Rattraper les heures de cours (absence pour cause de neige).

Thalia de G a écrit:

ysabel a écrit:

jp38 a écrit:

Sheldon a écrit:Je vais accepter de récupérer mes 3 heures (niveau 3ème).
Comme date je vais prendre des jours de juin, après le brevet, ou début juillet, possible dans mon EDT et celui des élèves.
Que peut-on me reprocher ?
Je propose une date valide. Si les élèves ne reviennent pas après le brevet, je n'y suis pour rien.

Idée de génie ou idée foireuse ?

Le plus simple, n'est-il pas de rattraper ces heures comme le prévoit la législation ? Et garder son énergie pour se battre sur de vrais sujets comme la rémunération des jeunes professeurs, les classes surchargées...

Mais ce n'est pas toujours possible de tous les récupérer à cause de la multiplication des options, de la multiplication des cours en barrettes etc.

Ce n'est évident que lorsqu'on est enseignant du secondaire.
On pourrait placer quelques cours le samedi après-midi, le dimanche, ou en semaine de 18h à 19 ou 20h ou de 7 à 8h.

Au flûte de zut, c'était une excellente idée mais nos élèves dépendent de transports scolaires qui ne passent que du lundi au vendredi et les déposent pour 8h pour venir les chercher à 17h... Comme c'est fâcheux, j'avais très envie de rattraper les 20h de cours que j'ai ratées le samedi de 18h à 20h, mais cela ne va pas être possible. Zut alors. Me voilà obligée de rester une feignasse.

henriette a écrit:Va consulter son message de présentation.
Et sinon, ce genre de questions se pose, comme d'autres l'ont justement fait, soit par MP à la modération du forum, soit par le bouton d'alerte.
Merci d'en tenir compte à l'avenir.

Et bien je vais te contacter en MP de ce pas, mais j'ai déjà bien sûr regardé sa présentation (sinon je ne saurais pas qu'il est juste parent d'élève et a renoncé à passer le capes).

Poupoutch a écrit:

Thalia de G a écrit:

ysabel a écrit:

jp38 a écrit:Le plus simple, n'est-il pas de rattraper ces heures comme le prévoit la législation ? Et garder son énergie pour se battre sur de vrais sujets comme la rémunération des jeunes professeurs, les classes surchargées...

Mais ce n'est pas toujours possible de tous les récupérer à cause de la multiplication des options, de la multiplication des cours en barrettes etc.

Ce n'est évident que lorsqu'on est enseignant du secondaire.
On pourrait placer quelques cours le samedi après-midi, le dimanche, ou en semaine de 18h à 19 ou 20h ou de 7 à 8h.

Au flûte de zut, c'était une excellente idée mais nos élèves dépendent de transports scolaires qui ne passent que du lundi au vendredi et les déposent pour 8h pour venir les chercher à 17h... Comme c'est fâcheux, j'avais très envie de rattraper les 20h de cours que j'ai ratées le samedi de 18h à 20h, mais cela ne va pas être possible. Zut alors. Me voilà obligée de rester une feignasse.

Ce genre de contingences, on s'en fiche un peu, non ? Quand on veut, on peut !  

Thalia de G a écrit:

Poupoutch a écrit:

Thalia de G a écrit:

ysabel a écrit:
Mais ce n'est pas toujours possible de tous les récupérer à cause de la multiplication des options, de la multiplication des cours en barrettes etc.

Ce n'est évident que lorsqu'on est enseignant du secondaire.
On pourrait placer quelques cours le samedi après-midi, le dimanche, ou en semaine de 18h à 19 ou 20h ou de 7 à 8h.

Au flûte de zut, c'était une excellente idée mais nos élèves dépendent de transports scolaires qui ne passent que du lundi au vendredi et les déposent pour 8h pour venir les chercher à 17h... Comme c'est fâcheux, j'avais très envie de rattraper les 20h de cours que j'ai ratées le samedi de 18h à 20h, mais cela ne va pas être possible. Zut alors. Me voilà obligée de rester une feignasse.

Ce genre de contingences, on s'en fiche un peu, non ? Quand on veut, on peut !  

