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- henrietteMédiateur
Des heures dans le cadre du dispositif "Devoirs faits", peut-être ?Rendash a écrit:titrit a écrit:Merci pour vos encouragements, messages de soutien et conseils,
Je suis persuadée que beaucoup ressentent ou ont vécu la même chose et c'est la raison pour laquelle je fais ce post. C'est vraiment déprimant, on ne peut plus réfléchir devant les problèmes qui s'accumulent et la tentation de se renfermer, de ne rien dire, de ne rien montrer est très forte. Or, c'est justement le contraire qu'il faut faire.
Mes établissements sont assez éloignés et je ne sais pas si des heures d'AP peuvent convenir à un prof d'arts plastiques. Mais en cherchant, je vais bien trouver...beaucoup de monde cherche à progresser en peinture ou en dessin, je peux donner des cours.La galère...quel merveilleux exemple je donne à mes enfants!
Pour le coup, l'AP non disciplinaire* ou l'aide aux devoirs peuvent constituer une solution pour toi. Vois également s'il n'y a pas possibilité d'organiser des séances de préparation à l'oral du DNB pour les 3e, par exemple.
Bon courage =/
* Enfin, ce qui était autrefois l'AE, quoi.
- RendashBon génie
Oui, pardon, c'est ce que je voulais dire par "aide aux devoirs"
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- skindiverÉrudit
titrit a écrit:Fenrir a écrit:Je ne nie pas les difficultés des contrats (j'ai même fait des vacations dans ma jeunesse : t'as fait tes 200h ? au revoir). Mais j'abonde dans le sens de Skindiver, en région parisienne les rectorats manquent de monde, il y a des collèges qui tournent avec un pourcentage hallucinant de contractuels à l'année et bon nombre le sont depuis si longtemps qu'ils sont contratuels à obligation d'emploi.
Alors bien sûr ce n'est pas la panacée, et dans un monde parfait les contrats devraient être marginaux, mais pour ceux qui cherchent du boulot dans l'EN c'est probablement bien moins risqué en terme de galère potentielle. Surtout qu'avec un contrat à l'année, les grandes vacances sont payées.
J'ai d'ailleurs eu un collègue qui a suivit ce parcours (quitter la province pour faire des contrats à Créteil), il a eu sa titularisation à l'interne.
Dans certains cas, il est impossible de déménager, par exemple, les familles divorcées, ayant des enfants, obligées de rester proche du deuxième parent.
Il y a de plus en plus de cas de parents isolés, de familles recomposées, de parents handicapés par des maladies ...la société a changé et cela doit être pris en compte. Les contractuels tout comme les néotits ne sont plus des jeunes qui débutent dans la vie et qui peuvent construire leur vie sur une base neutre. Rien n'est pris en compte, sauf tout de même l’organisation du capes interne mais les places sont chères!!!
Ce qui m'agace, c'est la politique actuelle qui semble faire la part belle à cette pratique au lieu de favoriser des emplois sains et créer des postes. C'est ne pas connaître ou ignorer les problèmes qui en découlent...et du coup, il faut se faire entendre et ne pas se soumettre comme j'ai pu le lire plusieurs fois dans ce forum : "Les contractuels disent oui à tout". Je ne veux pas paraître heureuse d'une situation pourrie, qui me fait honte, qui va sûrement s'améliorer un jour, mais qui pourrait aussi ne pas exister.
Dans ce cas prépare le CRPE dans ton département mais si tu es dans le secondaire tu n'auras surement pas d'autres choix que de bouger si tu es dans une région très demandée.
La situation de contractuelle pour moi doit être temporaire le temps de tester le métier et de préparer les concours.
- zouzFidèle du forum
titrit a écrit:Bonjour,
Je n'ai pas assez d'heures cette année, pas assez pour avoir un salaire potable. Je gagne moins de 1000 euros et j'ai des enfants...et rien pour l'instant de la part de l'ANPE.
Bref, ras-le-bol de tout ça, surtout quand Noël arrive et qu'il n'y a plus de sous.
Bientôt, je vais aller au collège en vêtements troués. Et il n'y en a plus, à la cave.
