- EloahExpert spécialisé
Oui, pour en revenir au sujet, je pense que dès lors qu'on impose quelque chose à tous, cela ne peut pas fonctionner et, comme dit plus haut, cela ne résout en rien le problème de la lecture.
- laMissSage
En fait, quel est l'objectif du quart d'heure lecture ?
Donner envie de lire ? Sauf qu'il y a des personnes qui n'aimeront jamais lire et s'en sortiront très bien.
Juste lire (en partant du constat qu'ils ne lisent quasi jamais) ? Ok alors pourquoi pas un quart d'heure écriture, aussi, si on va par là...?
En tout cas, le faire sur les heures de cours pose clairement problème et puis il faut voir aussi quelles sont les modalités car il y a toujours des élèves qui ne font rien, soit parce qu'ils n'ont rien à lire sur eux, soit parce qu'ils ouvre le livrent sans "vraiment" le lire (sans se concentrer sur le sens). Sans retour, on ne sait pas ce qu'il se passe dans la tête de l'élève.
On peut tout aussi bien faire un quart d'heure "observation de tableaux" sans qu'il ne se passe rien dans la tête de certains.
Bref, l'organisation et les modalités sont à revoir.
Donner envie de lire ? Sauf qu'il y a des personnes qui n'aimeront jamais lire et s'en sortiront très bien.
Juste lire (en partant du constat qu'ils ne lisent quasi jamais) ? Ok alors pourquoi pas un quart d'heure écriture, aussi, si on va par là...?
En tout cas, le faire sur les heures de cours pose clairement problème et puis il faut voir aussi quelles sont les modalités car il y a toujours des élèves qui ne font rien, soit parce qu'ils n'ont rien à lire sur eux, soit parce qu'ils ouvre le livrent sans "vraiment" le lire (sans se concentrer sur le sens). Sans retour, on ne sait pas ce qu'il se passe dans la tête de l'élève.
On peut tout aussi bien faire un quart d'heure "observation de tableaux" sans qu'il ne se passe rien dans la tête de certains.
Bref, l'organisation et les modalités sont à revoir.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- sookieGrand sage
zigmag17 a écrit:sookie a écrit:Nous, nous avons fait Cap de lire (et non quart d’heure de lecture, c’est tout pareil mais c’est pour motiver les élèves)
En fait 10 mn en début de S1 , une fois par semaine, jour qui change à chaque vacances. Et pour ne pas que ça impacte trop, 5 mn sont ajoutées à la 1ere heure, la 2e heure ne fait plus que 50 mn, car pas question de travailler 5 mn de plus (pour des collègues, perso ça m’indiffère). Donc 10 mn de lecture, S1 à 50 mn, S2 à 50 mn, je ne sais pas si je suis claire, j’ai mis 6 mois à comprendre.
Avec des sonneries décalées et des annonces au micro. Sauf qu’à l’administration, ils ne retrouvaient pas le mode d’emploi du nouveau système de sonnerie (installé 2 mois avant) , donc les jours de cap de lire, ça sonnait n’importe comment, avec annonces au micro « début cap de lire » oui « ah en fait non » oui « c’est maintenant » puis 10 mn avant la fin du cours de S1 ou S2, quand on faisait pas gaffe, les élèves commençaient à sortir puis on les faisait ré rentrer dans la classe pour 5 mn , évidemment impossible de les remettre au travail pour si peu, parfois ils descendaient en récré 10 mn trop tôt. Et puis quand enfin les sonneries étaient calées, c’était les vacances et à la rentrée le bazar recommençait un autre jour.
Avec tout ça, on a quand même réussi à peu près, avec mes classes ça se passait bien, il y avait une boîte à livres dans le hall et j’en avais aussi dans la salle. Quelques uns ne lisaient pas vraiment mais ne bougeaient pas trop. Je ne sais pas si cela les a fait plus lire. Mais les élèves étaient plus calmes ensuite. Cela ne m’aurait pas dérangé de le faire chaque jour (sans le problème des sonneries) mais je comprends que les collègues des matières à petits horaires ne soient pas d’accord.
Et on avait aussi Cap de chercher, une fois par semaine, 10 mn avant la fin de S2, il fallait résoudre une énigme mise sur l’ENT. Alors ça, je ne l’ai quasiment pas fait, une fois dans le cours, je ne me vois pas m’arrêter pour ça.
