[3ème] Récits d'enfance et d'adolescence : la maison de Claudine de Colette

Les nouveaux programmes de 3ème ont orienté l'étude du biographique autour des récits d'enfance.

Après avoir épluché les posts du forum sur ce point du programme (récits d'enfance et d'adolescence), j'ai vu qu'il était possible de faire un GT pour préparer l'étude d'une OI. J'ai donc quelques questions :

Puis-je étudier avec les élèves un GT centré uniquement autour de l'enfance (mais qui zappe l'adolescence) ?

En OI, est-il faisable d'étudier La maison de Claudine de Colette ? Je pose cette question car je n'ai vu personne la proposer parmi toutes les progressions que j'ai vues sur le forum.

En lien avec l'étude de cette OI, je pensais proposer en LC, une oeuvre centrée sur le personnage de la mère et qui s'intitule Les saisons de passage de Chedid. Est-ce une bonne idée ?

Merci d'avance pour vos réponses.

Marianne a écrit:

En OI, est-il faisable d'étudier La maison de Claudine de Colette ? Je pose cette question car je n'ai vu personne la proposer parmi toutes les progressions que j'ai vues sur le forum.

C'est ce que j'ai prévu de faire étudier à mes 3e.

Les élèves apprécient-ils "La Maison de Claudine" ?

C'est assez bien passé auprès de mes élèves à partir du moment où j'ai mené avec eux la lecture de certains passages. Ils ont besoin d'être guidés pour en comprendre l'intérêt. Ils étaient passés complètement à côté de l'histoire de la petite Bouilloux, par exemple.

merci pour ces précisions.

Je fais remonter ce post pour savoir comment est perçue l'oeuvre de Colette auprès des 3e ?
Des préférences entre la maison de Claudine, le blé en herbe ou Sido ?

J'ai tenté Sido, qui a été étiqueté "difficile" par les élèves.

Je l'ai tenté aussi par extrait avec une lecture d'Edwige Feuilleres. Les élèves ont trouvé le texte très difficile. Il fallait que j'explique un mot sur trois, il y a beaucoup de vocabulaire botanique pointu, des tournures de phrases complexes. Mais c'est de toute beauté. Ils sont également passé à coté de tous les traits d'humour de Colette qu'il a fallu que je dissèque pour qu'ils comprennent mais cela enlevait alors toute la saveur du texte.