- OlympiasProphète
Je trouve régulièrement autre chose que des coquilles dans les bulletins...du style : la moyenne à baissée ; les notes ont chutées.
- Mcready1Fidèle du forum
Pas une faute d'accord, mais sur le bulletin d'un de mes collègues : "Tu t'es loupée...".
Ben là ! Je n'ai pas osé modifier.
Ben là ! Je n'ai pas osé modifier.
- sookieGrand sage
Vous pouvez tous modifier les appréciations des autres sans problème ? Avec notre ENT, si on modifie, le collègue doit absolument transférer ensuite sinon ses appréciations n'apparaissent pas donc maintenant on évite. Et je n'ai pas le temps de noter les fautes ou coquilles pour leur dire ensuite. Et le dire en conseil de classe, c'est parfois délicat.
A la dernière remise des bulletins, la mère d'une élève me dit assez sèchement "vous avez fait une erreur sur le bulletin" , j'ai eu peur d'avoir écrit le mauvais prénom car je confonds toujours sa fille avec une autre; en fait j'avais écrit "excellent à l'oral mais doit faire des efforts à l'oral" (au lieu de "excellent à l'écrit"). Je me relis pourtant plusieurs fois mais j'étais passée à côté, pour le coup j'aurais aimé que les PP me le disent même en conseil de classe.
A la dernière remise des bulletins, la mère d'une élève me dit assez sèchement "vous avez fait une erreur sur le bulletin" , j'ai eu peur d'avoir écrit le mauvais prénom car je confonds toujours sa fille avec une autre; en fait j'avais écrit "excellent à l'oral mais doit faire des efforts à l'oral" (au lieu de "excellent à l'écrit"). Je me relis pourtant plusieurs fois mais j'étais passée à côté, pour le coup j'aurais aimé que les PP me le disent même en conseil de classe.
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- KimberliteExpert
Je ne pense pas que le net soit à incriminer pour la diminution d'attention, du moins pas en ce qui concerne les usages du style "je jette un œil pour me renseigner". Personnellement, je me pers souvent à aller d'un sujet à l'autre, mais c'est de la lecture longue, qui demande de l'attention (exemple: récemment en cherchant des infos sur le passé de mon grand-père, j'ai atterri sur plein de sites concernant la résistance, la collaboration, les camps... au final, j'ai lu beaucoup, tout comme j'aurais lu dans un livre).Stanislas R a écrit:
Je suis plutôt de cet avis, étant probablement de la dernière génération post web généralisé mes références sont pour beaucoup scolaires et livresques. Ceux qui ont suivi ont connu comme médium principal le web et sa réactivité quasi immédiate. Ce qui explique les problèmes d'attention cités plus haut, nous connaissons tous le syndrome "je jette un œil pour me renseigner et une heure plus tard, je ne sais plus pourquoi je suis venu" .
L'usage des jeunes est différent: énormément de vidéos, des jeux, du tchat...
Ils sont d'ailleurs peu sur les forums un peu sérieux (du moins ceux qu'on croise savent mieux écrire que mes collégiens à moi...), et sont incapables de lire correctement une page web (pas plus qu'un texte écrit).
Je corrige aussi sans prévenir quand c'est moi la PP. Par contre, j'ai laissé tomber pour les autres (et je suis persuadée que certains PP ne lisent pas sérieusement les bulletins des collègues...).Ma'am a écrit:Moi j'ai la main sur les appréciations des collègues de la classe dont je suis PP, alors je corrige mais je ne prends plus la peine de signaler. Trop long.
Et le chef aussi fait plein de fautes, dans les mails, dans les courriers pour les parents, dans les notifications de sanctions ... Ça craint.
Je n'ai pas remarqué, quand j'étais à Lyon (par contre, du côté de Saint-Etienne...l'accent de la Loire est sans pareil!).scot69 a écrit:A Lyon, on a tendance à bien accentuer le son EU.
Donc on a une drôle de façon de dire "les jeuuuuunes", "les feuillllllles", "le fleuuuuuve", mais je vous rassure, on s'habitue très vite!
