Agrégation interne LM 2020

Bonjour,
Finalement je me suis décidée à faire la dissertation de didactique proposée par UB pour le 6 novembre. Sisyphe j'ai trouvé le corpus intéressant mais très long. J'ai dû travailler 7 heures 35. Voici ma problématique :
En quoi ces quatre textes discursifs, à travers différentes modalités de rapport à la parole - foi du mage romantique, doute humble, opposition démythifiante et démystifiante, expérience individuelle poétique - nous mettent sur la double voie d'une distance et d'une adhésion à la parole ?
Les collègues inscrites à UB, avez-vous travaillé le sujet ? Je suis perplexe. D'habitude, je propose 8 pages, ici 15, du coup je me dis que j'aurais dû être plus synthétique, la brièveté a des vertus incontestables... J'ai fait des erreurs de méthode, que je ne referai plus au niveau de la gestion du temps. C'est bien de s'entraîner.
Pour tous, la période est difficile pour tous, poursuivons sans trop nous poser de questions

Bonsoir,
C'est en effet une période très compliquée pour nous tous et le fait qu'il fasse nuit quand on part le matin au boulot et la même chose quand on rentre n'arrange pas les choses!
Courage à tous!

Bonjour à tous,
Une colistière me demande en MP des infos sur la préparation à l'épreuve de didactique et je souhaite ouvrir l'échange : à UB la prof propose des corrections qui ne contiennent pas de séance de grammaire. Et dans les autres formations j'ai l'impression que c'est la même chose. Vous confirmez ?
Justement à propos de l'exercice sur lequel je me suis entraînée hier en 7h35, je n'ai pas eu le temps de réfléchir à cette question de la grammaire. Je m'en suis débarrassée au moment de la séance concernant l'écrit d'appropriation, en faisant des modes de liaison entre les propositions un des critères de réussite. Mais une séance entière, je ne le pourrai jamais, je ne suis pas sûre du tout d'ailleurs que nos correcteurs profs de fac donc hyper littéraires se réjouissent à lire une séance de langue. Je pense vraiment que nous pouvons biaiser. Et vous ?

A Sévigné, M.Hakuska prétend qu'il faut absolument faire une séance de langue et dans ses corrections, il propose des idées de séances. Il conseille de trouver une leçon qui permettrait d'ouvrir ensuite sur la lecture "littéraire" du texte support. Demain, on aura un binôme de profs de didactique au PAF, je te dirai leur point de vue.

Je pense qu'on a tout intérêt à y réfléchir en amont et à se préparer à en faire véritablement une au cas où le sujet indiquerait explicitement qu'il en faut une. 
Au CAPES, il me semble que pour la présentation orale d'une séquence, il est explicitement demandé une séance de langue, je ne vois pas trop pourquoi il en serait autrement à l'agrégation, d'autant plus qu'on a une épreuve de grammaire à l'oral. 

Ceci posé, j'ai du mal à voir comment rédiger une séance de langue digne de ce nom sans compter que ça prend un temps indéniable dans cette épreuve qui est déjà un marathon. De plus, pour moi, la séance de langue doit pouvoir elle aussi répondre à la problématique posée dans l'introduction, ce qui rend d'autant plus compliquée la démarche. 


Enfin, je crois qu'on m'avait dit qu'on avait des binômes inspecteurs/universitaires dans les correcteurs. Donc, si c'est bien le cas, les inspecteurs seront ravis de voir une séance de langue !

ernya a écrit:A Sévigné, M.Hakuska prétend qu'il faut absolument faire une séance de langue et dans ses corrections, il propose des idées de séances. Il conseille de trouver une leçon qui permettrait d'ouvrir ensuite sur la lecture "littéraire" du texte support. Demain, on aura un binôme de profs de didactique au PAF, je te dirai leur point de vue.

Je pense qu'on a tout intérêt à y réfléchir en amont et à se préparer à en faire véritablement une au cas où le sujet indiquerait explicitement qu'il en faut une. 
Au CAPES, il me semble que pour la présentation orale d'une séquence, il est explicitement demandé une séance de langue, je ne vois pas trop pourquoi il en serait autrement à l'agrégation, d'autant plus qu'on a une épreuve de grammaire à l'oral. 

Ceci posé, j'ai du mal à voir comment rédiger une séance de langue digne de ce nom sans compter que ça prend un temps indéniable dans cette épreuve qui est déjà un marathon. De plus, pour moi, la séance de langue doit pouvoir elle aussi répondre à la problématique posée dans l'introduction, ce qui rend d'autant plus compliquée la démarche. 


Enfin, je crois qu'on m'avait dit qu'on avait des binômes inspecteurs/universitaires dans les correcteurs. Donc, si c'est bien le cas, les inspecteurs seront ravis de voir une séance de langue !

