Italie : 35 % des adolescents seraient des "analphabètes fonctionnels"

Les chiffres de la recherche de « Tuttoscuola » sur la crise de l'institution sont éloquents. Quelque 39 % des Italiens âgés de 25 à 64 ans n'ont pas de diplôme d'études supérieures. Et un tiers d'entre eux, mais surtout 35 % des adolescents, sont « analphabètes fonctionnels » (ils peuvent déchiffrer un texte, écrire ou effectuer un calcul, mais ne parviennent pas à en comprendre le sens ou à utiliser de manière efficace ces activités), avec un pic de 50 % en Calabre. Soit le double de la moyenne européenne.
Ainsi, la lecture d'un document simple comme un article de journal, le mode d'emploi d'un appareil ou une information pratique sur un site internet n'est pas comprise. Ce qui rend les citoyens moins responsables et plus influençables en période d'explosion des « fake news ».

henriette a écrit:Le système éducatif italien est en crise, avec un budget représentant moins de 4% du PIB, et des conséquences alarmantes :

Les chiffres de la recherche de « Tuttoscuola » sur la crise de l'institution sont éloquents. Quelque 39 % des Italiens âgés de 25 à 64 ans n'ont pas de diplôme d'études supérieures. Et un tiers d'entre eux, mais surtout 35 % des adolescents, sont « analphabètes fonctionnels » (ils peuvent déchiffrer un texte, écrire ou effectuer un calcul, mais ne parviennent pas à en comprendre le sens ou à utiliser de manière efficace ces activités), avec un pic de 50 % en Calabre. Soit le double de la moyenne européenne.
Ainsi, la lecture d'un document simple comme un article de journal, le mode d'emploi d'un appareil ou une information pratique sur un site internet n'est pas comprise. Ce qui rend les citoyens moins responsables et plus influençables en période d'explosion des « fake news ».

Pour lire l'article complet :
https://www.lesechos.fr/amp/1128736

Zagara a écrit:Hè c'est étonnant. C'est comme si quand on coupait l'éducation, on obtenait des gens moins éduqués. Moi qui croyais qu'on allait faire mieux avec moins. C'est fou cette vie, c'est un peu comme si y'avait des liens de causalités évidents et anticipables.

Bientôt on va me dire que si on coupe les retraites, les gens vont mourir plus tôt ; alors que tout le monde sait que c'est parce qu'on vit plus vieux qu'on doit travailler plus longtemps.
Et c'est un peu comme si on me disait qu'en supprimant la sécu, y'aurait plus de malades et de morts prématurées. Alors qu'on sait bien que puisqu'on est moins malades, on n'a plus besoin de la sécu.

Le renversement des causes et des effets pourtant évidents est un des outils rhétoriques de l'action publique réactionnaire.