- chris3838Je viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Je remets ce sujet au gout du jour car il existe dejà un post mais qui date de 20 ans !
Je souhaiterais? muter en Corse mais n'étant pas Corse , je me pose qq questions...
Est il facile de s'intégrer sur place(élèves/collegues/vie quotidienne....)
La vie y est plus chere que sur le continent, y a t il des primes spécifiques...
Sinon toute autre chose que vous pensez utile à me signaler et qui pourra m'aider dans mon choix final..
Merci
Je remets ce sujet au gout du jour car il existe dejà un post mais qui date de 20 ans !
Je souhaiterais? muter en Corse mais n'étant pas Corse , je me pose qq questions...
Est il facile de s'intégrer sur place(élèves/collegues/vie quotidienne....)
La vie y est plus chere que sur le continent, y a t il des primes spécifiques...
Sinon toute autre chose que vous pensez utile à me signaler et qui pourra m'aider dans mon choix final..
Merci
- JayKewNiveau 9
Bonjour Chris,
Je suis corse (personne n’est pas parfait ;-), et ai grandi en Corse, à Paris et aux Etats-Unis.
La période où j’ai habité en Corse va de 1977 (entrée en 6ème) et 1984 (Terminale, bac).
J’étais scolarisé à Bastia, une plutôt chouette ville, moins « glamour » et bling bling qu’Ajaccio, plus « authentique » peut-être. Originaire du Cap Corse, c’est au milieu du Cap que je passais mes week-ends et vacances en famille.
J’ai donc connu l’époque des « nuits bleus » où les « plasticages » s’enchaînaient, période durant laquelle les enseignants originaires du Continent (les « pinzuti ») étaient particulièrement visés : beaucoup de leurs maisons ont été plastiquées et nombreux ont quitté l’île. Ça a duré quelques années et ensuite la situation s’est beaucoup pacifiée pour les enseignants.
Je ne vis plus sur l’île depuis longtemps mais j’y retourne régulièrement en vacances, tous les ans. L’île a beaucoup changé : le nationalisme corse s’est ancré dans les mentalités; les revendications visant à promouvoir la culture, l’identité et la langue corse ont trouvé un large écho, et ce n’est pas un hasard si les nationalistes, après 40 ans de lutte, ont aujourd’hui accédé au pouvoir (le président de l’Assemblée de Corse est un nationaliste indépendantiste; le président du conseil exécutif est un nationaliste autonomiste).
En soi, cette évolution n’est pas incompatible avec l’accueil de nouveaux venus, dont certains « s’assimilent » très bien. Mais :
- il existe des franges extrémistes très hostiles à tout ce qui n’est pas corse, et en particulier à tout ce qui vient du « Continent » (de « France, ce pays ami », comme l’a appelé non sans ironie l’actuel président de l’Assemblée de Corse).
- pour pouvoir s’intégrer, cela demande pas mal d’efforts, ce n’est pas chose aisée; les « codes » sociaux sont parfois très différents de ceux qui existent sur le Continent, et ça peut être assez déroutant.
Connais-tu déjà la Corse ? Y es-tu déjà allé ? Qu’est-ce qui motive ton choix ?
Les mutations vers la Corse ne sont pas faciles non plus, je crois. Et quand bien même on y est muté, on peut atterrir un peu n’importe où, parfois dans des coins un peu reculés (les routes rendent la circulation inter-villes souvent peu pratique, ce qui peut renforcer le sentiment d’isolement et compliquer l’accès à des activités culturelles, par exemple). Mais peut-être es-tu un amoureux de la montagne et que tu sais apprécier quelques moments de solitude ? Alors, la Corse est faite pour toi
)
La toute récente reformation de l’ex-FLNC, qui a donné il y a deux jours une conférence de presse clandestine dans le maquis, exhortant les non-Corses à ne pas acheter de bien sur l’île, voire à revendre le leur s’il a moins de 10 ans, quel que soit le crédit que l’on prête à ce genre de propos, peut faire craindre une nouvelle recrudescence de la violence dans l’île.
Le dialogue entre Paris et la Corse est rompu depuis plusieurs mois. Les espoirs qu’avait fait naître l’élection des nationalistes et les rêves d’autonomie, de statut de co-officialité de la langue, se sont heurtés à la frilosité républicaine, le gouvernement opposant une fin de non-recevoir à à peu près toutes les revendications des nationalistes, malgré leur légitimité acquise via le vote populaire et la fin annoncée des violences dans la foulée.