[quote="Stanislas R"]
Les compétences de chacun sont variables et pour aller dans l'autre sens, combien de fois ai-je constater des collègues sans protection sur leurs ordinateurs (même un ipr mais j'ai réprimé ma curiosité, c'est puni par la loi :diable: ), parler de piratage serait exagéré vu que la porte est ouverte. Et quand je fais remarquer la vulnérabilité, on me répond "je ne laisse jamais hors de vue ou il n'y rien d'important dessus. Les nouvelles générations ont de meilleures compétences que nous dans ce domaine par exemple.[/quoteAjonc35 a écrit:Oui, un peu. Mais pas tant que cela!
On constate qu'à chaque niveau, les exigences de toutes natures baissent et cela impacte TOUTES les générations que ce soit des problèmes comportementaux, de mises en activité, de mémorisation, de respect de l'adulte, des camarades de classe , etc .... La liste est longue.
Euh... en es-tu certain? Mes élèves ne savent pas ce qu'est un dossier, un fichier, un programme, ils ne savent même pas ce qu'est un navigateur, et encore moins un système d'exploitation, alors protéger leurs données, comment dire... il y a peu de temps, j'ai parlé d'extension de fichier, ils n'avaient aucune idée de ce que c'était. Ils savent utiliser des outils en ligne, ils savent cliquer, regarder des vidéos, mais à part ça... le pire est qu'ils se croient des geek (si un truc merdoie dans nos ordis, y a toujours des petits malins pour me prendre pour une vieille abrutie et prétendre qu'ils vont trouver le truc (du style le son mis au minimum quand on veut regarder une vidéo, il faut tout de suite que plusieurs se mettent à intervenir en criant presque pour donner leur avis alors que je ne leur ai rien demandé).
K
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- Spoiler:
- ProvenceEnchanteur
Je serais extrêmement fâchée qu'on se permît de corriger mes appréciations sans mon accord. Chacun est responsable de ses appréciations.
- HocamSage
Toi, peut-être, mais quand les « fautes » se comptent par dizaines dans les bulletins d'une seule classe, il n'y a plus aucun scrupule à avoir. Cette année bat tous les records, j'ai trouvé 79 coquilles/fautes/mauvais prénoms au premier trimestre dans la classe dont je suis PP, et 110 au deuxième, sans compter les fautes d'espace. Cela va des très classiques oublis du pluriel et confusions entre -er/é/és/ée/ées à des fautes de vocabulaire parfois gênantes. Les maladresses de ponctuation, l'absence de majuscules et les répétitions rendent certaines appréciations très indigestes. Tout le monde fait des erreurs, mais il y a des limites à l'amateurisme. J'ai eu des « bonne investissement, élève participatif mais trip de bavardage », « fabien na pas rendu son travaille » ou encore « trimestre moyen vous devez absolument apprendre et pas » [sic].
Allons, allons.
Allons, allons.
- ProvenceEnchanteur
Le PP n’est pas relecteur-correcteur. A chacun d’assurer sa part de boulot. Et s’il se trouve une erreur dans mes bulletins, je préfère qu’elle soit de mon fait plutôt que de celui d’un collègue peut-être bien intentionné mais pas forcément expert. Toucher aux appréciations d’autrui est d’un rare sans gêne.
- HocamSage
Ben voyons, rien que ça. Ce qui est incorrect, c'est d'envoyer des horreurs pareilles à des parents et à des élèves à qui on répète que l'orthographe et la présentation comptent, que le bulletin est un document très important à conserver soigneusement, etc. Hors de question de laisser passer cela : comme dit plus haut, c'est nous tous qui perdons en crédibilité avec ces appréciations mal rédigées. Corriger est finalement assez dérisoire, mais si j'ai la main, je ne vais pas me gêner. Les leçons de morale, ce sera pour une autre fois.
- ProvenceEnchanteur
Ben voyons, le PP gardien de la vertu, la fin justifie les moyens et le contrôle horizontal est en place. Bravo...
- HocamSage
Chat échaudé craint l'eau froide, dirait-on.
Si on pouvait éviter les outrances, ce ne serait pas plus mal.
