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- HanitJe viens de m'inscrire !
Merci
Et se mettre au chômage pr 2 mois c’est possible ??
Et se mettre au chômage pr 2 mois c’est possible ??
- ElaïnaDevin
Mais heu c'est légal de faire ça ? il faudrait faire relire le contrat de travail par un avocat et par un syndicat parce que bon...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- LokomazoutNiveau 9
Hanit a écrit:Merci
Et se mettre au chômage pr 2 mois c’est possible ??
Impossible vu qu'il s'agit d'un CDI.
Il aurait fallu un CDD qui court du 01.09.2018 au 30.06.2019 (10 mois) : dans ce cas-là, oui.
- fifi51Fidèle du forum
Elaïna a écrit:Mais heu c'est légal de faire ça ? il faudrait faire relire le contrat de travail par un avocat et par un syndicat parce que bon...
Oui, j'ai aussi des doutes sur la légalité d'une telle clause.
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Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- HanitJe viens de m'inscrire !
Oui c’est ce que je me demande ,
Je connais pas perso d’avocat mais si une personne en connaît ,j’aimerai bien savoir si c’est légal ,en tout cas c’est vicieux!
Je connais pas perso d’avocat mais si une personne en connaît ,j’aimerai bien savoir si c’est légal ,en tout cas c’est vicieux!
- LokomazoutNiveau 9
Il y a malheureusement un contrat de passé, c'est écrit noir sur blanc et signé par les deux parties... Au risque de me répéter, à part étaler le global des 10 mois sur 12, ça ne va pas être simple d'obtenir plus.
- fifi51Fidèle du forum
Certes, mais c'est peut-être une clause abusive. Je ne suis pas juriste, donc je m'arrêterai là.
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Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- MathadorEmpereur
À moins que l'« augmentation » qui réduit la paye annuelle soit considérée comme dolosive.Lokomazout a écrit:Il y a malheureusement un contrat de passé, c'est écrit noir sur blanc et signé par les deux parties...
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ElaïnaDevin
Lokomazout a écrit:Il y a malheureusement un contrat de passé, c'est écrit noir sur blanc et signé par les deux parties... Au risque de me répéter, à part étaler le global des 10 mois sur 12, ça ne va pas être simple d'obtenir plus.
Mais ce n'est pas parce que c'est sur le papier que c'est légal.
A titre de comparaison : un proprio peut bien mettre sur un contrat de location qu'il ne veut pas d'animaux, c'est illégal et rien, RIEN n'empêche un locataire d'avoir des animaux. Le proprio qui voudrait virer son locataire pour cela prendrait cher si le locataire allait porter plainte.
Il faut contacter un avocat, regarde déjà dans ta ville le plus près de chez toi et appelle-le. Sinon, il y a des permanences juridiques régulièrement dans de nombreuses villes, c'est gratuit.
Autre possibilité, contacter un syndicat.
A mon avis ce contrat de travail est illégal.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- jésusFidèle du forum
On s'éloigne du sujet, la question, est-ce que c'est plus intéressant d'être agrégé ou conservateur/attaché de conservation?
J'ai envie de dire que si on a des attaches particulières pour le domaine du patrimoine/musée, et des formations, expériences, une base de connaissance , il faut essayer de se donner un cadre de travail stable, avec si possible un avancement de salaire, et des perspectives d'évolution.
Sinon, le domaine des musées, sans concours et le poste qui va avec, c'est une grande galère.
La médiation ou visite guidée se réduit à de l'abattage ( C'est l'usine en somme, il faut enchaîner les cars de visiteurs et faire 300 fois les mêmes visites durant une saison) , et on n'est que très peu force de proposition. Etre un simple exécutant dans le domaine culturel ou vendre des tickets et des objets en boutique, c'est frustrant si on a le niveau de diplôme type master.
Faire des contrats courts, saisons, etc. C'est bien pour se faire la main, remplir le porte-monnaie à un instant T mais sur le long terme, il faut trouver des CDD longs, avoir un concours. Rien de plus frustrant aussi de mettre en place des actions et n'en pas voir le résultat car le contrat se termine. Etre titularisé avec une paye décente ( en dehors des catégories A et A+) n'est pas un luxe, mais un passeport de survie dans le monde de la culture.
Moi, la vraie question professionnelle que je me pose : est-ce que je peux me passer d'être en contact avec les publics, faire des actions de médiation, de la pédagogie?
J'aime le lien que l'on peut avec avoir des oeuvres, des objets anciens, les valoriser pour monter des expositions, etc.
Mais ne pas avoir de contacts avec les publics de manière régulière sur le long terme me pose question.
Tout ex-prof ou prof en reconversion devrait se poser cette question avant de quitter tout lien avec les publics/ et la jeunesse. ( A moins d'en faire une allergie, un problème) Etre en dehors du contact des publics ne préserve pas du burn-out.
C'est bien plutôt la perte de sens de ce contact qui pose problème.
