- LefterisEsprit sacré
Les excès d'écrans touchent hélas bien du monde, mais plus certains que d'autres, et encore plus au détriment de l'essentiel, à savoir l'école. Ce n'est pas du tout une fiction, les gens qui se jettent sur le smartphone neuf, le nouvel ordinateur ou le bel écran à peine l'allocation perçue. C'est même d'une grande banalité. Comme je ne fréquente pas que des théoriciens de SDP, je pourrais en citer des tas, des proches même. Et je vois des tas de smartphones neufs fleurir après la rentrée, ils se les montrent, tout fiers. Quand ce ne sont pas les parents qui se jettent sur le dernier gadget pour eux-mêmes. Mais ce sont les haut cris pour acheter des livres à 2 ou 3 euros. Il faudrait savoir si l'allocation de rentrée scolaire est pour la rentrée scolaire ou pour les lobbies du numérique ou des marques de fringues de merdre.Rosanette a écrit:Oui, il faut faire des constats et aussi savoir admettre que le fléchage des dépenses n'est pas une solution satisfaisante, surtout quand il s'agit de retomber sur la question des écrans qui concerne toutes les catégories sociales. Et non, les jeux vidéo ne sont toujours pas des machines à fabriquer des crétins.
C'est beaucoup moins confortable de s'interroger sur le quotidien de familles monoparentales qui vivent chichement de boulots pourris quand ils ont un boulot, avec des horaires pas toujours compatibles avec un suivi efficace de la scolarité de son gosse et un environnement urbain qui ne favorise pas toujours l'accès à la culture. Sans même parler des barrières de la langue (et ça fait déjà un bon vivier de foyers avec des gosses violents ou problématiques, même si tout ne peut pas se réduire à ces déterminismes).
- MathadorEmpereur
Lefteris a écrit:Il faudrait savoir si l'allocation de rentrée scolaire est pour la rentrée scolaire ou pour les lobbies du numérique ou des marques de fringues de merdre.
La donnée du montant (300 EUR) que tu as mentionné précédemment répond à la question. Qui dépense 300 EUR de fournitures scolaires en un an pour un seul élève ? Un cartable à 50 EUR et une TI-82 à 80 EUR (qui n'est utile qu'à cause de programmes de maths ineptes) ne constituent même pas la moitié de ce montant, et ça ne s'achète pas tous les ans.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- DalvaVénérable
Les vêtements pour une saison coûtent cher, et un enfant, malheureusement, grandit régulièrement. Ce ne sont pas les fournitures scolaires qui me coûtent le plus cher, mais ce que je mets sur le dos de mes enfants pour ne pas avoir honte en les envoyant à l'école. Et je ne parle pas de fringues de marque. Tu as par ailleurs oublié les deux paires de baskets et les vêtements pour le sport.
- MathadorEmpereur
Dalva a écrit:Les vêtements pour une saison coûtent cher, et un enfant, malheureusement, grandit régulièrement. Ce ne sont pas les fournitures scolaires qui me coûtent le plus cher, mais ce que je mets sur le dos de mes enfants pour ne pas avoir honte en les envoyant à l'école. Et je ne parle pas de fringues de marque. Tu as par ailleurs oublié les deux paires de baskets et les vêtements pour le sport.
Hormis la tenue de sport (qui comme la calculatrice ne s'achète pas nécessairement tous les ans), si tes enfants n'étaient pas scolarisés tu leur achèterais quand même des vêtements non ?
Imputer cela à une allocation de rentrée scolaire me semble donc relever d'une logique douteuse.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- pseudo-intelloSage
L'un n'empêche pas l'autre.
Oui, des tas de gens vivent chichement, et il faut se mobiliser contre l'enrichissement indécent des tout premiers de cordée quand le reste de la société s'appauvrit.
Oui, il y a des familles qui font ce qu'elles peuvent avec ce qu'elles ont, qui ont des horaires décalés (surtout depuis que l'ultra-libéralisme a décrété qu'il fallait que les magasins soient ouverts le soir jusqu'à pas d'heure, et le dimanche, etc), et il y a des choix de société à faire.
Mais viens dans ma Segpa. Des mômes (presque tous blancs, dans un bled où la té-ci est coquette, avec des espaces verts, la bibliothèque et centre culturel au milieu des HLM) dont la misère sociale se lit souvent rien que sur le visage (ils sont "marqués"), le regard très, très vide pour certains d'entre eux. Un bon tiers d'entre eux porte des fringues de marques chères. Leur PE me garantit qu'ils sont presque tous sur Fortnite jusqu'à deux heures du mat. Et les parents laissent faire, car eux aussi, sont sur Fortnite jusqu'à deux heures du matin (début des cours : 7h55). Voilà.
Alors en effet, les jeux vidéo intrinsèquement en rendent pas idiots, mais dans de nombreux foyers, et surtout les déshérités, l'usage qui en est fait est alarmant.
D'où mon précédent mail : si plutôt que du fric pour acheter tablettes et compagnies qui vont faire garderie ou que le parent, trop épuisé, n'aura plus l'énergie d'interdire (encore faut-il, d'ailleurs, qu'il ait conscience de l'aspect néfaste de la chose), on filait moins d'argent, et on le réinvestissait dans des lieux où les parents aux horaires compliqués, ou trop fatigués, peuvent laisser gratuitement leurs enfants, où les plus grands pourront avoir l'aide pour les devoirs qui leur manque à la maison et où les adultes seront à l'écoute des problèmes et les activités intellectuellement stimulantes, ce serait quand même une avancée, pour les gosses. Et de l'argent public mieux géré.
En outre, je m'étonne que des membres qui qualifient le moindre fessée comme maltraitance inacceptable se sentent si peu dérangées par cette violence : les sous que leurs parents reçoivent pour offrir à leurs enfants un meilleur départ dans la vie et à l'école sont en réalité utilisés de manière à les laisser dans leur mouise.
Certes, toutes les familles pauvres ne fonctionnent pas de la même manière, heureusement. D'où, par exemple, les expérience différentes des parents vs cantine : le parent très concerné veut en profiter pour que son gosse mange bien, le parent plus à la ramasse préférera nourrir son enfant encore moins cher, quitte à ce que le repas ne soit pas adapté.
Mais si on veut protéger ceux qui en ont le plus besoin, il est nécessaire de réguler.
Surtout quand le département offre toutes les fournitures scolaires.
Oui, des tas de gens vivent chichement, et il faut se mobiliser contre l'enrichissement indécent des tout premiers de cordée quand le reste de la société s'appauvrit.
Oui, il y a des familles qui font ce qu'elles peuvent avec ce qu'elles ont, qui ont des horaires décalés (surtout depuis que l'ultra-libéralisme a décrété qu'il fallait que les magasins soient ouverts le soir jusqu'à pas d'heure, et le dimanche, etc), et il y a des choix de société à faire.
