Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- ShajarVénérable
Les familles, non : c'est une décision au niveau du lycée. Les établissements pouvaient refuser l'année dernière, mais dans les faits, les votes en CA ont été ignorés et la région s'est livrée à un chantage en menaçant de ne plus entretenir le parc informatique et les vidéoprojecteurs.Manu7 a écrit:Et le temps passé devant un écran ? Les familles ont-elles le droit de refuser la tablette et de choisir la version papier ?
- User10247Niveau 8
Shajar a écrit:Sincèrement, le responsable, je m'en contrefiche. Je vois une chose : il a été impossible toute cette année d'utiliser un manuel parce qu'on nous a imposé de passer aux tablettes ; or le manuel, j'en ai besoin. Que ce soit un problème d'éditeurs, de matériel et d'élèves (parce que ce sont les trois à la fois), ça n'est pas mon problème. J'ai besoin d'un matériel qui soit utilisable. Un livre, par exemple. Qui éviterait qu'on surcharge tellement la photocopieuse qu'elle tombe en panne toutes les 12 minutes.Florine98 a écrit:Shajar a écrit:En vrac (et j'en oublie sans doute)
- les élèves n'ont pas téléchargé les manuels tellement la procédure est longue (plus d'une nuit à côté du wifi... s'ils ont du wifi !)
- ils ont par contre téléchargé tout un tas de choses, de netflix à snapchat, qui bouffent toute la mémoire
- les tablettes ne tiennent pas la charge plus de quelques heures. L'après-midi, elles sont déchargées, le matin, ils ont oublié de les recharger
- les manuels ne sont pas faits pour être consultés sur tablette, ce n'est pas pratique du tout (illisible, trop petit, impossible de regarder deux documents en même temps. Pour les cartes, c'est une horreur). Seul lelivrescolaire a fait vraiment l'effort de proposer quelque chose d'adapté, mais ce n'est pas la panacée.
- en cas de casse, plus de manuel du tout
- nombre de licence insuffisant (une licence pour les matières doubles, types histoire-géo, SES, physique-chimie (?) )
- impossibilité de savoir ce que l'élève fait réellement sur sa tablette en cours
- augmentation démentielle du nombre de photocopies pour pallier cela
- et évidemment, augmentation du temps d'exposition aux écrans...
Ah, et j'oubliais que certains élèves n'ont pas accès au téléchargement des manuels car... ils ont moins de 15 ans ! Eh, oui !
Finalement, la plupart des problèmes que tu déplores ne sont pas liés aux tablettes en elle-même, mais aux éditeurs de manuels numériques ainsi qu'à l'utilisation indue qui en est faite par les élèves, non ?
D'autant que chez nous, pas de wifi (je ne sais pas si c'est un mal ou un bien), donc les quiz, recherches et autres utilisations pédagogiques, on oublie aussi. Je ne peux pas faire ce que vous dites, par exemple partager le travail d'un élève au tableau, c'est matériellement impossible (nos PC et notre réseau datent de Mathusalem aussi - on ne fait l'appel en ligne que depuis 2 ans).
Je ne suis pas rétive au numérique, loin de là. J'ai passé plusieurs années à participer au développement de sites de vulgarisation, j'ai une formation en développement web et j'utilise le numérique en cours quand c'est intéressant. Ce n'est pas une position de principe anti-numérique.
Loys, c'est exactement ça ! Dans mon lycée, tout le monde est unanime : on n'en peut plus !!!
Je me doute bien qu'il ne s'agit pas d'une opposition de principe. Je suis simplement étonnée que vous ayez exprimé votre mécontentement à cette dame qui n'y est pour pas grand chose dans la plupart des dysfonctionnements listés (sauf si, bien évidemment, c'est elle qui a imposé la mise en place des tablettes).
Votre colère légitime ne doit pas se tromper de cible.