On avait donc une sonnerie 10 mn avant la fin du cours, on ne le refait plus cette année, mais il y a toujours la sonnerie 10 mn avant la fin du cours de S2 le vendredi car ni les chefs nos les agents n’ont réussi à la retirer. Donc même bazar, on croit que le cours est fini, les élèves commencent à ranger mais en fait non c’est pas fini.
Désolée pour le pavé.
Nous on a la même chose avec "Cap de travailler": ils tiennent 5 minutes et ils ont envie de partir en récré. !
Bon c'était pour la blague, je n'ai pas pu résister !!.
Pas de souci Zigmag, c’est aussi une blague récurrente entre nous. Comme Cap de sortir ses affaires ou Cap de lever le doigt avant de parler.
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- ElietteNiveau 9
laMiss a écrit:En fait, quel est l'objectif du quart d'heure lecture ?
Au lycée dans mon académie clairement uniquement de la communication du rectorat, pour mettre une jolie page sur leur site et justifier l’emploi de la personne qui s’en occupe ( au lieu d’être devant des élèves). C’est un quart d’heure deux fois par an, et la plus grande partie du message d’organisa nous demande de prendre des photos ( rares) de nos élèves en train de lire , et des envoyer pour publication sur le dit site
- LemmyKHabitué du forum
C'est RGPD ça? Vous avez les autorisations des parents?Eliette a écrit:laMiss a écrit:En fait, quel est l'objectif du quart d'heure lecture ?
Au lycée dans mon académie clairement uniquement de la communication du rectorat, pour mettre une jolie page sur leur site et justifier l’emploi de la personne qui s’en occupe ( au lieu d’être devant des élèves). C’est un quart d’heure deux fois par an, et la plus grande partie du message d’organisa nous demande de prendre des photos ( rares) de nos élèves en train de lire , et des envoyer pour publication sur le dit site
- HocamSage
Si les choses sont faites dans les règles, le RGPD n'interdit pas cela. Il y a un formulaire dédié d'autorisation de captation que les parents doivent remplir. J'ose espérer que cela a été fait dans le cas présent, parce que c'est déjà une opération de comm' assez grossière... L'idéal étant quand même soit de flouter les visages, soit de prendre de dos à une distance qui empêche l'identification. Mais pour ce fichu quart d'heure de lecture, bon, pourquoi demander directement aux enseignants de toute l'académie ?
- marjoDoyen
Chez moi, c'est clairement une lubie d'une partie de mon équipe qui ne voit pas de problème à perdre quinze minutes de cours sur des heures qui en font déjà chez nous à peine 50 ou 45. Il y a une part de conviction mais aussi d'affichage. Cela fait trois ans maintenant que je me lamente du fait que la majeure partie de mes collègues donne à fond dans cette veine (celle de l'affichage, des projets), ce qui a souvent des conséquences sur mes/nos cours, avec des heures qui sautent pour le projet ceci ou celà ou une partie des élèves qui n'est pas là parce qu'il y a la sortie AS, la sortie du club bidule. A un moment donné, stop. J'ai pris le temps de regarder le calendrier d'organisation de ce quart d'heure, et je ne serai que marginalement impactée parce qu'il est souvent placé à des heures où je n'ai pas cours : tant mieux ! J'espère que ça tombera à l'eau.
- *Ombre*Grand sage
Le quart d'heure lecture, ça peut aussi bien se passer, comme c'est le cas chez nous. Pour cela, quelques principes à respecter.
- On ne prend pas grossièrement un quart d'heure à une discipline, même avec des rotations. Il y a de meilleures organisations possibles ;
- On ne se leurre pas sur les objectifs. Ce n'est pas ça qui va miraculeusement résoudre les difficultés de lecture des élèves. Ça donne juste des habitudes et de l'entraînement ;
- Pour créer des habitudes et de l'entraînement, un heure de loin en loin, ça ne rime à rien. Le quart d'heure lecture, c'est tout les jours ou c'est pas du tout (affirme celle qui a connu le quart d'heure lecture mensuel, hebdomadaire et quotidien) ;
- Cela n'est possible qu'avec une adhésion largement majoritaire de l'équipe. Donc on n'impose rien. On discute en amont, on réfléchit collectivement, on se met d'accord, on fait des bilans honnêtes et on remet en cause tout ce qui doit l'être à l'issue de ces bilans ;
- On crée de vraies incitations à la lecture. Dans notre établissement, nous avons créé des caisses de lecture par niveau qui tournent à chaque période. Les élèves doivent piocher dedans et lire un livre par mois, lecture évaluée. S'ils râlent, on rappelle que quand on lit un quart d'heure par jour, on vient tranquillement à bout d'un livre jeunesse en un mois. En plus, pendant ce quart d'heure, ils ont un adulte à disposition pour éclairer le sens d'un mot ou d'une phrase.
