on veut se reconvertir, on est pas aidé du tout.
Est-il facile d'obtenir un mi-temps au moins? Nous sommes le 3 décembre, est-ce le moment de faire une demande?
@Reine Margot: félicitations pour ta reconversion! Ne compter que sur son énorme courage me semble être la seule possibilité en effet.
Je suis un peu dans le même cas: je cherche à partir après 5 ans d'enseignement.
Après environ 2 ans de réflexion, j'ai un projet professionnel, mais je ne parviens pas à préparer un concours tout en travaillant (qu'on me redise que nous ne faisons que 18 heures et j'arrache des yeux). Ce métier me stresse énormément, ce qui occasionne une grande fatigue supplémentaire et les tâches qu'il reste à effectuer le soir sont sans fin! Et je m'organise pourtant! Que faire?
Il y a une semaine, me sentant piégée, j'ai voulu démissionner, mais on m'a donné tous les conseils avisés que je peux lire sur ce fil...
Quand on veut se reconvertir, on est pas aidé du tout.
Est-il facile d'obtenir un mi-temps au moins? Nous sommes le 3 décembre, est-ce le moment de faire une demande?
@Reine Margot: félicitations pour ta reconversion! Ne compter que sur son énorme courage me semble être la seule possibilité en effet.
- CasparProphète
Reine Margot a écrit:Quand je me suis trouvée dans ta situation j'ai vite compris que je devrais:
- ne surtout pas démissionner (pour les raisons citées plus haut)
- me débrouiller seule et ne surtout compter sur personne.
Rdv au CIO: gosso modo, tu dois déjà avoir trouvé ton idée de reconversion, donc aller les voir en leur demandant des idées ne sert à rien et une fois que tu as ton idée de reconversion.
Appel au service social pour les postes adaptés: il y en a de moins en moins, n'espérez pas.
Rdv auprès du médecin de l'académie: vous n'allez pas bien, rien de plus.
Je voulais absolument rester fonctionnaire, mon idée a donc été de passer des concours, tout en continuant d'enseigner, et en étant arrêtée de temps à autre. J'en a eu un (après un oral où ils ont tout fait pour me déstabiliser sur le fait que je passais B, etc), et cet espoir m'a aidée toute l'année, j'ai pu prendre de la distance vis-à-vis des élèves et parents odieux, des agressions diverses et variées, en les regardant de haut quand j'ai eu le concours, et avec la surprise de voir quantité de collègues pourtant chevronnés voulant des tuyaux pour partir.
Dîner la semaine dernière avec quatre collègues: trois sur quatre partiraient sans hésitation, et pourtant ce sont des collègues motivées, actives et n'ayant à ma connaissance aucun problème de discipline. La quatrième est plus proche de la retraite et n'a rien dit, mais peut-être n'en pensait-elle pas moins.
- roxanneOracle
Oui, enfin, il y a aussi une marge entre ce qu'on dit dans une discussion et ce qu'on veut vraiment. La plupart des gens que je connais, profs ou pas , dans l'absolu changeraient bien de boulot. L'herbe est toujours plus verte ailleurs.
- RabelaisVénérable
Essaie toujours le mi-temps, on ne sait jamais !! Et je croise les doigts pour que tu y arrives.Cléopâtre a écrit:Bonjour Lizbeth, bonjour à tous!
Je suis un peu dans le même cas: je cherche à partir après 5 ans d'enseignement.
Après environ 2 ans de réflexion, j'ai un projet professionnel, mais je ne parviens pas à préparer un concours tout en travaillant (qu'on me redise que nous ne faisons que 18 heures et j'arrache des yeux). Ce métier me stresse énormément, ce qui occasionne une grande fatigue supplémentaire et les tâches qu'il reste à effectuer le soir sont sans fin! Et je m'organise pourtant! Que faire?
Il y a une semaine, me sentant piégée, j'ai voulu démissionner, mais on m'a donné tous les conseils avisés que je peux lire sur ce fil...
Quand on veut se reconvertir, on est pas aidé du tout.
Est-il facile d'obtenir un mi-temps au moins? Nous sommes le 3 décembre, est-ce le moment de faire une demande?
@Reine Margot: félicitations pour ta reconversion! Ne compter que sur son énorme courage me semble être la seule possibilité en effet.