Mais viens dans ma Segpa. Des mômes (presque tous blancs, dans un bled où la té-ci est coquette, avec des espaces verts, la bibliothèque et centre culturel au milieu des HLM) dont la misère sociale se lit souvent rien que sur le visage (ils sont "marqués"), le regard très, très vide pour certains d'entre eux. Un bon tiers d'entre eux porte des fringues de marques chères. Leur PE me garantit qu'ils sont presque tous sur Fortnite jusqu'à deux heures du mat. Et les parents laissent faire, car eux aussi, sont sur Fortnite jusqu'à deux heures du matin (début des cours : 7h55). Voilà.
Alors en effet, les jeux vidéo intrinsèquement en rendent pas idiots, mais dans de nombreux foyers, et surtout les déshérités, l'usage qui en est fait est alarmant.
D'où mon précédent mail : si plutôt que du fric pour acheter tablettes et compagnies qui vont faire garderie ou que le parent, trop épuisé, n'aura plus l'énergie d'interdire (encore faut-il, d'ailleurs, qu'il ait conscience de l'aspect néfaste de la chose), on filait moins d'argent, et on le réinvestissait dans des lieux où les parents aux horaires compliqués, ou trop fatigués, peuvent laisser gratuitement leurs enfants, où les plus grands pourront avoir l'aide pour les devoirs qui leur manque à la maison et où les adultes seront à l'écoute des problèmes et les activités intellectuellement stimulantes, ce serait quand même une avancée, pour les gosses. Et de l'argent public mieux géré.
En outre, je m'étonne que des membres qui qualifient le moindre fessée comme maltraitance inacceptable se sentent si peu dérangées par cette violence : les sous que leurs parents reçoivent pour offrir à leurs enfants un meilleur départ dans la vie et à l'école sont en réalité utilisés de manière à les laisser dans leur mouise.
Certes, toutes les familles pauvres ne fonctionnent pas de la même manière, heureusement. D'où, par exemple, les expérience différentes des parents vs cantine : le parent très concerné veut en profiter pour que son gosse mange bien, le parent plus à la ramasse préférera nourrir son enfant encore moins cher, quitte à ce que le repas ne soit pas adapté.
Mais si on veut protéger ceux qui en ont le plus besoin, il est nécessaire de réguler.
Mathador a écrit:Lefteris a écrit:Il faudrait savoir si l'allocation de rentrée scolaire est pour la rentrée scolaire ou pour les lobbies du numérique ou des marques de fringues de merdre.
La donnée du montant (300 EUR) que tu as mentionné précédemment répond à la question. Qui dépense 300 EUR de fournitures scolaires en un an pour un seul élève ? Un cartable à 50 EUR et une TI-82 à 80 EUR (qui n'est utile qu'à cause de programmes de maths ineptes) ne constituent même pas la moitié de ce montant, et ça ne s'achète pas tous les ans.
Surtout quand le département offre toutes les fournitures scolaires.
- RendashBon génie
Mathador a écrit:Hormis la tenue de sport (qui comme la calculatrice ne s'achète pas nécessairement tous les ans)
Je ne sais pas pour toi, mais en ce qui me concerne, je prenais une pointure tous les six mois au collège, et cinq à quinze centimètres par an entre la 4e et la seconde
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- maikreeeesseGrand sage
La tenue de sport, je l'achète tous les ans et même si je n'achète pas des marques hors de prix, chaussures plus survêtement cela revient vite cher...
Je ne les achèterais pas si mes enfants n'étaient pas au collège. Je ne vais pas pleurer sur mon sort ni celui de mes enfants, j'ai les moyens de leur payer mais il ne faut pas non plus sous estimer le coût d'une rentrée scolaire.
Je ne les achèterais pas si mes enfants n'étaient pas au collège. Je ne vais pas pleurer sur mon sort ni celui de mes enfants, j'ai les moyens de leur payer mais il ne faut pas non plus sous estimer le coût d'une rentrée scolaire.
- DalvaVénérable
Je ne bénéficie pas de l'allocation de rentrée scolaire donc je n'ai aucun scrupule à le dire : il est clair que je n'habille absolument pas mes enfants de la même façon aujourd'hui qu'il y a 18 ans. Aujourd'hui j'ai les moyens de leur acheter des trucs potables. J'ai même eu la chance récemment, grâce au forum, de pouvoir rhabiller mon fils pour cet hiver pour 77 euros (fringues d'occasion de bonne qualité en parfait état), non compris le manteau d'hiver, les chaussures résistant à la neige (ici, c'est soit neige, soit pluie, soit grand froid), les pyjamas, les sous-vêtements. En ajoutant tout ça, je dois en être à 150 euros pour une demi-année. Avec du neuf j'en serais à 250 euros. Avec un peu de chance, je pourrai lui remettre certaines de ces fringues l'an prochain. Je choisis le manteau trop grand pour qu'il puisse le porter 2 ans. Comme ça, au début il a l'air con parce qu'il flotte dedans, et à la fin il va aux fraises avec ses pantalons (trop courts de 10 à 15cm, quand même, quand je m'attarde).Mathador a écrit:Dalva a écrit:Les vêtements pour une saison coûtent cher, et un enfant, malheureusement, grandit régulièrement. Ce ne sont pas les fournitures scolaires qui me coûtent le plus cher, mais ce que je mets sur le dos de mes enfants pour ne pas avoir honte en les envoyant à l'école. Et je ne parle pas de fringues de marque. Tu as par ailleurs oublié les deux paires de baskets et les vêtements pour le sport.
Hormis la tenue de sport (qui comme la calculatrice ne s'achète pas nécessairement tous les ans), si tes enfants n'étaient pas scolarisés tu leur achèterais quand même des vêtements non ?
Imputer cela à une allocation de rentrée scolaire me semble donc relever d'une logique douteuse.
Mes filles, elles, n'ont pas bénéficié de la facilité d'Internet mais d'un salaire de prof débutant : quand je retrouve des photos de leur maternelle et de leur primaire, j'ai honte de voir comment je les envoyais à l'école. Mais je les habillais pour pas cher, c'est clair. La fermeture éclair du manteau d'hiver ne tenait pas la saison entière, les chaussures prenaient l'eau et la semelle se décollait, et l'absence de semelles convenables, de tiges et de voûte plantaire leur a bousillé les pieds. Alors bon, c'est sympa de dénigrer les marques, moi je déconseille les merdes des Halles et tout ce genre de trucs.
N'oublions pas les éventuelles inscriptions à une activité physique ou artistique, qui sont bienvenues aussi pour les enfants même défavorisés. Je pense qu'on dépasse largement 300 euros par an pour donner plus à nos enfants que le nécessaire de survie.
Bien sûr que des familles utilisent cette manne pour se ruer sur du superflu. Vous ne vous payez pas de superflu, vous ?
