- OonnayHabitué du forum
Il n'est qu'animateur en mathématique…lisette83 a écrit:voire 21h !
- InvitéInvité
Pour moi la question serait plutôt: Le travail peut-il nous rendre heureux?
Et ma réponse "non, ce n'est pas le travail qui nous apporte le bonheur".
Par contre, je ne suis pas un prof malheureux mais j'ai sûrement beaucoup de chance car quand je lis certains témoignages ici et là, je n'ai pas envie de conseiller ce métier aux plus jeunes, et je tendrais à dire que si on est déjà installé dans une autre profession satisfaisante, autant éviter d'idéaliser cette transmission de connaissances supposée enrichissante.
Et ma réponse "non, ce n'est pas le travail qui nous apporte le bonheur".
Par contre, je ne suis pas un prof malheureux mais j'ai sûrement beaucoup de chance car quand je lis certains témoignages ici et là, je n'ai pas envie de conseiller ce métier aux plus jeunes, et je tendrais à dire que si on est déjà installé dans une autre profession satisfaisante, autant éviter d'idéaliser cette transmission de connaissances supposée enrichissante.
- abricotedapiExpert spécialisé
Le bonheur n'est pas un état permanent, je ne suis pas tout le temps heureuse, je ne suis pas tout le temps une prof heureuse. Les émotions vont et viennent.
Cependant, du haut de mes 5 années d'enseignement, j'adore mon travail. Certes, il me prend beaucoup d'énergie, certes il est mal connu/compris/apprécié par les autres, certes les injonctions débiles du gouvernement, du rectorat, des chefs, des programmes, sont souvent hallucinantes et parfois décourageantes. Mais j'aime mon métier : travailler avec les élèves. Quand j'ai commencé j'étais un peu déçue d'être en collège car je pensais perdre mes connaissances universitaires et régresser. Oui, j'ai perdu pas mal de mes connaissances littéraires et grammaticales (passer d'un niveau bac+5 en lettres modernes à un niveau de collège, c'est radical). Mais j'ai tellement gagné. Développer un lien avec les élèves, leur apporter de la découverte, du savoir, des questionnements. Tout ce qu'on partage, de la mignonnerie des 6e aux carapaces compliquées des 4e... C'est un bonheur. Pas tous les jours, pas toutes les heures, mais dans l'ensemble je suis très contente de faire ce métier. Evidemment, l'établissement où on travaille doit également beaucoup changer le plaisir qu'on y trouve. J'ai passé cinq ans en poste fixe dans des collèges assez tranquilles, je ne dirais pas que c'était plus facile mais c'était certainement moins difficile qu'ailleurs.
édit : En revanche, je suis d'accord pour dire qu'il ne faut pas idéaliser la transmission de connaissances. Globalement, on enseigne à des élèves qui n'aiment pas l'école, n'aiment pas notre matière, n'ont pas envie d'apprendre, n'ont pas les bonnes conditions pour le faire, avec des heures et des moyens réduits. Si déjà on les accompagne dans le goût de l'effort, le goût d'apprendre, le goût de lire et d'écrire, si on leur permet de passer quelques heures agréables (pas ludiques, hein, agréables, enrichissantes) au collège, si on les aide à grandir et à se tenir convenablement avec des adultes et leurs camarades... C'est déjà super.
Cependant, du haut de mes 5 années d'enseignement, j'adore mon travail. Certes, il me prend beaucoup d'énergie, certes il est mal connu/compris/apprécié par les autres, certes les injonctions débiles du gouvernement, du rectorat, des chefs, des programmes, sont souvent hallucinantes et parfois décourageantes. Mais j'aime mon métier : travailler avec les élèves. Quand j'ai commencé j'étais un peu déçue d'être en collège car je pensais perdre mes connaissances universitaires et régresser. Oui, j'ai perdu pas mal de mes connaissances littéraires et grammaticales (passer d'un niveau bac+5 en lettres modernes à un niveau de collège, c'est radical). Mais j'ai tellement gagné. Développer un lien avec les élèves, leur apporter de la découverte, du savoir, des questionnements. Tout ce qu'on partage, de la mignonnerie des 6e aux carapaces compliquées des 4e... C'est un bonheur. Pas tous les jours, pas toutes les heures, mais dans l'ensemble je suis très contente de faire ce métier. Evidemment, l'établissement où on travaille doit également beaucoup changer le plaisir qu'on y trouve. J'ai passé cinq ans en poste fixe dans des collèges assez tranquilles, je ne dirais pas que c'était plus facile mais c'était certainement moins difficile qu'ailleurs.
