- abricotedapiExpert spécialisé
Oui comme je l'ai dit, cela dépend des établissements. Quant aux élèves qui auraient leurs affaires, je ne parle évidemment pas des irréductibles qui ne les ont jamais mais des élèves qui oublient sincèrement leurs affaires à la maison, ou qui ne peuvent pas tout prendre vu le poids des sacs. Pour avoir déjà eu "ma" salle, j'avais grandement apprécié pouvoir stocker des affaires d'élèves.Hocam a écrit:Pardon, mais je pense que tu te fais de grandes illusions au moins pour ces deux points, sauf si vos élèves sont aussi idéaux que les conditions matérielles que tu décris (vous êtes extrêmement chanceux). Une camarade de promo dont l'établissement fonctionne ainsi n'y voit aucune plus-value concernant ces points. Les salles sont au contraires beaucoup plus marquées par l'usure, les élèves s'approprient leur territoire, et même si la relève arrive vite entre deux cours, il y a toutes les semaines de très nombreux contretemps qui font que les élèves peuvent profiter d'un bref manque de surveillance pour signer les murs ou pire. C'est incroyablement pénible en début de cours notamment.abricotedapi a écrit:les élèves auront leurs affaires, ils/elles auront moins envie de dégrader leur salle
- zigmag17Guide spirituel
Maellerp a écrit:pogonophile a écrit:Enaeco a écrit:Cette mesure me dérange profondément dans mon organisation (la liste des inconvénients a déjà été dressée) mais pour moi elle est assez logique dans le cadre d'une épidémie.
Le fait est qu'on n'a pas 36 alternatives. C'est soit ça, soit le nettoyage des salles après chaque groupe (par qui ?), soit on arrête tout (pour combien de temps ?)
Donc, outre toutes les contraintes citées si on se trimballe de salle en salle, les salles spécialisées seraient, elles, nettoyées après chaque passage ? Et évidemment il faudrait disposer d'autant de salles que de divisions et y ajouter les salles spécialisées... je vois mal les collègues d'arts plastiques, éducation musicale, sciences, techno, faire cours n'importe où. Quant à laisser les élèves posés en classe pendant qu'on circule, impossible ici. Tout le monde dehors et fermeture à chaque interclasse de la salle, sinon de nombreux problèmes vont se poser très vite. Vraiment, comment pourrait-on penser à nous imposer cela en espérant que l'on tienne le coup sur la durée ? Ici c'est changement de salle uniquement par demi-journée ou si on a un "trou" dans l'EDT permettant de le faire confortablement, pour tout le monde. Le changement à chaque heure avec tous les élèves présents, je crois que je n'y arriverai pas. Tout simplement.
J'ai déjà vécu le changement de salle à chaque heure de cours: l'enfer doit ressembler un peu à ça, sonnerie en moins
- Ajonc35Sage
C'est bien ce que je dis dans un post précédent. En fait, les profs se sentent responsables, pas tous une fois encore, et puis les eleves sont libres de balancer boulettes, papiers, crayons, craies, etc .... entre deux cpurs, donc même un prof responsable ! Et puis il ne faut pas oublier que nous devons éteindre notre session, récupérer notre cle usb, recuperer notre souris, ranger nos affaires, leur dire de ranger les leurs. Mais c'est d'abord qu'ON rentre chez eux. La salle de classe la plus propre de notre étbt est celle attribuée à une collègue handicapée, pardon dont la mobilité est réduite, car elle CHEZ ELLE, et donc ses eleves sont invités à rentrer, elle pose les conditions dès la rentrée, elle fait un peu de ménage et de rangement entre deux cours, et avant le covid avait deja chiffons et alcool (payes par elle!)meevadeborah a écrit:abricotedapi a écrit:Finalement cela dépend beaucoup des établissements. Tous les collèges n'ont pas de double des manuels pour alléger les sacs des élèves, tous les collèges n'ont pas le nombre suffisant de salles, ou la configuration adéquate à un déplacement des profs à chaque heure...