- MathadorEmpereur
Je ne cherche pas à dénigrer les marques, et chaque famille choisit ses achats de vêtements, du moins tant que l'on n'impose pas le port de l'uniforme (je parle ici de la situation en métropole). Mes réserves s'expriment sur le fait que l'on impute à la rentrée scolaire des dépenses qui sont indépendantes de la scolarisation des enfants.Dalva a écrit:Alors bon, c'est sympa de dénigrer les marques, moi je déconseille les merdes des Halles et tout ce genre de trucs.
Bien sûr que si, mon domicile en est bardé. Mais le commentaire de @Lefteris qui a lancé ce débat parlait de familles où l'on avait du superflu et où l'on faisait du foin pour un livre à 2 EUR. Dans mon cas la deuxième condition ne serait pas remplie. Je suis certain qu'il en est de même pour toi.Dalva a écrit:Bien sûr que des familles utilisent cette manne pour se ruer sur du superflu. Vous ne vous payez pas de superflu, vous ?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- pseudo-intelloSage
Dalva a écrit:Bien sûr que des familles utilisent cette manne pour se ruer sur du superflu. Vous ne vous payez pas de superflu, vous ?
J'achète le superflu au prix du nécessaire ; si je veux un manteau Catimini pour ma fille, je l'achète sur LBC (et il est de meilleur qualité qu'un manteau neuf de marque naze). Bébés, j'ai habillé mes enfants en brocante...
J'achète le superflu avec l'argent que je gagne.
Quand, pendant quelques années, j'étais très short, je n'achetais pas de superflu.
Je n'achète pas de superflu propre à pourrir les capacités intellectuelles de mes enfants.
D'ailleurs, je ne me "rue" pas sur du superflu. J'en achète aprfois, car après tout, je me suis donnée la peine d'acuqrir des qualifications professionnelles afin, justement, de ne pas avoir besoin de trop compter (mais ça, c'était avant le gel du oint d'incide ), mais je ne me "rue" pas dessus. Je tente de me modérer dans le consumérisme.
Comme tu dis, les activités coûtent cher. C'est pour ça que les enfants n'y sont pas inscrits, si les parents ont commencé par acheter de la marque chéros ou de l'hi-tech.
(du reste, entre Lacoste les T*ti, il n'y aurait pas un genre de juste milieu raisonnable ?).
Du reste, on le perçoit de plus en plus dans l'actualité : les gens se défient de plus en plus de l'impôt (ce qui détériore le pacte social et est très dangereux), car ils savent que l'argent qu'il verse est mal utilisé : CICE, obsèques des parlementaires et anciens parlementaires, notes de coiffeur de l'Elysée, partenariats publics privés désastreux, etc. Une République ne peut pas fonctionner correctement comme cela. Alors évidemment, un PPP ruineux coûte plus cher au contribuable que 10 000 smartphones. Mais concrètement, l'employé qui doit faire attention à tout pour payer ses charges et ses impôts, nourrit forcément une certaine aigreur quand il voit son voisin s'acheter un nouveau truc à la pomme fin août.
- DalvaVénérable
Je ne m'avancerais pas à affirmer que, si je devais me priver de tout toute l'année, et me contenter onze mois sur douze du strict nécessaire (voire moins), j'utiliserais rationnellement les 300 euros qui tombent une fois par mois. Je ne l'affirmerai pas parce que je ne suis pas dans cette situation où je manque de tout, et que je sais qu'il est bien difficile d'être raisonnable tout le temps. Il est fort probable que ça partirait en livres, thé et chocolat, mais c'est parce que c'est de cela que je me sentirais le plus privée, et on pourrait me reprocher de faire des histoires pour payer internet ou un abonnement téléphonique alors que c'est si peu coûteux aujourd'hui.
- MathadorEmpereur
Dalva a écrit:Je ne m'avancerais pas à affirmer que, si je devais me priver de tout toute l'année, et me contenter onze mois sur douze du strict nécessaire (voire moins), j'utiliserais rationnellement les 300 euros qui tombent une fois par mois.
Effectivement, je pense qu'il aurait été plus difficile pour moi de ne dépenser que 900 EUR par mois en gagnant 1100 EUR qu'en gagnant 2000 EUR. C'est bien pour cela que je tiens à toujours avoir au moins 4 chiffres (et 5 de préférence) avant la virgule en réserves: la tranquillité d'esprit que cela apporte, ainsi que la possibilité de temporiser (« ce truc a l'air top moumoute, mais c'est un achat stupide, et de toute façon je pourrai aussi l'acheter dans 3 mois ») n'ont pas de prix.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- RabelaisVénérable
Je sais que je vais être huée mais tant pis, ça me démange trop : nous sommes au XXIe siècle, personne n’est obligé de produire des enfants pour avoir des bras à la ferme.
Quand tu sais que tu ne pourras assurer ni l’education, ni l’attention, ni les soins nécessaires et qu’en plus, tu es déjà ric rac le 15 du mois, la question de l’enfant ou du prochain enfant ne devrait pas se poser.
Là où les aides étaient nécessaires pour les accidents de la vie ( divorce, chômage , handicap etc), leur généralisation a eu des effets , disons, néfastes, sur la discussion des familles au sujet de leur reproduction.
Quand tu sais que tu ne pourras assurer ni l’education, ni l’attention, ni les soins nécessaires et qu’en plus, tu es déjà ric rac le 15 du mois, la question de l’enfant ou du prochain enfant ne devrait pas se poser.
Là où les aides étaient nécessaires pour les accidents de la vie ( divorce, chômage , handicap etc), leur généralisation a eu des effets , disons, néfastes, sur la discussion des familles au sujet de leur reproduction.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- DalvaVénérable
J'ai commis une grosse erreur dans mon précédent message, je voulais bien dire 300 euros une fois par an.
Catimini, je ne sais pas ce que c'est à part que c'est ridicule d'acheter ça quand tu vis à la campagne. Un manteau solide, ça coûte. Je ne parle pas de marques de luxe avec un manteau à 250 euros, je parle d'un manteau à 50 ou 60 euros pour du 12 ans, bien chaud, solide. De trois ou quatre pantalons à 12 ou 20 euros chacun (parce que les pantalons à 8 euros, j'ai essayé...), de deux ou trois pulls avec de la laine dedans pour ne pas se geler quand il fait-10, de plusieurs t-shirts et chemises dont le moindre coûte 5 euros, d'une paire de basket à 10 ou 20 euros chez decathlon, d'une paire de chaussures de neige à 30 euros minimum. Total ?
Et j'ai bien précisé que pour trouver de l'occasion, Internet est pratique. Comment font ceux qui n'ont pas accès au numérique ? Et ceux qui en ont marre de ne jamais habiller leur enfant avec du neuf ? On leur reproche de craquer pour un affreux jogging hyper cher de marque une fois dans l'année ?
