- saithJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Ceci est mon premier message sur le forum, j'espère donc ne pas être complètement HS.
Je suis donc une jeune professeur néo titulaire en anglais, originaire de l'académie de Montpellier. J'ai donc été affecté en tant que TZR dans l'académie de Versailles, le 95, vœux obtenu en extension parce que sinon, ce n'est pas drôle.
Je suis actuellement à cheval sur deux collèges, avec un edt de 15h. Cela paraît super, cependant je ne me sens pas très bien.
L'année de stage en lycée à été une super expérience avec des collègues en or et des élèves très sympathiques. Cette année de stage était éprouvante certes, mais cette nouvelle année est bien plus difficile; nous ne sommes qu'au mois de Septembre et je n'en peux déjà plus. Je n'ai pourtant pas des classes difficiles (à l'exception d'une classe de 4e) mais je commence à me poser de sérieuses questions sur ce métier.
Je vis assez mal le fait d'être éloignée de ma famille et mes amis qui habitent dans le sud de la France, car bien entendu, je n'ai pas eu vraiment le choix pour muter.
Je ne vois personne et passe mon temps à préparer mes séquences (car bien sûr, j'avais préparé pour des niveaux que je n'ai pas eu, manque de bol pour moi.), les collègues ne sont pas très solidaires, j'ai l'impression que tout ce que j'entreprends avec les élèves est nul et ne sert à rien,des insomnies à répétition et je commence à prendre personnellement les remarques de certains élèves, ce qui n'était pas le cas l'année dernière.
Tout cela s'accumule et ainsi, quand la semaine commence, je veux juste que celle-ci se termine. La préparation des séquences est probablement la chose qui me stresse le plus car je n'ai quasiment rien de prêt.
Est-ce normal de se sentir ainsi, surtout en tant que néo-titulaire ? J'ai l'impression que je ne fais que me plaindre et m'apitoyer sur mon sort alors que ma situation n'est pas si catastrophique. D'autres néo-titulaires dans cette situation ? Auriez-vous des conseils ?
Merci à vous !
Ceci est mon premier message sur le forum, j'espère donc ne pas être complètement HS.
Je suis donc une jeune professeur néo titulaire en anglais, originaire de l'académie de Montpellier. J'ai donc été affecté en tant que TZR dans l'académie de Versailles, le 95, vœux obtenu en extension parce que sinon, ce n'est pas drôle.
Je suis actuellement à cheval sur deux collèges, avec un edt de 15h. Cela paraît super, cependant je ne me sens pas très bien.
L'année de stage en lycée à été une super expérience avec des collègues en or et des élèves très sympathiques. Cette année de stage était éprouvante certes, mais cette nouvelle année est bien plus difficile; nous ne sommes qu'au mois de Septembre et je n'en peux déjà plus. Je n'ai pourtant pas des classes difficiles (à l'exception d'une classe de 4e) mais je commence à me poser de sérieuses questions sur ce métier.
Je vis assez mal le fait d'être éloignée de ma famille et mes amis qui habitent dans le sud de la France, car bien entendu, je n'ai pas eu vraiment le choix pour muter.
Je ne vois personne et passe mon temps à préparer mes séquences (car bien sûr, j'avais préparé pour des niveaux que je n'ai pas eu, manque de bol pour moi.), les collègues ne sont pas très solidaires, j'ai l'impression que tout ce que j'entreprends avec les élèves est nul et ne sert à rien,des insomnies à répétition et je commence à prendre personnellement les remarques de certains élèves, ce qui n'était pas le cas l'année dernière.
Tout cela s'accumule et ainsi, quand la semaine commence, je veux juste que celle-ci se termine. La préparation des séquences est probablement la chose qui me stresse le plus car je n'ai quasiment rien de prêt.