Dans ce contexte politique aujourd’hui de nouveau incertain et instable, la question d’une mutation vers la Corse risque d’être délicate. Mais seul toi peux être juge. Après tout, on est libre d’aller où on veut.
Je ne sais pas si j’ai vraiment répondu à tes questions, j’espère que cet effort de « contextualisation » te sera utile !
JayKew.
PS: oui, la vie est chère mais non, il n’existe pas de prime spécifique pour les enseignants. En tant que résident permanent en Corse, tu peux toutefois bénéficier de prix avantageux pour rejoindre le continent en avion ou en bateau.
Je suis corse (personne n’est pas parfait ;-), et ai grandi en Corse, à Paris et aux Etats-Unis.
La période où j’ai habité en Corse va de 1977 (entrée en 6ème) et 1984 (Terminale, bac).
J’étais scolarisé à Bastia, une plutôt chouette ville, moins « glamour » et bling bling qu’Ajaccio, plus « authentique » peut-être. Originaire du Cap Corse, c’est au milieu du Cap que je passais mes week-ends et vacances en famille.
J’ai donc connu l’époque des « nuits bleus » où les « plasticages » s’enchaînaient, période durant laquelle les enseignants originaires du Continent (les « pinzuti ») étaient particulièrement visés : beaucoup de leurs maisons ont été plastiquées et nombreux ont quitté l’île. Ça a duré quelques années et ensuite la situation s’est beaucoup pacifiée pour les enseignants.
Je ne vis plus sur l’île depuis longtemps mais j’y retourne régulièrement en vacances, tous les ans. L’île a beaucoup changé : le nationalisme corse s’est ancré dans les mentalités; les revendications visant à promouvoir la culture, l’identité et la langue corse ont trouvé un large écho, et ce n’est pas un hasard si les nationalistes, après 40 ans de lutte, ont aujourd’hui accédé au pouvoir (le président de l’Assemblée de Corse est un nationaliste indépendantiste; le président du conseil exécutif est un nationaliste autonomiste).
En soi, cette évolution n’est pas incompatible avec l’accueil de nouveaux venus, dont certains « s’assimilent » très bien. Mais :
- il existe des franges extrémistes très hostiles à tout ce qui n’est pas corse, et en particulier à tout ce qui vient du « Continent » (de « France, ce pays ami », comme l’a appelé non sans ironie l’actuel président de l’Assemblée de Corse).
- pour pouvoir s’intégrer, cela demande pas mal d’efforts, ce n’est pas chose aisée; les « codes » sociaux sont parfois très différents de ceux qui existent sur le Continent, et ça peut être assez déroutant.
Connais-tu déjà la Corse ? Y es-tu déjà allé ? Qu’est-ce qui motive ton choix ?
Les mutations vers la Corse ne sont pas faciles non plus, je crois. Et quand bien même on y est muté, on peut atterrir un peu n’importe où, parfois dans des coins un peu reculés (les routes rendent la circulation inter-villes souvent peu pratique, ce qui peut renforcer le sentiment d’isolement et compliquer l’accès à des activités culturelles, par exemple). Mais peut-être es-tu un amoureux de la montagne et que tu sais apprécier quelques moments de solitude ? Alors, la Corse est faite pour toi

La toute récente reformation de l’ex-FLNC, qui a donné il y a deux jours une conférence de presse clandestine dans le maquis, exhortant les non-Corses à ne pas acheter de bien sur l’île, voire à revendre le leur s’il a moins de 10 ans, quel que soit le crédit que l’on prête à ce genre de propos, peut faire craindre une nouvelle recrudescence de la violence dans l’île.
Le dialogue entre Paris et la Corse est rompu depuis plusieurs mois. Les espoirs qu’avait fait naître l’élection des nationalistes et les rêves d’autonomie, de statut de co-officialité de la langue, se sont heurtés à la frilosité républicaine, le gouvernement opposant une fin de non-recevoir à à peu près toutes les revendications des nationalistes, malgré leur légitimité acquise via le vote populaire et la fin annoncée des violences dans la foulée.
Dans ce contexte politique aujourd’hui de nouveau incertain et instable, la question d’une mutation vers la Corse risque d’être délicate. Mais seul toi peux être juge. Après tout, on est libre d’aller où on veut.
Je ne sais pas si j’ai vraiment répondu à tes questions, j’espère que cet effort de « contextualisation » te sera utile !
JayKew.
PS: oui, la vie est chère mais non, il n’existe pas de prime spécifique pour les enseignants. En tant que résident permanent en Corse, tu peux toutefois bénéficier de prix avantageux pour rejoindre le continent en avion ou en bateau.