Donc, concrètement, tu n'as ni téléphone portable, ni smartphone, ni deuxième paire de chaussures, ni ordinateur ? Parce que c'est bien ce genre de superflu qu'on reproche aux gens d'acheter. Les gens sont comme tous les autres gens : tout le monde a un smartphone et une grosse télé (si je n'en ai pas, c'est par choix, pas parce que je ne peux pas me la payer), et eux qui n'ont rien sauf des enfants, il faudrait qu'ils soient plus raisonnables que tout le monde ?pseudo-intello a écrit:Dalva a écrit:Bien sûr que des familles utilisent cette manne pour se ruer sur du superflu. Vous ne vous payez pas de superflu, vous ?
J'achète le superflu au prix du nécessaire ; si je veux un manteau Catimini pour ma fille, je l'achète sur LBC (et il est de meilleur qualité qu'un manteau neuf de marque naze). Bébés, j'ai habillé mes enfants en brocante...
J'achète le superflu avec l'argent que je gagne.
Quand, pendant quelques années, j'étais très short, je n'achetais pas de superflu.
Je n'achète pas de superflu propre à pourrir les capacités intellectuelles de mes enfants.
D'ailleurs, je ne me "rue" pas sur du superflu. J'en achète aprfois, car après tout, je me suis donnée la peine d'acuqrir des qualifications professionnelles afin, justement, de ne pas avoir besoin de trop compter (mais ça, c'était avant le gel du oint d'incide ), mais je ne me "rue" pas dessus. Je tente de me modérer dans le consumérisme.
Comme tu dis, les activités coûtent cher. C'est pour ça que les enfants n'y sont pas inscrits, si les parents ont commencé par acheter de la marque chéros ou de l'hi-tech.
(du reste, entre Lacoste les T*ti, il n'y aurait pas un genre de juste milieu raisonnable ?).
Catimini, je ne sais pas ce que c'est à part que c'est ridicule d'acheter ça quand tu vis à la campagne. Un manteau solide, ça coûte. Je ne parle pas de marques de luxe avec un manteau à 250 euros, je parle d'un manteau à 50 ou 60 euros pour du 12 ans, bien chaud, solide. De trois ou quatre pantalons à 12 ou 20 euros chacun (parce que les pantalons à 8 euros, j'ai essayé...), de deux ou trois pulls avec de la laine dedans pour ne pas se geler quand il fait-10, de plusieurs t-shirts et chemises dont le moindre coûte 5 euros, d'une paire de basket à 10 ou 20 euros chez decathlon, d'une paire de chaussures de neige à 30 euros minimum. Total ?
Et j'ai bien précisé que pour trouver de l'occasion, Internet est pratique. Comment font ceux qui n'ont pas accès au numérique ? Et ceux qui en ont marre de ne jamais habiller leur enfant avec du neuf ? On leur reproche de craquer pour un affreux jogging hyper cher de marque une fois dans l'année ?
- pseudo-intelloSage
Dalva a écrit:Je ne m'avancerais pas à affirmer que, si je devais me priver de tout toute l'année, et me contenter onze mois sur douze du strict nécessaire (voire moins), j'utiliserais rationnellement les 300 euros qui tombent une fois par mois. Je ne l'affirmerai pas parce que je ne suis pas dans cette situation où je manque de tout, et que je sais qu'il est bien difficile d'être raisonnable tout le temps. Il est fort probable que ça partirait en livres, thé et chocolat, mais c'est parce que c'est de cela que je me sentirais le plus privée, et on pourrait me reprocher de faire des histoires pour payer internet ou un abonnement téléphonique alors que c'est si peu coûteux aujourd'hui.
Ben il vaudrait mieux acheter des livres qu'un abonnement de téléphone, en tout cas à tes mômes.
Je résume mon propos. Il y a deux problèmes :
- l'argent censé aider les gosses est parfois/souvent (?) utiliser pour leur foutre encore plus la tête sous l'eau (écrans débiles jusqu'à pas d'heure, élèves qui arrive en cours en manque de sommeil et incapables de se concentrer car biberonnés aux écrans).
- le voisin qui doit faire tout autant attention (à peine imposable, et qui doit faire attention à tout) est dégoûté, car li a l'impression qu'il est obligé de se serrer la ceinture en sponsorisant le petit plaisir des autres. L'esprit de solidarité nationale, la cohésion sociales, tous ces concepts-là en pâtissent.
- PonocratesExpert spécialisé
Et c'est bien parce qu'aucun de nous ne peut être totalement rationnel que ce n'est pas du mépris de classe de dire que ces 300 euros seraient peut-être mieux utilisés de façon collective si, au lieu d'être donnés sous forme d'argent on fournissait aux élèves ce dont ils ont besoin.Dalva a écrit:Je ne m'avancerais pas à affirmer que, si je devais me priver de tout toute l'année, et me contenter onze mois sur douze du strict nécessaire (voire moins), j'utiliserais rationnellement les 300 euros qui tombent une fois par mois. Je ne l'affirmerai pas parce que je ne suis pas dans cette situation où je manque de tout, et que je sais qu'il est bien difficile d'être raisonnable tout le temps. Il est fort probable que ça partirait en livres, thé et chocolat, mais c'est parce que c'est de cela que je me sentirais le plus privée, et on pourrait me reprocher de faire des histoires pour payer internet ou un abonnement téléphonique alors que c'est si peu coûteux aujourd'hui.
Ce serait sans doute une charge de travail supplémentaire- en particulier pour les gestionnaires dans les établissements- mais cela permettrait de substantielles économies- à condition qu'il n'y ait pas de trucage dans les marchés. Sans compter le temps et l'énergie que cela économiserait aux parents - parce que perso, l'achat des fournitures scolaires ou du jogging de l'année, ce n'est pas ce que je préfère. Mais nous savons tous que cela ne se fera pas:
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- DalvaVénérable
Nous sommes au XXIe siècle et tu sais que les décennies à venir vont être terribles notamment pour les générations qui nous suivent : pourquoi as-tu fait malgré tout des enfants ?Rabelais a écrit:Je sais que je vais être huée mais tant pis, ça me démange trop : nous sommes au XXIe siècle, personne n’est obligé de produire des enfants pour avoir des bras à la ferme.
Quand tu sais que tu ne pourras assurer ni l’education, ni l’attention, ni les soins nécessaires et qu’en plus, tu es déjà ric rac le 15 du mois, la question de l’enfant ou du prochain enfant ne devrait pas se poser.
Là où les aides étaient nécessaires pour les accidents de la vie ( divorce, chômage , handicap etc), leur généralisation a eu des effets , disons, néfastes, sur la discussion des familles au sujet de leur reproduction.
- DalvaVénérable
C'est ce que tu dis, mais va faire comprendre à ton collègue qui donne à ton gamin du travail impliquant l'utilisation d'un ordinateur pendant des heures que tu as préféré acheter des livres et que tu interdis l'accès à Internet à ton enfant... Tu verras si tu es bien reçue.pseudo-intello a écrit:Dalva a écrit:Je ne m'avancerais pas à affirmer que, si je devais me priver de tout toute l'année, et me contenter onze mois sur douze du strict nécessaire (voire moins), j'utiliserais rationnellement les 300 euros qui tombent une fois par mois. Je ne l'affirmerai pas parce que je ne suis pas dans cette situation où je manque de tout, et que je sais qu'il est bien difficile d'être raisonnable tout le temps. Il est fort probable que ça partirait en livres, thé et chocolat, mais c'est parce que c'est de cela que je me sentirais le plus privée, et on pourrait me reprocher de faire des histoires pour payer internet ou un abonnement téléphonique alors que c'est si peu coûteux aujourd'hui.