- ShajarVénérable
Si la région ne nous avait pas imposé par chantage les tablettes, et ce malgré l'opposition des équipes pédagogiques, on n'en serait pas là. Donc je ne pense pas me tromper de cible, non.Florine98 a écrit:
Je me doute bien qu'il ne s'agit pas d'une opposition de principe. Je suis simplement étonnée que vous ayez exprimé votre mécontentement à cette dame qui n'y est pour pas grand chose dans la plupart des dysfonctionnements listés (sauf si, bien évidemment, c'est elle qui a imposé la mise en place des tablettes). Votre colère légitime ne doit pas se tromper de cible.
- celitianSage
Aucun intérêt dans la beaucoup de matières, dans les miennes, les élèves doivent notamment rédiger, compléter des tableaux à partir d'énoncés qui font au minimum 1 page A4 donc impossible sur une tablette.ThomCarver a écrit:J'ai la chance d'être dans un établissement privilégié et tous les élèves de la 5è à la 3è, ainsi que les enseignants, sont munis d'Ipads depuis plusieurs années (au moins quatre ans). Durant le confinement, ces tablettes ont été très utiles pour les élèves car ils évitaient de monopoliser l'ordinateur familial et avaient leur propre matériel informatique. Les tablettes sont très pratiques pour faire des vidéos, enregistrer des fichiers audio.. Le Wifi marche bien, nous avons des AppleTv qui permettent de projeter les travaux des élèves sur le TBI.. Bref, je trouve l'expérience plutôt positive pour tout le monde.
Nous avons aussi des tablettes imposées, les enseignants n'en voulaient pas pour une large majorité, nous voulions avoir de vraies salles informatiques et des livres, les élèves disent ouvertement que cela leur sert essentiellement à écouter de la musique, regarder des films, aller sur Internet.
Les collègues "pour" justifient cette dépense très importante en expliquant que c'est très bien comme outil de consultation et de production audio/vidéo.
- Flo44Érudit
C'est un peu faible comme argument... dans quelles matières a-t-on besoin ponctuellement de faire produire aux élèves des vidéos ou des enregistrements audio? Et dans quelles matières en a-t-on régulièrement besoin?celitian a écrit:
Les collègues "pour" justifient cette dépense très importante en expliquant que c'est très bien comme outil de consultation et de production audio/vidéo.
Je pense qu'il vaudrait mieux un parc de tablettes prêtées ponctuellement aux élèves en fonction des besoins pédagogiques, et de réserver les budgets à un équipement correct des établissements en ordinateurs (et en livres papier). Quand on voit l'impossibilité qu'on a dans certains établissements à utiliser un simple logiciel de géométrie virtuelle car on n'a que des stations légères et qu'évidemment la latence réseau est 100 fois trop grande...
D'ailleurs, avec les livres numériques, j'imagine ça doit être pratique pour les enseignants remplaçants vu qu'il faut souvent plusieurs jours pour qu'ils aient leur compte en local / leur adresse académique, etc...
- Isis39Enchanteur
Dans mon collège on a un certain nombre de tablettes que l'on peut emprunter (comme on réserve la salle info) pour les faire utiliser par les élèves.
Elles servent à des productions de textes, articles, vidéos, livres numériques, etc.
Elles servent à des productions de textes, articles, vidéos, livres numériques, etc.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Ici, ce le même fonctionnement que chez Isis. Et elles servent uniquement aux profs d'EPS pour filmer les enchainements des élèves, les figures en accrosport ou des trucs comme ça. Pourquoi ? Parce qu'on a tous plus ou moins constaté que ça ne nous apportait que du boulot en plus (surveillance des élèves, se trimballer l'énorme caisse avec le matos, penser à les faire recharger, préparer le travail sur un logiciel pas pratique du tout ...), pour un bénéfice en classe proche du néant. Bref, on a très vite laissé tomber.
- Isis39Enchanteur
Agrippina furiosa a écrit:Ici, ce le même fonctionnement que chez Isis. Et elles servent uniquement aux profs d'EPS pour filmer les enchainements des élèves, les figures en accrosport ou des trucs comme ça. Pourquoi ? Parce qu'on a tous plus ou moins constaté que ça ne nous apportait que du boulot en plus (surveillance des élèves, se trimballer l'énorme caisse avec le matos, penser à les faire recharger, préparer le travail sur un logiciel pas pratique du tout ...), pour un bénéfice en classe proche du néant. Bref, on a très vite laissé tomber.