Est-ce normal de se sentir ainsi, surtout en tant que néo-titulaire ? J'ai l'impression que je ne fais que me plaindre et m'apitoyer sur mon sort alors que ma situation n'est pas si catastrophique. D'autres néo-titulaires dans cette situation ? Auriez-vous des conseils ?
Merci à vous !
- JennyMédiateur
L'année de néotitulaire peut être difficile avec le passage à temps plein. De plus, tu es TZR, tu as peu de niveaux de prêt.
L'éloignement géographique ne facilite pas les choses.
Bon courage à toi.
L'éloignement géographique ne facilite pas les choses.
Bon courage à toi.
- MédéeÉrudit
Pareil que Jenny.
Personnellement : année de stage en lycée (stressante mais vraiment sympa) et année de néotit sur 3 collèges avec une 4e horrible et une 5e pénible. L'année de néotit a été sur bien des points beaucoup plus difficile que l'année de stage.
Cette année, je me sens beaucoup mieux que l'an dernier ! Il faut que tu t'accroches : préparer plusieurs niveaux d'un coup c'est difficile mais ça ira mieux après.
Bon courage !
Personnellement : année de stage en lycée (stressante mais vraiment sympa) et année de néotit sur 3 collèges avec une 4e horrible et une 5e pénible. L'année de néotit a été sur bien des points beaucoup plus difficile que l'année de stage.
Cette année, je me sens beaucoup mieux que l'an dernier ! Il faut que tu t'accroches : préparer plusieurs niveaux d'un coup c'est difficile mais ça ira mieux après.
Bon courage !
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- saithJe viens de m'inscrire !
Merci beaucoup pour vos messages ! Je m'isole beaucoup en plus donc cela pèse sur le moral. Je vais m'accrocher
- JennyMédiateur
Sans compter qu'être sur deux ou trois établissements fatigue beaucoup et qu'il y a toujours au moins un établissement où on ne sent pas très légitime, où on galère, où on ne connaît pas grand monde. Quand j'ai travaillé dans plusieurs établissements, j'ai toujours eu du mal dans l'établissement secondaire (y compris quand ce n'était pas un établissement difficile).
Quand on est TZR depuis plusieurs années, on travaille plus vite et on a pas mal de manuels, de choses prêtes à juste adapter. C'est ma 3e année de TZRiat, ça commence à aller mieux (sauf que les programmes de lycée changent :/ ).
Quand on est TZR depuis plusieurs années, on travaille plus vite et on a pas mal de manuels, de choses prêtes à juste adapter. C'est ma 3e année de TZRiat, ça commence à aller mieux (sauf que les programmes de lycée changent :/ ).
- DaphNenyaNeoprof expérimenté
Salut Saith,
un conseil : aide-toi des manuels et workbooks, remanie les activités si tu le souhaites mais tu n'as pas à préparer toutes tes séquences en partant de rien.
J'ai remplacé une collègue début septembre, elle m'a fourni les cours qu'elle souhaitait que je fasse, son congé n'étant pas très long, j'ai accepté. Et bien quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me suis rendue compte que les activités proposées (qu'elle appelait "fiches de travail" créées par ses soins... ^^) étaient en fait les activités du workbook parfois un peu arrangées, mais la plupart du temps telles quelles.
Ne te mets pas la rate au court bouillon, bon courage !
un conseil : aide-toi des manuels et workbooks, remanie les activités si tu le souhaites mais tu n'as pas à préparer toutes tes séquences en partant de rien.
J'ai remplacé une collègue début septembre, elle m'a fourni les cours qu'elle souhaitait que je fasse, son congé n'étant pas très long, j'ai accepté. Et bien quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me suis rendue compte que les activités proposées (qu'elle appelait "fiches de travail" créées par ses soins... ^^) étaient en fait les activités du workbook parfois un peu arrangées, mais la plupart du temps telles quelles.
Ne te mets pas la rate au court bouillon, bon courage !
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On her finger was Nenya, the ring wrought of mithril, that bore a single white stone flickering like a frosty star.