Dans mon établissement de cette année, attribuer une salle à chaque classe (avec déplacement pour se rendre en salle informatique, en salle de sciences, de musique ou d'arts, et en EPS) est fortement envisagé et j'y suis favorable. Cela demande une adaptation (faisable à mon sens) aux enseignantes et enseignants, certes, mais je trouve que le bénéfice pour les élèves vaut la peine. Plus de sacs trop lourds, les élèves auront leurs affaires, ils/elles auront moins envie de dégrader leur salle, les couloirs seront calmes aux intercours... C'est un grand changement pour nous mais une fois que l'habitude est prise il me semble que ce sera une bonne chose - parce que c'est possible dans cet établissement (un seul étage, un seul bâtiment, plusieurs escaliers, salles équipées, assez de salles pour chaque classe).
Tu penses que... mais quelle expérience peut te donner à penser cela. En particulier les élèves qui ont moins envie de dégrader leur salle, d'expérience, c'est le contraire. Je m'explique : une année, une classe avait une salle attribuée en raison de la présence d'un élève qui ne pouvait pas se déplacer (sauf pour les cours utilisant les salles spécialisées). Elle était bien plus "sale" que "ma" salle, celle qui m'était attribuée pour les autres classes qui elles se déplaçaient. Selon l'agent d'entretien, c'est parce que les profs se sentaient moins responsables de la salle que quand c'est la leur. Je suis d'accord en partie avec ce point de vue, je pense aussi que quand on arrive dans une salle avec déjà des papiers par terre, on est moins enclin à les ramasser que quand les dits-papiers ont été mis pendant nos heures à nous. Il est plus facile de prendre soin de sa salle aussi à l'intercours, entre deux classes justement, je ne vois pas quand on le ferait si les élèves ne bougent pas.
Ce n'est qu'une expérience, je suppose qu'on peut me donner l'exemple inverse. Je me méfies des idées préconçues.
Enfin, côté organisation : où vas-tu stocker tes copies, tes photocopies, quel ordinateur pourras-tu utiliser en journée ? Avez-vous des salles de travail ?
Et tu as raison sur le rangement car nous avons une étagère, cela suffit à certains mais pas tous. Nous y entreposons photocopies , copies etc .... mais il est obligatoire d'arriver au lep avec un peu d'avance pour organiser ta journée. Pour les pc, quelques rares pc en salle des profs et qui servent majoritairement pour imprimer nos fichiers et parfois lire quelques mails quand la boîte pro ouvre, autant dire une misère.
- Pat BÉrudit
abricotedapi a écrit:Je m'appuie sur l'expérience de collègues qui travaillent avec des élèves qui ont une salle attribuée (en France ou en Belgique) : on travaille sur la responsabilité des élèves quant à leur salle, cela va de pair avec l'idée d'appartenance à une classe, l'esprit de groupe. Par ailleurs, je ne ramasse pas les papiers quand je suis dans une salle : je dis aux élèves de ramasser leurs papiers.meevadeborah a écrit:abricotedapi a écrit:Finalement cela dépend beaucoup des établissements. Tous les collèges n'ont pas de double des manuels pour alléger les sacs des élèves, tous les collèges n'ont pas le nombre suffisant de salles, ou la configuration adéquate à un déplacement des profs à chaque heure...
Dans mon établissement de cette année, attribuer une salle à chaque classe (avec déplacement pour se rendre en salle informatique, en salle de sciences, de musique ou d'arts, et en EPS) est fortement envisagé et j'y suis favorable. Cela demande une adaptation (faisable à mon sens) aux enseignantes et enseignants, certes, mais je trouve que le bénéfice pour les élèves vaut la peine. Plus de sacs trop lourds, les élèves auront leurs affaires, ils/elles auront moins envie de dégrader leur salle, les couloirs seront calmes aux intercours... C'est un grand changement pour nous mais une fois que l'habitude est prise il me semble que ce sera une bonne chose - parce que c'est possible dans cet établissement (un seul étage, un seul bâtiment, plusieurs escaliers, salles équipées, assez de salles pour chaque classe).