- On n'hésite pas, avec les classes difficiles, à modifier les conditions d'accès au texte, et à pratiquer la lecture oralisée par le professeur.
Quand c'est bien fait, les bénéfices sont réels :
- Je ne prétendrai jamais que c'est du 100%, mais la plupart des élèves se mettent à lire réellement tous les jours, et autre chose que des mangas, à cause des mesures incitatives ;
- On voit qu'ils reprennent l'habitude de lire même en dehors de ces temps. Désormais, quand des élèves ont fini une éval avant la fin, j'en vois certains sortir leur livre et avancer dans leur lecture, ce que je ne voyais jamais auparavant ;
- Même les classes agitées apprécient quand on leur lit une histoire. Une appétence se crée au moins le temps d'un texte.
- Bénéfice marginal mais appréciable : l'heure qui suit est bien plus calme.
Ombre, pas du tout thuriféraire des projets tous azimuts.
- On ne prend pas grossièrement un quart d'heure à une discipline, même avec des rotations. Il y a de meilleures organisations possibles ;
- On ne se leurre pas sur les objectifs. Ce n'est pas ça qui va miraculeusement résoudre les difficultés de lecture des élèves. Ça donne juste des habitudes et de l'entraînement ;
- Pour créer des habitudes et de l'entraînement, un heure de loin en loin, ça ne rime à rien. Le quart d'heure lecture, c'est tout les jours ou c'est pas du tout (affirme celle qui a connu le quart d'heure lecture mensuel, hebdomadaire et quotidien) ;
- Cela n'est possible qu'avec une adhésion largement majoritaire de l'équipe. Donc on n'impose rien. On discute en amont, on réfléchit collectivement, on se met d'accord, on fait des bilans honnêtes et on remet en cause tout ce qui doit l'être à l'issue de ces bilans ;
- On crée de vraies incitations à la lecture. Dans notre établissement, nous avons créé des caisses de lecture par niveau qui tournent à chaque période. Les élèves doivent piocher dedans et lire un livre par mois, lecture évaluée. S'ils râlent, on rappelle que quand on lit un quart d'heure par jour, on vient tranquillement à bout d'un livre jeunesse en un mois. En plus, pendant ce quart d'heure, ils ont un adulte à disposition pour éclairer le sens d'un mot ou d'une phrase.
- On n'hésite pas, avec les classes difficiles, à modifier les conditions d'accès au texte, et à pratiquer la lecture oralisée par le professeur.
Quand c'est bien fait, les bénéfices sont réels :
- Je ne prétendrai jamais que c'est du 100%, mais la plupart des élèves se mettent à lire réellement tous les jours, et autre chose que des mangas, à cause des mesures incitatives ;
- On voit qu'ils reprennent l'habitude de lire même en dehors de ces temps. Désormais, quand des élèves ont fini une éval avant la fin, j'en vois certains sortir leur livre et avancer dans leur lecture, ce que je ne voyais jamais auparavant ;
- Même les classes agitées apprécient quand on leur lit une histoire. Une appétence se crée au moins le temps d'un texte.
- Bénéfice marginal mais appréciable : l'heure qui suit est bien plus calme.
Ombre, pas du tout thuriféraire des projets tous azimuts.
- ZybulkaHabitué du forum
Je suis assez d'accord avec ce que tu dis, mais chez nous, on a du mal à trouver une organisation satisfaisante : tu peux nous dire ce qui fonctionne, selon ton expérience ?*Ombre* a écrit:On ne prend pas grossièrement un quart d'heure à une discipline, même avec des rotations. Il y a de meilleures organisations possibles
- InvitéInvité
Chez nous, ça prend mal. On le fait deux fois par semaine, c'est trop peu. Le quart d'heure est tournant ce qui ne lèse pas les disciplines à petit horaire mais pour l'adhésion de tous on n'y est clairement pas. Beaucoup d'élèves n'ont pas le livre, piochent dans une boîte à livres mais cela a peu de sens puisqu'ils doivent rendre le livre à la fin du quart d'heure. Je pense aussi transformer ce quart d'heure qui ne prend pas en lecture offerte.
- *Ombre*Grand sage
Nous avons retiré deux minutes à chaque heure de cours.
