Rester disponibles en fin d'année ?

Jenny a écrit:Au DNB, ça arrive d’être appelés le jour même.

HS: appelés au téléphone personnel ?

Pico a écrit:À partir du 4, si tu n'as pas de convocation papier, rien ne t'oblige à décrocher le téléphone ou de lire tes mails.

Tu es sûr, dans la mesure où on doit être disponible jusqu'à la fin des examens ? J'ai déjà été appelée le matin pour le jour-même pour faire passer le rattrapage dans un centre autre que mon centre de convocation.

Une de mes collègues de réserve ne répondait plus au téléphone à partir du 20 juin . Elle feignait d'être en dérangement. Elle ne regardait pas non plus ses mails professionnels bien sûr. Résultat le chef d'établissement m'a appelée pour me demander son portable car elle était convoquée d'urgence. J'ai bien sûr refusé mais j'ai fini par lui envoyer un message. Je trouvais ça franchement choquant de sa part. L'année suivante elle a opportunément perdu la voix le matin même des oraux . Résultat on a dû chercher un remplaçant en dernière minute, un prof de collège ! Il m'est arrivé d'être appelée dans plusieurs établissements en même temps par manque de profs disponibles. Donc effectivement en lettres il faut se méfier, dans d'autres matières c'est moins le cas.

piesco a écrit:

Jenny a écrit:Au DNB, ça arrive d’être appelés le jour même.

HS: appelés au téléphone personnel ?

Oui.

Et on a souvent un courrier du Recteur qui rappelle nos ORS en matière d'examen. (Comme je suis au courant depuis un bail, je n'y fais pas attention, je ne prévois jamais rien avant le 14 juillet, quitte à consulter le BO si quelque chose apparaît sur mon radar.)

lene75 a écrit:

Pico a écrit:À partir du 4, si tu n'as pas de convocation papier, rien ne t'oblige à décrocher le téléphone ou de lire tes mails.

Tu es sûr, dans la mesure où on doit être disponible jusqu'à la fin des examens ? J'ai déjà été appelée le matin pour le jour-même pour faire passer le réseautage dans un centre autre que mon centre de convocation.

D'une part. Et puis faut pas trop s'étonner d'être pris pour des tire-au-flanc (pluriel ? Help) après.

Clecle78 a écrit:Une de mes collègues de réserve  ne répondait plus au téléphone à partir du 20 juin . Elle feignait d'être en dérangement. Elle ne regardait pas non plus ses mails professionnels bien sûr. Résultat le chef d'établissement m'a appelée pour me demander son portable car elle était convoquée d'urgence. J'ai bien sûr refusé mais j'ai fini par lui envoyer un message. Je trouvais ça franchement choquant de sa part. L'année suivante elle a opportunément perdu la voix le matin même des oraux  . Résultat on a dû chercher un remplaçant en dernière minute,  un prof de collège ! Il m'est arrivé d'être appelée dans plusieurs établissements en même temps par manque de profs disponibles. Donc effectivement en lettres il faut se méfier, dans d'autres matières c'est moins le cas.

Je ne vois pas en quoi c'est choquant de ne pas répondre au téléphone personnel, qui n'est pas un outil de travail.
Mon portable est presque tout le temps en mode silence, je l'oublie régulièrement chez moi. Honnêtement, je ne le consulte pas souvent.

Si mon établissement veut me joindre, il passe par la messagerie professionnelle, que je consulte plusieurs fois par jour hors weekend et vacances scolaires.

Nita a écrit:

piesco a écrit:

Jenny a écrit:Au DNB, ça arrive d’être appelés le jour même.

HS: appelés au téléphone personnel ?

Oui.

Et on a souvent un courrier du Recteur qui rappelle nos ORS en matière d'examen. (Comme je suis au courant depuis un bail, je n'y fais pas attention, je ne prévois jamais rien avant le 14 juillet, quitte à consulter le BO si quelque chose apparaît sur mon radar.)

Voilà, c'est bien plus simple.

piesco a écrit:

Je ne vois pas en quoi c'est choquant de ne pas répondre au téléphone personnel, qui n'est pas un outil de travail.

Il faut alors relever journalièrement le contenu de son casier ...

Tu as mal lu mon message Piesco. Lorsque tu es de réserve tu dois rester joignable, même chez toi. Ils ont aussi envoyé des mails sur sa messagerie comme je l'ai indiqué. Si tu ne vois pas où est le problème dans le fait qu'une collègue essaie de se défausser de ses obligations en organisant son " injoignabilité " il y a un souci.

Non mais même sans être étiqueté "de réserve". On est mobilisable du jour au lendemain jusqu'à la fin.

Il faut voir aussi que, concrètement, se rendre injoignable, c'est se reposer sur les autres, qui vont être convoqués à la dernière minute en plus des convocations qu'ils ont déjà.

Hélips a écrit: ... jusqu'à la fin.

Imagin était dans la tombe et regardait l'enseignant.

Ruthven a écrit:

Hélips a écrit: ... jusqu'à la fin.

Imagin était dans la tombe et regardait l'enseignant.

tu fais peur, arrête !

Clecle78 a écrit:Tu as mal lu mon message Piesco. Lorsque tu es de réserve tu dois rester joignable, même chez toi. Ils ont aussi envoyé des mails sur sa messagerie comme je l'ai indiqué. Si tu ne vois pas où est le problème dans le fait qu'une collègue essaie de se défausser de ses obligations en organisant son " injoignabilité " il y a un souci.

Je confirme !  :oups:
En relisant me réponse, bien que je n'ai pas bien lu, tu constateras que je suis d'accord avec toi: je suis d'accord avec vous qu'il faut rester disponible et joignable. C'est le fait de devoir répondre au téléphone personnel que je "conteste".

