- Pontorson50Fidèle du forum
amethyste a écrit:La reprise des cours à Shangai vue par un prof. Vraiment instructif (et désespérant en comparaison de ce qui est annoncé pour l'instant en France).
https://M.facebook.com/olivier.vandersleyen.3/videos/10158140693742357/
Passionnant, merci! En espérant que ce n'est pas un fake dans la mesure où la caméra ne lâche pas vraiment le collègue sur des lieux qui nous garantiraient qu'on est bien à Shangai.
- ben2510Expert spécialisé
Il y a une façon simple pour éviter les mouvements intempestifs des élèves et des personnels : les cours par demi-journées.
Par exemple je prends mes TS le mardi matin 4h, le mercredi matin 4h, le jeudi matin 4h. Pas les mêmes à chaque fois, 12 pour chacune des trois demi-journées.
Pour les classes/matières à plus petit horaire, c'est plus embêtant, mais on peut imaginer de couper une classe en trois salles, avec trois profs qui restent sur ces trois salles en tournant sur les trois tiers de classe,
ce qui limite pas mal les déplacements.
Pour le coup, on travaille en présentiel une semaine sur deux (je vais pas faire 12h de TS toutes les semaines), l'autre semaine on fait du distanciel en mode cool.
Par exemple je prends mes TS le mardi matin 4h, le mercredi matin 4h, le jeudi matin 4h. Pas les mêmes à chaque fois, 12 pour chacune des trois demi-journées.
Pour les classes/matières à plus petit horaire, c'est plus embêtant, mais on peut imaginer de couper une classe en trois salles, avec trois profs qui restent sur ces trois salles en tournant sur les trois tiers de classe,
ce qui limite pas mal les déplacements.
Pour le coup, on travaille en présentiel une semaine sur deux (je vais pas faire 12h de TS toutes les semaines), l'autre semaine on fait du distanciel en mode cool.
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- MathadorEmpereur
Pontorson50 a écrit:Mathador a écrit:FO a aussi évoqué le recours au droit de retrait et le dépôt d'un préavis de grève.Pontorson50 a écrit:Il est par ailleurs probable que le lectorat du "café pédagogique", souvent un peu sacerdotal dans le métier, est plus "ouvert à la réouverture" (sic). Y voir près d'un quart de l'échantillon annoncer qu'il ne peut ou ne veut reprendre est alarmant, même si à l'approche des échéances ceux qui feront vraiment face à plus d'un mois et demi de prélèvement de traitement ne seront sûrement pas 14% si seul le SNALC (qui peut encore changer d'avis) les soutient.
Et si la réouverture se fait vraiment, ce serait plutôt une ou deux semaines de grève, le temps que les hôpitaux saturent et que cela fasse refermer les écoles et les EPLE en bloc.
Il m'étonnerait fort que si on reconfine les écoles, les grévistes aient le temps de retourner pointer...Pas sûr d'ailleurs que les DPE (direction des personnels enseignants) des rectorats soient compatissantes, risque d'"Omont étendu", rien que par rancoeur envers des marginaux qui, en plus, auraient eu raison. Après ça se règle au tribunal administratif qui lui aussi est devant un cas inconnu.
On dirait que tu veux casser la grève à tout prix…
Ce n'est pas une histoire d'être compatissant mais de respecter les textes.
La circulaire du 30 juillet 2003 énonce que
La participation à la fumeuse « continuité pédagogique » interrompt donc le caractère consécutif de l'absence de service fait.2. La mise en oeuvre de la retenue
2.1. Le décompte des jours de grève
Le décompte des jours de grève donnant lieu à retenue sur rémunération repose sur le principe selon lequel les périodes de grèves sont considérées comme un tout.
