Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

Honchamp a écrit:En mai 68, il n'y a pas eu d'écrit de bac, un oral et c'était plié... (Voir mémoires de l'historien JJ Becker )
Pourquoi se mettre la rate au court bouillon ?

Caspar a écrit:

Prezbo a écrit:

chmarmottine a écrit:Je vois bien contrôle continu et oral pour les cas litigieux, non ?

+1.

La session du bac ne peut pas être annulée. Le bac reste obligatoire pour s'inscrire dans la plupart des formations de l'enseignement supérieur. Et symboliquement, il serait inacceptable qu'une génération soit "privée de bac".

Les épreuves ne pourront pas avoir lieu dans les formes prévues dans les temps. Honnêtement, on sera chanceux si on peut reprendre progressivement à partir de mi mai. Et l'éventuelle remise en route sera laborieuse.

Blanquer à écarté la possibilité de toucher aux vacances scolaires (ce qui posait aussi des problèmes légaux, risquait de provoquer des protestations des professionnels du tourisme comme des familles enfin désireuse de libérer les momes après des mois de confinement...), on ne fera pas passer les écrits plus tard. On en peut pas non plus les repousser massivement en septembre (candidats ayant déjà fait la rentrée dans l'enseignement supérieur, démobilisés après deux mois de congés...)

Reste le contrôle continu, qui de toute façon a déjà été utilisée l'année dernière et est en voie d'être imposé. Et une solution de secours pour ceux qui n'auraient pas le bac au CC et risqueraient de déposer un recours.

Je fais mon pronostic : bac décerné automatiquement (ou après épreuve symbolique) pour tout ceux qui ont plus de 10/20 au CC (en tenant compte des notes de TPE de première), oral de rattrapage avec instruction de bienveillance aux examinateurs pour les autres.

Ton scénario semble plausible.

nicole 86 a écrit:

Ici nul besoin des mémoires de JJ Becker mais le souvenir de sept oraux sur le programme traité qui étaient répartis sur deux jours (pour les candidats et beaucoup lus pour les examinateurs) et se sont terminés le 12 juillet. C'était la première année de la grande réforme : bac A, C, D et E avec en prime des programmes scientifiques qui déroutaient plus d'un enseignant  (espaces vectoriels, ADN, etc...)

Prezbo a écrit:

nicole 86 a écrit:

Ici nul besoin des mémoires de JJ Becker mais le souvenir de sept oraux sur le programme traité qui étaient répartis sur deux jours (pour les candidats et beaucoup lus pour les examinateurs) et se sont terminés le 12 juillet. C'était la première année de la grande réforme : bac A, C, D et E avec en prime des programmes scientifiques qui déroutaient plus d'un enseignant  (espaces vectoriels, ADN, etc...)

Petit HS : l'ADN était au programme du bac en 1968 ? Ca signifierait qu'il ne s'est déroulé que 15 ans entre sa découverte et sa mise au programme de terminale...(Quand j'ai passé le bac C en 90, la prof nous le présentait encore comme une notion issue de la recherche récente...)

Merci par ailleurs pour ces éclaircissements pour le bac 68.

nicole 86 a écrit:

Honchamp a écrit:En mai 68, il n'y a pas eu d'écrit de bac, un oral et c'était plié... (Voir mémoires de l'historien JJ Becker )
Pourquoi se mettre la rate au court bouillon ?

Ici nul besoin des mémoires de JJ Becker mais le souvenir de sept oraux sur le programme traité qui étaient répartis sur deux jours (pour les candidats et beaucoup plus pour les examinateurs) et se sont terminés le 12 juillet. C'était la première année de la grande réforme : bac A, C, D et E avec en prime des programmes scientifiques qui déroutaient plus d'un enseignant  (espaces vectoriels, ADN, etc...)