Tu penses que... mais quelle expérience peut te donner à penser cela. En particulier les élèves qui ont moins envie de dégrader leur salle, d'expérience, c'est le contraire. Je m'explique : une année, une classe avait une salle attribuée en raison de la présence d'un élève qui ne pouvait pas se déplacer (sauf pour les cours utilisant les salles spécialisées). Elle était bien plus "sale" que "ma" salle, celle qui m'était attribuée pour les autres classes qui elles se déplaçaient. Selon l'agent d'entretien, c'est parce que les profs se sentaient moins responsables de la salle que quand c'est la leur. Je suis d'accord en partie avec ce point de vue, je pense aussi que quand on arrive dans une salle avec déjà des papiers par terre, on est moins enclin à les ramasser que quand les dits-papiers ont été mis pendant nos heures à nous. Il est plus facile de prendre soin de sa salle aussi à l'intercours, entre deux classes justement, je ne vois pas quand on le ferait si les élèves ne bougent pas.
Ce n'est qu'une expérience, je suppose qu'on peut me donner l'exemple inverse. Je me méfies des idées préconçues.
Enfin, côté organisation : où vas-tu stocker tes copies, tes photocopies, quel ordinateur pourras-tu utiliser en journée ? Avez-vous des salles de travail ?
Je stocke mes copies chez moi ou dans mon casier. Les photocopies peuvent être stockées à l'avance dans la salle de cours, ou sont dans mon casier également. Nous avons des ordinateurs en salle des profs, j'y passe quasiment tout mon temps libre. Je n'ai pas de salle "à moi" donc mon organisation ne changerait pas tellement
Dans le privé, les collèges fonctionnent souvent sur ce modèle et le mettent en avant : les élèves ont leur salle (sauf salle spécialisée), les profs se déplacent. Je précise que chaque salle avait du matériel de maths, et les profs de langues chargeaient un élève de porter les magnéto (dans une lointaine époque...), ou si un prof avait du matériel encombrant, il empruntait un élève volontaire (ravi de se dégourdir les pattes).
Franchement, après l'avoir vécu 15 ans, je n'y suis pas favorable, même du point de vue des élèves. A la limite en 6ème, voire 5ème, pas au-delà. Comme d'autres l'ont dit, les salles étaient bien plus sales : les élèves sont "chez eux", on entre dans leur territoire, et on met plus de temps à obtenir le calme, le silence, sans compter le temps d'allumer l'ordinateur, etc... Les faire se déplacer, au contraire, leur fait beaucoup de bien, ils se défoulent un peu, et surtout ils entrent "chez nous" : ce n'est pas du tout la même chose. Ayant été là-bas prof de physique (donc avec "ma salle") et de maths (dans leur salle), je voyais toute la différence...
Là, en lycée, tout le monde bouge, quand j'ai de la chance je suis 2h de suite dans la même salle mais ça n'a rien de systématique et parfois je dois courir d'un bâtiment à l'autre... mais même si pour moi, en apparence, ça ne change rien, franchement, je préfère ça au fait que les élèves aient leur salle.
- JennyMédiateur
+1.
Je trouve aussi qu'on passe beaucoup de temps à les faire se calmer.
Je trouve aussi qu'on passe beaucoup de temps à les faire se calmer.
- PuckVénérable
Nous avons 25 salles et 20 divisions. Les deux classes de techno, les 2 classes de svt, la salle d’arts plastiques et celle de musique sont vraiment spécialisées. Et les 6e changent de classe le moins possible par choix de l’établissement. Donc 5 classes qu’on évite de faire bouger sauf pour les matières citées, et l’eps, œuf corse ! Les langues (les LV et les LC) ont plus ou moins leurs salles également. Ça va être complexe !
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je ne parle même pas des regroupements de classe devenus impossibles : on ne pourra plus enseigner le latin. À moins d'arrêter de nous faire suer à répartir les latinistes dans toutes les classes comme chez nous (ce qui est aberrant) - n'allez pas me parler de classe de niveau, vu le niveau de mes latinistes de 4e cette année on est loin de l'élitisme (et tant mieux), mais j'en ai marre qu'on se serve d'une idée préconçue (ou qui en tout cas ne correspond pas à notre établissement) pour répartir de manière idiote les élèves (7 classes, hein, 7 classes par niveau, en deux groupes), rendant impossible l'EDT de tous et rendant impossible l'enseignement en classe dans une situation comme celle que nous connaissons.
edit : pardon, sujet déjà abordé dans un autre topic, mais bon puisqu'on parlait des salles...
edit : pardon, sujet déjà abordé dans un autre topic, mais bon puisqu'on parlait des salles...