Ce point en gras: que dire ? Tu as beau expliquer, tu as beau dire aussi que 18 heures de one man show, c'est très lourd, tu as beau T'agiter, rien n'y fait. Moi aussi, je sens la violence monter maintenant quand on me dit ça. C'est LA cause d'envie de divorce quand mon conjoint ose même le suggérer . :diablecontent:
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- LefterisEsprit sacré
On n'arrive certes pas à 18 heures, mais il faut aussi savoir élaguer, peut-être n'as-tu pas encore assez de recul, jeter par la fenêtre tout ce qui est inutile, on peut passer des concours en étant à temps plein. J'ai vu plusieurs cas de reconversion dans l'administration en travaillant à temps plein, tout comme l'obtention de l'agrég, ce qui est d'ailleurs mon cas. Tu ne seras pas aidée du tout, comme tu le dis, donc si tu veux mener à bien ton projet, fais-en une priorité, et applique certaines recettes très simples : ne réponds à aucune sollicitation de l'administration (projets, charge de PP, réunions non obligatoires, etc.) ; ne crée pas trop de nouveaux cours, il vaut mieux avoir des choses auxquelles tu n'as pas à penser, qui n'occupent pas l'esprit ; espace les devoirs, ça ne change pas grand chose à l'arrivée pour les élèves ; impose-toi de travailler à l'extérieur si tu le peux , en bibliothèque par exemple, en te fixant des plages horaires de travail ; gagne du temps un peu partout en limitant éventuellement ce que tu fais habituellement : sport, lectures, invitations, sans rien supprimer totalement, mais tu verras, ce sont plusieurs heures par semaine; pas de télé bien entendu...Cléopâtre a écrit:Bonjour Lizbeth, bonjour à tous!
Je suis un peu dans le même cas: je cherche à partir après 5 ans d'enseignement.
Après environ 2 ans de réflexion, j'ai un projet professionnel, mais je ne parviens pas à préparer un concours tout en travaillant (qu'on me redise que nous ne faisons que 18 heures et j'arrache des yeux). Ce métier me stresse énormément, ce qui occasionne une grande fatigue supplémentaire et les tâches qu'il reste à effectuer le soir sont sans fin! Et je m'organise pourtant! Que faire?
Il y a une semaine, me sentant piégée, j'ai voulu démissionner, mais on m'a donné tous les conseils avisés que je peux lire sur ce fil...
Quand on veut se reconvertir, on est pas aidé du tout.
Est-il facile d'obtenir un mi-temps au moins? Nous sommes le 3 décembre, est-ce le moment de faire une demande?
@Reine Margot: félicitations pour ta reconversion! Ne compter que sur son énorme courage me semble être la seule possibilité en effet.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CléopâtreNiveau 4
Rabelais a écrit: Ce point en gras: que dire ? Tu as beau expliquer, tu as beau dire aussi que 18 heures de one man show, c'est très lourd, tu as beau T'agiter, rien n'y fait. Moi aussi, je sens la violence monter maintenant quand on me dit ça. C'est LA cause d'envie de divorce quand mon conjoint ose même le suggérer . :diablecontent:
Ne lui en veux pas trop! Je crois vraiment qu'il faut le faire pour comprendre...
Lefteris a écrit: On n'arrive certes pas à 18 heures, mais il faut aussi savoir élaguer, peut-être n'as-tu pas encore assez de recul, jeter par la fenêtre tout ce qui est inutile, on peut passer des concours en étant à temps plein. J'ai vu plusieurs cas de reconversion dans l'administration en travaillant à temps plein, tout comme l'obtention de l'agrég, ce qui est d'ailleurs mon cas. Tu ne seras pas aidée du tout, comme tu le dis, donc si tu veux mener à bien ton projet, fais-en une priorité, et applique certaines recettes très simples : ne réponds à aucune sollicitation de l'administration (projets, charge de PP, réunions non obligatoires, etc.) ; ne crée pas trop de nouveaux cours, il vaut mieux avoir des choses auxquelles tu n'as pas à penser, qui n'occupent pas l'esprit ; espace les devoirs, ça ne change pas grand chose à l'arrivée pour les élèves ; impose-toi de travailler à l'extérieur si tu le peux , en bibliothèque par exemple, en te fixant des plages horaires de travail ; gagne du temps un peu partout en limitant éventuellement ce que tu fais habituellement : sport, lectures, invitations, sans rien supprimer totalement, mais tu verras, ce sont plusieurs heures par semaine; pas de télé bien entendu...