Ici elles servent pas mal dans quelques matières.
Pourquoi ?
- les profs ont été dotés : chacun a une tablette
- le matos est fiable (ipads) avec des applis achetées qui permettent de faire des choses intéressantes.
- Avec la tablette prof, on peut contrôler celles des élèves.
Ces tablettes vont être renouvelées cet été. Par contre il n'est plus prévu de doter les enseignants. Il n'y aura que quelques tablettes profs au collège.
Je pense que ça réduira l'usage.
- LaotziSage
En IDF, le problème n'est pas tant qu'il y ait une dotation de tablettes ou ordinateurs (même s'il y a déjà à redire sur les aspects financiers, environnementaux, sanitaires), pourtant de qualité qui laisse à désirer : c'est que cela a été imposé dans beaucoup d'endroits aux équipes pédagogiques, que cela remplace obligatoirement et totalement (pour tout l'établissement) les manuels papiers.
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- Prosper de BaranteHabitué du forum
N'étant pas concerné directement, je m'interroge cependant: avoir des tablettes pendant le confinement, ce n'était pas un sacré confort ( certitude de la connexion des élèves, de leur matériel et environnement informatique ) ?
- zigmag17Empereur
Prosper de Barante a écrit:N'étant pas concerné directement, je m'interroge cependant: avoir des tablettes pendant le confinement, ce n'était pas un sacré confort ( certitude de la connexion des élèves, de leur matériel et environnement informatique ) ?
Je ne suis pas concernée non plus pour l'instant mais je trouve que souvent dans ces débats l'on a tendance à confondre les moyens et les fins. Les supports numériques sont un confort si l'élève a la volonté de les utiliser aux fins qui leur sont destinées. Dans le cas contraire, une tablette n'est pas plus utile qu'un manuel qu'un élève n'ouvrirait jamais, ou d'un accès internet qui ne servirait à l'élève que pour surfer ou aller faire des copiés collés (mes élèves s'en donnent à coeur joie, ils ne savent pas effectuer de recherches en autonomie, ce qui donne de fabuleux "travaux" remis deux heures après avoir été notifiés en ligne, ni faits ni à faire évidemment).
La tablette pour moi c'est comme la classe inversée ou la classe virtuelle : un moyen, pas envisageable par tous les enseignants, pas efficace pour tous les élèves. Si cela fonctionne, tant mieux. Mais ce n'est qu'un vecteur d'apprentissage. Et la condition sine qua non est que l'élève ait envie de s'en servir pour bosser, pas pour autre chose. A voir...
- ShajarVénérable
Chez nous, les élèves ne s'en sont pas ou presque pas servis, pour les retours que j'ai pu avoir (je leur ai rappelé souvent qu'ils avaient une tablette). Ils ont besoin d'un wifi à la maison pour faire fonctionner les tablettes, ce qu'ils ne semblent pas avoir pour pas mal d'entre eux. Quand ils ont une connexion, les parents ont un ordi, et c'est bien plus confortable d'utilisation. Ils utilisent bien plus leur smartphone (question d'habitude peut-être aussi).Prosper de Barante a écrit:N'étant pas concerné directement, je m'interroge cependant: avoir des tablettes pendant le confinement, ce n'était pas un sacré confort ( certitude de la connexion des élèves, de leur matériel et environnement informatique ) ?
Et comme le dit Laotzi, le problème principal, ce n'est pas le matériel, c'est qu'on nous l'impose en lieu et place des manuels papiers.
- Isis39Enchanteur
zigmag17 a écrit:Prosper de Barante a écrit:N'étant pas concerné directement, je m'interroge cependant: avoir des tablettes pendant le confinement, ce n'était pas un sacré confort ( certitude de la connexion des élèves, de leur matériel et environnement informatique ) ?