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- EnaecoVénérable
Pour les nombreux établissements où le nombre de salles est inférieur au nombre de divisions, on peut imaginer prioriser les 6eme/5eme et faire un peu de rotation pour les 4e/3e.
Des consignes plus précises seront probablement données (mais trop tard pour les CDE qui auront pris les devant ^^)
Des consignes plus précises seront probablement données (mais trop tard pour les CDE qui auront pris les devant ^^)
- henrietteMédiateur
Et comme dit plus haut, pour le latin, les langues régionales, les LV2, etc. qui s'enseignent dès la 5e je te le rappelle, on fait comment d'après toi ?
Prioriser deux niveaux qui ne bougent jamais quand il y a un fort déficit nombre de classes / nombre de salles, qu'il y a des LV2 différentes dès la 5e, je pense que tu ne te rends pas vraiment compte des contraintes...
Prioriser deux niveaux qui ne bougent jamais quand il y a un fort déficit nombre de classes / nombre de salles, qu'il y a des LV2 différentes dès la 5e, je pense que tu ne te rends pas vraiment compte des contraintes...
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- PuckVénérable
Et j’ai oublié la salle d’informatique ! Bref, 20 divisions et 25 salles dont 7 qui ne peuvent être « banalisées » !
Et chez moi aussi, des LC dans toutes les classes, sinon ce serait trop simple !
Et là où il y en a le plus, évidemment ce n’est pas moi qui les ai en français !
Et chez moi aussi, des LC dans toutes les classes, sinon ce serait trop simple !
Et là où il y en a le plus, évidemment ce n’est pas moi qui les ai en français !
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Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- EnaecoVénérable
Ah non mais quelque chose de strict, c'est clairement infaisable hein.
Du moment qu'il y a des regroupements, c'est inévitable, il y aura forcément un peu de brassage.
Peut-être que pour cette année, on peut mettre fin à la dispersion des latinistes et construire davantage sur des classes de même option.
Et je ne parle même pas du lycée et des spé.
Personnellement, je pense qu'on sera sur une circulation faible du virus et qu'on repartira comme avant, tant notre système n'est pas adapté à ce genre de contraintes.
Du moment qu'il y a des regroupements, c'est inévitable, il y aura forcément un peu de brassage.
Peut-être que pour cette année, on peut mettre fin à la dispersion des latinistes et construire davantage sur des classes de même option.
Et je ne parle même pas du lycée et des spé.
Personnellement, je pense qu'on sera sur une circulation faible du virus et qu'on repartira comme avant, tant notre système n'est pas adapté à ce genre de contraintes.
- henrietteMédiateur
Et pour les 20 bilangues en 5e, on fait comment ? Parce que si on les met dans une seule classe, alors on aura les autres 5e à minimum 33 élèves : ben oui c'est ballot, mais on a des moyens limités, on ne peut pas faire autant de groupes et de divisions qu'on veut, figure-toi.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- meevadeborahNiveau 8
Fires of Pompeii a écrit:Je ne parle même pas des regroupements de classe devenus impossibles : on ne pourra plus enseigner le latin. À moins d'arrêter de nous faire suer à répartir les latinistes dans toutes les classes comme chez nous (ce qui est aberrant) - n'allez pas me parler de classe de niveau, vu le niveau de mes latinistes de 4e cette année on est loin de l'élitisme (et tant mieux), mais j'en ai marre qu'on se serve d'une idée préconçue (ou qui en tout cas ne correspond pas à notre établissement) pour répartir de manière idiote les élèves (7 classes, hein, 7 classes par niveau, en deux groupes), rendant impossible l'EDT de tous et rendant impossible l'enseignement en classe dans une situation comme celle que nous connaissons.
edit : pardon, sujet déjà abordé dans un autre topic, mais bon puisqu'on parlait des salles...