Je suis particulièrement opposé à toute forme de management transversal, mais nous ne sommes pas dans ce cas ici. Il y a toujours eu une forme d'intercorrection (ce n'est pas nécessairement au PP de le faire), même quand les appréciations étaient rédigées à la main par les enseignants tour à tour...
Si on pouvait éviter les outrances, ce ne serait pas plus mal.
Je suis particulièrement opposé à toute forme de management transversal, mais nous ne sommes pas dans ce cas ici. Il y a toujours eu une forme d'intercorrection (ce n'est pas nécessairement au PP de le faire), même quand les appréciations étaient rédigées à la main par les enseignants tour à tour...
- egometDoyen
Provence a écrit:Le PP n’est pas relecteur-correcteur. A chacun d’assurer sa part de boulot. Et s’il se trouve une erreur dans mes bulletins, je préfère qu’elle soit de mon fait plutôt que de celui d’un collègue peut-être bien intentionné mais pas forcément expert. Toucher aux appréciations d’autrui est d’un rare sans gêne.
Tant qu'il ne s'agit que d'orthographe, ça aurait plutôt tendance à m'éviter une gêne. Cela dit, j'aime être tenu au courant. On ne sait jamais, l'orthographe n'est pas anodine. Il peut arriver que je rejette une correction, même faite par quelqu'un de compétent. Mais c'est rare. Alors si le PP est pris par le temps, il peut bien toucher à des erreurs manifestes. C'est une question de confiance.
En revanche, ce que j'ai vu et qui est absolument scandaleux, c'est un CDE qui se permet de réécrire les appréciations d'un collègue. Ce sont des parents qui l'ont signalé. Ils ne reconnaissaient plus le style du professeur! Ca a fait un foin!
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- MathadorEmpereur
Pour rappel, au niveau juridique: https://www.snalc.fr/national/article/1698/egomet a écrit:En revanche, ce que j'ai vu et qui est absolument scandaleux, c'est un CDE qui se permet de réécrire les appréciations d'un collègue. Ce sont des parents qui l'ont signalé. Ils ne reconnaissaient plus le style du professeur! Ca a fait un foin!
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- VerduretteModérateur
Nous apparaissons sur les documents officiels dépendant de Base Elèves comme l'Ecole Primiare Chose Machin. LSU, documents d'inscription au collège ... mais nous n'avons pas la main sur cette coquille. Donc, en dépit des signalements, école primiare nous sommes, école primiare nous restons. Et ça me fait saigner les yeux, je pense à chaque fois à primate ou primipare ...
- ProvenceEnchanteur
Mon propos n’a rien d’outré. Quant à l’intercorrection qui aurait toujours existé, tu m’expliqueras comment elle se pratiquait du temps où on rédigeait les bulletins à la main.Beniamino Massimo a écrit:Chat échaudé craint l'eau froide, dirait-on.
Si on pouvait éviter les outrances, ce ne serait pas plus mal.
Je suis particulièrement opposé à toute forme de management transversal, mais nous ne sommes pas dans ce cas ici. Il y a toujours eu une forme d'intercorrection (ce n'est pas nécessairement au PP de le faire), même quand les appréciations étaient rédigées à la main par les enseignants tour à tour...
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Beniamino Massimo a écrit:Toi, peut-être, mais quand les « fautes » se comptent par dizaines dans les bulletins d'une seule classe, il n'y a plus aucun scrupule à avoir. Cette année bat tous les records, j'ai trouvé 79 coquilles/fautes/mauvais prénoms au premier trimestre dans la classe dont je suis PP, et 110 au deuxième, sans compter les fautes d'espace. Cela va des très classiques oublis du pluriel et confusions entre -er/é/és/ée/ées à des fautes de vocabulaire parfois gênantes. Les maladresses de ponctuation, l'absence de majuscules et les répétitions rendent certaines appréciations très indigestes. Tout le monde fait des erreurs, mais il y a des limites à l'amateurisme. J'ai eu des « bonne investissement, élève participatif mais trip de bavardage », « fabien na pas rendu son travaille » ou encore « trimestre moyen vous devez absolument apprendre et pas » [sic].