JRR Tolkien
- saithJe viens de m'inscrire !
Merci de ta réponse. Je suis les manuels en essayant d'incorporer d'autres éléments. Étant donné que c'est la première fois que je fais du collège, je suis un peu perdue. Je me dis que c'est normal d'avoir du mal la première année.
- DaphNenyaNeoprof expérimenté
Je te comprends, j'ai eu beaucoup de lycées ces dernières années et me retrouver de nouveau en collège a été un petit choc, la lenteur des élèves, notamment et aussi l'hétérogénéité encore plus importante qu'en lycée.
Tu sais faire, c'est juste qu'il faut que tu te rodes, aie confiance en toi, ignore les remarques des élèves, c'est toi l'enseignante, tu en sais infiniment plus qu'eux et essaye de te garder des plages durant lesquelles tu ne travailles pas, tu vas gagner en vitesse de préparation au fil du temps.
Tu sais faire, c'est juste qu'il faut que tu te rodes, aie confiance en toi, ignore les remarques des élèves, c'est toi l'enseignante, tu en sais infiniment plus qu'eux et essaye de te garder des plages durant lesquelles tu ne travailles pas, tu vas gagner en vitesse de préparation au fil du temps.
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On her finger was Nenya, the ring wrought of mithril, that bore a single white stone flickering like a frosty star.
JRR Tolkien
- PolgaraNiveau 5
Bonjour à tous,
Je remonte ce topic car je me retrouve un peu dans l'expérience de @saith (je suis en Lettres modernes pour ma part).
J'ai fait de chouettes études qui m'ont beaucoup intéressée, j'ai réussi mon concours brillamment. J'ai eu une année de stage classique : envoyée en lycée de banlieue, des hauts et des bas. Quelques situations compliquées, beaucoup de fatigue et deux grandes "périodes de creux" (comme je les appelle) vers novembre et avril. Ces fameux moments où, lorsque tu es stagiaire, tu envisages de tout arrêter.
Mais j'ai tenu bon et ai été titularisée.
TZR cette année, je me retrouve en AFA sur deux établissements (chouette donc, non ?) Deux collège très différent (un davantage en centre ville avec de la mixité et un en campagne... lointaine. Au fin fond du département. Mais c'est moi qui ai demandé cette zone, je connais bien le coin).
Nous voilà en octobre et je suis fatiguée. Épuisée. Et pas parce que je passe tout mon temps à travailler, non. J'arrive à équilibrer car je n'ai pas bougé de l'IDF où j'ai grandi donc j'ai ma famille, mes amis, mes activités diverses et variées, etc.
Et pourtant je suis fatiguée. L'année dernière, je me disais que le collège me conviendrait plus que le lycée parce qu'on y fait davantage de grammaire (et que j'adore la grammaire). Alors oui, certes je fais de la grammaire. Et après ? Je suis face à des 6ème pas du tout autonomes, dynamiques mais un peu trop (et donc bavards... mais pas méchant quoi, c'est juste qu'ils disent tout ce qui leur passe par la tête). Mes 5ème ne sont pas bosseurs, partisans du moindre effort, toujours dans la négociation et très peu attentifs.
Je gère les PPRE, les PPS, un élève qui a des troubles du comportement et qui fout mes cours en l'air (mais j'ai la chance d'être soutenue par la direction lorsque je l'exclue).
J'ai toujours voulu transmettre, enseigner, mais les conditions actuelles ne me le permettent pas.
J'ai toujours eu de très bons retours pendant mon année de stage. Je pense que je fais bien mon travail. Je ne suis pas une professeure exceptionnelle mais je fais mon travail. J'ai une bonne relation avec les élèves. Mais en ce moment, je sens mon corps se tendre quand je rentre dans ma salle de classe. Mes nerfs sont à vif et j'ai perdu l'intérêt de ce que je faisais.