La jurisprudence administrative a précisé les modalités de mise en oeuvre de ce principe. La décision du Conseil d'Etat du 7 juillet 1978, Omont (Rec. CE, p. 304) retient l'approche suivante du décompte des jours de grève : « en l'absence de service fait pendant plusieurs jours consécutifs, le décompte des retenues à opérer sur le traitement mensuel d'un agent public s'élève à autant de trentièmes qu'il y a de journées comprises du premier jour inclus au dernier jour inclus où cette absence de service fait a été constatée, même si, durant certaines de ces journées, cet agent n'avait, pour quelque cause que ce soit, aucun service à accomplir ».
Le calcul de la retenue peut donc porter sur des jours au cours desquels l'agent n'était pas soumis à des obligations de service (jours fériés, congés, week-ends). Cela s'applique, par exemple, dans le cas d'un week-end, lorsque l'agent a fait grève le vendredi et le lundi, auquel cas la jurisprudence conduit à procéder à la retenue de deux trentièmes à raison du samedi et du dimanche.
Par ailleurs, les jours de grève ne peuvent en aucun cas être considérés comme des jours de congé ou des jours relevant de l'aménagement et de la réduction du temps de travail (ARTT). Il ne saurait donc y avoir compensation des jours de grève par l'octroi de jours de congé.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ProtonExpert
amethyste a écrit:La reprise des cours à Shangai vue par un prof. Vraiment instructif (et désespérant en comparaison de ce qui est annoncé pour l'instant en France).
https://M.facebook.com/olivier.vandersleyen.3/videos/10158140693742357/
C'est totalement surréaliste. J'espère que l'on ne pas plonger dans l’excès en France ... ce n'est quand même pas le virus ebola ! Respecter les gestes barrières me semble évident, mais mettre des cloisons aux tables, ou des marquages au sol me semble ridicule ... pourquoi pas un emplacement dans la cour pour chaque élève à la récréation aussi ?
- CasparProphète
chmarmottine a écrit:Jean-Rémi Girard sur LCI.
Sophie Coignard et David Pujadas ont et bien agressifs envers lui et encore une fois il me semble impossible de mettre en pratique ce qui est proposé, dans les lycées et collèges en tout cas. Les personnes sur le plateau ont le modèle de l'école élémentaire en tête: une classe = un enseignant. Des élèves qui mangent dans leur salle à leur table, ça va être super vraiment...des horaires décalés (quid des transports ?) des élèves qui rentrent uniquement avec leurs camarades de classe et ne se croisent pas dans les couloirs... Bon bref, vous connaissez tout ça par cœur comme moi, mais cette émission m'a démoralisé.
Jean-Rémi Girard: "Les élèves sont des enfants et des adolescents, ils ne respecteront pas la distanciation sociale"
Pujadas: "Ah bon mais pourquoi ? Vouys êtes bien fataliste..." etc etc
- EmeraldiaÉrudit
Je trouve ahurissant qu'on dise que les élèves vont manger dans la salle où ils auront cours...et quoi ? On enlève tous nos masques tranquillement pour manger à 16 ?!
Et changer de salle pour les profs ? Sans parler de moi, prof de lettres qui vais revenir au temps où je n'avais pas de salle et tout porter, quid des profs de physique chimie, de techno, de musique (son piano ne suivra pas ma collègue), d'arts plastiques ?? C'est n'importe quoi.
Et porter un même masque en tissu toute la journée ne sert à rien, il faut le savoir, à fortiori enfermés dans une salle à 16 (même si on ouvre les fenêtres). Les masques chirurgicaux sont changés toutes les deux heures, ils prévoient quoi pour nous ??
Entendons-nous bien, je ne suis pas la plus inquiète à l'idée de rentrer, ça me ferait suer de ne pas revoir des élèves que je suis depuis la 6ème et qui vont quitter le collège, mais j'ai horreur de me retrouver dans des situations absurdes. je veux bien faire des efforts, mais pas galérer à parler dans un masque inutile pendant 4H pour mieux l'enlever pour manger à l'intérieur avec tout un groupe.