Je ne suis pas concernée non plus pour l'instant mais je trouve que souvent dans ces débats l'on a tendance à confondre les moyens et les fins. Les supports numériques sont un confort si l'élève a la volonté de les utiliser aux fins qui leur sont destinées. Dans le cas contraire, une tablette n'est pas plus utile qu'un manuel qu'un élève n'ouvrirait jamais, ou d'un accès internet qui ne servirait à l'élève que pour surfer ou aller faire des copiés collés (mes élèves s'en donnent à coeur joie, ils ne savent pas effectuer de recherches en autonomie, ce qui donne de fabuleux "travaux" remis deux heures après avoir été notifiés en ligne, ni faits ni à faire évidemment).
La tablette pour moi c'est comme la classe inversée ou la classe virtuelle : un moyen, pas envisageable par tous les enseignants, pas efficace pour tous les élèves. Si cela fonctionne, tant mieux. Mais ce n'est qu'un vecteur d'apprentissage. Et la condition sine qua non est que l'élève ait envie de s'en servir pour bosser, pas pour autre chose. A voir...
C'est ça. C'est un outil. Il peut être utile pour certains, pas pour d'autres.
Imposer cet outil est contre-productif.
- kiwiGuide spirituel
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Je veux bien que ce soit pratique, confortable, sans petits dessins obscènes, et tout. Mais je ne vois pas ce qui justifie de telles dépenses. Les avantages avancés n'ont pas ce prix-là. À moins d'estimer qu'il n'était pas possible d'enseigner correctement avant le XXIe siècle, elles n'étaient pas nécessaires. Les sommes englouties pour ces trucs me donnent la nausée. J'ai beau faire, je ne vois dans tout ça qu'un luxe écœurant.
Une fois, en conseil pédagogique : "vous pouvez dépenser 15000e dans des applications tablette. C'est le CD qui finance, faites vous plaisir!".
- kiwiGuide spirituel
Prosper de Barante a écrit:N'étant pas concerné directement, je m'interroge cependant: avoir des tablettes pendant le confinement, ce n'était pas un sacré confort ( certitude de la connexion des élèves, de leur matériel et environnement informatique ) ?
Même pas. Nos élèves sont tous équipés de tablettes, de la 6ème à la 3eme. On comptabilise 30% d'élèves qui ont décroché durant le confinement.
- celitianSage
Le gros problème est que c'est un outil très cher et qui, alors que son efficacité/utilisation est moindre, empêche l'achat d'autres équipements (une vraie salle informatique par exemple, avec des PC et des tables de cours).Isis39 a écrit:zigmag17 a écrit:Prosper de Barante a écrit:N'étant pas concerné directement, je m'interroge cependant: avoir des tablettes pendant le confinement, ce n'était pas un sacré confort ( certitude de la connexion des élèves, de leur matériel et environnement informatique ) ?
Je ne suis pas concernée non plus pour l'instant mais je trouve que souvent dans ces débats l'on a tendance à confondre les moyens et les fins. Les supports numériques sont un confort si l'élève a la volonté de les utiliser aux fins qui leur sont destinées. Dans le cas contraire, une tablette n'est pas plus utile qu'un manuel qu'un élève n'ouvrirait jamais, ou d'un accès internet qui ne servirait à l'élève que pour surfer ou aller faire des copiés collés (mes élèves s'en donnent à coeur joie, ils ne savent pas effectuer de recherches en autonomie, ce qui donne de fabuleux "travaux" remis deux heures après avoir été notifiés en ligne, ni faits ni à faire évidemment).
La tablette pour moi c'est comme la classe inversée ou la classe virtuelle : un moyen, pas envisageable par tous les enseignants, pas efficace pour tous les élèves. Si cela fonctionne, tant mieux. Mais ce n'est qu'un vecteur d'apprentissage. Et la condition sine qua non est que l'élève ait envie de s'en servir pour bosser, pas pour autre chose. A voir...
C'est ça. C'est un outil. Il peut être utile pour certains, pas pour d'autres.
Imposer cet outil est contre-productif.