Deux minutes, franchement, c'est indolore. Si tant de collègues étaient convaincus du contraire, ils se bougeraient un peu plus vite à la sonnerie de fin de récré. Et aucune matière n'en pâtit plus qu'une autre puisque la perte totale est au prorata du volume horaire hebdomadaire. Perte pour le cours de français (la matière avec le plus gros horaire, donc la plus grosse perte : 9 minutes sur une semaine). Qu'on regagne, à mon avis, parce qu'au cours après le quart d'heure lecture, les élèves sont déjà installés, et calmes.
On dégage ainsi 16 minutes qui sont rassemblées après la récréation de l'après-midi pour le quart d'heure lecture.
Deux minutes, franchement, c'est indolore. Si tant de collègues étaient convaincus du contraire, ils se bougeraient un peu plus vite à la sonnerie de fin de récré. Et aucune matière n'en pâtit plus qu'une autre puisque la perte totale est au prorata du volume horaire hebdomadaire. Perte pour le cours de français (la matière avec le plus gros horaire, donc la plus grosse perte : 9 minutes sur une semaine). Qu'on regagne, à mon avis, parce qu'au cours après le quart d'heure lecture, les élèves sont déjà installés, et calmes.
On dégage ainsi 16 minutes qui sont rassemblées après la récréation de l'après-midi pour le quart d'heure lecture.
- InvitéInvité
Je trouve ce fonctionnement intéressant. La dernière heure de cours étant délicate...
- HocamSage
Même prélèvement des deux minutes chez nous, pour dégager une plage d'un quart d'heure entre les deux premiers cours de l'après-midi. J'avais détaillé les horaires exacts dans ce fil ou un autre consacré à ce dispositif. C'était pour nous la seule organisation possible, j'hallucine de voir encore des établissements imposer un quart d'heure (avec ou sans rotation) sans rééquilibrage de tous les cours de la semaine, ce n'est clairement pas respectueux des matières à faible volume horaire au moins.
Chez nous, au départ, ça a plutôt bien pris, je me retrouvais dans ce que décrit *Ombre*. Mais aujourd'hui, la sauce ne prend plus pour diverses raisons et je vois de plus en plus ce dispositif qui me plaisait au début comme un cache-misère. Certains collègues ne le font tout simplement pas (parmi eux, quelques-uns n'ont même jamais essayé de le faire sérieusement, mais n'avaient pourtant pas exprimé la moindre objection lors des différentes réunions préparatoires), certains comme moi essaient encore mais sans vraiment y croire. C'est triste car c'est très clairement du temps perdu pour un très grand nombre d'élèves, malgré la banque de livres, malgré les incitations renouvelées à trouver des « lectures plaisir », malgré toute l'énergie dépensée au départ pour mettre en place ce quart d'heure.
Chez nous, au départ, ça a plutôt bien pris, je me retrouvais dans ce que décrit *Ombre*. Mais aujourd'hui, la sauce ne prend plus pour diverses raisons et je vois de plus en plus ce dispositif qui me plaisait au début comme un cache-misère. Certains collègues ne le font tout simplement pas (parmi eux, quelques-uns n'ont même jamais essayé de le faire sérieusement, mais n'avaient pourtant pas exprimé la moindre objection lors des différentes réunions préparatoires), certains comme moi essaient encore mais sans vraiment y croire. C'est triste car c'est très clairement du temps perdu pour un très grand nombre d'élèves, malgré la banque de livres, malgré les incitations renouvelées à trouver des « lectures plaisir », malgré toute l'énergie dépensée au départ pour mettre en place ce quart d'heure.
- marjoDoyen
*Ombre* a écrit:Nous avons retiré deux minutes à chaque heure de cours.
Deux minutes, franchement, c'est indolore. Si tant de collègues étaient convaincus du contraire, ils se bougeraient un peu plus vite à la sonnerie de fin de récré. Et aucune matière n'en pâtit plus qu'une autre puisque la perte totale est au prorata du volume horaire hebdomadaire. Perte pour le cours de français (la matière avec le plus gros horaire, donc la plus grosse perte : 9 minutes sur une semaine). Qu'on regagne, à mon avis, parce qu'au cours après le quart d'heure lecture, les élèves sont déjà installés, et calmes.
On dégage ainsi 16 minutes qui sont rassemblées après la récréation de l'après-midi pour le quart d'heure lecture.