J'ai oublié pourquoi je voulais faire ce métier. Et je n'arrive pas à me souvenir de ce que c'était. Je vais au(x) collège(s) à reculons. Je suis irritable (je plains mes élèves).
Mais je suis sérieuse et consciencieuse. Donc je prépare bien mes cours, j'essaye de trouver sans cesse de nouvelles activités pour intéresser les élèves, etc.
Une amie PsyEN me dit souvent "il faut que les élèves mettent du sens dans leurs apprentissages". Comment faire lorsque le professeur ne met pas de sens dans son enseignement ?
J'en parle autour de moi et les réactions sont souvent les mêmes "C'est normal, être néotit c'est dur, être TZR c'est pas confortable. Ça ira mieux". Je ne supporte plus cette banalisation de la fatigue et de la difficulté des premières années de métier. Tu souffres mais c'est le début donc ça va, accepte ? C'est devenu tellement récurrent que les gens ont fini par trouver ça normal.
Mais j'ai aussi l'impression que le problème vient de moi. J'ai l'impression que je ne suis pas assez patiente, pas assez résistante. Je vois mes collègues/amis néotitulaires et eux y arrivent. Entre celle qui a été catapultée en UPE2A sans rien y connaitre, celle qui se retrouve en REP+ et qui adore, etc. Je suis dans mes deux collèges classiques mais je n'y arrive pas. Et je m'en veux. Et je m'en veux de m'en vouloir.
Je me retrouve donc à un carrefour et me pose des questions pour l'année prochaine : faire autre chose (j'ai réfléchi à plusieurs possibilités) ou alors patienter et espérer que ça passe ?
J'ai aussi conscience que les vacances approchent et qu'elles me permettront de prendre du recul.
Merci à ceux qui auront lu le pavé
Je remonte ce topic car je me retrouve un peu dans l'expérience de @saith (je suis en Lettres modernes pour ma part).
J'ai fait de chouettes études qui m'ont beaucoup intéressée, j'ai réussi mon concours brillamment. J'ai eu une année de stage classique : envoyée en lycée de banlieue, des hauts et des bas. Quelques situations compliquées, beaucoup de fatigue et deux grandes "périodes de creux" (comme je les appelle) vers novembre et avril. Ces fameux moments où, lorsque tu es stagiaire, tu envisages de tout arrêter.
Mais j'ai tenu bon et ai été titularisée.
TZR cette année, je me retrouve en AFA sur deux établissements (chouette donc, non ?) Deux collège très différent (un davantage en centre ville avec de la mixité et un en campagne... lointaine. Au fin fond du département. Mais c'est moi qui ai demandé cette zone, je connais bien le coin).
Nous voilà en octobre et je suis fatiguée. Épuisée. Et pas parce que je passe tout mon temps à travailler, non. J'arrive à équilibrer car je n'ai pas bougé de l'IDF où j'ai grandi donc j'ai ma famille, mes amis, mes activités diverses et variées, etc.
Et pourtant je suis fatiguée. L'année dernière, je me disais que le collège me conviendrait plus que le lycée parce qu'on y fait davantage de grammaire (et que j'adore la grammaire). Alors oui, certes je fais de la grammaire. Et après ? Je suis face à des 6ème pas du tout autonomes, dynamiques mais un peu trop (et donc bavards... mais pas méchant quoi, c'est juste qu'ils disent tout ce qui leur passe par la tête). Mes 5ème ne sont pas bosseurs, partisans du moindre effort, toujours dans la négociation et très peu attentifs.
Je gère les PPRE, les PPS, un élève qui a des troubles du comportement et qui fout mes cours en l'air (mais j'ai la chance d'être soutenue par la direction lorsque je l'exclue).
J'ai toujours voulu transmettre, enseigner, mais les conditions actuelles ne me le permettent pas.