Ha, tu as raison. Je suis formatée... Je remplis la feuille de demande de rattrapage dès lundi...

frimoussette77 a écrit:

dita a écrit:Chaque CDE n'est pas président d'une république bananière où il fait ce qu'il veut.

 

Oui, et bien, justement, il faut connaître nos droits et éviter cela. Il n'est pas souhaitable que certains fassent un mauvais usage de l'"autorité" dont ils sont investis, face à des professeurs, qui, il faut le dire, ex-élèves soucieux de plaire au "maître" (gnark gnark gnark) sont très obéissants à tout et à n'importe quoi.

Le problème, Dita, c'est que dans la gestion de fait des EPLE, un certain nombre de choses est laissé à l'appréciation du CDE : en particulier tout ce qui relève des absences qui ne sont pas de droit.
Du coup, la décision de l'un n'est pas opposable à l'autre, j'en ai peur.

Dans mon bahut, il y a une collègue qui rattrape une heure complète gratuitement quand elle a 5 ou 10 minutes de retard. La principale lui a dit que ce n'était pas la peine. La collègue lui a répondu : "Si si j'y tiens, c'est mon plaisir !".

J'hésite entre rire et pleurer !

Mais ça lui arrive souvent d'avoir 5 ou 10 minutes de retard ?

Moi c'est l'inverse. Vu le nombre d'heure que je fais gratuitement cette année (réunion, etc.), j'ai arrêter de m'embêter à venir en avance au boulot pour être sur de ne pas arriver en retard en cas de soucis (par exemple voiture à dégivrer). Du coup quand c'est le cas j'arrive légèrement ne retard et puis tant pis. D'ailleurs, c'est assez remarquable, cette année on est énormément de prof à trainer en salle des profs et à arriver en retard en cours alors que l'année dernière nous partions tous pile quand ça sonne.

Je suis désolée, mais ça ne fait pas très sérieux. Autant de graves intempéries peuvent empêcher, autant dégivrer son pare-brise, on descend à sa voiture quelques minutes avant.
Partir à l'heure pour arriver à l'heure me paraît le "minimum syndical"

Edit : et puis bon "traîner en salle des profs" je trouve ça moyen. On est ponctuel pour es élèves, point barre. Sauf circonstances vraiment exceptionnelles, et pas comme principe.

Thalia de G a écrit:Je suis désolée, mais ça ne fait pas très sérieux. Autant de graves intempéries peuvent empêcher, autant dégivrer son pare-brise, on descend à sa voiture quelques minutes avant.
Partir à l'heure pour arriver à l'heure me paraît le "minimum syndical"

Tout à fait ce n'est pas sérieux, mais d'un autre côté, quand l'éducation nationale me payera toutes mes heures que je fais et arrêtera de nous prendre pour des idiots, je serais de nouveau à l'heure

henriette a écrit:Mais ça lui arrive souvent d'avoir 5 ou 10 minutes de retard ?

Une ou deux fois par mois, elle vient de loin.

Matheod a écrit:

Thalia de G a écrit:Je suis désolée, mais ça ne fait pas très sérieux. Autant de graves intempéries peuvent empêcher, autant dégivrer son pare-brise, on descend à sa voiture quelques minutes avant.
Partir à l'heure pour arriver à l'heure me paraît le "minimum syndical"

Tout à fait ce n'est pas sérieux, mais d'un autre côté, quand l'éducation nationale me payera toutes mes heures que je fais et arrêtera de nous prendre pour des idiots, je serais de nouveau à l'heure

J'ai édité mon message. La ponctualité me semble un principe intangible. Les élèves n'en sont pas responsables, on n'a pas à leur faire payer les heures "bénévoles".