Merci beaucoup pour cette réponse riche en bons conseils. Au passage, bravo à toi pour l'agrégation, j'admire les personnes capables de faire la part des choses. Mais mon problème n'est vraiment que je ne pourrais pas trouver du temps pour travailler, c'est que je n'arrive pas à faire la coupure pour me consacrer complètement à mon travail personnel... et cela pour des raisons diverses qui tiennent à la nature même de ce métier et à ma nature propre (hélas). Je suis bien trop sensible à tout ce qui se passe dans mes journées pour couper et ne pas chercher encore et toujours (même si je tourne en rond) à remédier à tout pour le lendemain: réflexions stériles, nouveaux supports de cours, nouvelles façons de faire... Etc. Bref, ce qui fait le sel du métier pour beaucoup de collègues j'imagine.
Pour le dire autrement: j'ouvre un livre pour travailler mon concours, mais quelque part dans ma tête, il y a toujours l'idée que j'ai quelque chose à faire: des activités à revoir, un cours à refaire partiellement (même si c'est prêt), bref, je sais bien... C'est maladif. En tout cas, cela m'empêche de me concentrer. Sans cela, je n'ai pas perdu ma force de travail.
De plus, cela n'a peut être rien à voir, mais c'est peut être difficile aussi parce que je souhaite passer un concours qui n'est pas du tout lié à ma matière actuelle. Très loin de moi l'idée de dire que l'agrég est plus facile... (ici, nous savons tous à quel point c'est difficile), mais je dois donc me plonger dans un tout autre univers.
J'aimerais vraiment trouver un moyen de ne pas avoir le cerveau "parasité" en permanence... D'autres connaissent ce problème?
Je vais tout de même encore essayer tout ce que tu me conseilles à partir de janvier. Sinon, un mi-temps me laissera 3 jours de liberté totale avec de la chance (et quelques supplications)...
- LefterisEsprit sacré
Cléopâtre a écrit: Merci beaucoup pour cette réponse riche en bons conseils. Au passage, bravo à toi pour l'agrégation, j'admire les personnes capables de faire la part des choses. Mais mon problème n'est vraiment que je ne pourrais pas trouver du temps pour travailler, c'est que je n'arrive pas à faire la coupure pour me consacrer complètement à mon travail personnel... et cela pour des raisons diverses qui tiennent à la nature même de ce métier et à ma nature propre (hélas). Je suis bien trop sensible à tout ce qui se passe dans mes journées pour couper et ne pas chercher encore et toujours (même si je tourne en rond) à remédier à tout pour le lendemain: réflexions stériles, nouveaux supports de cours, nouvelles façons de faire... Etc. Bref, ce qui fait le sel du métier pour beaucoup de collègues j'imagine.Pour le dire autrement: j'ouvre un livre pour travailler mon concours, mais quelque part dans ma tête, il y a toujours l'idée que j'ai quelque chose à faire: des activités à revoir, un cours à refaire partiellement (même si c'est prêt), bref, je sais bien... C'est maladif. En tout cas, cela m'empêche de me concentrer. Sans cela, je n'ai pas perdu ma force de travail.
Je suis loin d'être le seul, j'ai même l'impression que c'est la majorité autoiur de moi, même chose pour ceux qui quittent l'EN. Mais pour couper, il faut d'abord se donner une priorité absolue. Ensuite, à mon avis, tu as encore le "syndrome de l'ESPE" : si on ne passe pas son temps à bosser, si on n'est pas sur les rotules, ça ne va pas. C'est justement en préparant des concours, quand on est au mpied du mur et qu'on réduit certaines choses, quo'n se rend compte que beaucoup de trucs ne servaient strictement à rien (des cours minutés, des tableaux dactylographiés) et que les manuels si décriés peuvent beaucoup servir.
De plus, cela n'a peut être rien à voir, mais c'est peut être difficile aussi parce que je souhaite passer un concours qui n'est pas du tout lié à ma matière actuelle. Très loin de moi l'idée de dire que l'agrég est plus facile... (ici, nous savons tous à quel point c'est difficile), mais je dois donc me plonger dans un tout autre univers.
J'aimerais vraiment trouver un moyen de ne pas avoir le cerveau "parasité" en permanence... D'autres connaissent ce problème?