J'ai toujours eu de très bons retours pendant mon année de stage. Je pense que je fais bien mon travail. Je ne suis pas une professeure exceptionnelle mais je fais mon travail. J'ai une bonne relation avec les élèves. Mais en ce moment, je sens mon corps se tendre quand je rentre dans ma salle de classe. Mes nerfs sont à vif et j'ai perdu l'intérêt de ce que je faisais.
J'ai oublié pourquoi je voulais faire ce métier. Et je n'arrive pas à me souvenir de ce que c'était. Je vais au(x) collège(s) à reculons. Je suis irritable (je plains mes élèves).
Mais je suis sérieuse et consciencieuse. Donc je prépare bien mes cours, j'essaye de trouver sans cesse de nouvelles activités pour intéresser les élèves, etc.
Une amie PsyEN me dit souvent "il faut que les élèves mettent du sens dans leurs apprentissages". Comment faire lorsque le professeur ne met pas de sens dans son enseignement ?
J'en parle autour de moi et les réactions sont souvent les mêmes "C'est normal, être néotit c'est dur, être TZR c'est pas confortable. Ça ira mieux". Je ne supporte plus cette banalisation de la fatigue et de la difficulté des premières années de métier. Tu souffres mais c'est le début donc ça va, accepte ? C'est devenu tellement récurrent que les gens ont fini par trouver ça normal.
Mais j'ai aussi l'impression que le problème vient de moi. J'ai l'impression que je ne suis pas assez patiente, pas assez résistante. Je vois mes collègues/amis néotitulaires et eux y arrivent. Entre celle qui a été catapultée en UPE2A sans rien y connaitre, celle qui se retrouve en REP+ et qui adore, etc. Je suis dans mes deux collèges classiques mais je n'y arrive pas. Et je m'en veux. Et je m'en veux de m'en vouloir.
Je me retrouve donc à un carrefour et me pose des questions pour l'année prochaine : faire autre chose (j'ai réfléchi à plusieurs possibilités) ou alors patienter et espérer que ça passe ?
J'ai aussi conscience que les vacances approchent et qu'elles me permettront de prendre du recul.
Merci à ceux qui auront lu le pavé
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- Spoiler:
- Je fais partie de ceux qui appliquent les rectifications orthographiques de 1990
- liroxNiveau 6
Je ne devrais peut-être pas te dire ça mais... si tu as d'autres pistes, tu as de la chance. Parce que la situation de l'enseignement en général ne va pas s'améliorer et dans quelques années tu seras tellement estampillée "prof" que ça sera plus dur d'aller vers autre chose. Alors ne néglige pas ces pistes et ne culpabilise surtout pas d'y penser.
- PolgaraNiveau 5
Merci pour ta réponse @lirox.
C'est encore flou... Je me retrouve bien embêtée. J'ai une licence de linguistique, une licence de lettres modernes et un Master MEEF... Le parcours parfait pour devenir prof, mais qui ne vaut rien sur le marché du travail.
Je songe peut être à demander une dispo pour reprendre des études (ne rêvons pas, aucune chance que je l'obtienne). Je pourrais démissionner mais je suis dans une académie déficitaire... Donc pas sûr qu'ils me laissent partir.
Sinon j'ai aussi pensé à demander un détachement vers un autre ministère, pour aller vers des fonctions d'administration générale. Lorsque j'étais étudiante j'ai bossé en boîte d'intérim et ai fait à plusieurs reprises des remplacements d'assistante administrative ou de secrétaire de direction et je me suis toujours sentie à ma place. Malheureusement, j'ai lu que ce genre de détachement était rare... Et puis j'ai peur que mon jeune âge ne joue pas en ma faveur.
C'est encore flou... Je me retrouve bien embêtée. J'ai une licence de linguistique, une licence de lettres modernes et un Master MEEF... Le parcours parfait pour devenir prof, mais qui ne vaut rien sur le marché du travail.