Edit : Le livret scolaire était à la disposition du jury.

nicole 86 a écrit:

Prezbo a écrit:

nicole 86 a écrit:

Ici nul besoin des mémoires de JJ Becker mais le souvenir de sept oraux sur le programme traité qui étaient répartis sur deux jours (pour les candidats et beaucoup lus pour les examinateurs) et se sont terminés le 12 juillet. C'était la première année de la grande réforme : bac A, C, D et E avec en prime des programmes scientifiques qui déroutaient plus d'un enseignant  (espaces vectoriels, ADN, etc...)

Petit HS : l'ADN était au programme du bac en 1968 ? Ca signifierait qu'il ne s'est déroulé que 15 ans entre sa découverte et sa mise au programme de terminale...(Quand j'ai passé le bac C en 90, la prof nous le présentait encore comme une notion issue de la recherche récente...)

Merci par ailleurs pour ces éclaircissements pour le bac 68.

Oui mais comme le professeur n'y comprenait rien, elle n'avait pas traité ce chapitre      Fin du HS

micaschiste a écrit:

nicole 86 a écrit:

Honchamp a écrit:En mai 68, il n'y a pas eu d'écrit de bac, un oral et c'était plié... (Voir mémoires de l'historien JJ Becker )
Pourquoi se mettre la rate au court bouillon ?

Ici nul besoin des mémoires de JJ Becker mais le souvenir de sept oraux sur le programme traité qui étaient répartis sur deux jours (pour les candidats et beaucoup plus pour les examinateurs) et se sont terminés le 12 juillet. C'était la première année de la grande réforme : bac A, C, D et E avec en prime des programmes scientifiques qui déroutaient plus d'un enseignant  (espaces vectoriels, ADN, etc...)

Edit : Le livret scolaire était à la disposition du jury.

On pourrait en déduire que les grandes réformes du Bac affectant les séries présentent un grand danger pour la société...1968, 2020   et qu'il faut abolir la réforme actuelle pour le bien-être de la société  

yasyas a écrit:

micaschiste a écrit:

nicole 86 a écrit:

Honchamp a écrit:En mai 68, il n'y a pas eu d'écrit de bac, un oral et c'était plié... (Voir mémoires de l'historien JJ Becker )
Pourquoi se mettre la rate au court bouillon ?

Ici nul besoin des mémoires de JJ Becker mais le souvenir de sept oraux sur le programme traité qui étaient répartis sur deux jours (pour les candidats et beaucoup plus pour les examinateurs) et se sont terminés le 12 juillet. C'était la première année de la grande réforme : bac A, C, D et E avec en prime des programmes scientifiques qui déroutaient plus d'un enseignant  (espaces vectoriels, ADN, etc...)

Edit : Le livret scolaire était à la disposition du jury.

On pourrait en déduire que les grandes réformes du Bac affectant les séries présentent un grand danger pour la société...1968, 2020   et qu'il faut abolir la réforme actuelle pour le bien-être de la société  

Mais ouiiii!

Mais j'ai bien peur que Jean-Michel Blanquer et ses copains profitent de cette belle occasion pour régler le problème (auquel aucun de mes chefs ni inspecteur n'a jamais su me répondre chaque fois que je leur ai demandé...)  des redoublants dans la réforme... Allez hop tous le bac... comme ça pas de redoublants à gérer, tout bénéf'!

EP sur LCI a écrit:Comment sera organisé le baccalauréat cette année ? "Ce qui est acquis c'est qu'il n'est pas possible que les élèves puissent passer le baccalauréat dans des conditions normales. Cette machinerie annuelle ne va pas pouvoir être mise en oeuvre dans les bonnes conditions", déclare le chef du gouvernement. "Ca veut dire que très probablement il va falloir organiser les épreuves du bac 2020 d'une façon totalement neuve et originale. Soit elles auront lieu sur le fondement du contrôle continu, (...) soit on peut espérer conjuguer à ce contrôle continu une épreuve qui serait organisée au mois de juin. C'est ce que j'ai demandé au ministre de l'Education d'instruire. Je pense que c'est sur la piste du contrôle continu le plus complet qu'il va falloir se reposer."