Bonjour Ernya,
merci pour ta réponse ! De mon côté aussi j'ai posé la question à la prof d'UB via le forum. J'espère que M. Haluska se trompe ! Sinon positivons : tous dans le même bateau !            
                                     

Alors, autre son de cloche de mon côté (sinon c'est pas drôle) ! A Lyon, la question a été soulevée auprès des formateurs. Ceux-ci affirment que la séance de langue détaillée et exclusive n'est pas nécessaire et qu'ils tiennent l'information du président de jury. Je ne me vois pas faire une vraie séance de langue, je pense que ça va vite gonfler les correcteurs. Par contre, un simple paragraphe qui explique quel sujet de langue on traiterait et pourquoi me paraît approprié.

Au cned, silence radio... ils sont restés aux programmes de l'an passé et à l'ancienne mouture... :decu:
Je trouve que faire un petit paragraphe argumenté comme le souligne Fiatlux est ce qu'il y a de plus logique vu le peu de temps que nous avons....
Attendons les réponses officielles de celles qui les ont gentiment posées... et on fera du mieux que l'on pourra avec textes qui nous seront proposés!

Formation PAF à Nancy-Metz, même son de cloche que FiatLux en gros : il faut une séance de langue, mais qui n'a pas besoin d'être ultra détaillée si elle est amenée de façon cohérente et justifiée en regard du corpus et des programmes.

Même réponse que Fiatlux et Hermione0908 pour UB, nous voilà tout à fait rassurés ! La journée commence bien.
Bonne journée    

Comme me l'a dit un formateur du PAF lorsque je lui ai parlé des commentaires qui divergent sur mes copies envoyées au CNED et envoyées au PAF : "De toute façon chaque formation a une méthode différente. Les PAF ont la leur, Sévigné une autre et le CNED une autre. Il n'y a pas de méthode type de la dissertation de didactique exigée par les rapports de jury, seulement des attendus précis. Toutes les méthodes sont donc valables."

Donc retour du PAF. Elles nous ont dit qu'on n'avait pas besoin de faire une séance entière pour un point de langue, qu'il fallait toutefois préciser au cours d'une séance sur un texte quel point de grammaire on pourrait aborder et comment (point de grammaire ou leçon de grammaire ?, bref montrer qu'on maîtrise le BO et qu'on sait qu'il y a différente façon de faire de la grammaire au lycée).

Bonsoir Ernya,
nous sommes donc tous rassurés n'est-ce pas ? Une très bonne nouvelle !

C'est en effet une bonne nouvelle!
:serge:

Ouf ! Ça fait ça en moins à prendre en compte dans la gestion du temps... Merci d'être allées chercher l'info !

ernya a écrit:Donc retour du PAF. Elles nous ont dit qu'on n'avait pas besoin de faire une séance entière pour un point de langue, qu'il fallait toutefois préciser au cours d'une séance sur un texte quel point de grammaire on pourrait aborder et comment (point de grammaire ou leçon de grammaire ?, bref montrer qu'on maîtrise le BO et qu'on sait qu'il y a différente façon de faire de la grammaire au lycée).

Désolée de mettre quelques nuances mais elles sont toutes fraîches venues du mon inspectrice en lycée qui dit que les inspecteurs doivent rencontre l'IG sous peu et que cela fait partie de l'ordre du jour car elle ne connaît pas encore la réponse à cette question... Dès que j'ai du nouveau je vous le dis. Ce qui ne signifie pas bien sûr que ce qui a été dit au PAF soit faux...

Pour la préparation à l'agrégation interne, je suis passée par le CNED mais je suis un peu déçue : des cours tardifs et peu d'échanges constructifs. Quelles sont les meilleures structures ? Est-ce possible de suivre à distance des formations comme Sévigné ou autre ? Je pense que je tenterai ce type de formations l'an prochain mais j'aimerai bien avoir vos avis, et le coût à l'année de ces formations. Merci d'avance pour vos réponses.

Tu peux suivre des formations comme Sévigné à distance. Tu as accès aux cours écrits (parfois assez tardifs) et aux enregistrements audio des cours. Tu peux rendre une dissertation par auteur et trois en didactique. Tu peux t'inscrire à de petits ateliers de dissertation pour travailler de manière plus rapide des sujets avec des profs répétiteurs. C'est assez complet mais parfois les cours écrits sont longuets, des copies sont rendues avec du retard et les corrections de copie un peu "rapide" et le prix est cher (plus de 2000 euros).

Merci ernya ! Les cours audio m'intéressent particulièrement. C'est un bon compromis quand on est loin des grandes villes.