Ben oui, moi, comme tout le monde. Mais ça se travaille mentalement (d'ailleurs j'ai aussi passé le Capes quand je faisais autre chose n'ayant rien à voir, c'est une reconversion. Certes, je ne l'ai pas trop bossé, j'y suis allé sur mes acquis, et je ne jouais pas ma vie). Ca sera gagné quand tu auras intégré que tu veux et DOIS vraiment partir, et intériorisé quelques réflexions : que tu faisais des choses superflues, que l'essentiel des cours est dans leur contenu, que les réflexions stériles sont inintéressantes parce que stériles, que le bateau coule et qu'il faut t'en désintéresser, etc.. Je connais plusieurs départs de l'EN , dont une personne partie récemment, qui avait tout misé sur ce départ et voyait en gros les choses ainsi.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- PseudoDemi-dieu
A te lire, je me demande jusqu'où tu as vraiment au fond de toi le désir et la volonté de ne pas être "parasité", de lâcher tes prep de profs pour faire autre chose. Tu sembles présenter cela comme une sorte de malédiction, et tu dis même que c'est en partie lié à ta nature. Si c'est lié à la nature, c'est irrémédiable. Mais je ne pense pas que ce soit ta nature. Je pense que c'est lié à l'image que tu as de toi et que tu souhaites conserver (quelqu'un de consciencieux, qui fait son maximum, etc...), à la peur de ne pas réussir ton concours et donc d'avoir perdu ton temps, ou plein d'autres freins du même genre.Cléopâtre a écrit:
Merci beaucoup pour cette réponse riche en bons conseils. Au passage, bravo à toi pour l'agrégation, j'admire les personnes capables de faire la part des choses. Mais mon problème n'est vraiment que je ne pourrais pas trouver du temps pour travailler, c'est que je n'arrive pas à faire la coupure pour me consacrer complètement à mon travail personnel... et cela pour des raisons diverses qui tiennent à la nature même de ce métier et à ma nature propre (hélas). Je suis bien trop sensible à tout ce qui se passe dans mes journées pour couper et ne pas chercher encore et toujours (même si je tourne en rond) à remédier à tout pour le lendemain: réflexions stériles, nouveaux supports de cours, nouvelles façons de faire... Etc. Bref, ce qui fait le sel du métier pour beaucoup de collègues j'imagine.
Pour le dire autrement: j'ouvre un livre pour travailler mon concours, mais quelque part dans ma tête, il y a toujours l'idée que j'ai quelque chose à faire: des activités à revoir, un cours à refaire partiellement (même si c'est prêt), bref, je sais bien... C'est maladif. En tout cas, cela m'empêche de me concentrer. Sans cela, je n'ai pas perdu ma force de travail.
De plus, cela n'a peut être rien à voir, mais c'est peut être difficile aussi parce que je souhaite passer un concours qui n'est pas du tout lié à ma matière actuelle. Très loin de moi l'idée de dire que l'agrég est plus facile... (ici, nous savons tous à quel point c'est difficile), mais je dois donc me plonger dans un tout autre univers.
J'aimerais vraiment trouver un moyen de ne pas avoir le cerveau "parasité" en permanence... D'autres connaissent ce problème?
Je vais tout de même encore essayer tout ce que tu me conseilles à partir de janvier. Sinon, un mi-temps me laissera 3 jours de liberté totale avec de la chance (et quelques supplications)...
Il existe des moyens pour aider à ne pas être parasité. Le premier est la détermination, la vision claire de ce que tu veux, de ton but. Ensuite de petites techniques comme des exercices de respiration, de centration, de visualisation, etc... peuvent soutenir.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- CléopâtreNiveau 4
Lefteris a écrit:
Ben oui, moi, comme tout le monde. Mais ça se travaille mentalement (d'ailleurs j'ai aussi passé le Capes quand je faisais autre chose n'ayant rien à voir, c'est une reconversion. Certes, je ne l'ai pas trop bossé, j'y suis allé sur mes acquis, et je ne jouais pas ma vie). Ca sera gagné quand tu auras intégré que tu veux et DOIS vraiment partir, et intériorisé quelques réflexions : que tu faisais des choses superflues, que l'essentiel des cours est dans leur contenu, que les réflexions stériles sont inintéressantes parce que stériles, que le bateau coule et qu'il faut t'en désintéresser, etc.. Je connais plusieurs départs de l'EN , dont une personne partie récemment, qui avait tout misé sur ce départ et voyait en gros les choses ainsi.
Haha , c'est vrai, c'est sans doute tout le monde! Précision: j'ai intégré l'idée que je dois partir. J'ai mis du temps à l'intégrer (deux, trois ans) mais c'est fait.