Vous n'avez jamais eu l'impression d'avoir une bonne classe en fonction de l'option choisie par les élèves ? Quand on a commencé à "éclater" les latinistes sur plusieurs classes, la "sélection" s'est faite sur les bilangues (comme elle se faisait aussi sur l'allemand LV2), quand les bilangues n'ont plus existé, les regroupements ont eu lieu sur les sections sportives (tennis, triathlon, pas foot, hein...).
Alors pourquoi pas, regroupons à nouveau les latinistes et voyons dans quelques années ce que ça donne.
Maintenant comme je ne suis peut-être pas totalement idiote, il me semble que, en fonction du nombre de latinistes, les répartir sur deux classes peut être suffisant à éviter l'effet d'élitisme.
Mais bon, avec la crise sanitaire, à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, alors on pourrait supprimer le latin, ou mieux le proposer en enseignement à distance pour occuper les enfants le week-end et les mercredis après-midi.
Plus probablement, le latin fera partie des nombreuses exceptions où l'on se permettra des regroupements, non ?
- EnaecoVénérable
henriette a écrit:Et pour les 20 bilangues en 5e, on fait comment ? Parce que si on les met dans une seule classe, alors on aura les autres 5e à minimum 33 élèves : ben oui c'est ballot, mais on a des moyens limités, on ne peut pas faire autant de groupes et de divisions qu'on veut, figure-toi.
Je ne comprends pas quel est le problème.
Ils sont répartis comment actuellement ces 20 bilangues ?
Pourquoi ne seraient-ils qu'à 20 ?
Il n'est pas question de créer de division supplémentaire. Simplement d'éviter d'éclater les latinistes ou autres options "élitistes" comme on peut le voir à certains endroits sous prétexte de ne pas créer de classes de niveau.
Au lycée, chez nous, ce sont les LV2 allemand qu on prend habituellement soin de répartir pour ne pas avoir des classes 100% espagnol et des classes 100% allemand
(Les problématiques ne sont pas les mêmes partout au passage et encore une fois il n'y a pas de solution miracle)
- henrietteMédiateur
Les 20 bilangues en question sont dans une classe de 30 donc mélangés avec 10 LV2 italianisants, qui sont eux-mêmes mélangés en cours de LV2 aux 12 autres italianisants mis dans une classe avec 18 hispanisants qui sont eux-mêmes mélangés avec d'autres pour la LV2, etc.
Ajoute là dessus le latin et le provençal : tu gères ça comment sans brassage et avec une salle affectée à une classe exclusivement ?
Ajoute là dessus le latin et le provençal : tu gères ça comment sans brassage et avec une salle affectée à une classe exclusivement ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- EnaecoVénérable
henriette a écrit:Les 20 bilangues en question sont dans une classe de 30 donc mélangés avec 10 LV2 italianisants, qui sont eux-mêmes mélangés en cours de LV2 aux 12 autres italianisants mis dans une classe avec 18 hispanisants qui sont eux-mêmes mélangés avec d'autres pour la LV2, etc.
Ajoute là dessus le latin et le provençal : tu gères ça comment sans brassage et avec une salle affectée à une classe exclusivement ?
Dans ton exemple, de toute évidence, il y aura brassage. On peut au mieux réfléchir pour le limiter. Ca fait partie des exemples inévitables.
En revanche, sans savoir si ton établissement ressemble à la norme, j'ai connu nombre de collèges avec seulement 2 LV2 (espagnol allemand) et quelques latinistes. Pas de bilangue, pas de provençal. Ca simplifie grandement l'équation.
- DanskaProphète
Pour les collèges, je ne sais pas, mais au lycée ça va être hautement comique si on prétend ne serait-ce que tenter de limiter le brassage. 12 h de spé avec des groupes différents, des options en pagaille - latin, grec, arabe, LV3, théâtre, etc. -, des groupes en LV, des groupes encore différents en EPS, quelques heures en classe entière pour faire bonne mesure... Enjoy !