Ben il vaudrait mieux acheter des livres qu'un abonnement de téléphone, en tout cas à tes mômes.
Je ne comprends pas le coup du voisin, je ne vois pas le rapport avec ce que j'achète moi.pseudo-intello a écrit:Je résume mon propos. Il y a deux problèmes :
- l'argent censé aider les gosses est parfois/souvent (?) utiliser pour leur foutre encore plus la tête sous l'eau (écrans débiles jusqu'à pas d'heure, élèves qui arrive en cours en manque de sommeil et incapables de se concentrer car biberonnés aux écrans).
- le voisin qui doit faire tout autant attention (à peine imposable, et qui doit faire attention à tout) est dégoûté, car li a l'impression qu'il est obligé de se serrer la ceinture en sponsorisant le petit plaisir des autres. L'esprit de solidarité nationale, la cohésion sociales, tous ces concepts-là en pâtissent.
Cet argent ne sert pas uniquement au matériel scolaire proprement dit, mais aussi notamment aux vêtements des enfants : tu accepterais que l'état te fournisse aussi la garde-robe de tes enfants ? Miam, que de plaisirs en perspective...Ponocrates a écrit:Et c'est bien parce qu'aucun de nous ne peut être totalement rationnel que ce n'est pas du mépris de classe de dire que ces 300 euros seraient peut-être mieux utilisés de façon collective si, au lieu d'être donnés sous forme d'argent on fournissait aux élèves ce dont ils ont besoin.Dalva a écrit:Je ne m'avancerais pas à affirmer que, si je devais me priver de tout toute l'année, et me contenter onze mois sur douze du strict nécessaire (voire moins), j'utiliserais rationnellement les 300 euros qui tombent une fois par mois. Je ne l'affirmerai pas parce que je ne suis pas dans cette situation où je manque de tout, et que je sais qu'il est bien difficile d'être raisonnable tout le temps. Il est fort probable que ça partirait en livres, thé et chocolat, mais c'est parce que c'est de cela que je me sentirais le plus privée, et on pourrait me reprocher de faire des histoires pour payer internet ou un abonnement téléphonique alors que c'est si peu coûteux aujourd'hui.
Ce serait sans doute une charge de travail supplémentaire- en particulier pour les gestionnaires dans les établissements- mais cela permettrait de substantielles économies- à condition qu'il n'y ait pas de trucage dans les marchés. Sans compter le temps et l'énergie que cela économiserait aux parents - parce que perso, l'achat des fournitures scolaires ou du jogging de l'année, ce n'est pas ce que je préfère. Mais nous savons tous que cela ne se fera pas:ce serait trop injuste pour les grandes surfaces et leurs actionnairesau nom de la sacro-sainte liberté de pouvoir dépenser l' argent de la façon dont on l'entend.
- BabaretteDoyen
Dalva a écrit:Nous sommes au XXIe siècle et tu sais que les décennies à venir vont être terribles notamment pour les générations qui nous suivent : pourquoi as-tu fait malgré tout des enfants ?Rabelais a écrit:Je sais que je vais être huée mais tant pis, ça me démange trop : nous sommes au XXIe siècle, personne n’est obligé de produire des enfants pour avoir des bras à la ferme.
Quand tu sais que tu ne pourras assurer ni l’education, ni l’attention, ni les soins nécessaires et qu’en plus, tu es déjà ric rac le 15 du mois, la question de l’enfant ou du prochain enfant ne devrait pas se poser.
Là où les aides étaient nécessaires pour les accidents de la vie ( divorce, chômage , handicap etc), leur généralisation a eu des effets , disons, néfastes, sur la discussion des familles au sujet de leur reproduction.
Bien d'accord avec vous deux.
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- DalvaVénérable
Comment peux-tu être d'accord avec nous deux en même temps ?
- RabelaisVénérable
Dalva, attends :Dalva a écrit:Nous sommes au XXIe siècle et tu sais que les décennies à venir vont être terribles notamment pour les générations qui nous suivent : pourquoi as-tu fait malgré tout des enfants ?Rabelais a écrit:Je sais que je vais être huée mais tant pis, ça me démange trop : nous sommes au XXIe siècle, personne n’est obligé de produire des enfants pour avoir des bras à la ferme.
Quand tu sais que tu ne pourras assurer ni l’education, ni l’attention, ni les soins nécessaires et qu’en plus, tu es déjà ric rac le 15 du mois, la question de l’enfant ou du prochain enfant ne devrait pas se poser.
Là où les aides étaient nécessaires pour les accidents de la vie ( divorce, chômage , handicap etc), leur généralisation a eu des effets , disons, néfastes, sur la discussion des familles au sujet de leur reproduction.
nous sommes tous d.accord pour critiquer tous ces gens qui prennent des animaux de compagnie sans pouvoir les nourrir, sans pouvoir s.en occuper, en les laissant seuls toute la journée.
Le sort des bêtes nous émeut , pas celui des enfants ? Moi si.
La vérité nue :
J’ai fait mes trois enfants en calculant exactement ma capacité à les gérer financièrement, l’un après l’autre ( et psychologiquement )en prévoyant : un divorce, un divorce sans pension, un décès, une invalidité.
J’ai recalculé à chaque fois, en amont.
Parallèlement, j’ai souscrit quelques plans pour qu’ils soient aidés si je défaille .
Parce que mes conditions de vie me semblaient être trop compliquées pour que je puisse psychologiquement gérer mon travail et leur éducation, je me suis arrêtée dix ans.
Si tout ceci n.avait pas été possible, je n’aurais pas fait trois enfants, jamais.
J’ai aussi pris en compte (ma )la date approximative où il ne sera plus vraiment possible de vivre sur terre, et/ ou en démocratie et/ou en relative sécurité étatique.
On n,est à l’abri de rien, mais ça devrait tenir ( et ça a tenu, ma grande a déjà 18 ans)
Je sais, je suis psycho-rigide, je ne demande pas autant de calculs, mais quand tu ne finis pas ton mois à deux ou à un, faire un enfant tout de suite n’est pas une bonne idée.
Mais l’Etat vend le contraire, (édit), alors allons-y gaiement .
Édit : des fratries de crève la faim de 4 ou 5, dans mon collège, il y en a pléthore .
Violents, malheureux. Chouette.