Matheod a écrit:

Thalia de G a écrit:Je suis désolée, mais ça ne fait pas très sérieux. Autant de graves intempéries peuvent empêcher, autant dégivrer son pare-brise, on descend à sa voiture quelques minutes avant.
Partir à l'heure pour arriver à l'heure me paraît le "minimum syndical"

Tout à fait ce n'est pas sérieux, mais d'un autre côté, quand l'éducation nationale me payera toutes mes heures que je fais et arrêtera de nous prendre pour des idiots, je serais de nouveau à l'heure

Ce n'est pas une bonne raison.
Tant qu'à rattraper les "heures gratuites", autant le faire en n'allant pas aux réunions, plutôt que de pénaliser les élèves.
Et quand ce sont les élèves qui arrivent en retard, comment leur faire comprendre que ce n'est pas correct ?

Philomène87 a écrit:

Matheod a écrit:

Thalia de G a écrit:Je suis désolée, mais ça ne fait pas très sérieux. Autant de graves intempéries peuvent empêcher, autant dégivrer son pare-brise, on descend à sa voiture quelques minutes avant.
Partir à l'heure pour arriver à l'heure me paraît le "minimum syndical"

Tout à fait ce n'est pas sérieux, mais d'un autre côté, quand l'éducation nationale me payera toutes mes heures que je fais et arrêtera de nous prendre pour des idiots, je serais de nouveau à l'heure

Ce n'est pas une bonne raison.
Tant qu'à rattraper les "heures gratuites", autant le faire en n'allant pas aux réunions, plutôt que de pénaliser les élèves.
Et quand ce sont les élèves qui arrivent en retard, comment leur faire comprendre que ce n'est pas correct ?

L'astuce c'est de ne pas appliquer mon principe au premier trimestre afin de leur apprendre à arriver à l'heure.

Ensuite, heureusement je n'ai pas à dégivrer ma voiture tous les jours.

Si je ne me lève pas 5min plus tôt au cas et que j'ai un pépin qu'une fois sur sept (pour simplifier les choses), ça me fait gagner 35 minutes pour 5 minutes de retard dans la semaine

Cette année je ne peux pas me permettre de ne pas aller en réunion car il y a beaucoup trop d'infos / de choses qui s'y décident. Mais je pense que l'année prochaine on va être de nombreux prof à arrêter de se rendre aux réunions.

Oui enfin le fait de traîner en salle des profs et d'arriver en retard...

C'est vrai mais bon. J'ai peut être exagéré mes propos et ce n'est pas à chaque fois, mais il y a une réelle différence par rapport à l'année dernière, c'est assez marquant.

Quand je suis passée néotit, j'ai fait 3 bahuts en deux ans.

L'un était exécrable. Les profs quittaient la salle des profs limite à la 2e sonnerie, à la fin de la récré.
L'autre était difficile, mais un peu moins. Ça traînait la patte en salle des profs à la sonnerie, mais moins.
Le troisième était pépère. Dès que ça sonnait, les profs quittaient le repaire et allaient prendre leurs classes.

Thalia de G a écrit:Je suis désolée, mais ça ne fait pas très sérieux. Autant de graves intempéries peuvent empêcher, autant dégivrer son pare-brise, on descend à sa voiture quelques minutes avant.
Partir à l'heure pour arriver à l'heure me paraît le "minimum syndical"

Edit : et puis bon "traîner en salle des profs" je trouve ça moyen. On est ponctuel pour es élèves, point barre. Sauf circonstances vraiment exceptionnelles, et pas comme principe.

Je suis très rarement pile à l'heure en cours : nos intercours durent 2 minutes, ce qui n'est pas assez pour traverser le lycée. Et puis j'ai très souvent des élèves qui viennent me poser des questions en fin de cours. Par ailleurs, je suis PP, (j'étais) coordo de lettres, responsable syndicale, coordo de théâtre, référent culture, référent parcoursup. Je n'ai quasiment jamais une récré où je ne suis pas sollicitée par un collègue/secrétaire/CPE/chef/intendant/élève. Je réponds toujours. Puis, à la sonnerie, je remplis ma bouteille d'eau, passe aux toilettes, récupère mes affaires. Et j'ai donc souvent 4-5 minutes de retard. J'attache de l'importance à ne pas déborder, je me contente d'être aussi efficace que possible au début de mes heures (appel sur Pronote après avoir lancé une activité, par exemple). Quant à la route, j'essaie de prévoir les problèmes, mais les accidents et ralentissements (tracteurs sur nationale) sont rarement annoncés à l'avance ; il arrive donc aussi que je sois en retard à l'arrivée (et généralement avec les 2 collègues que j'emmène) et que mes élèves m'attendent. Et avec 80km de trajet, les possibilités de tomber sur un imprévu se multiplient vite...

pseudo-intello a écrit:Quand je suis passée néotit, j'ai fait 3 bahuts en deux ans.