- henrietteMédiateur
Dans mon académie il y a pas mal de bilangues, et aussi une demande en LV2 italien, et en LCR Provençal. Mon collège n'est pas un cas isolé.Enaeco a écrit:henriette a écrit:Les 20 bilangues en question sont dans une classe de 30 donc mélangés avec 10 LV2 italianisants, qui sont eux-mêmes mélangés en cours de LV2 aux 12 autres italianisants mis dans une classe avec 18 hispanisants qui sont eux-mêmes mélangés avec d'autres pour la LV2, etc.
Ajoute là dessus le latin et le provençal : tu gères ça comment sans brassage et avec une salle affectée à une classe exclusivement ?
Dans ton exemple, de toute évidence, il y aura brassage. On peut au mieux réfléchir pour le limiter. Ca fait partie des exemples inévitables.
En revanche, sans savoir si ton établissement ressemble à la norme, j'ai connu nombre de collèges avec seulement 2 LV2 (espagnol allemand) et quelques latinistes. Pas de bilangue, pas de provençal. Ca simplifie grandement l'équation.
Le facteur contraignant tous les ans lors des constitutions de classes, outre le choix délibéré de ne pas regrouper les latinistes, c'est le nombre de groupes de LV2 espagnol qu'on a les moyens de faire, dès lors qu'on sait qu'on ne remplira pas des groupes à 30 en italien ou en allemand.
Tout à fait : l'essence même de la réforme du lycée de Blanquer, c'est la déstructuration voulue, assumée et même revendiquée, de l'entité groupe-classe, alors il est inévitable qu'il soit impossible de faire sans brassage.Danska a écrit:Pour les collèges, je ne sais pas, mais au lycée ça va être hautement comique si on prétend ne serait-ce que tenter de limiter le brassage. 12 h de spé avec des groupes différents, des options en pagaille - latin, grec, arabe, LV3, théâtre, etc. -, des groupes en LV, des groupes encore différents en EPS, quelques heures en classe entière pour faire bonne mesure... Enjoy !
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- EnaecoVénérable
C'est clair que si Blanquer veut mettre en place un protocole de ce type à la rentrée au lycée, il s'est mis dans une belle impasse avec sa réforme très bien décrite par Henriette
- Flo44Érudit
D'un point de vue de l'épidémie, il vaudrait mieux faire l'inverse : les plus âgés sont probablement plus contagieux.Enaeco a écrit:Pour les nombreux établissements où le nombre de salles est inférieur au nombre de divisions, on peut imaginer prioriser les 6eme/5eme et faire un peu de rotation pour les 4e/3e.
Des consignes plus précises seront probablement données (mais trop tard pour les CDE qui auront pris les devant ^^)
- FireflyNiveau 9
Je ne sais pas si cela a déjà été posté mais en Belgique ils ont déjà une feuille de route pour la rentrée de septembre : [url=http://enseignement.be/upload/circulaires/000000000003/FWB - Circulaire 7625 (7878_20200624_165456).pdf]ici[/url]
- nc33Niveau 10
Il ne prend pas beaucoup de risques : le fil de discussion montre bien qu'il est quasi impossible dans de nombreux endroits, d'accueillir tout le monde tout en maintenant des distances en classe et avec une salle par groupe sans brassages.dita a écrit:Il est extra lucide, ton Proviseur ? Les épidémiologistes disent qu'ils ignorent qu'elle sera la situation en septembre.nc33 a écrit:Le proviseur nous a promis une rentrée normale (ni masques ni distance ni salle unique par classe), j'espère bien que le MEN ne mettra rien en place pour Septembre.
Ou alors les élèves ne reprendraient pas 5 j /5 et il faudrait alléger les programmes.
J'ai dans l'idée que si l'épidémie repartait, le gouvernement serait bien embêté parce qu'un reconfinement passerait très mal auprès de la population et reviendrait à se tirer une balle politiquement parlant. Sans aller jusque là, je pense à la pression des parents qui voudront profiter de la garderie nationale à plein temps en septembre.
Ce qui me préoccupe plutôt, c'est de retrouver des élèves qui n'auront pas fait de maths pendant des mois.