On voit que je

Nita a écrit:

piesco a écrit:

Jenny a écrit:Au DNB, ça arrive d’être appelés le jour même.

HS: appelés au téléphone personnel ?

Oui.

Et on a souvent un courrier du Recteur qui rappelle nos ORS en matière d'examen. (Comme je suis au courant depuis un bail, je n'y fais pas attention, je ne prévois jamais rien avant le 14 juillet, quitte à consulter le BO si quelque chose apparaît sur mon radar.)

Appel de l’IPR le matin sur le portable, oui.

On devait remplir une fiche en tant que professeur de réserve avec nos coordonnées. C'est évident qu'on doit bien t'appeler si tu n'as plus de cours dans l'établissement et si on a besoin de toi rapidement. Je ne vois pas trop le problème. Ton établissement a certainement ton numéro et t'appelle en cas de besoin, non ?

lene75 a écrit:Il faut voir aussi que, concrètement, se rendre injoignable, c'est se reposer sur les autres, qui vont être convoqués à la dernière minute en plus des convocations qu'ils ont déjà.

+1 Et c'est aussi prendre le risque qu'à l'avenir le flicage des enseignants se fasse de plus en plus présent, avec des mesures de plus en plus concrètes ! Et je n'ai jamais compris cette tendance à transgresser les règles : une partie de notre boulot est d'apprendre entre autres à respecter la règle, non ? Bref "faites ce que je dis mais pas ce que je fais" ; autant dire que j'ai du mal avec ça. Et qu'on vienne pas me dire que la règle est injuste : qu'elle le soit ou non, elle existait déjà quand on a signé donc si on n'est pas d'accord avec ces règles, on ne signe pas !! Autant faire grève pour contester une règle qui change (en mal) sans nous demander notre avis je suis d'accord, autant tricher pour contourner une règle pré-établie, j'ai beaucoup de mal, surtout si cela a un impact négatif pour les collègues... Lors de mon année de stage, un collègue avait fait transférer sa convocation de surveillance du brevet vers moi, en mentant à notre CDE de l'époque sur son "indisponibilité", j'avais trouvé ça assez cavalier, d'autant plus que l'établissement en question était situé dans un endroit très difficilement accessible par les transports en commun, que je ne conduis pas (contrairement à ce collègue) et qu'on était en en outre en période de grève des transports (j'avais mis près de 3h pour rentrer chez moi). J'avais très moyennement apprécié...

Edit : correction des fautes de syntaxe et coquilles.

Je tiens à préciser quand même que je ne suis joignable par téléphone à aucun moment de l'année (pas même pour ma femme). Je n'utilise mon portable que de manière anecdotique, et personne ne trouve [plus] rien à redire à cela.

Clecle78 a écrit:On devait remplir une fiche en tant que professeur de réserve avec nos coordonnées. C'est évident qu'on doit bien t'appeler si tu n'as plus de cours dans l'établissement et si on a  besoin de toi rapidement. Je ne vois pas trop le problème.  Ton établissement a certainement ton numéro et t'appelle en cas de besoin, non ?

De mémoire, je n'ai été appelée que deux fois depuis que je travaille dans l'EN, c'était le même établissement.
Une fois j'étais en arrêt-maladie, l'autre c'était pour remplacer une collègue d'oral de bac. Je ne répondais pas, pour cause : j'étais en cours.
Je n'ai jamais été de réserve : si on demande de fournir les coordonnées, cela change la donne.

Lisak40 a écrit:

lene75 a écrit:Il faut voir aussi que, concrètement, se rendre injoignable, c'est se reposer sur les autres, qui vont être convoqués à la dernière minute en plus des convocations qu'ils ont déjà.

+1 Et c'est aussi prendre le risque qu'à l'avenir le flicage des enseignants se fasse de plus en plus présent, avec des mesures de plus en plus concrète ! Et je n'ai jamais compris cette tendance à transgresser les règles : une partie de notre boulot d'apprendre entre autres à respecter la règle ? Bref "faites ce que je dis mais pas ce que je fais" ; autant dire que j'ai du mal avec ça. Et qu'on vienne pas me dire que la règle est injuste : qu'elle le soit ou non, elle existait déjà quand on a signé donc si on n'est pas d'accord avec ces règles, on ne signe pas !! Autant faire grève pour contester une règle qui change (en mal) sans nous demander notre avis, autant tricher pour contourner une règle pré-établie, j'sueroai beaucoup de mal, surtout si cela a un impact négatif pour les collègues... Mon année de stage, un collègue avait fait transférer sa convocation de surveillance du brevet vers moi, en mentant à notre CDE de l'époque sur son "indisponibilité", d'autant plus que l'établissement en question était situé dans un endroit très difficilement accessible par les transports en commun, que je ne conduis pas (contrairement à ce collègue) et qu'on était en en outre en période de grève des transports (j'avais mis près de 3h pour rentrer chez moi). J'avais très moyennement apprécié...

+ 1. Mais là encore, une différentiation serait peut-être bienvenue ? TOUS les collègues de TOUTES les disciplines et TOUS les niveaux ne sont pas concernés de la même façon. Ou alors ça tombe vraiment n'importe comment? C'est ce qu'un ancien CE avait dit pour nous "retenir" dans le coin : jusqu'au dernier jour, n'importe qui peut être sollicité pour aller transporter des copies entre deux centres par exemple. Entre maintenir au garde à vous tout le monde (alors que ça permet aussi d'étaler les départs, puisque presque personne n'est effectivement mobilisé in fine), et faire un roulement, ou mettre des gens d'astreinte "tournante", il y a de la marge. Mais c'est probablement trop demander à l'administration. donc on continue à laisser tout le monde réserver ses billets et espérer que ça ne lui arrive pas cette année.