Mais voilà une excellente idée que je n'aurais pas manqué d'approuver ! En plus, ça permet de faire le quart d'heure tous les jours, ce qui a certainement plus d'intérêt que de le faire une fois par semaine. Je garde l'idée en tête pour la suggérer le cas échéant, si on réfléchit à nouveau à la mise en place de ce quart d'heure chez nous.
- RubikNiveau 10
Je l'ai déjà dit sur un autre fil, mais chez moi le quart d'heure de lecture, c'est tous les jours et ça ne prend aucun temps sur les cours. C'est un quart d'heure rajouté en M3 ce qui fait que l'heure dure 1h10 et sans aucune compensation financière d'aucune sorte bien sûr. Ca ne marche absolument pas, les élèves n'ont jamais de livre et font semblant de lire, il y a des boîtes à livres dans les salles avec des rebuts du cdi (livres complètement dépassés, pavés hors de portée des élèves, beaucoup de livres abîmés, déchirés, dont les pages tombent), les enseignants en ont ras-le-bol, mais "la lecture a été déclarée grande cause nationale donc c'est comme ça".
On peut déclarer les tables de multiplications et le calcul mental "cause nationale" aussi ?
On peut déclarer les tables de multiplications et le calcul mental "cause nationale" aussi ?
- Nina68Niveau 9
Chez nous, c'est tous les jours, après la récré. Du coup, il y a 10 minutes en plus. Pour ne pas impacter l'heure de sortie (les bus) on commence à 12h55 et plus à 13h. Les élèves jouent le jeu, du moins en 6ème 5ème, les autres, je ne sais pas. La 1ère année, il n'y avait aucune sanction, plus des boîtes à livres dans les salles, mais on a arrêté. A présent, si un élève a 3 croix (oubli de livre, bruit...) il doit présenter un livre devant la direction + des professeurs. Le bilan est globalement satisfaisant, sauf pour les collègues qui calculent combien d'heures ils offrent sur l'année...
- Clecle78Bon génie
Et ils ont tort d'après toi ces collègues ?Nina68 a écrit:Chez nous, c'est tous les jours, après la récré. Du coup, il y a 10 minutes en plus. Pour ne pas impacter l'heure de sortie (les bus) on commence à 12h55 et plus à 13h. Les élèves jouent le jeu, du moins en 6ème 5ème, les autres, je ne sais pas. La 1ère année, il n'y avait aucune sanction, plus des boîtes à livres dans les salles, mais on a arrêté. A présent, si un élève a 3 croix (oubli de livre, bruit...) il doit présenter un livre devant la direction + des professeurs. Le bilan est globalement satisfaisant, sauf pour les collègues qui calculent combien d'heures ils offrent sur l'année...
- Nina68Niveau 9
Clecle78 a écrit:Et ils ont tort d'après toi ces collègues ?Nina68 a écrit:Chez nous, c'est tous les jours, après la récré. Du coup, il y a 10 minutes en plus. Pour ne pas impacter l'heure de sortie (les bus) on commence à 12h55 et plus à 13h. Les élèves jouent le jeu, du moins en 6ème 5ème, les autres, je ne sais pas. La 1ère année, il n'y avait aucune sanction, plus des boîtes à livres dans les salles, mais on a arrêté. A présent, si un élève a 3 croix (oubli de livre, bruit...) il doit présenter un livre devant la direction + des professeurs. Le bilan est globalement satisfaisant, sauf pour les collègues qui calculent combien d'heures ils offrent sur l'année...
Je ne dis pas qu'ils ont tort. Je constate juste qu'ils sont très regardants sur ces 10 mns, mais que par ailleurs, dès qu'ils peuvent retirer un avantage concret d'une situation au collège, ils le font, alors même que ce n'est pas très équitable.
Nous n'avons pas tous cours l'après-midi.
- menerveOracle
Quel que soit le système mis en place, c'est bancal. Admettons qu'on retire 2 min à chaque cour pour ajouter 15 minutes chaque jour et que tous les jours le prof de musique est impacté... Il va travailler une heure gratis par semaine alors que d'autres profs auront une heure libéree.
Si on prend le quart d'heure sur le temps de cours, ça ne fonctionne pas non plus car certains collègues n'ont que les élèves une fois la semaine.
La seule solution... Demander des profs volontaires pour encadrer ce temps et les payer en conséquence.
Si on prend le quart d'heure sur le temps de cours, ça ne fonctionne pas non plus car certains collègues n'ont que les élèves une fois la semaine.
La seule solution... Demander des profs volontaires pour encadrer ce temps et les payer en conséquence.