édit : En revanche, je suis d'accord pour dire qu'il ne faut pas idéaliser la transmission de connaissances. Globalement, on enseigne à des élèves qui n'aiment pas l'école, n'aiment pas notre matière, n'ont pas envie d'apprendre, n'ont pas les bonnes conditions pour le faire, avec des heures et des moyens réduits. Si déjà on les accompagne dans le goût de l'effort, le goût d'apprendre, le goût de lire et d'écrire, si on leur permet de passer quelques heures agréables (pas ludiques, hein, agréables, enrichissantes) au collège, si on les aide à grandir et à se tenir convenablement avec des adultes et leurs camarades... C'est déjà super.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- DicloniaExpert
Ne pas oublier la vie à côté pour être heureux ! la famille, les amis, les loisirs...
tout ce qui ne fait pas partie du travail participe également et principalement au bien -être du prof !
tout ce qui ne fait pas partie du travail participe également et principalement au bien -être du prof !
- ditaNeoprof expérimenté
"J'aime mon travail" mi-juillet, c'est comme l'amour de loin.
- dboNiveau 2
effectivement les facteurs extérieurs jouent un rôle primordial, cependant j'ai lu tellement de témoignages parlant de "boule au ventre" avant d entrer dans la salle car ça se passait mal :missT2:
je vous remercie à nouveau pour vos retours, peut être que je sauterai le pas... j'ai l'impression d'avoir fait le tour de mon job, ma fonction n'évoluera pas (ni ici, ni dans une autre branche). Le capes et pourquoi pas, l'agrégation dans quelques années serait un beau challenge, mais quelle trouille de changer de cap !
je vous remercie à nouveau pour vos retours, peut être que je sauterai le pas... j'ai l'impression d'avoir fait le tour de mon job, ma fonction n'évoluera pas (ni ici, ni dans une autre branche). Le capes et pourquoi pas, l'agrégation dans quelques années serait un beau challenge, mais quelle trouille de changer de cap !
- User24373Neoprof expérimenté
dita a écrit:"J'aime mon travail" mi-juillet, c'est comme l'amour de loin.
Ce matin, je me suis réveillée en me disant que c'était génial d'être professeur.
- dboNiveau 2
simone43 a écrit:dita a écrit:"J'aime mon travail" mi-juillet, c'est comme l'amour de loin.
Ce matin, je me suis réveillée en me disant que c'était génial d'être professeur.
- Dadoo33Grand sage
dbo a écrit:simone43 a écrit:dita a écrit:"J'aime mon travail" mi-juillet, c'est comme l'amour de loin.
Ce matin, je me suis réveillée en me disant que c'était génial d'être professeur.
Qui y-a-t- il de drôle dans le post de Simone?
- lisette83Érudit
On aime bien être professeur pendant les "grandes "vacances.
- BalthazaardVénérable
simone43 a écrit:dita a écrit:"J'aime mon travail" mi-juillet, c'est comme l'amour de loin.
Ce matin, je me suis réveillée en me disant que c'était génial d'être professeur.
- dboNiveau 2
Dadoo33 a écrit:dbo a écrit:simone43 a écrit:dita a écrit:"J'aime mon travail" mi-juillet, c'est comme l'amour de loin.
Ce matin, je me suis réveillée en me disant que c'était génial d'être professeur.