- Isis39Enchanteur
celitian a écrit:Le gros problème est que c'est un outil très cher et qui, alors que son efficacité/utilisation est moindre, empêche l'achat d'autres équipements (une vraie salle informatique par exemple, avec des PC et des tables de cours).Isis39 a écrit:zigmag17 a écrit:Prosper de Barante a écrit:N'étant pas concerné directement, je m'interroge cependant: avoir des tablettes pendant le confinement, ce n'était pas un sacré confort ( certitude de la connexion des élèves, de leur matériel et environnement informatique ) ?
Je ne suis pas concernée non plus pour l'instant mais je trouve que souvent dans ces débats l'on a tendance à confondre les moyens et les fins. Les supports numériques sont un confort si l'élève a la volonté de les utiliser aux fins qui leur sont destinées. Dans le cas contraire, une tablette n'est pas plus utile qu'un manuel qu'un élève n'ouvrirait jamais, ou d'un accès internet qui ne servirait à l'élève que pour surfer ou aller faire des copiés collés (mes élèves s'en donnent à coeur joie, ils ne savent pas effectuer de recherches en autonomie, ce qui donne de fabuleux "travaux" remis deux heures après avoir été notifiés en ligne, ni faits ni à faire évidemment).
La tablette pour moi c'est comme la classe inversée ou la classe virtuelle : un moyen, pas envisageable par tous les enseignants, pas efficace pour tous les élèves. Si cela fonctionne, tant mieux. Mais ce n'est qu'un vecteur d'apprentissage. Et la condition sine qua non est que l'élève ait envie de s'en servir pour bosser, pas pour autre chose. A voir...
C'est ça. C'est un outil. Il peut être utile pour certains, pas pour d'autres.
Imposer cet outil est contre-productif.
Ah ben ça ! Malheureusement on ne nous demande jamais notre avis.
- TangledingGrand Maître
Que peut on faire avec une tablette qu'on ne puisse faire avec un ordinateur ?
Mon portable personnel est un combiné tablette/ordi portable. Je ne l'utilise quasiment qu'en mode ordinateur. Et même ordinateur fixe depuis le confinement...
Mon portable personnel est un combiné tablette/ordi portable. Je ne l'utilise quasiment qu'en mode ordinateur. Et même ordinateur fixe depuis le confinement...
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- celitianSage
Chez nous, c'était tout simplement considéré comme innovant donc super, le PC étant totalement has been
- PrezboGrand Maître
Tangleding a écrit:Que peut on faire avec une tablette qu'on ne puisse faire avec un ordinateur ?
Mon portable personnel est un combiné tablette/ordi portable. Je ne l'utilise quasiment qu'en mode ordinateur. Et même ordinateur fixe depuis le confinement...
Une simple question : l'usage privé de la tablette n'est-il pas justement forcément en fort déclin face à la montée en puissance des smartphones haut de gamme ? (Quant on regarde les rayons des grandes surfaces du "numérique", ça me semble assez évident.)
Je suis peut-être influencé par le fait que pour ma matière et à mon niveau, je ne vois d'utilité réelle à une tablette, mais j'ai l'impression qu'on a dépensé beaucoup d'argent en équipement pout un gadget qui ne s'est pas vraiment imposé comme un outil sur le long terme.
- Luigi_BGrand Maître
Un manuel scolaire imprimé est un outil : il a été conçu pour un public précis et une fin précise : on peut difficilement en faire autre chose. Une tablette n'est pas un outil scolaire : non seulement elle permet de faire des choses non scolaires, mais elle y invite et elle détourne des tâches scolaires.zigmag17 a écrit:souvent dans ces débats l'on a tendance à confondre les moyens et les fins. Les supports numériques sont un confort si l'élève a la volonté de les utiliser aux fins qui leur sont destinées. Dans le cas contraire, une tablette n'est pas plus utile qu'un manuel qu'un élève n'ouvrirait jamais
Rediffusion : "Petit tour dans l'iPad d'un élève de sixième."