Et je peux garantir qu'après une "saison" en musée on est sur les rotules et qu'on sature de son propre discours.
( Un discours de médiateur est bien plus répétitif qu'un cours de prof)
Un discours de médiation est moins long à préparer qu'un cours, et il y a moins de lecture.
Mais à tout bien pesé, un poste de médiateur culturel , équilibré entre conception, travail en amont et terrain, accueil etc , dans un musée de "province" est la meilleure expérience pro que j'ai eue, et ce malgré des week-ends travaillés, et pas mal de fatigue. Avec un bon équilibre public enfant/public adulte et des ateliers variés. Et ce devant un emploi de prof( même dans de bonnes conditions)
J'ai envie de dire que si on a des attaches particulières pour le domaine du patrimoine/musée, et des formations, expériences, une base de connaissance , il faut essayer de se donner un cadre de travail stable, avec si possible un avancement de salaire, et des perspectives d'évolution.
Sinon, le domaine des musées, sans concours et le poste qui va avec, c'est une grande galère.
La médiation ou visite guidée se réduit à de l'abattage ( C'est l'usine en somme, il faut enchaîner les cars de visiteurs et faire 300 fois les mêmes visites durant une saison) , et on n'est que très peu force de proposition. Etre un simple exécutant dans le domaine culturel ou vendre des tickets et des objets en boutique, c'est frustrant si on a le niveau de diplôme type master.
Faire des contrats courts, saisons, etc. C'est bien pour se faire la main, remplir le porte-monnaie à un instant T mais sur le long terme, il faut trouver des CDD longs, avoir un concours. Rien de plus frustrant aussi de mettre en place des actions et n'en pas voir le résultat car le contrat se termine. Etre titularisé avec une paye décente ( en dehors des catégories A et A+) n'est pas un luxe, mais un passeport de survie dans le monde de la culture.
Moi, la vraie question professionnelle que je me pose : est-ce que je peux me passer d'être en contact avec les publics, faire des actions de médiation, de la pédagogie?
J'aime le lien que l'on peut avec avoir des oeuvres, des objets anciens, les valoriser pour monter des expositions, etc.
Mais ne pas avoir de contacts avec les publics de manière régulière sur le long terme me pose question.
Tout ex-prof ou prof en reconversion devrait se poser cette question avant de quitter tout lien avec les publics/ et la jeunesse. ( A moins d'en faire une allergie, un problème) Etre en dehors du contact des publics ne préserve pas du burn-out.
C'est bien plutôt la perte de sens de ce contact qui pose problème.
Et je peux garantir qu'après une "saison" en musée on est sur les rotules et qu'on sature de son propre discours.
( Un discours de médiateur est bien plus répétitif qu'un cours de prof)
Un discours de médiation est moins long à préparer qu'un cours, et il y a moins de lecture.
Mais à tout bien pesé, un poste de médiateur culturel , équilibré entre conception, travail en amont et terrain, accueil etc , dans un musée de "province" est la meilleure expérience pro que j'ai eue, et ce malgré des week-ends travaillés, et pas mal de fatigue. Avec un bon équilibre public enfant/public adulte et des ateliers variés. Et ce devant un emploi de prof( même dans de bonnes conditions)
- claribibJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Je suis conservateur des bibliothèques depuis une douzaine d'années.
Pour répondre au niveau des salaires :
-A l'échelon 6, je gagne environ 3100 euros par mois net (avant prélèvement à la source), toutes primes et indemnités confondues (transports, résidence). Ma prime est de 650 euros bruts environ par mois + prime annuelle (variable selon les années). Cette prime varie d'un établissement à l'autre (passage au RIFSEEP notamment). En gros, ça varie de 400 à 800 euros bruts (en moyenne 500/600).
-Charge de travail : tout dépend du poste mais les postes de conservateur sont de plus en plus chargés en responsabilité (gestion d'équipe, d'équipement, de budget) et comporte une forte dimension de gestion. Certains postes sont plus liés à une expertise scientifique (ex : département des Manuscrits à la BnF etc.). De mon côté, poste classique de chef de service + quelques responsabilités en dehors, je tourne à 40h, voire 45-50 les grosses semaines (dans mon ancien poste, très lourd, 45h en moyenne). On peut travailler le soir quand on est charrette ou le week-end.
-Intérêt du poste : tout dépend là aussi des envies de chacun. Pour ma part, travailler dans un environnement motivant lié à la recherche, avoir des responsabilités et des activités variées, dans un milieu très sympa, être dans l'innovation me vont très bien. On est parfois au four et au moulin, à faire le grand écart, entre gérer les toilettes bouchées le matin et rédiger un plan stratégique du numérique pour les 5 prochaines années l'après-midi...Nous pouvons avoir des activités autres (enseignements, congrès en France ou à l' Etranger, publications, expertise) qui agrémentent le quotidien.
Après, comme partout dans la fonction publique par ailleurs, nous pouvons être confrontés à une hiérarchie méprisante ou peu intéressée (on est parfois la 5e roue du carrosse dans nos établissements), des collègues encadrés difficiles mais c'est quand même minoritaire.