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- PonocratesExpert spécialisé
Pour répondre à votre question ils vont en vide-grenier et attendent les soldes.Dalva a écrit:
Et j'ai bien précisé que pour trouver de l'occasion, Internet est pratique. Comment font ceux qui n'ont pas accès au numérique ? Et ceux qui en ont marre de ne jamais habiller leur enfant avec du neuf ? On leur reproche de craquer pour un affreux jogging hyper cher de marque une fois dans l'année ?
Durant toute mon enfance, j'ai dû avoir une tenue neuve par an au maximum, le neuf c'était pour les sous-vêtements, les chaussettes, les chaussures et je portais la paire jusqu'à ce que mon pied ne rentre plus. J'habille mes enfants le plus souvent en VD d'une part parce que cela permet de voir comment "tient" un vêtement après avoir été lavé et porté- parce que le vêtement qui devient une chose délavée et avachie après trois lavages ce n'est pas forcément lié au prix ou à la marque- d'autre part parce que cela moins semble moins catastrophique pour la planète et enfin parce que je trouve le prix du neuf scandaleux. Depuis quand le fait d'acheter "de la marque" pour parler comme nos élèves, est-il devenu un droit imprescriptible du citoyen ?
Je rejoins Rabelais- nous serons deux à nous faire traiter de racistes anti-pauvres, rêvant -selon nos détracteurs- de limiter la reproduction aux citoyens argentés: nous ne pouvons pas inciter, avec notre bonne conscience de pays "riches et développés" les pays d'Afrique à réguler leur population, à faire moins d'enfants, et, dans le même temps encourager sur notre sol les gens à mettre au monde des enfants qu'ils ne peuvent assumer financièrement- sans compter le reste, mais c'est un autre débat. Et je la rejoins totalement sur le fait que la solidarité c'est pallier les coups durs, pas créer des trappes à pauvreté.
Et pour ce qui est de la garde-robe Dalva, j'accepte avec plaisir que l'État me la fournisse pour l'école, autant pour les enfants que pour moi, enseignante:cela simplifiera ma vie en semaine et permettra peut-être aux gosses d'être autre chose que des "hommes sandwiches" des marques fiers de leur sort. Tant, encore une fois, que ce qui sera fourni sera à la fois respectueux de la santé des enfants- évitons les vêtements imprégnés de produits nocifs- et si possible des conditions de travail de ceux qui les feront. Soyons fous, on pourrait même imaginer que ce serait fabriqué en France...
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- DalvaVénérable
Rabelais a écrit:Dalva, attends :Dalva a écrit:Nous sommes au XXIe siècle et tu sais que les décennies à venir vont être terribles notamment pour les générations qui nous suivent : pourquoi as-tu fait malgré tout des enfants ?Rabelais a écrit:Je sais que je vais être huée mais tant pis, ça me démange trop : nous sommes au XXIe siècle, personne n’est obligé de produire des enfants pour avoir des bras à la ferme.
Quand tu sais que tu ne pourras assurer ni l’education, ni l’attention, ni les soins nécessaires et qu’en plus, tu es déjà ric rac le 15 du mois, la question de l’enfant ou du prochain enfant ne devrait pas se poser.
Là où les aides étaient nécessaires pour les accidents de la vie ( divorce, chômage , handicap etc), leur généralisation a eu des effets , disons, néfastes, sur la discussion des familles au sujet de leur reproduction.
nous sommes tous d.accord pour critiquer tous ces gens qui prennent des animaux de compagnie sans pouvoir les nourrir, sans pouvoir s.en occuper, en les laissant seuls toute la journée.
Le sort des bêtes nous émeut , pas celui des enfants ? Moi si.
La vérité nue :
J’ai fait mes trois enfants en calculant exactement ma capacité à les gérer financièrement, l’un après l’autre ( et psychologiquement )en prévoyant : un divorce, un divorce sans pension, un décès, une invalidité.
J’ai recalculé à chaque fois, en amont.
Parallèlement, j’ai souscrit quelques plans pour qu’ils soient aidés si je défaille .
Parce que mes conditions de vie me semblaient être trop compliquées pour que je puisse psychologiquement gérer mon travail et leur éducation, je me suis arrêtée dix ans.
Si tout ceci n.avait pas été possible, je n’aurais pas fait trois enfants, jamais.
J’ai aussi pris en compte (ma )la date approximative où il ne sera plus vraiment possible de vivre sur terre, et/ ou en démocratie et/ou en relative sécurité étatique.
On n,est à l’abri de rien, mais ça devrait tenir ( et ça a tenu, ma grande a déjà 18 ans)
Je sais, je suis psycho-rigide, je ne demande pas autant de calculs, mais quand tu ne finis pas ton mois à deux ou à un, faire un enfant tout de suite n’est pas une bonne idée.
Mais l’Etat vend le contraire, (édit), alors allons-y gaiement .
Édit : des fratries de crève la faim de 4 ou 5, dans mon collège, il y en a pléthore .
Violents, malheureux. Chouette.
Eh bien les gens sont juste comme toi, faillibles : ils calculent mal, parce qu'ils ont besoin de croire que ce sera mieux / possible avec des enfants. Évidemment, il y a aussi ceux qui ne calculent pas. Ils auraient des enfants avec ou sans aide de l'état. Tu veux les faire stériliser ?
Oui, et donc ? C'est ce que je disais : quand ils peuvent avoir une tenue neuve par an, on ne va pas leur reprocher de se la payer, même si elle n'est pas de notre goût.Ponocrates a écrit:Pour répondre à votre question ils vont en vide-grenier et attendent les soldes.Dalva a écrit:
Et j'ai bien précisé que pour trouver de l'occasion, Internet est pratique. Comment font ceux qui n'ont pas accès au numérique ? Et ceux qui en ont marre de ne jamais habiller leur enfant avec du neuf ? On leur reproche de craquer pour un affreux jogging hyper cher de marque une fois dans l'année ?
Durant toute mon enfance, j'ai dû avoir une tenue neuve par an au maximum, le neuf c'était pour les sous-vêtements, les chaussettes, les chaussures et je portais la paire jusqu'à ce que mon pied ne rentre plus. J'habille mes enfants le plus souvent en VD d'une part parce que cela permet de voir comment "tient" un vêtement après avoir été lavé et porté- parce que le vêtement qui devient une chose délavée et avachie après trois lavages ce n'est pas forcément lié au prix ou à la marque- d'autre part parce que cela moins semble moins catastrophique pour la planète et enfin parce que je trouve le prix du neuf scandaleux. Depuis quand le fait d'acheter "de la marque" pour parler comme nos élèves, est-il devenu un droit imprescriptible du citoyen ?
Je rejoins Rabelais- nous serons deux à nous faire traiter de racistes anti-pauvres, rêvant -selon nos détracteurs- de limiter la reproduction aux citoyens argentés: nous ne pouvons pas inciter, avec notre bonne conscience de pays "riches et développés" les pays d'Afrique à réguler leur population, à faire moins d'enfants, et, dans le même temps encourager sur notre sol les gens à mettre au monde des enfants qu'ils ne peuvent assumer financièrement- sans compter le reste, mais c'est un autre débat. Et je la rejoins totalement sur le fait que la solidarité c'est palier les coups durs, pas créer des trappes à pauvreté.