- Melyne5Habitué du forum
Firefly a écrit:Je ne sais pas si cela a déjà été posté mais en Belgique ils ont déjà une feuille de route pour la rentrée de septembre : [url=http://enseignement.be/upload/circulaires/000000000003/FWB - Circulaire 7625 (7878_20200624_165456).pdf]ici[/url]
Merci pour l'info, c'est intéressant ces 4 plans d'action; le vert est peu probable, sans doute le jaune en l'état actuel de la situation donc 4 jours de présence et mercredi en distanciel...c'est l'idée que les cde suggèrent dans les etablissements ici ...
- User20401Vénérable
Ici, beaucoup d'écoles sont passées à 4 jours en cette fin d'année, pour désinfection le mercredi. Je ne sais pas si ça sera maintenu à la rentrée.
Et je veux leur ministre ! Ici, on aura une info le 30 août sur BFM, et il est probable que ça change le 31, voire encore le 1er septembre.
Et je veux leur ministre ! Ici, on aura une info le 30 août sur BFM, et il est probable que ça change le 31, voire encore le 1er septembre.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
meevadeborah a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Je ne parle même pas des regroupements de classe devenus impossibles : on ne pourra plus enseigner le latin. À moins d'arrêter de nous faire suer à répartir les latinistes dans toutes les classes comme chez nous (ce qui est aberrant) - n'allez pas me parler de classe de niveau, vu le niveau de mes latinistes de 4e cette année on est loin de l'élitisme (et tant mieux), mais j'en ai marre qu'on se serve d'une idée préconçue (ou qui en tout cas ne correspond pas à notre établissement) pour répartir de manière idiote les élèves (7 classes, hein, 7 classes par niveau, en deux groupes), rendant impossible l'EDT de tous et rendant impossible l'enseignement en classe dans une situation comme celle que nous connaissons.
edit : pardon, sujet déjà abordé dans un autre topic, mais bon puisqu'on parlait des salles...
Vous n'avez jamais eu l'impression d'avoir une bonne classe en fonction de l'option choisie par les élèves ? Quand on a commencé à "éclater" les latinistes sur plusieurs classes, la "sélection" s'est faite sur les bilangues (comme elle se faisait aussi sur l'allemand LV2), quand les bilangues n'ont plus existé, les regroupements ont eu lieu sur les sections sportives (tennis, triathlon, pas foot, hein...).
Alors pourquoi pas, regroupons à nouveau les latinistes et voyons dans quelques années ce que ça donne.
Maintenant comme je ne suis peut-être pas totalement idiote, il me semble que, en fonction du nombre de latinistes, les répartir sur deux classes peut être suffisant à éviter l'effet d'élitisme.
Mais bon, avec la crise sanitaire, à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, alors on pourrait supprimer le latin, ou mieux le proposer en enseignement à distance pour occuper les enfants le week-end et les mercredis après-midi.
Plus probablement, le latin fera partie des nombreuses exceptions où l'on se permettra des regroupements, non ?
Ce que je sais c'est que mes latinistes actuels sont loin d'avoir tous le profil du bon élève avec bon esprit, c'est tout, et que donc les éclater dans les classes est moins pertinent qu'avant.
Mais pour autant, je ne dis pas qu'il faut faire une classe de latinistes. Je dis simplement qu'on peut limiter l'éclatement, en faisant un groupe de deux classes (ce qui ferait chez nous quatre classes comprenant des latinistes, sur 7 : c'est pas mal, déjà). Nous sommes d'accord.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- agirouNiveau 6
Henriette a écrit:Tout à fait : l'essence même de la réforme du lycée de Blanquer, c'est la déstructuration voulue, assumée et même revendiquée, de l'entité groupe-classe, alors il est inévitable qu'il soit impossible de faire sans brassage.
Attention, ils sont capables de recopier ta phrase dans un protocole pour que la brassage soit mieux acquiescé par tout le monde. Il suffit d'enlever la négation: "alors il est évitable qu'il soit possible de faire avec brassage" et tout de suit on perd une partie des personnes concernées. L'explication du texte est le cœur de toutes les décisions. Ne le prends pas mal: c'est juste la force de langue qui nous permet de re-formuler tout en essayant de faire comprendre tout en perdant sciemment une partie de l'assemblée/auditoire.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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