Et changer de salle pour les profs ? Sans parler de moi, prof de lettres qui vais revenir au temps où je n'avais pas de salle et tout porter, quid des profs de physique chimie, de techno, de musique (son piano ne suivra pas ma collègue), d'arts plastiques ?? C'est n'importe quoi.
Et porter un même masque en tissu toute la journée ne sert à rien, il faut le savoir, à fortiori enfermés dans une salle à 16 (même si on ouvre les fenêtres). Les masques chirurgicaux sont changés toutes les deux heures, ils prévoient quoi pour nous ??
Entendons-nous bien, je ne suis pas la plus inquiète à l'idée de rentrer, ça me ferait suer de ne pas revoir des élèves que je suis depuis la 6ème et qui vont quitter le collège, mais j'ai horreur de me retrouver dans des situations absurdes. je veux bien faire des efforts, mais pas galérer à parler dans un masque inutile pendant 4H pour mieux l'enlever pour manger à l'intérieur avec tout un groupe.
- CasparProphète
Emeraldia a écrit:Je trouve ahurissant qu'on dise que les élèves vont manger dans la salle où ils auront cours...et quoi ? On enlève tous nos masques tranquillement pour manger à 16 ?!
Et changer de salle pour les profs ? Sans parler de moi, prof de lettres qui vais revenir au temps où je n'avais pas de salle et tout porter, quid des profs de physique chimie, de techno, de musique (son piano ne suivra pas ma collègue), d'arts plastiques ?? C'est n'importe quoi.
Et porter un même masque en tissu toute la journée ne sert à rien, il faut le savoir, à fortiori enfermés dans une salle à 16 (même si on ouvre les fenêtres). Les masques chirurgicaux sont changés toutes les deux heures, ils prévoient quoi pour nous ??
Entendons-nous bien, je ne suis pas la plus inquiète à l'idée de rentrer, ça me ferait suer de ne pas revoir des élèves que je suis depuis la 6ème et qui vont quitter le collège, mais j'ai horreur de me retrouver dans des situations absurdes. je veux bien faire des efforts, mais pas galérer à parler dans un masque inutile pendant 4H pour mieux l'enlever pour manger à l'intérieur avec tout un groupe.
Il va falloir prévoir un gros budget sacs poubelles.
- VerduretteModérateur
Hermiony a écrit:kero a écrit:Leclochard a écrit:Maintenant, à lire certains messages, il faudrait qu'il n'y ait plus aucun danger avant de retourner au travail. Or, c'est une promesse intenable : maintenant ou... en septembre.
+1000.
+1
+1 malheureusement.
- leliseurNiveau 5
Danska a écrit:Clecle78 a écrit:Je me suis demandé en effet si ce n'était pas un genre de publireportage ...
On parle de Gala, il ne faut pas non plus s'attendre à un article utile, neutre et objectif. Ca peut faire passer le temps, mais de là à y apprendre quelque chose...
Surtout quand on découvre l'étendue des thèmes couverts par Léa Cardinal, l'auteure de l'article.
https://www.gala.fr/journalist/lea_cardinal
- amethysteDoyen
Je ne sais pas si c'est entièrement vrai, mais il y a des pistes pour réfléchir à une réouverture des écoles.Pontorson50 a écrit:amethyste a écrit:La reprise des cours à Shangai vue par un prof. Vraiment instructif (et désespérant en comparaison de ce qui est annoncé pour l'instant en France).
https://M.facebook.com/olivier.vandersleyen.3/videos/10158140693742357/
Passionnant, merci! En espérant que ce n'est pas un fake dans la mesure où la caméra ne lâche pas vraiment le collègue sur des lieux qui nous garantiraient qu'on est bien à Shangai.
- anthinéaGuide spirituel
Caspar a écrit:chmarmottine a écrit:Jean-Rémi Girard sur LCI.