Qui y-a-t- il de drôle dans le post de Simone?
j'ai cru y lire de l'humour puisqu'on est mi juillet, et qu'il a été dit plusieurs fois dans ce post que le métier était plus sympa à cette période :-)
- CasparProphète
dbo a écrit:effectivement les facteurs extérieurs jouent un rôle primordial, cependant j'ai lu tellement de témoignages parlant de "boule au ventre" avant d entrer dans la salle car ça se passait mal :missT2:
je vous remercie à nouveau pour vos retours, peut être que je sauterai le pas... j'ai l'impression d'avoir fait le tour de mon job, ma fonction n'évoluera pas (ni ici, ni dans une autre branche). Le capes et pourquoi pas, l'agrégation dans quelques années serait un beau challenge, mais quelle trouille de changer de cap !
Il n'est pas impossible de réintégrer une entreprise privée après un détour par l'enseignement.
- dboNiveau 2
Caspar a écrit:dbo a écrit:effectivement les facteurs extérieurs jouent un rôle primordial, cependant j'ai lu tellement de témoignages parlant de "boule au ventre" avant d entrer dans la salle car ça se passait mal :missT2:
je vous remercie à nouveau pour vos retours, peut être que je sauterai le pas... j'ai l'impression d'avoir fait le tour de mon job, ma fonction n'évoluera pas (ni ici, ni dans une autre branche). Le capes et pourquoi pas, l'agrégation dans quelques années serait un beau challenge, mais quelle trouille de changer de cap !
Il n'est pas impossible de réintégrer une entreprise privée après un détour par l'enseignement.
tout à fait ! je me le dis quand je doute. Rien n'est impossible, de toutes façons ! Il faut juste oser se lancer....
- CasparProphète
Oui, ce n'est qu'en essayant que tu pourras savoir si ça te plaît. Il faut simplement ne pas trop idéaliser le métier pour éviter les désillusions.
- dboNiveau 2
Caspar a écrit:Oui, ce n'est qu'en essayant que tu pourras savoir si ça te plaît. Il faut simplement ne pas trop idéaliser le métier pour éviter les désillusions.
et j'ai bien noté qu'il ne fallait pas l'envisager comme une vocation, mais plus comme son job tout simplement.
Après, peut être que beaucoup s'imaginent qu'être prof, c'est rester juste 18h devant ses élèves et être en vacances toutes les 6 semaines. Sans se dire que les cours se préparent, que les copies se corrigent et qu'il faut bosser tout de même pendant les vacances. De ce point de vue là, je suis "aware".
Concernant le salaire : je n'ai pas bougé d'un cent depuis 10 ans dans le privé. Si je tente et réussis l'agrégation, c'est aujourd'hui la seule solution envisageable pour imaginer d'évoluer professionnellement. et même si j'échoue, le salaire augmente avec les échelons (certes, longs à gravir. mais ils existent).
Réellement, ce qui m'effraie le plus c'est la gestion de classe. Et le rapport avec les jeunes.
- nicole 86Expert spécialisé
dbo a écrit:Caspar a écrit:Oui, ce n'est qu'en essayant que tu pourras savoir si ça te plaît. Il faut simplement ne pas trop idéaliser le métier pour éviter les désillusions.
et j'ai bien noté qu'il ne fallait pas l'envisager comme une vocation, mais plus comme son job tout simplement.
Réellement, ce qui m'effraie le plus c'est la gestion de classe. Et le rapport avec les jeunes.
C'est ce en quoi le métier est difficile voire usant d'autant que quels que soient son âge et son expérience on peut être mis en difficulté par une classe. Une fois la classe partie en vrille, malgré le soutien sans faille du cde et des cpe et la solidarité de l'équipe cela peut durer l'année entière même dans un établissement réputé tranquille. Je me souviens ainsi d'une classe de terminale et une Seconde à 24 élèves qui ont pourri l'année de tous leurs enseignants selon des degrés et des modalités divers.
- dboNiveau 2
nicole 86 a écrit:dbo a écrit:Caspar a écrit:Oui, ce n'est qu'en essayant que tu pourras savoir si ça te plaît. Il faut simplement ne pas trop idéaliser le métier pour éviter les désillusions.
et j'ai bien noté qu'il ne fallait pas l'envisager comme une vocation, mais plus comme son job tout simplement.
Réellement, ce qui m'effraie le plus c'est la gestion de classe. Et le rapport avec les jeunes.