Allons, allons.
C'est hallucinant mais ça ne m'étonne qu'à moitié.
Quand les collègues ne sont plus respectables, que faire Provence ? Et je pense que ça ne va pas s'arranger.
- ProvenceEnchanteur
Aliceinwonderland a écrit:
Quand les collègues ne sont plus respectables, que faire Provence ? Et je pense que ça ne va pas s'arranger.
Corriger leurs bulletins ne les rendra pas plus respectables.
- DhaiphiGrand sage
Provence a écrit:Corriger leurs bulletins ne les rendra pas plus respectables.
Et toc !
Chacun doit être responsable de ses appréciations et je ne comprends pas que le PP relise et corrige pour préserver l'image des collègues, de l'établissement voire de l'EN.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- HocamSage
?? Quand on passait derrière quelqu'un et qu'on remarquait une erreur, on le signalait souvent en sdp et la personne corrigeait, ce qui n'était pas toujours facile techniquement d'ailleurs, mais ça se faisait...Provence a écrit:Mon propos n’a rien d’outré. Quant à l’intercorrection qui aurait toujours existé, tu m’expliqueras comment elle se pratiquait du temps où on rédigeait les bulletins à la main.Beniamino Massimo a écrit:Chat échaudé craint l'eau froide, dirait-on.
Si on pouvait éviter les outrances, ce ne serait pas plus mal.
Je suis particulièrement opposé à toute forme de management transversal, mais nous ne sommes pas dans ce cas ici. Il y a toujours eu une forme d'intercorrection (ce n'est pas nécessairement au PP de le faire), même quand les appréciations étaient rédigées à la main par les enseignants tour à tour...
C'est, aujourd'hui comme hier, souvent le PP qui se trouve amené à signaler les erreurs tout simplement parce qu'il est déjà censé relire toutes les appréciations des collègues pour faire la synthèse, voilà tout, il est relecteur par la force des choses. Mais rien n'empêche d'autres formes de vigilance collective entre non-PP. Et puis justement, j'accepte déjà un peu malgré moi d'être PP, donc de faire l'appréciation de pied de bulletin, donc de relire celles des collègues, et donc j'estime avoir le droit de lire des phrases qui se tiennent, et pas de m'écorcher les yeux tous les trimestres. Donc, je signale très diplomatiquement quand je le peux, et je m'en porte mieux.
Daiphi, que tu ne le comprennes pas est une chose, ce n'en est pas moins une pratique assez nécessaire (là où je suis, en tout cas) si je ne veux pas, moi aussi, être absorbé dans cette médiocrité, surtout quand c'est à moi de remettre le bulletin en main propre par exemple. Je n'ai aucune envie de discuter d'un bulletin truffé de fautes quand je reçois les parents. Ce n'est pas que l'image des collègues ou de l'établissement qui est en jeu, c'est la nôtre à tous. Très sincèrement, c'est presque une question de santé mentale, vu le niveau des bulletins que j'avais sous les yeux il y a quelques jours. Les trois exemples que j'ai cités plus haut ne sont qu'un tout petit échantillon.
Bref. On s'éloigne du sujet du fil.
- ProvenceEnchanteur
Oui, on ne corrigeait pas l'appréciation derrière le dos de la personne concernée.Beniamino Massimo a écrit:
?? Quand on passait derrière quelqu'un et qu'on remarquait une erreur, on le signalait souvent en sdp et la personne corrigeait, ce qui n'était pas toujours facile techniquement d'ailleurs, mais ça se faisait...
Signaler une faute ne pose aucun problème, modifier en catimini en pose un.Et puis justement, j'accepte déjà un peu malgré moi d'être PP, donc de faire l'appréciation de pied de bulletin, donc de relire celles des collègues, et donc j'estime avoir le droit de lire des phrases qui se tiennent, et pas de m'écorcher les yeux tous les trimestres. Donc, je signale très diplomatiquement quand je le peux, et je m'en porte mieux.