Sophie Coignard et David Pujadas ont et bien agressifs envers lui et encore une fois il me semble impossible de mettre en pratique ce qui est proposé, dans les lycées et collèges en tout cas. Les personnes sur le plateau ont le modèle de l'école élémentaire en tête: une classe = un enseignant. Des élèves qui mangent dans leur salle à leur table, ça va être super vraiment...des horaires décalés (quid des transports ?) des élèves qui rentrent uniquement avec leurs camarades de classe et ne se croisent pas dans les couloirs... Bon bref, vous connaissez tout ça par cœur comme moi, mais cette émission m'a démoralisé.
Jean-Rémi Girars: "Les élèves sont des enfants et des adolescents, ils ne respecteront pas la distanciation sociale"
Pujadas: "Ah bon mais pourquoi ? Vouys êtes bien fataliste..." etc etc
J’ai hurlé devant ma télé !
C’était une honte ! Quelle mauvaise foi, quel mépris.
Comme il m’a déçue Pujadas.
Et, les deux médecins qui se sentaient bien gênés.
- PabloPEExpert
-1000Verdurette a écrit:Hermiony a écrit:kero a écrit:Leclochard a écrit:Maintenant, à lire certains messages, il faudrait qu'il n'y ait plus aucun danger avant de retourner au travail. Or, c'est une promesse intenable : maintenant ou... en septembre.
+1000.
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+1 malheureusement.
Là clairement on ne peut pas reprendre et on n'a aucun intérêt à reprendre pour 6 semaines en aletrnance. Vous pensez vraiment que c'est utile?
On doit aider les soignants à vider les hôpitaux, on manque de tout le matériel nécessaire pour une reprise en douceur, les personnels médicaux sont épuisés ... en septembre on aura beaucoup plus de recul sur le COVID et en plus rêvons un peu on aura des masques et des tests... Mais pendant que on cherche absolument à gérer cette reprise absurde on ne cherche pas ailleurs.
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- mistinguetteFidèle du forum
Je pense qu'on évoque pas assez le terrain, qu'on donne la superficie des salles, le nombre de WC/lavabo disponibles par rapport aux nombres d'élèves, qu'on pose la questions des trajets....Bref qu'on arrête d'opposer scientifique/politique et que la réalité entre aussi dans l'équation et vienne arbitrer le jeu.Caspar a écrit:chmarmottine a écrit:Jean-Rémi Girard sur LCI.
Sophie Coignard et David Pujadas ont et bien agressifs envers lui et encore une fois il me semble impossible de mettre en pratique ce qui est proposé, dans les lycées et collèges en tout cas. Les personnes sur le plateau ont le modèle de l'école élémentaire en tête: une classe = un enseignant. Des élèves qui mangent dans leur salle à leur table, ça va être super vraiment...des horaires décalés (quid des transports ?) des élèves qui rentrent uniquement avec leurs camarades de classe et ne se croisent pas dans les couloirs... Bon bref, vous connaissez tout ça par cœur comme moi, mais cette émission m'a démoralisé.
Jean-Rémi Girard: "Les élèves sont des enfants et des adolescents, ils ne respecteront pas la distanciation sociale"
Pujadas: "Ah bon mais pourquoi ? Vouys êtes bien fataliste..." etc etc
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- Pontorson50Fidèle du forum
Mathador a écrit:Pontorson50 a écrit:Mathador a écrit:FO a aussi évoqué le recours au droit de retrait et le dépôt d'un préavis de grève.Pontorson50 a écrit:Il est par ailleurs probable que le lectorat du "café pédagogique", souvent un peu sacerdotal dans le métier, est plus "ouvert à la réouverture" (sic). Y voir près d'un quart de l'échantillon annoncer qu'il ne peut ou ne veut reprendre est alarmant, même si à l'approche des échéances ceux qui feront vraiment face à plus d'un mois et demi de prélèvement de traitement ne seront sûrement pas 14% si seul le SNALC (qui peut encore changer d'avis) les soutient.