- HocamSage
J'en arrive plus ou moins à la même conclusion que @menerve. Les trois premières années du dispositif, j'avais presque toujours cours en S1, j'ai calculé que je faisais 27h de plus que les collègues qui demandaient systématiquement à travailler le matin en priorité (et qui obtenaient de ne quasiment jamais travailler l'après-midi).
Si on tient à faire de la lecture une grande cause, on y met les moyens et on flèche une enveloppe vers le projet plutôt que de toujours faire à moyens constants.
Si on tient à faire de la lecture une grande cause, on y met les moyens et on flèche une enveloppe vers le projet plutôt que de toujours faire à moyens constants.
- Clecle78Bon génie
Je trouve assez gonflé de sous entendre que ces collègues sont mesquins. Avec un tel raisonnement on nous fera bien avaler n'importe quoi. Pour moi ce serait niet. On se donne les moyens de faire correctement ou on ne fait pas
- Nina68Niveau 9
Clecle78 a écrit:Je trouve assez gonflé de sous entendre que ces collègues sont mesquins. Avec un tel raisonnement on nous fera bien avaler n'importe quoi. Pour moi ce serait niet. On se donne les moyens de faire correctement ou on ne fait pas
En fait, ce qui me dérange, ce n'est pas qu'ils ne soient pas d'accord et décomptent leurs 10 mns de lecture avec leurs élèves. Ce qui me dérange, c'est que parallèlement (un exemple parmi d'autres) ils fassent autre chose pendant leurs heures de co-animation, comme regarder le tennis par exemple, et s'en vantent.
Sur le fond, chez nous, en effet, on fait 10 mns de plus en S3. Et je comprends tout à fait que certains trouvent cela anormal, surtout si ça tombe toujours sur les mêmes. Mais ce n'est pas le cas dans mon collège. Nous allons sans doute en reparler : ce n'est que la 3ème année.
- *Ombre*Grand sage
menerve a écrit:Quel que soit le système mis en place, c'est bancal. Admettons qu'on retire 2 min à chaque cour pour ajouter 15 minutes chaque jour et que tous les jours le prof de musique est impacté... Il va travailler une heure gratis par semaine alors que d'autres profs auront une heure libéree.
Si on prend le quart d'heure sur le temps de cours, ça ne fonctionne pas non plus car certains collègues n'ont que les élèves une fois la semaine.
La seule solution... Demander des profs volontaires pour encadrer ce temps et les payer en conséquence.
Hocam a écrit:J'en arrive plus ou moins à la même conclusion que @menerve. Les trois premières années du dispositif, j'avais presque toujours cours en S1, j'ai calculé que je faisais 27h de plus que les collègues qui demandaient systématiquement à travailler le matin en priorité (et qui obtenaient de ne quasiment jamais travailler l'après-midi).
Si on tient à faire de la lecture une grande cause, on y met les moyens et on flèche une enveloppe vers le projet plutôt que de toujours faire à moyens constants.
Vous avez tous les deux raison.
Pour ma part, si je vois une limite à ce dispositif, c'est bien celle-ci. J'ajouterai que si, en tant que professeur de Lettres, je vois bien comment inciter à la lecture et j'ai des ressources à proposer à des classes récalcitrantes, pour une autre forme de quart d'heure lecture, je conçois qu'il n'en soit pas de même pour un collègue de maths ou d'EPS (désolée pour les clichés, ce ne sont que des exemples). Faire appel à des volontaires permettrait de rendre le dispositif plus efficace - mais des volontaires, il faut les payer.
- EdithWGrand sage
Ça fait trois ans qu’on fait le quart d’heure lecture deux fois par semaine. Au début, c’était à cheval sur l’heure de cours S1 et la récré de midi, donc 5 minutes de bénévolat et 10 minutes de cours en moins. Cette année, le recteur exige un quart d’heure quotidien, on est passés à 15 minutes de bénévolat total, les collègues reviennent à 13h15 et enchaînent avec leur cours. Personnellement, faire ça ou autre chose, ça ne change rien puisque je suis là, comme doc, mais les collègues râlent… sans faire quoi que ce soit. C’est moi qui ai posé la question de ce temps supplémentaire en réunion de pré-rentrée (parce qu’en plus, on doit faire une récré le matin, pas de surveillance avant midi, vive la campagne et les collèges privés sans le sou), la réponse de la CDE a été un bafouillage incompréhensible où il était question des 5 minutes par heure qu’on doit à l’établissement. Fin de la discussion.
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