Alors celle-là, elle est bien bonne ! L'état paierait quelque chose de coûteux pour tous les enfants ?Ponocrates a écrit:
Et pour ce qui est de la garde-robe Dalva, j'accepte avec plaisir que l'État me la fournisse pour l'école, autant pour les enfants que pour moi, enseignante:cela simplifiera ma vie en semaine et permettra peut-être aux gosses d'être autre chose que des "hommes sandwiches" des marques fiers de leur sort. Tant, encore une fois, que ce qui sera fourni sera à la fois respectueux de la santé des enfants- évitons les vêtements imprégnés de produits nocifs- et si possible des conditions de travail de ceux qui les feront. Soyons fous, on pourrait même imaginer que ce serait fabriqué en France...
J'ai déjà travaillé dans un collège où les fournitures scolaires étaient fournies : feuilles buvards avec lesquelles il faut abandonner l'idée du stylo-plume, seyes à une seule couleur sur les lignes duquel j'avais moi-même du mal à me retrouver, classeurs défaillants au bout de deux mois... formidable.
Si l'état préfère donner une allocation, c'est simplement parce que ça lui coûte moins cher que tout fournir.
- pseudo-intelloSage
Dalva a écrit:J'ai commis une grosse erreur dans mon précédent message, je voulais bien dire 300 euros une fois par an.
Donc, concrètement, tu n'as ni téléphone portable, ni smartphone, ni deuxième paire de chaussures, ni ordinateur ? Parce que c'est bien ce genre de superflu qu'on reproche aux gens d'acheter. Les gens sont comme tous les autres gens : tout le monde a un smartphone et une grosse télé (si je n'en ai pas, c'est par choix, pas parce que je ne peux pas me la payer), et eux qui n'ont rien sauf des enfants, il faudrait qu'ils soient plus raisonnables que tout le monde ?
Catimini, je ne sais pas ce que c'est à part que c'est ridicule d'acheter ça quand tu vis à la campagne. Un manteau solide, ça coûte. Je ne parle pas de marques de luxe avec un manteau à 250 euros, je parle d'un manteau à 50 ou 60 euros pour du 12 ans, bien chaud, solide. De trois ou quatre pantalons à 12 ou 20 euros chacun (parce que les pantalons à 8 euros, j'ai essayé...), de deux ou trois pulls avec de la laine dedans pour ne pas se geler quand il fait-10, de plusieurs t-shirts et chemises dont le moindre coûte 5 euros, d'une paire de basket à 10 ou 20 euros chez decathlon, d'une paire de chaussures de neige à 30 euros minimum. Total ?
Et j'ai bien précisé que pour trouver de l'occasion, Internet est pratique. Comment font ceux qui n'ont pas accès au numérique ? Et ceux qui en ont marre de ne jamais habiller leur enfant avec du neuf ? On leur reproche de craquer pour un affreux jogging hyper cher de marque une fois dans l'année ?
T'inquiète, on avait compris.
Je réponds pour le reste, après avoir précisé que ce que j’achète, je l'achète avec le salaire de mon travail, et que si j'ai cravaché deux ans en prépa, passé le CAPES et tout le toutim, et que pour percevoir le fric que je perçois, je me fade les 4eB , ce n'est pas pour me retrouver avec un pouvoir d'achat de RSA. Un salaire, c'est un salaire et nul n'a à s'en mêler. Une aide sociale, c'est une aide sociale. De la même manière, que mon médecin se fasse plus plaisir que moi après ses cinquante-douze années d'études, ben il l'a pas volé. Premier point.
- si le paragraphe d'intro ne t'as pas convaincu et que tu veux en savoir plus sur ma vie, clique là:
Ensuite : pas de smartphone. Des portables récupérés de gens de ma famille, qui ont pris des smartphones à la place. Là, j'en ai deux en réserve. Le mien doit dater de 2010, environ, et celui que je garde sous le coude, de 2014, à la louche.
Un ordi, j'en ai un depuis après mon bac. Un fixe, car ça vit plus longtemps qu'un portable. Pas de smartphone, on est d'accord que c'est un choix, sauf que si je m'étais achetée un smartphone, je n'aurais plus eu de superflu du tout pendant plusieurs années.
Tous nos élèves ont internet, et tous nos élèves ont des smartphones. Ceux qui portent de la marque n'ont pas UN vêtement de marque, mais une garde-robe que je ne pourrais pas me permettre.
Même en imaginant qu'il n'y ait pas Internet, il y a des tas de brocantes partout, tout le temps. mais encore une fois, le net, ils l'ont tous. Et puis bon, on ne rachète pas tout non plus. Il me semble que le s habits des enfants, ça se passe, ça se prête. J'ai porté ceux d'amis de mes parents, ma mère a passé ceux qui étaient encore mettables à mes cousines, bref. Ce qui n'est pas humiliant pour moi ne devrait pas l'être pour les autres, si ?
J'ai été dans la mouise financière (ancienne maison qui ne se vendait pas) pendant 4 ans, donc 4 ans sans resto (les quelquefois où je n'ai pas pu y couper, j'ai pris le plat le moins cher et puis voilà), sans vacances autres que chez mes parents, sans renouvellement de garde-robe à part quand vraiment c'était usé, avec parfois des doublons, mais quand j'ai des doublons de chaussures par exemple, ben ça permet de les user moins vite et de les conserver plus longtemps. Je ne fume pas, je ne me maquille pas, voilà.
Quand j'étais gosse, mes parents faisaient attention à tout, tout le temps, et il n'était, de ce fait, pas question de m'offrir une console de jeux (300 francs, en plus, chaque jeu, je crois). Par contre, j'ai eu plein plein de bouquins (et des autres jouets aussi, pas qu'un peu), et il n'était pas question de trop regarder la télé (un peu seulement), et encore moins de regarder n'importe quoi.
Mes parents, qui se sont serré la ceinture à fond la caisse, surtout quand j'étais toute petite, faisaient plein de trucs eux-mêmes pour économiser (pas question d'acheter un gâteau !) et ne touchaient pas d'autres subventions publiques que les allocations familiales étaient très aigris quand ils voyaient les gens se faire plaiz fin août.
Je ne demande pas aux plus pauvres d'être plus raisonnable (ne pas l'être moins que les autres, c'est bien, déjà). Je leur demande d'utiliser le fric censé aider leurs enfants à aider leurs enfants, en tout cas, au minimum, à ne pas les rendre le plus débiles possible (ce qui est pourtant le cas quand un collégien passe sa vie à faire du lol sur les rézosociaux et youtube).