Et si la réouverture se fait vraiment, ce serait plutôt une ou deux semaines de grève, le temps que les hôpitaux saturent et que cela fasse refermer les écoles et les EPLE en bloc.
Il m'étonnerait fort que si on reconfine les écoles, les grévistes aient le temps de retourner pointer...Pas sûr d'ailleurs que les DPE (direction des personnels enseignants) des rectorats soient compatissantes, risque d'"Omont étendu", rien que par rancoeur envers des marginaux qui, en plus, auraient eu raison. Après ça se règle au tribunal administratif qui lui aussi est devant un cas inconnu.
On dirait que tu veux casser la grève à tout prix…
Ce n'est pas une histoire d'être compatissant mais de respecter les textes.
La circulaire du 30 juillet 2003 énonce que
La participation à la fumeuse « continuité pédagogique » interrompt donc le caractère consécutif de l'absence de service fait.2. La mise en oeuvre de la retenue
2.1. Le décompte des jours de grève
Le décompte des jours de grève donnant lieu à retenue sur rémunération repose sur le principe selon lequel les périodes de grèves sont considérées comme un tout.
La jurisprudence administrative a précisé les modalités de mise en oeuvre de ce principe. La décision du Conseil d'Etat du 7 juillet 1978, Omont (Rec. CE, p. 304) retient l'approche suivante du décompte des jours de grève : « en l'absence de service fait pendant plusieurs jours consécutifs, le décompte des retenues à opérer sur le traitement mensuel d'un agent public s'élève à autant de trentièmes qu'il y a de journées comprises du premier jour inclus au dernier jour inclus où cette absence de service fait a été constatée, même si, durant certaines de ces journées, cet agent n'avait, pour quelque cause que ce soit, aucun service à accomplir ».
Le calcul de la retenue peut donc porter sur des jours au cours desquels l'agent n'était pas soumis à des obligations de service (jours fériés, congés, week-ends). Cela s'applique, par exemple, dans le cas d'un week-end, lorsque l'agent a fait grève le vendredi et le lundi, auquel cas la jurisprudence conduit à procéder à la retenue de deux trentièmes à raison du samedi et du dimanche.
Par ailleurs, les jours de grève ne peuvent en aucun cas être considérés comme des jours de congé ou des jours relevant de l'aménagement et de la réduction du temps de travail (ARTT). Il ne saurait donc y avoir compensation des jours de grève par l'octroi de jours de congé.
Oui si le gréviste fait un minimum de télétravail, là ça devrait être prouvable, mais c'est une situation baroque d'envoyer du boulot à des classes en étant gréviste!
Non, je ne veux pas torpiller quoi que ce soit, je suis sur un espace de discussion publique, pas dans un lieu de décision, et je préfère être par trop prudent que de donner des faux espoirs, partir en grève dans une situation jamais vue, c'est ouvrir une porte sans savoir ce qu'on trouvera dans la pièce. Je ne sais pas encore ce que je vais faire, et je soupèse.
- CasparProphète
Emeraldia a écrit:Je trouve ahurissant qu'on dise que les élèves vont manger dans la salle où ils auront cours...et quoi ? On enlève tous nos masques tranquillement pour manger à 16 ?!
Et changer de salle pour les profs ? Sans parler de moi, prof de lettres qui vais revenir au temps où je n'avais pas de salle et tout porter, quid des profs de physique chimie, de techno, de musique (son piano ne suivra pas ma collègue), d'arts plastiques ?? C'est n'importe quoi.
Et porter un même masque en tissu toute la journée ne sert à rien, il faut le savoir, à fortiori enfermés dans une salle à 16 (même si on ouvre les fenêtres). Les masques chirurgicaux sont changés toutes les deux heures, ils prévoient quoi pour nous ??