Quand tu n'as pas fait un cursus de Lettres et que tu essaies de lire Garnier à 6h du matin... :pleurs: :pleurs: :pleurs:

Je te rassure, même avec un cursus de lettres...

Bonjour à tous,
J'envisage de demander un congé formation pour l'an prochain (pour la 3ème fois) et je dois remplir les fameux papiers. Je me demandais quelle formation mettre.
Même si mon choix réel se fera tardivement, il faut noter un nom...
Est-ce que l'université d'Artois et celle de Bourgogne fournissent une attestation d'assiduité justifiant la préparation à distance comme Sévigné ou les cours de la fac?
Merci pour vos réponses.
Bonne semaine et bon courage!!!

Je ne sais pas l'amoureuse, désolée. La réponse m'intéresse aussi.
Nous avons eu notre concours blanc de didactique avec le PAF hier. C'était la première fois que je composais en 7h et je trouve ça globalement éreintant. Tellement éreintant que je me suis endormie à 19h hier ! J'ai eu une espèce de creux intellectuel pendant l'épreuve durant la quatrième et la dernière heure, c'est bon à savoir.
Courage à toutes et tous pour cette période compliquée !

L'université de Bourgogne demande au moment de l'inscription s'il faut fournir une attestation d'assiduité et si c'est le cas, demande à qui l'envoyer. Je suis la formation à distance et tous les mois l'attestation a été envoyée à moi et à la personne concernée au rectorat.

BlackMail a écrit:Je ne sais pas l'amoureuse, désolée. La réponse m'intéresse aussi.
Nous avons eu notre concours blanc de didactique avec le PAF hier. C'était la première fois que je composais en 7h et je trouve ça globalement éreintant. Tellement éreintant que je me suis endormie à 19h hier ! J'ai eu une espèce de creux intellectuel pendant l'épreuve durant la quatrième et la dernière heure, c'est bon à savoir.
Courage à toutes et tous pour cette période compliquée !

Certains suggèrent de prendre des remontants comme les sportifs sur les épreuves d'endurance (pâtes de fruits, gels vitaminés et caféinés) pour tenir la distance. Je n'en ai jamais pris, ma drogue, c'est le café et le chocolat en épreuve.
Mais la fatigue en sortant, c'est clair que c'est impressionnant. Deuxième concours blanc en didactique le 14, je vais essayer de réitérer l'exploit du dernier (j'ai passé la barre de la moyenne, je suis sortie de mes notes habituelles ). Et je voudrais bien faire au moins deux dissertations de littérature d'ici les vacances. On y croit ! (ou pas...)

Je me demandais, pour celleux qui préparent avec une fac, combien de concours blancs avez-vous ?
Ici, à Rennes, on a une dissert sur programme tous les samedi depuis fin octobre, et demain on fait didactique + samedi Garnier. C'est génial pour s'entraîner, mais éreintant. Profitez-vous du même type de régularité ailleurs ?

Hermione0908 a écrit:

BlackMail a écrit:Je ne sais pas l'amoureuse, désolée. La réponse m'intéresse aussi.
Nous avons eu notre concours blanc de didactique avec le PAF hier. C'était la première fois que je composais en 7h et je trouve ça globalement éreintant. Tellement éreintant que je me suis endormie à 19h hier ! J'ai eu une espèce de creux intellectuel pendant l'épreuve durant la quatrième et la dernière heure, c'est bon à savoir.
Courage à toutes et tous pour cette période compliquée !

Certains suggèrent de prendre des remontants comme les sportifs sur les épreuves d'endurance (pâtes de fruits, gels vitaminés et caféinés) pour tenir la distance. Je n'en ai jamais pris, ma drogue, c'est le café et le chocolat en épreuve.
Mais la fatigue en sortant, c'est clair que c'est impressionnant. Deuxième concours blanc en didactique le 14, je vais essayer de réitérer l'exploit du dernier (j'ai passé la barre de la moyenne, je suis sortie de mes notes habituelles ). Et je voudrais bien faire au moins deux dissertations de littérature d'ici les vacances. On y croit ! (ou pas...)

Ce qui m'aide pour tenir (et franchement je n'ai pas vu le temps passer pendant mes première épreuves de 7h, c'est effrayant) c'est :

- Avoir bien dormi (quitte à prendre un tranquillisant à 22h la veille...)
- Arriver en vélo à la salle d'épreuve (ça réveille, ça booste)
- Avoir un en-cas type noix-raisins-baies... ça cale et c'est bon !
- Avoir un p'tit sandwich ou autre pour faire 5 min de pause repas (qui est, du coup, la seule pose que je m'accorde)
- Le must : une thermos de thé.