L'un était exécrable. Les profs quittaient la salle des profs limite à la 2e sonnerie, à la fin de la récré.
L'autre était difficile, mais un peu moins. Ça traînait la patte en salle des profs à la sonnerie, mais moins.
Le troisième était pépère. Dès que ça sonnait, les profs quittaient le repaire et allaient prendre leurs classes.

Il faut tout de même avouer que nous traînons aussi parfois en salle des profs parce que nous sommes engagés dans une discussion animée et que nous n'entendons pas la sonnerie... Il m'est même arrivé une fois qu'un surveillant vienne me chercher à la cantine : j'avais été rejointe par un collègue très sympa mais très bavard, et j'avais oublié mes élèves ! (bon, je me suis excusée platement, évidemment, et cela ne s'est produit qu'une seule fois...)

Poupoutch a écrit:

Thalia de G a écrit:Je suis désolée, mais ça ne fait pas très sérieux. Autant de graves intempéries peuvent empêcher, autant dégivrer son pare-brise, on descend à sa voiture quelques minutes avant.
Partir à l'heure pour arriver à l'heure me paraît le "minimum syndical"

Edit : et puis bon "traîner en salle des profs" je trouve ça moyen. On est ponctuel pour es élèves, point barre. Sauf circonstances vraiment exceptionnelles, et pas comme principe.

Je suis très rarement pile à l'heure en cours : nos intercours durent 2 minutes, ce qui n'est pas assez pour traverser le lycée. Et puis j'ai très souvent des élèves qui viennent me poser des questions en fin de cours. Par ailleurs, je suis PP, (j'étais) coordo de lettres, responsable syndicale, coordo de théâtre, référent culture, référent parcoursup. Je n'ai quasiment jamais une récré où je ne suis pas sollicitée par un collègue/secrétaire/CPE/chef/intendant/élève. Je réponds toujours. Puis, à la sonnerie, je remplis ma bouteille d'eau, passe aux toilettes, récupère mes affaires. Et j'ai donc souvent 4-5 minutes de retard. J'attache de l'importance à ne pas déborder, je me contente d'être aussi efficace que possible au début de mes heures (appel sur Pronote après avoir lancé une activité, par exemple). Quant à la route, j'essaie de prévoir les problèmes, mais les accidents et ralentissements (tracteurs sur nationale) sont rarement annoncés à l'avance ; il arrive donc aussi que je sois en retard à l'arrivée (et généralement avec les 2 collègues que j'emmène) et que mes élèves m'attendent. Et avec 80km de trajet, les possibilités de tomber sur un imprévu se multiplient vite...

pseudo-intello a écrit:Quand je suis passée néotit, j'ai fait 3 bahuts en deux ans.

L'un était exécrable. Les profs quittaient la salle des profs limite à la 2e sonnerie, à la fin de la récré.
L'autre était difficile, mais un peu moins. Ça traînait la patte en salle des profs à la sonnerie, mais moins.
Le troisième était pépère. Dès que ça sonnait, les profs quittaient le repaire et allaient prendre leurs classes.

Il faut tout de même avouer que nous traînons aussi parfois en salle des profs parce que nous sommes engagés dans une discussion animée et que nous n'entendons pas la sonnerie... Il m'est même arrivé une fois qu'un surveillant vienne me chercher à la cantine : j'avais été rejointe par un collègue très sympa mais très bavard, et j'avais oublié mes élèves ! (bon, je me suis excusée platement, évidemment, et cela ne s'est produit qu'une seule fois...)

Le message initial répondait à "je ne prends la peine de me presser pour prendre mes élèves à l'heure". Il y a une différence avec "il m'arrive de prendre mes élèves en retard car je ne peux pas faire autrement".