Entendons-nous bien, je ne suis pas la plus inquiète à l'idée de rentrer, ça me ferait suer de ne pas revoir des élèves que je suis depuis la 6ème et qui vont quitter le collège, mais j'ai horreur de me retrouver dans des situations absurdes. je veux bien faire des efforts, mais pas galérer à parler dans un masque inutile pendant 4H pour mieux l'enlever pour manger à l'intérieur avec tout un groupe.
Je suis dans le même état d'esprit que toi.
- angelxxxÉrudit
Oui surtout pour quoi, même pas une dizaine de jours par élèves ? Donc au mieux les parents peuvent travailler dix jours, à condition que tout soit organisé correctement niveau transport.
Et là on ne parle pas des parents ayant plusieurs enfants, puisque du coup, ils n'iront pas forcément à l'école en même temps.
Et le pire, c'est qu'on part de l'estimation que tout le personnel est là, ce qui ne sera pas le cas. (Rien qu'en prennant en compte les absences habituelles !)
Pour le fun, prennant encore en compte un paramètre supplémentaire : les enfants des soignants sont prioritaires. Les enfants de quelques autres professions aussi. Et on se retrouve à un peu plus de dix ou sept jours par élèves non prioritaires.
Franchement ça vaut bien le coup de se reprendre 30 à 40000 morts, non ? Ne me dites pas que c'est plus compliqué que ça, parce que c'est pas avec six jours de garde offerts par l'école que l'économie va reprendre. Au contraire, si on se retrouve dans une situation où le confinement est obligatoire parce qu'il n'y a pas de masque, de test... Ce sera bien pire !
Et là on ne parle pas des parents ayant plusieurs enfants, puisque du coup, ils n'iront pas forcément à l'école en même temps.
Et le pire, c'est qu'on part de l'estimation que tout le personnel est là, ce qui ne sera pas le cas. (Rien qu'en prennant en compte les absences habituelles !)
Pour le fun, prennant encore en compte un paramètre supplémentaire : les enfants des soignants sont prioritaires. Les enfants de quelques autres professions aussi. Et on se retrouve à un peu plus de dix ou sept jours par élèves non prioritaires.
Franchement ça vaut bien le coup de se reprendre 30 à 40000 morts, non ? Ne me dites pas que c'est plus compliqué que ça, parce que c'est pas avec six jours de garde offerts par l'école que l'économie va reprendre. Au contraire, si on se retrouve dans une situation où le confinement est obligatoire parce qu'il n'y a pas de masque, de test... Ce sera bien pire !
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- lucBNiveau 9
Dans mon collège, les professeurs n'ont pas leur classe, nous changeons à chaque heure. C'est sans doute moins pire, mais déjà en temps normal, avec certains élèves remuants, les intercours sont "funky" et quand on change de bâtiment, on perd encore un peu de temps. Mais soyons confiants, les collégiens auront pris la mesure des enjeux et seront sagement à leur table en nous attendant.
- InvitéInvité
Attendez attendez... On peut nous obliger à manger avec les élèves ???
- anthinéaGuide spirituel
mistinguette a écrit:Je pense qu'on évoque pas assez le terrain, qu'on donne la superficie des salles, le nombre de WC/lavabo disponibles par rapport aux nombres d'élèves, qu'on pose la questions des trajets....Bref qu'on arrête d'opposer scientifique/politique et que la réalité entre aussi dans l'équation et vienne arbitrer le jeu.Caspar a écrit:chmarmottine a écrit:Jean-Rémi Girard sur LCI.
Sophie Coignard et David Pujadas ont et bien agressifs envers lui et encore une fois il me semble impossible de mettre en pratique ce qui est proposé, dans les lycées et collèges en tout cas. Les personnes sur le plateau ont le modèle de l'école élémentaire en tête: une classe = un enseignant. Des élèves qui mangent dans leur salle à leur table, ça va être super vraiment...des horaires décalés (quid des transports ?) des élèves qui rentrent uniquement avec leurs camarades de classe et ne se croisent pas dans les couloirs... Bon bref, vous connaissez tout ça par cœur comme moi, mais cette émission m'a démoralisé.