Je songe peut être à demander une dispo pour reprendre des études (ne rêvons pas, aucune chance que je l'obtienne). Je pourrais démissionner mais je suis dans une académie déficitaire... Donc pas sûr qu'ils me laissent partir.
Sinon j'ai aussi pensé à demander un détachement vers un autre ministère, pour aller vers des fonctions d'administration générale. Lorsque j'étais étudiante j'ai bossé en boîte d'intérim et ai fait à plusieurs reprises des remplacements d'assistante administrative ou de secrétaire de direction et je me suis toujours sentie à ma place. Malheureusement, j'ai lu que ce genre de détachement était rare... Et puis j'ai peur que mon jeune âge ne joue pas en ma faveur.
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- Spoiler:
- Je fais partie de ceux qui appliquent les rectifications orthographiques de 1990
- MalagaModérateur
Je vais préciser ce que certains veulent dire quand ils répondent à un collègue neo-tit en difficulté "c'est normal". Bon pour moi, cela ne veut pas dire que ta souffrance est à banaliser ou à ignorer. Cela veut juste dire que tout le monde commence ainsi, que tes difficultés sont liées au fait que tu débutes (donc que les préparations de cours te donnent un boulot monstre vu que tu pars de zéro), que les élèves testent toujours plus les nouveaux collègues d'un établissement... Bref, tu n'es pas nulle parce que tu es fatiguée et que tu as le sentiment de ne pas y arriver. Courage.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- JennyMédiateur
Tu peux mettre en avant ce que tu as appris dans ton parcours (tu sais a priori t’exprimer, rédiger... et ça devient des qualités rares et recherchées pour certains postes en entreprise). Tu es jeune et tu peux effectivement demander une équivalence et reprendre tes études.
Bon courage.
Même avis que Malaga pour le reste. Et être sur deux établissements, c’est toujours épuisant.
Bon courage.
Même avis que Malaga pour le reste. Et être sur deux établissements, c’est toujours épuisant.
- PolgaraNiveau 5
Malaga a écrit:Je vais préciser ce que certains veulent dire quand ils répondent à un collègue neo-tit en difficulté "c'est normal". Bon pour moi, cela ne veut pas dire que ta souffrance est à banaliser ou à ignorer. Cela veut juste dire que tout le monde commence ainsi, que tes difficultés sont liées au fait que tu débutes (donc que les préparations de cours te donnent un boulot monstre vu que tu pars de zéro), que les élèves testent toujours plus les nouveaux collègues d'un établissement... Bref, tu n'es pas nulle parce que tu es fatiguée et que tu as le sentiment de ne pas y arriver. Courage.
Merci @Malaga. J'ai oublié de préciser que c'est souvent mon entourage "non-prof ni EN" qui me dit ça, et qui, effectivement, ne se rend pas vraiment compte ce que sont les difficultés du métier.
Jenny a écrit:Tu peux mettre en avant ce que tu as appris dans ton parcours (tu sais a priori t’exprimer, rédiger... et ça devient des qualités rares et recherchées pour certains postes en entreprise). Tu es jeune et tu peux effectivement demander une équivalence et reprendre tes études.
Bon courage.
Même avis que Malaga pour le reste. Et être sur deux établissements, c’est toujours épuisant.
Merci @Jenny, il faut que j'essaye de réfléchir en termes de compétences transversales liées à mon parcours.
Oui, je suis fatiguée mais je sens qu'il y a autre chose. Comme si je m'étais trompée de voie finalement. J'aurais aimé m'en rendre compte pendant l'année de stage... (l'année dernière, je n'arrêtais pas de me dire "ça ira mieux l'année prochaine"... et bien non !)
Je vais essayer de réfléchir calmement à tout ça pendant les vacances.
Mais rien que d'imaginer l'administratif qui m'attend (si je demande une dispo, un détachement ou si je démissionne) je panique.
_________________
- Spoiler:
- Je fais partie de ceux qui appliquent les rectifications orthographiques de 1990
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