- LokomazoutNiveau 9
Comme dans bien des endroits, faire preuve d'humilité et de respect, mais à mon avis je ne t'apprends rien :| ...
- alanneFidèle du forum
- pour pouvoir s’intégrer, cela demande pas mal d’efforts, ce n’est pas chose aisée; les « codes » sociaux sont parfois très différents de ceux qui existent sur le Continent, et ça peut être assez déroutant.
Franchement, on peut dire cela de pas mal d'endroit en France (et pas que sur le continent
). J'ai connu plusieurs personnes, d'age et de CSP très différentes, toutes ont eu le même sentiment en arrivant à Bordeaux et à Toulouse .Elles s'y plaisent maintenant mais ont mis plus d'un an à faire "leur trou".
Franchement, on peut dire cela de pas mal d'endroit en France (et pas que sur le continent

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Wait and see
- JayKewNiveau 9
C’est une évidence, mais l’écart est sans doute bien plus marqué en Corse.
- Patience et raisonHabitué du forum
La discussion me rappelle une anecdote; au sujet de mes parents, venus s'installer à Perpignan au début des années 1980, un ami trentenaire (en 2010) m'a demandé pourquoi ceux-ci n'avaient pas appris le catalan "pour mieux s'intégrer", parce que le Pays Catalan avait une longue histoire avant d'être français (et "après tout le rattachement ne date que de Louis XIII").
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Scio me nihil scire
Ambassadeur de Sparte à Byzance.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » — Henri Lacordaire
« Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite » — Rapport du Conseil d'État de 1991, De la sécurité juridique.
"Alors n’oubliez pas : si vous voulez vraiment être productifs, apprenez à travailler avec des outils qui font gagner du temps au lieu de tout refaire à la main. Mais si votre passion, c’est de ne surtout pas utiliser de livres déjà complets, et de réécrire votre propre truc à chaque fois parce que « Je préfère utiliser mes propres outils et je n’arrive pas à utiliser ceux des autres« , alors félicitations :
Vous êtes bons pour rejoindre l’Éducation Nationale française." Odieux ***.
- VinZTDoyen
JayKew a écrit:La toute récente reformation de l’ex-FLNC, qui a donné il y a deux jours une conférence de presse clandestine dans le maquis, exhortant les non-Corses à ne pas acheter de bien sur l’île, voire à revendre le leur s’il a moins de 10 ans, quel que soit le crédit que l’on prête à ce genre de propos, peut faire craindre une nouvelle recrudescence de la violence dans l’île.
Purée … C'est quoi la définition d'un Corse ? D'un non-Corse ?
Faut faire un test ADN ? Linguistique ? Être capable d'écouter Imuvrini pendant 10 heures d'affilée sans saigner des oreilles ? Avoir un poster de Daniel Ceccaldi dans sa chambre ?
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
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« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- Dame JouanneNeoprof expérimenté
Heu...ils seraient pas un tout petit peu xénophobes et racistes sur les bords les néo-ex-FLNC par hasard ?VinZT a écrit:JayKew a écrit:La toute récente reformation de l’ex-FLNC, qui a donné il y a deux jours une conférence de presse clandestine dans le maquis, exhortant les non-Corses à ne pas acheter de bien sur l’île, voire à revendre le leur s’il a moins de 10 ans, quel que soit le crédit que l’on prête à ce genre de propos, peut faire craindre une nouvelle recrudescence de la violence dans l’île.
Purée … C'est quoi la définition d'un Corse ? D'un non-Corse ?
Faut faire un test ADN ? Linguistique ? Être capable d'écouter Imuvrini pendant 10 heures d'affilée sans saigner des oreilles ? Avoir un poster de Daniel Ceccaldi dans sa chambre ?
- JayKewNiveau 9
On parle ici d’un groupe terroriste, qui s’est lui-même sous-divisé en diverses mouvances au fil des décennies (le « canal » ceci, le « canal » cela, les pro-ceci, les pro-cela) qui ont fini par s’entretuer dans une sanglante guerre fratricide au cours des années 90 et 2000. Ce ne sont pas des enfants de chœur et ils ne font pas exactement dans la nuance...
Ce sont des mouvements extrémistes à tendance fascisante, comme tous les groupes terroristes.
Edmond Simeoni, une des grandes figures du mouvement autonomiste, récemment décédé et père de l’actuel président de l’exécutif, Gilles Simeoni, s’est échiné à faire comprendre à ces groupuscules que la violence ne menait à rien, que la Corse ne pourrait pas trouver d’issue autrement que par la voie démocratique...