Jean-Rémi Girard: "Les élèves sont des enfants et des adolescents, ils ne respecteront pas la distanciation sociale"
Pujadas: "Ah bon mais pourquoi ? Vouys êtes bien fataliste..." etc etc
Il est tombé dans une embuscade. Il n’avait pas vraiment la parole !
- zigmag17Guide spirituel
anthinéa a écrit:Caspar a écrit:chmarmottine a écrit:Jean-Rémi Girard sur LCI.
Sophie Coignard et David Pujadas ont et bien agressifs envers lui et encore une fois il me semble impossible de mettre en pratique ce qui est proposé, dans les lycées et collèges en tout cas. Les personnes sur le plateau ont le modèle de l'école élémentaire en tête: une classe = un enseignant. Des élèves qui mangent dans leur salle à leur table, ça va être super vraiment...des horaires décalés (quid des transports ?) des élèves qui rentrent uniquement avec leurs camarades de classe et ne se croisent pas dans les couloirs... Bon bref, vous connaissez tout ça par cœur comme moi, mais cette émission m'a démoralisé.
Jean-Rémi Girars: "Les élèves sont des enfants et des adolescents, ils ne respecteront pas la distanciation sociale"
Pujadas: "Ah bon mais pourquoi ? Vouys êtes bien fataliste..." etc etc
J’ai hurlé devant ma télé !
C’était une honte ! Quelle mauvaise foi, quel mépris.
Comme il m’a déçue Pujadas.
Et, les deux médecins qui se sentaient bien gênés.
Concernant Pujadas s'agit-il d'informations (données croisées, sources diverses, recoupements, vérifications, questionnements, contradictions, esprit critique) ou bien de relais des couleuvres gouvernementales que l'on veut nous faire avaler?
C'est valable pour la plupart des journalistes (guillemets? Pas guillemets?) depuis un certain temps. Je pourrais parler de la radio et de l'indigence des interventions. C'est simple: il suffit maintenant d'écouter France-Inter -par exemple - le matin pour savoir à quelle sauce on sera mangés le soir.
J'ai dépassé le stade de la déception, très largement. J'en suis à celui de l'écoeurement et de la rage.
- celitianSage
+1PabloPE a écrit:-1000Verdurette a écrit:Hermiony a écrit:kero a écrit:
+1000.
+1
+1 malheureusement.
Là clairement on ne peut pas reprendre et on n'a aucun intérêt à reprendre pour 6 semaines en aletrnance. Vous pensez vraiment que c'est utile?
On doit aider les soignants à vider les hôpitaux, on manque de tout le matériel nécessaire pour une reprise en douceur, les personnels médicaux sont épuisés ... en septembre on aura beaucoup plus de recul sur le COVID et en plus rêvons un peu on aura des masques et des tests... Mais pendant que on cherche absolument à gérer cette reprise absurde on ne cherche pas ailleurs.
Et ce n'est pas avoir aucun danger, c'est impossible, mais seulement moins.
Là, on va reprendre pour rien car comme le dit @pablope, quel intérêt de voir un groupe d'une classe une semaine sur deux, nous ce sera la seule solution car les élèves sont majoritairement internes (les journées vont être courtes car il va falloir étaler les services à la cantine sur 3 ou 4 services donc entre le nettoyage des salles, les repas, on ne va pas faire beaucoup de cours).
- lucBNiveau 9
Je pense que c'est implicite.maldoror1 a écrit:Attendez attendez... On peut nous obliger à manger avec les élèves ???
- InvitéInvité
Ok. C'est niet pour moi.
- LaotziSage
maldoror1 a écrit:Attendez attendez... On peut nous obliger à manger avec les élèves ???