J'aime beaucoup mon travail, c'est même ça qui m'aide à tenir. J'aimerais, comme cadeau de fin d'année, que l'on évoque le scandale des contractuels qui ne s'en sortent plus.
Je parle de ceux qui ont aussi un bac + 5 ou plus, pour beaucoup et qui vivent en état de précarité alors qu'ils font le même travail que les autres.
Démissionner, c'est envisageable, mais on perd alors toute son ancienneté.
J'aimerais bien ne pas me sentir toute seule dans ce cas.
Tu es loin d'être la seule dans ce cas. Ce n'est pas à toi de te sentir honteuse mais à ceux qui sont responsables de ce système et à ceux qui ont pensé 'statut' avant de voir ce qu'il y avait d'humain et de détresse dans ton message. Je suis dans la même galère, la même colère. Courage !
- stephieluckyHabitué du forum
Bonsoir
Il faudrait que tu passes le concours pour être titulaire. Mais cela n'a pas que des avantages car après il faut participer au mouvement inter
Il faudrait que tu passes le concours pour être titulaire. Mais cela n'a pas que des avantages car après il faut participer au mouvement inter
- DisMoiPasQueCestPasVraiNiveau 2
stephielucky a écrit:Bonsoir
Il faudrait que tu passes le concours pour être titulaire. Mais cela n'a pas que des avantages car après il faut participer au mouvement inter
Salut,
Mais au bout d'un moment il faut savoir ce qu'on veut. Rester dans une situation précaire ou franchir le pas et risquer la mut. Pour ma part : 3 ans contractuelle, payée 4 mois après la rentrée (j'ai été dans la misère et puis ma banque s'en contre-fichait de mon statut de pauvre contractuelle), considérée comme une sous bip, à prendre des remplacements, accepter des mi-temps etc...
Compte tenu de la situation il ne faut pas s'éterniser dans cette situation. J'ai passé le concours et je ne regrette pas le bénéfice est carrément supérieur. Tant que des gens accepteront de rester contractuels ad vitam aeternam, le système continuera d'être inhumain et immoral mais si ça continue c'est que quelque part on accepte son sort. Alors quoi...On attend le CDI? Combien de collègues ont vu la chaîne de leurs contrats interrompue pour ne pas y avoir accès...
J'ai énormément de peine car je l'ai vécue aussi et beaucoup souffert, mais il faut se prendre en main et se mettre dans les concours.
- titritNiveau 8
pseudo-intello a écrit:Si tu en touches pas cette heure, contacte un syndicat.
Si tu y as droit, ils t'aideront, le cas échéant, à la revendiquer.
Cette heure dite de décharge n'est pas valable lorsqu'on n'a pas un temps plein.
Cependant, j'ai appris que l'on peut obtenir des heures, ou des aides, il faut les demander...
Si j'avais su, j'l'aurais fait plus tôt!
Je ne suis pas tirée d'affaire, mais nous allons passer des vacances plus légères!
- IsisJadeNiveau 1
Bonsoir à tout le monde,
Je me retrouve dans le fil de cette conversation : vacataire et statut précaire.
J'ai choisi d'être suppléante afin d'apprendre à connaitre le métier de prof dans le secondaire. A ce jour, j'ai effectué deux remplacements : un temps partiel (bonne expérience) et un temps plein (mitigé). Je m'étais préparé au salaire de misère payé pour un bac +5 et aux conditions instables de cette profession. J'ai été bien accueilli par les collègues , ce qui a contribué à rendre mon expérience pro moins pesante.
Mais, ce qui m'a fait le plus dégoutée est le fait d'être pris pour un "kleenex"par la hiérarchie et de ne pas vous considérer comme une personne à part entière. Que ca aille ou pas, personne ne vous dit rien. On nous reproche de ne pas avoir suivi de formation pour enseigner telle matière, gérer les élèves à problème(s), etc. Mais, personne ne nous forme. Les formations viennent ou pas...
Suite à mes remplacements, je cogite pas mal sur ma place en tant qu'enseignante et mon statut de remplaçante. Je me demande si le jeu en vaut la chandelle. J'ai l'impression que la précarité de ce métier conduit les gens à nous considérer comme des bouche-trous. Si on trouve mieux que vous, on vous remercie. Si on n"a plus besoin de vous, on vous jette.