Entendons-nous bien, quand un riche rend son gamin le plus débile possible en le biberonnant à l'écran et en le laissant ensuite passer sa vie sur les rézosociaux jusqu'à pas d'heure, ça me navre aussi, et je plains les mômes tout autant. Et ça arrive, malheureusement, dans les cas que précisément Rosanette évoquait : parents divorcés, ou travaillant jusque super tard comme certains cadres, etc, et donc pas suffisamment présents ou trop fatigués pour s'occuper correctement de leurs marmots. Mais bon. C'est leur salaire, ils l'ont gagné avec leur travail, donc ça ne regarde qu'eux.
1- Les classeurs défaillants, j'ai connu. On l'a signalé, on a demandé de la meilleure marque, qu'on a eue.J'ai déjà travaillé dans un collège où les fournitures scolaires étaient fournies : feuilles bavards avec lesquelles il faut abandonner l'idée du stylo-plume, seyes à une seule couleur sur les lignes duquel j'avais moi-même du mal à me retrouver, (2) classeurs défaillants au bout de deux mois... formidable.
(1) Si l'état préfère donner une allocation, c'est simplement parce que ça lui coûte moins cher que tout fournir.
2- C'est pas aprce que ça coûte moins cher, c'est a) pour acheter la paix sociale (panem et circenses) et b) parce que les collusions sont telles entre les sphères politique et économiques qu'on rend services aux copains des boîtes privées.
Accessoirement, on me tanne avec l'écologie quand il s'agit d'acheter de l'essence pour aller bosser, mais que l'argent public des allocations de rentrée parte massivement en trucs anti-écolos au possible, ça passerait crème ,
- DalvaVénérable
Même avec un bon salaire, tu touches les allocations familiales. Comment prouves-tu que tu paies du superflu avec ton salaire et non avec les allocations ? Ne peux-tu pas te payer un peu de superflu grâce à cette allocation ?
On ne contraindra pas les gens à acheter ce qui est considéré (par nous) comme meilleur pour leurs enfants. Ce qu'on peut faire en revanche, c'est faire en sorte grâce au temps passé à l'école que leurs enfants aient une autre idée de la façon dont ils procéderont avec leurs propres enfants.
Sinon, sur le fond (comparaison essence / autres achats) je suis d'accord, mais je ne vois personne qui suggère de te retirer ta voiture parce que tu ne l'utilises pas uniquement quand tu en as un besoin impératif et inévitable (mais parfois aussi parce que tu es pressée, ayant un boulot et des enfants...).
On ne contraindra pas les gens à acheter ce qui est considéré (par nous) comme meilleur pour leurs enfants. Ce qu'on peut faire en revanche, c'est faire en sorte grâce au temps passé à l'école que leurs enfants aient une autre idée de la façon dont ils procéderont avec leurs propres enfants.
Sinon, sur le fond (comparaison essence / autres achats) je suis d'accord, mais je ne vois personne qui suggère de te retirer ta voiture parce que tu ne l'utilises pas uniquement quand tu en as un besoin impératif et inévitable (mais parfois aussi parce que tu es pressée, ayant un boulot et des enfants...).
- pseudo-intelloSage
Tu donnes des recherches à faire tous les quinze jours ?Dalva a écrit:C'est ce que tu dis, mais va faire comprendre à ton collègue qui donne à ton gamin du travail impliquant l'utilisation d'un ordinateur pendant des heures que tu as préféré acheter des livres et que tu interdis l'accès à Internet à ton enfant... Tu verras si tu es bien reçue.
Cet argent ne sert pas uniquement au matériel scolaire proprement dit, mais aussi notamment aux vêtements des enfants : tu accepterais que l'état te fournisse aussi la garde-robe de tes enfants ? Miam, que de plaisirs en perspective...
Tu les donnes du jour au lendemain ?
Il n'y a pas de CDI dans ton établissement ?
Un collégien utilise-t-il son smartphone pour travailler ? Mes élèves ne sont même pas foutus de s'en servir pour prendre les devoirs quand ils sont absents ou se faire photographier par un camarade un polycopié qu'ils ont perdu, alors lol.
Le numérique, c'est le gros piège. Il y a 8 - 10 ans, j'avais souvent des 6e. Systématiquement, je voyais arriver des parents la fleur au fusil, persuadés que fiston avait 14 de moyenne (qu'il disait !), et apprendre qu'en fait non, 11, pas plus. Le parent, gêné : ah ben zut, on lui avait dit qu' s'il travaille bien, on lui offrirait un ordinateur portable (gros sacrifice financier pour la famille) à Noël, pour faire ses exposés... et moi, d'essayer d’expliquer qu’il y a un CDI, et que de toutes manières, si les élèves ont deux exposés par un, c'est un maximum, et que l'ordinateur portable risque plus de détourner l'enfant du travail que de l'y aider.
Ben ça ne loupait pas : l'élève avait son ordi portable à Noël, et les résultats scolaires fléchissaient immédiatement.
Les parents étaient de bonne volonté, mais ne savaient pas. Ca, c'est une injustice : là où les nôtres se voient proposer des passe-temps adaptés, d'autres sont ménalisés par le manque d'expérience / information / l'éloignement de l'école de leurs parents.
D'o le fait que si on pouvait s'assurer que l'argent de l'Etat ne sert pas à nuire aux gosses, ce serait bien, déjà.
Quant aux vêtements des enfants, d'une, je n'ai pas parlé de sucrer forcément totalement l'allocation scolaire, et de deux, quand bien même pour habiller les enfants, les gens perçoivent des allocations familiales, non ?
Des gens qui utilisent le fric de rentrée pour le matériel, les activités, l'abonnement à la bibli et y conduisent leurs gosses, il y en a. J'en connais, et dont franchement, les parents partent de loin. Ces enfants-là auront un métier plus tard, et normalement, d'ailleurs, une formation qui leur permettra de choisir un métier avec un salaire correct.
En revanche, ceux qui sont abrutis par les écrans et l'indigence de ce qu'ils véhiculent, qui auront eu du Nike et compagnie au lieu de bouquins, d'éveil, d'activités et j’en passe, qui ne savent ni modérer leur langage, ni focaliser leur attention sur une tâche 30 seconde sans interruption, ceux-ci sont victimes de maltraitance. Quand des élèves de LP ne connaissent même par leur ordre alphabétique, sincèrement, quel avenir leur est promis ?
La différence entre toi et moi sur ce topic (plus que de savoir qui a raison ou tort, c'est une question d'angle de caméra), c'est que tu te places côté parents (ils font comme ils peuvent), et moi, côté enfants : que les parents fassent comme ils peuvent, qu'ils soient eux-mêmes victimes de leur propre éducation, qu'ils soient noyés par des problèmes dévastateurs (santé, traumatismes), ou qu'ils soient juste des connards - il y en a partout -ce n'est pas ce qui m'occupe. Ce qui m'occupe, c'est qu'il y a des enfants qui se trouvent sur notre territoire, et à ce titre, ont droit, aussi, à leur chance dans la vie. C'est pourquoi je serai soulagée si on finissait par trouver un moyen de s'assurer que l'argent versé pour eux sera utilisé dans leur intérêt.
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