Aucun texte officiel sur les mesures prises à partir du 11 mai n'a été publié pour le moment, rien de rien. Donc les CDE qui annoncent des choses sont bien imprudents (ça n'empêche pas de réfléchir à des dispositifs mais il n'y a rien à annoncer à ses personnels pour le moment, encore moins aux parents ou élèves). Faire manger les élèves à table est une recommandation du rapport du conseil scientifique, que l'on peut penser d'ailleurs surtout adapté pour l'école primaire. On ne sait pas ce qu'en retiendra Blanquer.
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- InvitéInvité
zigmag17 a écrit:anthinéa a écrit:Caspar a écrit:chmarmottine a écrit:Jean-Rémi Girard sur LCI.
Sophie Coignard et David Pujadas ont et bien agressifs envers lui et encore une fois il me semble impossible de mettre en pratique ce qui est proposé, dans les lycées et collèges en tout cas. Les personnes sur le plateau ont le modèle de l'école élémentaire en tête: une classe = un enseignant. Des élèves qui mangent dans leur salle à leur table, ça va être super vraiment...des horaires décalés (quid des transports ?) des élèves qui rentrent uniquement avec leurs camarades de classe et ne se croisent pas dans les couloirs... Bon bref, vous connaissez tout ça par cœur comme moi, mais cette émission m'a démoralisé.
Jean-Rémi Girars: "Les élèves sont des enfants et des adolescents, ils ne respecteront pas la distanciation sociale"
Pujadas: "Ah bon mais pourquoi ? Vouys êtes bien fataliste..." etc etc
J’ai hurlé devant ma télé !
C’était une honte ! Quelle mauvaise foi, quel mépris.
Comme il m’a déçue Pujadas.
Et, les deux médecins qui se sentaient bien gênés.
Concernant Pujadas s'agit-il d'informations (données croisées, sources diverses, recoupements, vérifications, questionnements, contradictions, esprit critique) ou bien de relais des couleuvres gouvernementales que l'on veut nous faire avaler?
C'est valable pour la plupart des journalistes (guillemets? Pas guillemets?) depuis un certain temps. Je pourrais parler de la radio et de l'indigence des interventions. C'est simple: il suffit maintenant d'écouter France-Inter -par exemple - le matin pour savoir à quelle sauce on sera mangés le soir.
J'ai dépassé le stade de la déception, très largement. J'en suis à celui de l'écoeurement et de la rage.
Je suis écoeurée comme toi, presque tous les médias sont à la botte de la Macronie selon moi...
- CasparProphète
mistinguette a écrit:Je pense qu'on évoque pas assez le terrain, qu'on donne la superficie des salles, le nombre de WC/lavabo disponibles par rapport aux nombres d'élèves, qu'on pose la questions des trajets....Bref qu'on arrête d'opposer scientifique/politique et que la réalité entre aussi dans l'équation et vienne arbitrer le jeu.Caspar a écrit:chmarmottine a écrit:Jean-Rémi Girard sur LCI.
Sophie Coignard et David Pujadas ont et bien agressifs envers lui et encore une fois il me semble impossible de mettre en pratique ce qui est proposé, dans les lycées et collèges en tout cas. Les personnes sur le plateau ont le modèle de l'école élémentaire en tête: une classe = un enseignant. Des élèves qui mangent dans leur salle à leur table, ça va être super vraiment...des horaires décalés (quid des transports ?) des élèves qui rentrent uniquement avec leurs camarades de classe et ne se croisent pas dans les couloirs... Bon bref, vous connaissez tout ça par cœur comme moi, mais cette émission m'a démoralisé.
Jean-Rémi Girard: "Les élèves sont des enfants et des adolescents, ils ne respecteront pas la distanciation sociale"
Pujadas: "Ah bon mais pourquoi ? Vouys êtes bien fataliste..." etc etc
Les questions précises sur le "comment" ne sont jamais posées par des journalistes qui ne connaissent rien au fonctionnement d'un établissement scolaire et ne se renseignent pas.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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