C'est ce en quoi le métier est difficile voire usant d'autant que quels que soient son âge et son expérience on peut être mis en difficulté par une classe. Une fois la classe partie en vrille, malgré le soutien sans faille du cde et des cpe et la solidarité de l'équipe cela peut durer l'année entière même dans un établissement réputé tranquille. Je me souviens ainsi d'une classe de terminale et une Seconde à 24 élèves qui ont pourri l'année de tous leurs enseignants selon des degrés et des modalités divers.
je n'ai jamais connu ce genre d'ambiance, oui parfois il y avait des débordements (j'entends, bavardages, tentatives de rébellion en ne faisant pas les devoirs) mais ça ne durait pas. La CDE nous mettait un bon coup de pression et on rentrait dans le rang. Alors forcément, devant l'inconnu je m'imagine le pire (pas la meilleure attitude à avoir mais j'y travaille)
- nicole 86Expert spécialisé
dbo a écrit: je n'ai jamais connu ce genre d'ambiance, oui parfois il y avait des débordements (j'entends, bavardages, tentatives de rébellion en ne faisant pas les devoirs) mais ça ne durait pas. La CDE nous mettait un bon coup de pression et on rentrait dans le rang. Alors forcément, devant l'inconnu je m'imagine le pire (pas la meilleure attitude à avoir mais j'y travaille)
Heureusement cela n'arrive pas tous les ans mais cela m'est arrivé deux fois, malgré des CDE au top à chaque fois. J'ai eu aussi le contraire, une classe de troisième dont je connaissais par avance tous les élèves et où j'appréhendais l'explosion, c'est un de mes meilleurs souvenirs !
- lisette83Érudit
Attention d'ailleurs à ne pas vous projeter avec vos souvenirs d'élève.
Autres temps, autres mœurs...et en plus, lorsque l'on envisage de devenir professeur et donc de rester à l'école, c'est qu'on n'y a pas été allergique, alors que les élèves que vous aurez en face y seront plus réfractaires.
C'est un paramètre important qui varie d'une classe à l'autre, d'une année à l'autre.
Autres temps, autres mœurs...et en plus, lorsque l'on envisage de devenir professeur et donc de rester à l'école, c'est qu'on n'y a pas été allergique, alors que les élèves que vous aurez en face y seront plus réfractaires.
C'est un paramètre important qui varie d'une classe à l'autre, d'une année à l'autre.
- User24373Neoprof expérimenté
dbo a écrit:Dadoo33 a écrit:dbo a écrit:simone43 a écrit:
Ce matin, je me suis réveillée en me disant que c'était génial d'être professeur.
Qui y-a-t- il de drôle dans le post de Simone?
j'ai cru y lire de l'humour puisqu'on est mi juillet, et qu'il a été dit plusieurs fois dans ce post que le métier était plus sympa à cette période :-)
De manière générale, j'aime assez mon travail, j'ai répondu plus haut à la question mais je crois que je préfère les vacances !
Dadoo!!! Ça fait longtemps ! Je t'envoie un MP
- trompettemarineMonarque
JayKew a écrit:Je suis un prof globalement heureux, au bout de près de 30 ans d’exerice.
Mon métier me plaît beaucoup, même si je trouve qu’il accapare une trop grosse partie de mon temps. Le point noir, pour moi, ce sont les copies, qui, en CPGE, constituent un vrai défi. Dès septembre, je sature.... Pour le reste, j’aime toujours autant le contact avec les élèves (numéro un sur ma liste), la liberté pédagogique: la possibilité d’organiser mon enseignement comme je l’entends, la part créative, les recherches pour me documenter, la nécessité de suivre constamment l’actualité, etc. J’aime aussi l’ambiance conviviale dans l’établissement, les relations avec beaucoup de collègues, etc.
Un élément qui, dans mon cas, a joué un rôle crucial dans ce maintien dans un « état de bonheur relatif (à défaut d’être constant ou absolu) », c’est que j’ai souvent varié les plaisirs et que j’ai beaucoup évolué dans ma carrière: d’abord certifié, muni d’une simple Licence, premier poste en collège, puis en lycée, puis en GRETA formation adultes (tout cela dans le 93, pendant les 16 premières années de ma carrière), puis agreg, puis DEA, puis mutation en lycée à Paris, puis en CPGE + vacations en fac, et dernièrement mutation dans le sud de la France, toujours en CPGE.