Je me retrouve dans le fil de cette conversation : vacataire et statut précaire.
J'ai choisi d'être suppléante afin d'apprendre à connaitre le métier de prof dans le secondaire. A ce jour, j'ai effectué deux remplacements : un temps partiel (bonne expérience) et un temps plein (mitigé). Je m'étais préparé au salaire de misère payé pour un bac +5 et aux conditions instables de cette profession. J'ai été bien accueilli par les collègues , ce qui a contribué à rendre mon expérience pro moins pesante.
Mais, ce qui m'a fait le plus dégoutée est le fait d'être pris pour un "kleenex"par la hiérarchie et de ne pas vous considérer comme une personne à part entière. Que ca aille ou pas, personne ne vous dit rien. On nous reproche de ne pas avoir suivi de formation pour enseigner telle matière, gérer les élèves à problème(s), etc. Mais, personne ne nous forme. Les formations viennent ou pas...
Suite à mes remplacements, je cogite pas mal sur ma place en tant qu'enseignante et mon statut de remplaçante. Je me demande si le jeu en vaut la chandelle. J'ai l'impression que la précarité de ce métier conduit les gens à nous considérer comme des bouche-trous. Si on trouve mieux que vous, on vous remercie. Si on n"a plus besoin de vous, on vous jette.
- henrietteMédiateur
Si le métier te plaît, ça vaut le coup de passer les concours pour avoir un statut "officiel" et être reconnue, formée, mieux payée, non ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ElevenNeoprof expérimenté
IsisJade : Depuis combien de temps es-tu contractuelle ? Personnellement, je ne me sens pas bouche-trous, de toute façon personne n'est irremplaçable et selon la matière et les besoins en remplacements, on vit différemment son statut de contractuelle.
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2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- VicomteDeValmontGrand sage
IsisJade a écrit:Bonsoir à tout le monde,
Je me retrouve dans le fil de cette conversation : vacataire et statut précaire.
J'ai choisi d'être suppléante afin d'apprendre à connaitre le métier de prof dans le secondaire. A ce jour, j'ai effectué deux remplacements : un temps partiel (bonne expérience) et un temps plein (mitigé). Je m'étais préparé au salaire de misère payé pour un bac +5 et aux conditions instables de cette profession. J'ai été bien accueilli par les collègues , ce qui a contribué à rendre mon expérience pro moins pesante.
Mais, ce qui m'a fait le plus dégoutée est le fait d'être pris pour un "kleenex"par la hiérarchie et de ne pas vous considérer comme une personne à part entière. Que ca aille ou pas, personne ne vous dit rien. On nous reproche de ne pas avoir suivi de formation pour enseigner telle matière, gérer les élèves à problème(s), etc. Mais, personne ne nous forme. Les formations viennent ou pas...
Suite à mes remplacements, je cogite pas mal sur ma place en tant qu'enseignante et mon statut de remplaçante. Je me demande si le jeu en vaut la chandelle. J'ai l'impression que la précarité de ce métier conduit les gens à nous considérer comme des bouche-trous. Si on trouve mieux que vous, on vous remercie. Si on n"a plus besoin de vous, on vous jette.
Sache tout de même que les stagiaires qui réussissent les concours ne sont pas vraiment davantage formés pour ce qui est la gestion de classe ou autre.
Quant au salaire, selon les académies, les contractuels sont mieux payés que les stagiaires à niveau équivalent (bac+5).
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- ElevenNeoprof expérimenté
VicomteDeValmont a écrit:IsisJade a écrit:Bonsoir à tout le monde,
Je me retrouve dans le fil de cette conversation : vacataire et statut précaire.
J'ai choisi d'être suppléante afin d'apprendre à connaitre le métier de prof dans le secondaire. A ce jour, j'ai effectué deux remplacements : un temps partiel (bonne expérience) et un temps plein (mitigé). Je m'étais préparé au salaire de misère payé pour un bac +5 et aux conditions instables de cette profession. J'ai été bien accueilli par les collègues , ce qui a contribué à rendre mon expérience pro moins pesante.