En vain, manifestement...
Mais l’histoire de la Corse est très complexe. Pour faire court, disons que tous les ingrédients ont été réunis pour que la situation soit aujourd’hui explosive.
Ce sont des mouvements extrémistes à tendance fascisante, comme tous les groupes terroristes.
Edmond Simeoni, une des grandes figures du mouvement autonomiste, récemment décédé et père de l’actuel président de l’exécutif, Gilles Simeoni, s’est échiné à faire comprendre à ces groupuscules que la violence ne menait à rien, que la Corse ne pourrait pas trouver d’issue autrement que par la voie démocratique...
En vain, manifestement...
Mais l’histoire de la Corse est très complexe. Pour faire court, disons que tous les ingrédients ont été réunis pour que la situation soit aujourd’hui explosive.
- Melyne5Habitué du forum
Dans quelle discipline enseignes-tu ?Avant tout , es-tu allé voir les barres d'entrée ?chris3838 a écrit:Bonjour à tous,
Je remets ce sujet au gout du jour car il existe dejà un post mais qui date de 20 ans !
Je souhaiterais? muter en Corse mais n'étant pas Corse , je me pose qq questions...
Est il facile de s'intégrer sur place(élèves/collegues/vie quotidienne....)
La vie y est plus chere que sur le continent, y a t il des primes spécifiques...
Sinon toute autre chose que vous pensez utile à me signaler et qui pourra m'aider dans mon choix final..
Merci
1363 en maths, 1563 en lettres pour entrer dans l académie! Es-tu prêt à te retrouver dans un village de montagne loin de tout ?
Pour moi ce sont les 1ères questions à se poser!
- chris3838Je viens de m'inscrire !
Merci à tous pour vos réponse mais le nec plus ultra aurait été un/des témoignage(s) de profs en situation(actuelle ou passée) en collège ou lycée.
ça donnerait du sens...
Encore merci,
ça donnerait du sens...
Encore merci,
- FlanoirNiveau 2
Je suis corse.
Tu peux consulter la carte des établissements sur le site du rectorat pour te faire une idée des localisations que tu pourrais tolérer.
Si tu cherches une ville moyenne, tu n'as le choix qu'entre Bastia et Ajaccio. Clairement, les meilleurs établissements s'y trouvent. Tout le reste, ce sont des villages intérieurs et, surtout, des petites villes sur les côtes, dont les collèges sont moins tranquilles qu'il n'y paraît.
Je ne conseillerais pas la région. Il peut être difficile d'y avoir une vie culturelle. Bastia est un peu mieux placée de ce côté-là grâce à son agenda culturel mieux fourni. Ça reste un éco-système restreint, et si on veut un peu aller voir ailleurs, il faut prévoir un budget avion ou bateau... On ne peut pas simplement prendre le train pour visiter l'autre grande ville d'à côté comme sur le continent.
Une prime d'insularité de 1000 euros est versée chaque année : 500 en mars, 500 en octobre.
Tu peux consulter la carte des établissements sur le site du rectorat pour te faire une idée des localisations que tu pourrais tolérer.
Si tu cherches une ville moyenne, tu n'as le choix qu'entre Bastia et Ajaccio. Clairement, les meilleurs établissements s'y trouvent. Tout le reste, ce sont des villages intérieurs et, surtout, des petites villes sur les côtes, dont les collèges sont moins tranquilles qu'il n'y paraît.
Je ne conseillerais pas la région. Il peut être difficile d'y avoir une vie culturelle. Bastia est un peu mieux placée de ce côté-là grâce à son agenda culturel mieux fourni. Ça reste un éco-système restreint, et si on veut un peu aller voir ailleurs, il faut prévoir un budget avion ou bateau... On ne peut pas simplement prendre le train pour visiter l'autre grande ville d'à côté comme sur le continent.
Une prime d'insularité de 1000 euros est versée chaque année : 500 en mars, 500 en octobre.
- Ad_GloriamNiveau 4
Bonjour, je viens de lire la totalité du fil et j'aimerais savoir s'il y a parmi vous des personnes ayant réussi à muter en Corse. Si ces personnes pouvaient nous raconter leur parcours (au bout de combien de temps ils ont eu ou non la mut...) et si ils sont tombés en ville ou en campagne?
Merci!
A prestù!
Merci!
A prestù!
- Enseigner en Corse
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- la Corse
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