Grâce à cette mobilité et cette diversité, l’ennui ne m’a jamais gagné et les années ont défilé sans que je les voie passer.
Aujourd’hui, je sens que j’ai quand même moins d’énergie. Idéalement, le top serait que je puisse travailler à 80% max de mon temps plein, mais je n’en ai pas vraiment les moyens. Il me reste à priori 12 années avant la retraite : je pense que le défi pour moi va être d’éviter de m’ennuyer si je reste dans le même poste et de répartir mes efforts de sorte que je ne m’epuise pas à la tâche. Si je parviens à relever ce défi, j’aurai réussi à être heureux toute ma carrière!
Cette évolution de carrière qui empêche l'ennui est quasiment devenue impossible. C'est bien là le problème.
En outre :
- Spoiler:
- Je sais que cela va en fâcher certains, beaucoup de collègues "femmes" sont touchées par le plafond de verre dans certaines disciplines.
- InvitéInvité
Ce n'est pas préparer les cours, corriger les copies et être devant/avec des élèves qui peut être pesant. C'est le rapport avec l'Administration et aussi avec certains collègues que je trouve souvent usant. L'Administration car il y a toujours un petit chef pour inventer un truc génial qui va peser sur les profs, sur leur temps libre, de préférence, et les collègues, parce que, parfois, en les côtoyant tous les jours, on a envie....Comment dire?...de déserter la salle des profs. Enfin, moi.
- A TuinVénérable
Je trouve que c'est un métier intéressant. En revanche, corriger les copies devient en l’occurrence pour moi, de plus en plus pénible. C'est là la plus grande pénibilité je trouve : je suis obligée de m'y prendre à deux fois, une pour les fautes d'orthographe, et ensuite pour le contenu. Faire les deux de front me devient insupportable car les élèves font des monticules de fautes.
- ditaNeoprof expérimenté
N'est il pas merveilleux, en effet, Simone, d'être professeur en juillet ? Ce matin, grasse mat, promenade, cuisine. Cet après-midi, rangement dans la valise des maillots de bains et glandouille.
Ah, cela ne concerne que ma pomme : quelle joie d'être professeur ! Tartufferie puissance mille
.
Ah, cela ne concerne que ma pomme : quelle joie d'être professeur ! Tartufferie puissance mille
.
- Ajonc35Sage
Cela devient même pour moi une vraie souffrance. A la fois sur la forme et sur le fond. Sur la forme, je répète à longueur d'année mes exigences et ce qui leur permettra de progresser : des éléments de base que tous devraient maitriser plus. Sur le fond, j'ai le sentiment que, pendant les cours, ils comprennent. Puis je leur donne quelques pistes pour favoriser la mémorisation et travailler le cours. Comme ils n'apprennent que la veille ( "j'ai appris pourtant") le désastre est annoncé. Et le désastre est pour moi comme pour eux. Heureusement il y en a toujours quelques uns qui sauvent mon travail et je les remercie à chaque retour.A Tuin a écrit:Je trouve que c'est un métier intéressant. En revanche, corriger les copies devient en l’occurrence pour moi, de plus en plus pénible. C'est là la plus grande pénibilité je trouve : je suis obligée de m'y prendre à deux fois, une pour les fautes d'orthographe, et ensuite pour le contenu. Faire les deux de front me devient insupportable car les élèves font des monticules de fautes.
C'est tellement une souffrance, que je me fixe des objectifs pour me contraindre à avancer et à faire correctement mon travail et donc avoir un bon rendu pour les élèves.
Je reprends donc ce que m'a dit une collègue qui part en retraite: "ce que je ne regretterai pas, c'est la correction des copies"
J'ajouterai que j'aime toujours préparer mes cours, être en classe et cela me sauve. J'aime aussi certains de mes collègues mais de moins en moins aussi.
- Rue 89 - Les profs heureux, ça existe aussi !
- Je suis la prof qui n'existe pas d'une classe qui n'existe pas !
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