Mais, ce qui m'a fait le plus dégoutée est le fait d'être pris pour un "kleenex"par la hiérarchie et de ne pas vous considérer comme une personne à part entière. Que ca aille ou pas, personne ne vous dit rien. On nous reproche de ne pas avoir suivi de formation pour enseigner telle matière, gérer les élèves à problème(s), etc. Mais, personne ne nous forme. Les formations viennent ou pas...
Suite à mes remplacements, je cogite pas mal sur ma place en tant qu'enseignante et mon statut de remplaçante. Je me demande si le jeu en vaut la chandelle. J'ai l'impression que la précarité de ce métier conduit les gens à nous considérer comme des bouche-trous. Si on trouve mieux que vous, on vous remercie. Si on n"a plus besoin de vous, on vous jette.
Sache tout de même que les stagiaires qui réussissent les concours ne sont pas vraiment davantage formés pour ce qui est la gestion de classe ou autre.
Quant au salaire, selon les académies, les contractuels sont mieux payés que les stagiaires à niveau équivalent (bac+5).
D'accord avec toi et pour le salaire, bien sûr, cela dépend des académies et du nombre d'heures effectuées
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- zouzFidèle du forum
IsisJade a écrit:Bonsoir à tout le monde,
Je me retrouve dans le fil de cette conversation : vacataire et statut précaire.
J'ai choisi d'être suppléante afin d'apprendre à connaitre le métier de prof dans le secondaire. A ce jour, j'ai effectué deux remplacements : un temps partiel (bonne expérience) et un temps plein (mitigé). Je m'étais préparé au salaire de misère payé pour un bac +5 et aux conditions instables de cette profession. J'ai été bien accueilli par les collègues , ce qui a contribué à rendre mon expérience pro moins pesante.
Mais, ce qui m'a fait le plus dégoutée est le fait d'être pris pour un "kleenex"par la hiérarchie et de ne pas vous considérer comme une personne à part entière. Que ca aille ou pas, personne ne vous dit rien. On nous reproche de ne pas avoir suivi de formation pour enseigner telle matière, gérer les élèves à problème(s), etc. Mais, personne ne nous forme. Les formations viennent ou pas...
Suite à mes remplacements, je cogite pas mal sur ma place en tant qu'enseignante et mon statut de remplaçante. Je me demande si le jeu en vaut la chandelle. J'ai l'impression que la précarité de ce métier conduit les gens à nous considérer comme des bouche-trous. Si on trouve mieux que vous, on vous remercie. Si on n"a plus besoin de vous, on vous jette.
Reste contractuel (il y a plein d'avantages ). Sinon, tu peux aussi aller voir ailleurs si tu n'as pas envie de bouffer de la précarité à très long terme (puis s'il n'y a rien, tu reviens). Courage à toi !
- IsisJadeNiveau 1
Merci pour vos réponses ! Je suis bien contente d'avoir trouvé ce forum
Eleven: Je suis contractuelle depuis septembre 2017. Donc, une jeunette Ma seconde expérience en tant que remplaçante m'a déstabilisée et me fait réfléchir.
Henriette : Je me suis inscrite au concours. Mais ayant eu peu de temps pour le préparer à cause de mes anciennes prises de poste, je suis très en retard sur les révisions.
Eleven: Je suis contractuelle depuis septembre 2017. Donc, une jeunette Ma seconde expérience en tant que remplaçante m'a déstabilisée et me fait réfléchir.
Henriette : Je me suis inscrite au concours. Mais ayant eu peu de temps pour le préparer à cause de mes anciennes prises de poste, je suis très en retard sur les révisions.
- henrietteMédiateur
Je te souhaite bonne chance en tout cas !
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- skindiverÉrudit
Dans certains lycées tu ne sentiras pas de différences entre les contractuels et les titulaires. En tout cas dans le mien il n'y en a aucune. J'ai appris seulement la semaine dernière que certains collègues étaient contractuels... Comme quoi.
- ElevenNeoprof expérimenté
Oui, il faut aller dans plusieurs établissements pour se faire son propre jugement, tout dépend des établissements ....
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2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
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