Hypermnestre a écrit:

Caspar a écrit:

Prezbo a écrit:

chmarmottine a écrit:Je vois bien contrôle continu et oral pour les cas litigieux, non ?

+1.

La session du bac ne peut pas être annulée. Le bac reste obligatoire pour s'inscrire dans la plupart des formations de l'enseignement supérieur. Et symboliquement, il serait inacceptable qu'une génération soit "privée de bac".

Les épreuves ne pourront pas avoir lieu dans les formes prévues dans les temps. Honnêtement, on sera chanceux si on peut reprendre progressivement à partir de mi mai. Et l'éventuelle remise en route sera laborieuse.

Blanquer à écarté la possibilité de toucher aux vacances scolaires (ce qui posait aussi des problèmes légaux, risquait de provoquer des protestations des professionnels du tourisme comme des familles enfin désireuse de libérer les momes après des mois de confinement...), on ne fera pas passer les écrits plus tard. On en peut pas non plus les repousser massivement en septembre (candidats ayant déjà fait la rentrée dans l'enseignement supérieur, démobilisés après deux mois de congés...)

Reste le contrôle continu, qui de toute façon a déjà été utilisée l'année dernière et est en voie d'être imposé. Et une solution de secours pour ceux qui n'auraient pas le bac au CC et risqueraient de déposer un recours.

Je fais mon pronostic : bac décerné automatiquement (ou après épreuve symbolique) pour tout ceux qui ont plus de 10/20 au CC (en tenant compte des notes de TPE de première), oral de rattrapage avec instruction de bienveillance aux examinateurs pour les autres.

Ton scénario semble plausible.

Effectivement, sauf un détail : si on peut faire passer un oral de rattrapage, qu'est-ce qui empêche (théoriquement) de faire passer les autres oraux, voire les autres épreuves ?
J'en reviens à mon idée initiale : s'il y a épreuve, il y a toutes les épreuves. Ce n'est pas possible. Donc zéro épreuve, et contrôle continu intégral (quitte à valider pour tous ceux qui ont au-dessus de 9 voire 8 étant donné que les notes aux épreuves sont souvent supérieures aux notes de l'année).

Hypermnestre a écrit:
Effectivement, sauf un détail : si on peut faire passer un oral de rattrapage, qu'est-ce qui empêche (théoriquement) de faire passer les autres oraux, voire les autres épreuves ?
J'en reviens à mon idée initiale : s'il y a épreuve, il y a toutes les épreuves. Ce n'est pas possible. Donc zéro épreuve, et contrôle continu intégral (quitte à valider pour tous ceux qui ont au-dessus de 9 voire 8 étant donné que les notes aux épreuves sont souvent supérieures aux notes de l'année).

Prezbo a écrit:

Hypermnestre a écrit:
Effectivement, sauf un détail : si on peut faire passer un oral de rattrapage, qu'est-ce qui empêche (théoriquement) de faire passer les autres oraux, voire les autres épreuves ?
J'en reviens à mon idée initiale : s'il y a épreuve, il y a toutes les épreuves. Ce n'est pas possible. Donc zéro épreuve, et contrôle continu intégral (quitte à valider pour tous ceux qui ont au-dessus de 9 voire 8 étant donné que les notes aux épreuves sont souvent supérieures aux notes de l'année).

Les oraux de rattrapages se passent plus tard, et mobilisent beaucoup moins de candidats. C'est faisable dans une hypothèse où les établissements ont au moins en partie rouverts fin juin/début juillet. Quant à supprimer toutes les épreuves, ça serait trop délicat pour ceux qui ont des notes en-dessous de la barre retenue pour le CC (avec recours du type "j'étais bien préparé pour les épreuves, je suis sûr que j'aurais eu plus"), pour les candidats libres...

Et l'hypothèse "On donne le bac à tous les inscrits" me sembleraient difficile symboliquement à tenir pour le ministère.

Mais bon, nous parlons dans le vide, d'un problème somme toute mineur dans la situation actuelle.

Cath a écrit:Les jeunes déconfinés seuls dans les rues. Ambiance Orange mécanique