-Concours : j'ai passé le concours il y a longtemps. Je pense que l'agrégation est moins difficile (car moins "technique" et érudite) mais le concours plus difficile à cerner (grande culture générale, technique de la note de synthèse), et qu'il faut bien avoir l'esprit du concours en tête (notamment à l'oral). Les personnes qui réussissent : profil Sciences Po, Master ex-khâgneux en général (je ne parle pas du concours chartiste, à part) avec une dominante Histoire-Lettres-Philo. Il y a pas mal d'anciens enseignants dans la limite où le concours recrute de moins en moins (15 postes en ce moment en moyenne, ce n'est pas lourd), il est donc sélectif.
-Passage à conservateur en chef : cette année 15% de possibilité (une cinquantaine de postes cette année par exemple) par rapport au nombre de promouvables.
Bon courage!
Claire
Je suis conservateur des bibliothèques depuis une douzaine d'années.
Pour répondre au niveau des salaires :
-A l'échelon 6, je gagne environ 3100 euros par mois net (avant prélèvement à la source), toutes primes et indemnités confondues (transports, résidence). Ma prime est de 650 euros bruts environ par mois + prime annuelle (variable selon les années). Cette prime varie d'un établissement à l'autre (passage au RIFSEEP notamment). En gros, ça varie de 400 à 800 euros bruts (en moyenne 500/600).
-Charge de travail : tout dépend du poste mais les postes de conservateur sont de plus en plus chargés en responsabilité (gestion d'équipe, d'équipement, de budget) et comporte une forte dimension de gestion. Certains postes sont plus liés à une expertise scientifique (ex : département des Manuscrits à la BnF etc.). De mon côté, poste classique de chef de service + quelques responsabilités en dehors, je tourne à 40h, voire 45-50 les grosses semaines (dans mon ancien poste, très lourd, 45h en moyenne). On peut travailler le soir quand on est charrette ou le week-end.
-Intérêt du poste : tout dépend là aussi des envies de chacun. Pour ma part, travailler dans un environnement motivant lié à la recherche, avoir des responsabilités et des activités variées, dans un milieu très sympa, être dans l'innovation me vont très bien. On est parfois au four et au moulin, à faire le grand écart, entre gérer les toilettes bouchées le matin et rédiger un plan stratégique du numérique pour les 5 prochaines années l'après-midi...Nous pouvons avoir des activités autres (enseignements, congrès en France ou à l' Etranger, publications, expertise) qui agrémentent le quotidien.
Après, comme partout dans la fonction publique par ailleurs, nous pouvons être confrontés à une hiérarchie méprisante ou peu intéressée (on est parfois la 5e roue du carrosse dans nos établissements), des collègues encadrés difficiles mais c'est quand même minoritaire.
-Concours : j'ai passé le concours il y a longtemps. Je pense que l'agrégation est moins difficile (car moins "technique" et érudite) mais le concours plus difficile à cerner (grande culture générale, technique de la note de synthèse), et qu'il faut bien avoir l'esprit du concours en tête (notamment à l'oral). Les personnes qui réussissent : profil Sciences Po, Master ex-khâgneux en général (je ne parle pas du concours chartiste, à part) avec une dominante Histoire-Lettres-Philo. Il y a pas mal d'anciens enseignants dans la limite où le concours recrute de moins en moins (15 postes en ce moment en moyenne, ce n'est pas lourd), il est donc sélectif.
-Passage à conservateur en chef : cette année 15% de possibilité (une cinquantaine de postes cette année par exemple) par rapport au nombre de promouvables.
Bon courage!
Claire
- LaverdureEmpereur
Bonjour @claribib et merci pour ta réponse quoique le sujet soit un peu ancien. Toutefois, comme indiqué sur la page d'accueil de néo, le forum est réservé au personnels de l'Education nationale, étudiants, en poste ou retraités. Comme ce n'est pas ton cas et que tu n'indiques pas vouloir le devenir, ton compte sera désactivé.
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- bobdomNiveau 8
Merci, claribib, pour ta réponse très instructive. Et bon courage pour la suite !
- Theriakos96Habitué du forum
Merci beaucoup pour ces précisions, @claribib, ça reste, à égalité d'échelon, plus intéressant qu'agrégé (même si, ce me semble, on parvient plus rapidement au 6ème échelon d'agrégé qu'à celui de conservateur des bibliothèques) mais toujours trop peu par rapport aux autres emplois A/A+ dans d'autres ministères!
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
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- Salaire des profs vs celui d'une autre catégorie A : un exemple concret
- Reclassement de catégorie A vers catégorie B en passant un concours
- Traitement indiciaire : catégorie A 2012 = catégorie C 1982
- Reclassement catégorie B vers catégorie A
- Informations sur le concours d'animateur territorial (catégorie B) et d'ajoint d'animation territorial (catégorie C)
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