Pseudo a écrit:
A te lire, je me demande jusqu'où tu as vraiment au fond de toi le désir et la volonté de ne pas être "parasité", de lâcher tes prep de profs pour faire autre chose. Je pense que c'est lié à l'image que tu as de toi et que tu souhaites conserver (quelqu'un de consciencieux, qui fait son maximum, etc...), à la peur de ne pas réussir ton concours et donc d'avoir perdu ton temps, ou plein d'autres freins du même genre.Il existe des moyens pour aider à ne pas être parasité. Le premier est la détermination, la vision claire de ce que tu veux, de ton but. Ensuite de petites techniques comme des exercices de respiration, de centration, de visualisation, etc... peuvent soutenir.
Oui, je cherche à ne pas avoir le cerveau parasité. La peur de rater un concours est bien là mais elle ne me paralyse pas et je pense qu'on ne perd jamais son temps quand on apprend de nouvelles choses.
La technique radicale, c'était justement de démissionner avec les pertes que cela engendre. Mais je vois ici que d'autres ont réussi à mettre de la distance avec toutes les tâches que nous avons alors je dois pouvoir le faire aussi! Peu de prép, peu d'éval', peu de "prises de tête inutiles" et le reste du temps en bibli. J'imprime.
En tout cas, merci à vous pour vos messages, je n'avais jamais pu mettre à plat tout cela. Entendre autre chose que "il n'y a pas de sortie, on ne peut rien faire d'autre, etc." (vous devez connaître), c'était salutaire pour moi. Ici, on trouve des exemples de reconversion et de gens qui ont préparé autre chose. Avec succès.
- oldschool77Niveau 1
Un témoignage de reconversion : j'ai quitté l'EN en août dernier après quelques années d'enseignement.
Après une démission "sans filet", sans doute l'option la moins conseillée, j'ai fini par trouver un emploi administratif dans une entreprise début décembre. Je n'ai pas cherché à apprendre un nouveau métier, car j'ai juste envie de gagner ma vie dans des conditions normales, donc j'ai postulé tous azimuts, là où le boulot me semblait à ma portée.
Ça a finalement marché car j'avais un peu d'argent de côté pour tenir 3 mois sans revenus et avec peu de contraintes familiales, je n'ai pas hésité à changer de région.
Voilà! Il y a bel et bien une vie après l'EN!
Après une démission "sans filet", sans doute l'option la moins conseillée, j'ai fini par trouver un emploi administratif dans une entreprise début décembre. Je n'ai pas cherché à apprendre un nouveau métier, car j'ai juste envie de gagner ma vie dans des conditions normales, donc j'ai postulé tous azimuts, là où le boulot me semblait à ma portée.
Ça a finalement marché car j'avais un peu d'argent de côté pour tenir 3 mois sans revenus et avec peu de contraintes familiales, je n'ai pas hésité à changer de région.
Voilà! Il y a bel et bien une vie après l'EN!
- CléopâtreNiveau 4
oldschool77 a écrit:Un témoignage de reconversion : j'ai quitté l'EN en août dernier après quelques années d'enseignement.
Après une démission "sans filet", sans doute l'option la moins conseillée, j'ai fini par trouver un emploi administratif dans une entreprise début décembre
Un grand merci pour ton témoignage! Je pensais justement à un emploi administratif qui me permettrait de couper réellement une fois rentrée pour étudier plus sereinement. Qui me permettrait même de couper avec ce métier que je n'aime pas (à tel point que je n'arrive même plus à voir pourquoi d'autres peuvent l'aimer (enseignant en rep en tout cas, en lycée, je ne sais pas).
J'ai une petite question pour toi: je ne sais pas pourquoi tu as fait le choix de partir mais si tu souhaitais passer un concours ou reprendre des études la moitié du temps, penses-tu être dans de meilleurs dispositions pour étudier que lorsque tu enseignais?
Une démission "sans filet", me mettre à mi-temps (pourquoi pas! Je pense demander ça)... En tout cas, je ferai un choix avant janvier (il y a des délais...)
- oldschool77Niveau 1
J'ai quitté l'enseignement public pour les raisons évoquées sur ce fil et dans le forum, qui ont pris le dessus sur le plaisir d'exercer ce métier. Si j'avais dû reprendre une formation, j'aurais cherché éventuellement un boulot alimentaire, comme pendant mes études. Il ne faut pas craindre de perdre en statut social et en salaire pour un temps si l'on n'a pas de bouches à nourrir, si l'on n'a pas peur de se serrer la ceinture et d'affronter les regards.