- HocamSage
Je n'ai jamais dit que je corrigeais tout en catimini, sauf quand le collègue concerné met ses appréciations au dernier moment et que je n'ai pas le temps de le signaler, ou quand le nombre fait qu'il n'y a plus rien à faire. Mais je me sentirais parfaitement en droit de le faire pour tout le monde, cela dit.
- ProvenceEnchanteur
Beniamino Massimo a écrit:Toi, peut-être, mais quand les « fautes » se comptent par dizaines dans les bulletins d'une seule classe, il n'y a plus aucun scrupule à avoir.
Beniamino Massimo a écrit:Corriger est finalement assez dérisoire, mais si j'ai la main, je ne vais pas me gêner.
Beniamino Massimo a écrit:Je n'ai jamais dit que je corrigeais tout en catimini, sauf quand le collègue concerné met ses appréciations au dernier moment et que je n'ai pas le temps de le signaler, ou quand le nombre fait qu'il n'y a plus rien à faire. Mais je me sentirais parfaitement en droit de le faire pour tout le monde, cela dit.
On peut très facilement se sentir le droit de faire tout un tas de trucs qui nous arrangent. C'est commode.
- HocamSage
Pourquoi cites-tu trois phrases qui n'ont rien de contradictoire ? En général, je corrige et je signale très gentiment, ce qui n'est pas « corriger en catimini », est-ce si difficile à comprendre ? Et le collègue a intérêt de laisser son ego de côté, parce que s'il ne fait pas son boulot de relecture et qu'en plus il se permet de râler, il peut s'attendre à une réaction assez claire de ma part. Et encore une fois, je ne parle pas de la petite coquille occasionnelle de la susceptible Madame Provence, professeur de lettres, je parle d'avalanches d'erreurs en tout genre de gens qui ne semblent pas prendre cette tâche au sérieux.
- illiziaEsprit éclairé
Pour ma part, je suis plutôt sur la même ligne que Provence, et pas uniquement, je le dis sans ambages, pour des raisons de respect du travail de mes collègues: s'il y a de petites fautes, des coquilles, je signale et j'apprécie qu'on me le signale également (bon, ajouter un-s- ou un -e manquant vite fait, pourquoi pas, mais changer un terme, non), si c'est du grand n'importe quoi, comme déjà vu (erreurs de prénoms, accords systématiquement faux, phrases mal rédigées, vocabulaire inadapté...), je demande à l'intéressé s'il peut aller revoir ses appréciations une fois, ensuite, qu'il le fasse ou non, et les trimestres suivants si cela perdure, je m'en lave les mains.
Le boulot de PP n'est pas assez payé pour que je m'inflige ce travail supplémentaire, le mien est de corriger mes élèves pas mes collègues, je ne suis ni leur professeur ni leur supérieur, quant à l'image que cela donne, je ne suis pas non plus chargée de com de l'EN auprès du public, si on ne recrute plus que des brêles sur certains postes, ce n'est pas de ma responsabilité et les parents ne verront que la triste réalité.
Et, plus dans le fil du sujet, j'ai eu une proviseur adjoint qui faisait des fautes (de type "je vous recontacterez", "chers collègue") dans tous ses courriers ou mails et, le jour du conseil, où elle tapait les appréciations d'ensemble sous nos yeux, et ceux des élèves et parents délégués donc, la jouait "Oh! je suis tellement fatigués après trois conseils, je vais sûrement faire des fautes énormes -en effet!- je compte sur vous pour me corriger, *clin d'oeil*". On dira que faute de savoir bien écrire, elle était futée, ça marchait et nos élèves, dans un établissement considéré comme faible et difficile, étaient tout flattés de cette confiance.
Je me suis demandée quand même ce qu'elle enseignait avant: elle était ...professeur des écoles
Le boulot de PP n'est pas assez payé pour que je m'inflige ce travail supplémentaire, le mien est de corriger mes élèves pas mes collègues, je ne suis ni leur professeur ni leur supérieur, quant à l'image que cela donne, je ne suis pas non plus chargée de com de l'EN auprès du public, si on ne recrute plus que des brêles sur certains postes, ce n'est pas de ma responsabilité et les parents ne verront que la triste réalité.
Et, plus dans le fil du sujet, j'ai eu une proviseur adjoint qui faisait des fautes (de type "je vous recontacterez", "chers collègue") dans tous ses courriers ou mails et, le jour du conseil, où elle tapait les appréciations d'ensemble sous nos yeux, et ceux des élèves et parents délégués donc, la jouait "Oh! je suis tellement fatigués après trois conseils, je vais sûrement faire des fautes énormes -en effet!- je compte sur vous pour me corriger, *clin d'oeil*". On dira que faute de savoir bien écrire, elle était futée, ça marchait et nos élèves, dans un établissement considéré comme faible et difficile, étaient tout flattés de cette confiance.
Je me suis demandée quand même ce qu'elle enseignait avant: elle était ...professeur des écoles
- DhaiphiGrand sage
Beniamino Massimo a écrit:Ce n'est pas que l'image des collègues ou de l'établissement qui est en jeu, c'est la nôtre à tous.
On ne pourra trouver d'accord sur ce point. :|
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- sookieGrand sage
Provence a écrit:Oui, on ne corrigeait pas l'appréciation derrière le dos de la personne concernée.Beniamino Massimo a écrit:
?? Quand on passait derrière quelqu'un et qu'on remarquait une erreur, on le signalait souvent en sdp et la personne corrigeait, ce qui n'était pas toujours facile techniquement d'ailleurs, mais ça se faisait...
Signaler une faute ne pose aucun problème, modifier en catimini en pose un.Et puis justement, j'accepte déjà un peu malgré moi d'être PP, donc de faire l'appréciation de pied de bulletin, donc de relire celles des collègues, et donc j'estime avoir le droit de lire des phrases qui se tiennent, et pas de m'écorcher les yeux tous les trimestres. Donc, je signale très diplomatiquement quand je le peux, et je m'en porte mieux.
Cela dépend de ce qu'on modifie, l'année dernière un collègue avait écrit "croiser les bras" à la place de "baisser les bras", j'avais changé en préparant le conseil parce que si je ne le faisais pas tout de suite et que j'attendais de le voir pour lui demander, j'aurais complètement oublié. Je lui ai dit juste avant le conseil et il m'a remercié. De toute façon, chez nous, si on change quelque chose, le collège doit absolument refaire un transfert pour le LSU donc on est obligé de le prévenir.
- DanskaOracle
Sauf que dans l'autre sens, j'ai eu un collègue PP (qui ne l'est plus depuis, heureusement) qui modifiait régulièrement des appréciations en croyant bien faire : "j'ai enlevé la mention bavardages parce que tel élève a une situation familiale pas facile et qu'il mérite vraiment les encouragements, même s'il est un peu difficile en classe parfois" ; "j'ai modifié tel mot, trop compliqué, l'élève et ses parents risquaient de ne pas comprendre ce que ça voulait dire" ; "j'ai corrigé ta formulation qui était fausse" (ben non, justement, elle était tout à fait correcte !). Bref, avec lui, j'avais pris l'habitude de noter mes appréciations à part et de les enregistrer quinze minutes avant le conseil pour être sûre qu'il n'y toucherait pas.
Donc autant une coquille par-ci par-là, on peut corriger (les fameux "résultats en baise", vus plusieurs fois ) ; autant modifier un terme, pour moi, c'est niet ! Si vraiment l'appréciation est ouvertement problématique, je le signale discrètement au collègue, qui se débrouille ensuite.
Et comme illizia, je pars du principe qu'on n'est pas payés assez cher pour se taper à la fois nos appréciations à rédiger et les appréciations des collègues à réécrire.
Donc autant une coquille par-ci par-là, on peut corriger (les fameux "résultats en baise", vus plusieurs fois ) ; autant modifier un terme, pour moi, c'est niet ! Si vraiment l'appréciation est ouvertement problématique, je le signale discrètement au collègue, qui se débrouille ensuite.
Et comme illizia, je pars du principe qu'on n'est pas payés assez cher pour se taper à la fois nos appréciations à rédiger et les appréciations des collègues à réécrire.
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