Les mots ont un sens : étymologiquement, dire d'un objet qu'il est un outil, c'est déjà dire qu'il est utile. Quand la bataille des mots est perdue, la bataille des idées l'est aussi.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- zigmag17Empereur
Luigi_B a écrit:Un manuel scolaire imprimé est un outil : il a été conçu pour un public précis et une fin précise : on peut difficilement en faire autre chose. Une tablette n'est pas un outil scolaire : non seulement elle permet de faire des choses non scolaires, mais elle y invite et elle détourne des tâches scolaires.zigmag17 a écrit:souvent dans ces débats l'on a tendance à confondre les moyens et les fins. Les supports numériques sont un confort si l'élève a la volonté de les utiliser aux fins qui leur sont destinées. Dans le cas contraire, une tablette n'est pas plus utile qu'un manuel qu'un élève n'ouvrirait jamais
Rediffusion : "Petit tour dans l'iPad d'un élève de sixième."
Les mots ont un sens : étymologiquement, dire d'un objet qu'il est un outil, c'est déjà dire qu'il est utile. Quand la bataille des mots est perdue, la bataille des idées l'est aussi.
Je n'ai pas parlé d'outil. Mais soit: ici la question porte bien sur l'utilisation de la tablette à des fins scolaires? Dans ce cas elle est considérée comme un outil pour travailler. D'où mes doutes sur son utilisation.
J'espère ne pas perdre trop vite la bataille des mots ni des idées
- *Ombre*Grand sage
Manu7 a écrit:Et le temps passé devant un écran ? Les familles ont-elles le droit de refuser la tablette et de choisir la version papier ?
Retour d'expérience personnelle.
Il y a quelques années, Grand entre au lycée. Il a à peine 14 ans, il est encore assez immature. Comme beaucoup de jeunes gens de sa génération, il est fasciné par les écrans. Nous limitons donc l'accès à l'ordinateur familial en particulier pour les jeux. Nous temporisons pour le smartphone, lui répétant que c'est inutile à son âge.
Mais à l'entrée au lycée, on lui remet, en guise de manuels, une tablette non bridée. Je découvre rapidement que Grand a installé tout un tas de jeux sur sa tablette. Mais comme officiellement, il travaille dans sa chambre, il devient très difficile de contrôler ce qu'il fait. Pour qu'il ne joue pas ou ne chatte pas toute la nuit, nous devons exiger qu'il dépose sa tablette dans le salon le soir avant d'aller se coucher. Mais Grand est un ado normal, prêt à toutes les ruses pour assouvir ses pulsions. S'engage un vrai jeu du chat et de la souris, parce qu'il se relève la nuit pour récupérer sa tablette et s'amuser. Nous cessons vite de trouver ça drôle.
À Noël, le bulletin de fin de premier trimestre est sans appel : Grand, qui a toujours été un bon élève, a cessé de travailler sérieusement. Ses notes se sont effondrées.
Je demande RV au proviseur. J'apporte le bulletin, explique que la tablette nous pourrit la vie, s'immisce dans notre éducation, nous empêche de jouer notre rôle de parents comme nous l'entendons et, in fine, nuit à Grand dans ses apprentissages - pour preuve, son bulletin - et dans sa vie en général (diminution du sommeil, restriction des activités, changement du comportement). Je lui dis que je ne veux plus de ça chez moi et lui rend la tablette. À lui de fournir à Grand les moyens de suivre malgré tout, mais si cette satanée tablette franchit à nouveau le seuil de ma maison, elle ira directement à la poubelle. Le proviseur, fort embarrassé, dit : "Mais je n'ai aucun autre support à remettre à votre fils. Nous n'avons plus de manuels papier." Je déclare que c'est bien dommage. Je prends RV avec les principaux professeurs pour les avertir : en classe, vous ferez comme vous voudrez, mais vous saurez qu'à la maison, Grand n'aura plus de tablette. Vous adapterez le travail donné ou pas, mais si vous choisissez de ne pas le faire, ne le lui faites pas payer : vous connaissez la situation et les impératifs qui la motivent. Vous n'avez aucune légitimité à prendre des décisions qui affectent à ce point notre vie de famille.