J'avais pensé à certains BTS, comme le BTS tourisme, proposés par le CNED par correspondance : certains modules sont acquis (culture générale, langue étrangère), il faut faire un stage mais un emploi salarié peut en faire office. J'y ai renoncé car je me sentais suffisamment outillé au niveau du CV pour trouver un salaire correct sans études supplémentaires.
Mais j'ai aussi révisé mes attentes vis-à-vis du boulot : plus question de chercher à se sentir utile et épanoui, par contre il me faut un environnement respectueux de chacun et des horaires de travail définis.
En tous cas je ne vois pas comment j'aurais pu concilier des démarches, entretiens, révisions, avec l'activité harassante du professeur de langue vivante. Il faut se donner un objectif clair, du temps et y mettre son énergie malgré les incertitudes.
J'avais pensé à certains BTS, comme le BTS tourisme, proposés par le CNED par correspondance : certains modules sont acquis (culture générale, langue étrangère), il faut faire un stage mais un emploi salarié peut en faire office. J'y ai renoncé car je me sentais suffisamment outillé au niveau du CV pour trouver un salaire correct sans études supplémentaires.
Mais j'ai aussi révisé mes attentes vis-à-vis du boulot : plus question de chercher à se sentir utile et épanoui, par contre il me faut un environnement respectueux de chacun et des horaires de travail définis.
En tous cas je ne vois pas comment j'aurais pu concilier des démarches, entretiens, révisions, avec l'activité harassante du professeur de langue vivante. Il faut se donner un objectif clair, du temps et y mettre son énergie malgré les incertitudes.
- CléopâtreNiveau 4
oldschool77 a écrit:Mais j'ai aussi révisé mes attentes vis-à-vis du boulot : plus question de chercher à se sentir utile et épanoui, par contre il me faut un environnement respectueux de chacun et des horaires de travail définis.
En tous cas je ne vois pas comment j'aurais pu concilier des démarches, entretiens, révisions, avec l'activité harassante du professeur de langue vivante. Il faut se donner un objectif clair, du temps et y mettre son énergie malgré les incertitudes.
Oui, je ne m'illusionne pas.
C'est tout à fait ça. J'ai l'impression d'avoir été mal comprise ici. Ma décision est déjà prise, mon projet est clair, et je ne manque pas de motivation. Mais pour moi, cette profession est épuisante, voilà pourquoi j'ai du mal à gérer les deux. Sans doute que le stress et le fait d'aller au travail avec des pieds de plomb chaque matin n'aident pas.
Peut être que je suis tout simplement nulle aussi Je sais que d'autres trouvent que c'est "plutôt cool" (je cite...) ou encore que nous sommes bien payés "pour ce que nous faisons" (je cite toujours).
Dans tous les cas, il me faut une solution pour prendre de la distance l'année prochaine. Et les demandes se font tôt.
Merci oldschool77 pour tes précisions!
- JaneBNeoprof expérimenté
Cléopâtre a écrit:oldschool77 a écrit:Mais j'ai aussi révisé mes attentes vis-à-vis du boulot : plus question de chercher à se sentir utile et épanoui, par contre il me faut un environnement respectueux de chacun et des horaires de travail définis.
En tous cas je ne vois pas comment j'aurais pu concilier des démarches, entretiens, révisions, avec l'activité harassante du professeur de langue vivante. Il faut se donner un objectif clair, du temps et y mettre son énergie malgré les incertitudes.
Oui, je ne m'illusionne pas.
C'est tout à fait ça. J'ai l'impression d'avoir été mal comprise ici. Ma décision est déjà prise, mon projet est clair, et je ne manque pas de motivation. Mais pour moi, cette profession épuisante, voilà pourquoi j'ai du mal à gérer les deux. Sans doute que le stress et le fait d'aller au travail avec des pieds de plomb chaque matin n'aide pas.
Peut être que je suis tout simplement nulle aussi Je sais que d'autres trouvent que c'est "plutôt cool" (je cite...) ou encore que nous sommes bien payés "pour ce que nous faisons" (je cite toujours).
Dans tous les cas, il me faut une solution pour prendre de la distance l'année prochaine. Et les demandes se font tôt.
Merci oldschool77 pour tes précisions!
Je te comprends tout à fait. Je vis la même chose que toi. Ce métier demande une énergie folle, je trouve.
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