Nous avons accepté de lâcher du lest seulement en Terminale, pensant que de toute façon, Grand, qui serait bientôt loin de la maison, devait apprendre l'autonomie, et parce qu'il avait mûri et s'était entre-temps remis au travail. Cette année-là s'est plutôt bien passée (même s'il fallait recadrer de temps en temps).
Un an après le départ de son aîné, Numérobis arrive au lycée - le même évidemment. Je vais me rappeler aux bons souvenirs du proviseur. Numérobis est plus mature, je veux bien tenter la tablette avant de monter sur mes grands chevaux, mais je demande que le responsable du parc la bride, cela me paraît la moindre des choses. Par ailleurs, j'explique que nous avons toujours la tablette de l'aîné, que ce n'est pas la peine de nous en refiler une autre : je la leur ai ramenée pour qu'ils la réinitialisent, la brident, et mettent dessus les bons manuels. Mais le Proviseur m'explique que c'est pas possible, que cette version de tablette (vieille de seulement 3 ans, donc) n'est pas compatible avec la nouvelle version des manuels numériques. Je trouve ça dingue à tous points de vue : économique, écologique. Je refuse de prendre une deuxième tablette. J'explique que nous avons plusieurs PC à la maison et que je veux bien installer les manuels numériques dessus s'il veut bien m'indiquer un lien de téléchargement. Mais ça non plus, c'est pas possible : ce sont des versions tablette, pas PC. Là, je jette l'éponge, mais je ne peux m'empêcher d'interpeller le proviseur : a-t-il conscience de ce qu'il cautionne ainsi ? Pour un éducateur, qu'en pense-t-il, en termes de valeurs ?
- Luigi_BGrand Maître
Mille excuses @zigmag17 : en me relisant, je me suis rendu compte que mon ton martial sonnait comme un reproche à ton encontre. Crois bien qu'il se voulait général !zigmag17 a écrit:Je n'ai pas parlé d'outil. Mais soit: ici la question porte bien sur l'utilisation de la tablette à des fins scolaires? Dans ce cas elle est considérée comme un outil pour travailler. D'où mes doutes sur son utilisation.
J'espère ne pas perdre trop vite la bataille des mots ni des idées
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Isis39 a écrit:Agrippina furiosa a écrit:Ici, ce le même fonctionnement que chez Isis. Et elles servent uniquement aux profs d'EPS pour filmer les enchainements des élèves, les figures en accrosport ou des trucs comme ça. Pourquoi ? Parce qu'on a tous plus ou moins constaté que ça ne nous apportait que du boulot en plus (surveillance des élèves, se trimballer l'énorme caisse avec le matos, penser à les faire recharger, préparer le travail sur un logiciel pas pratique du tout ...), pour un bénéfice en classe proche du néant. Bref, on a très vite laissé tomber.
Ici elles servent pas mal dans quelques matières.
Pourquoi ?
- les profs ont été dotés : chacun a une tablette
- le matos est fiable (ipads) avec des applis achetées qui permettent de faire des choses intéressantes.
- Avec la tablette prof, on peut contrôler celles des élèves.
Ces tablettes vont être renouvelées cet été. Par contre il n'est plus prévu de doter les enseignants. Il n'y aura que quelques tablettes profs au collège.
Je pense que ça réduira l'usage.
Ah, d'accord. Nous, c'est plutôt les tablettes pas cher décrites plus haut, nous n'en avons pas été dotés, on n'a pas de système pour surveiller ce que font les élèves. Et en plus, dans notre collège, on a une très mauvaise connexion, donc c'est vraiment la cata.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
La tablette et l'ordinateur maximisent l'apprentissage des élèves...
... ou pas !
... ou pas !
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- Sophie Coignard : "Les profs ont plus d'autorité dans leur classe que le ministre dans son ministère"
- Halte à la réunionite !
- Calendrier national du 3e trimestre : halte à la garderie prématurée !
- Communiqué intersyndical : "Halte à la répression ! Ne touchez pas à nos élèves !"
- Tribune des historiens : Enseignement de l’histoire au collège : halte aux mensonges et aux fantasmes !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum