- zigmag17Guide spirituel
Ces collégiens, tous des sauvageons, il faut les mater! :diable:
Tout ceci prend un tour de plus en plus écoeurant.
Tout ceci prend un tour de plus en plus écoeurant.
- Hugo78Niveau 10
Chez nous, deux cas confirmés chez les parents d'un élève et l'un de ses frères. La principale ne savait pas quoi faire dans ce cas précis. C'est une vraie pagaille !
- henrietteMédiateur
Pagaille, c'est bien le terme je crois...
Il n'y a donc rien de vraiment cadré ?
Il n'y a donc rien de vraiment cadré ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Pontorson50Fidèle du forum
epekeina.tes.ousias a écrit:L'intrusion, dans l'enceinte d'un collège, de force de police (gendarmerie militaire), alors qu'aucun trouble ni mise en danger n'avaient été constatés préalablement (ni délinquance, ni violence, ni délit, ni crime), donc pour une mission de pur contrôle a quelque chose d'extrêmement inquiétant.
La déclaration de la principale est sidérante:
Je voudrais simplement remercier les services de sécurité d'être venu contrôler le port du masque. Nous n'avons pas trop de problème, mais il est important que tout se passe bien. C'est un bon signe pour les enfants.
Nous n'avons pas trop de problèmes (le partitif me semble ici fautif): donc, c'est qu'enseignants et administratifs peuvent parfaitement se charger de l'application des règlements et de la discipline.
mais “il est important que tout se passe bien”: et cela exigerait une action préventive de gendarmerie?…
“C'est un bon signe pour les enfants”: non, c'est un signe catastrophiquement mauvais, pour des enfants, de voir arriver des forces de gendarmerie chez eux, histoire de contrôler qu'ils se comportent bien. Habituellement, quand les adultes se comportent comme des andouilles, ils menacent les enfants du père fouettard: mais quand il les menacent de répression policière, de quoi s'agit-il?
En réalité, cela signifie qu'entre éducation et répression, la frontière s'abolit. Que la répression soit une nécessité utile en société, je ne le nie pas, qu'elle puisse l'être dans une institution d'enseignement en cas de délinquance voire de crimes, on peut éventuellement l'admettre (il n'en demeurerait pas moins qu'il s'agit de mineurs). Mais son emploi à des fins de discipline dans un cadre éducatif est une transgression morale et politique de fond. À quand le développement de la liaison 3ème - prison dans un cadre de développement des compétences à s'orienter, pendant qu'on y est?
Les gendarmes ne sont apparemment pas rentrés dans l'établissement, ce qui aurait été interprété à bon droit comme un désaveu de l'autorité des adultes dans l'école pour faire appliquer le règlement intérieur là où le problème ne se pose pas (ce qui laisse entière la question des cas, sur cette question comme sur d'autres, où des points du règlement intérieur voire du code pénal ne sont massivement pas appliqués et que les agents publics que nous sommes sommes en échec massif, et cela peut arriver).
Ils sont venus en appui extérieur devant l'établissement à l'arrivée des cars scolaires. Ils montrent que il n'y a pas les profs d'un côté et les gendarmes de l'autre, ce qui est en effet bon signe, et en tout cas très formateur pour des collégiens faisant l'apprentissage d'avoir à obéir au quotidien non à un ou deux adultes, mais à plusieurs.
C'est ce que j'ai vu devant mon collège. La prévention est bien ici l'objectif, et je rappelle que des gendarmes interviennent en sécurité routière ou dans la lutte contre la drogue dans le cadre de cours, ce qui ne signifie pas que les profs sont nuls, mais qu'ils savent demander des infos précises à d'autres fonctionnaires.
Quant aux fusils d'assaut, ils sont constamment visibles dans les foules de tourisme au Mt st Michel dans le cadre de la surveillance des chasseurs alpins (sic!) contre le terrorisme, et cela n'empêche nullement les touristes ou les locaux dans mon genre d'échanger avec eux y compris des vannes plus ou moins nulles sur les chasseurs alpins à 130 m de haut... Ils montrent ainsi aux civils et aux enfants de civils que le monopole de la force légitime, c'est quelque chose qui se voit et est compatible avec les relations sociales, et qu'on n'est pas aux USA ici.
Le fait d'être là à la descente (ou, mieux, à la montée) des cars scolaires n'est pas inintéressant : pas mal d'élèves sont susceptibles de respecter la loi dans l'école, mais pas dans l'autocar, sur ce point comme sur d'autres. Et je pense que certains chauffeurs de cars scolaires ne sont pas mécontents de voir les gendarmes à titre préventif là encore. Mieux vaudrait les voir en sortie d'école où la décompression est forte et plus dure à gérer pour les autocaristes que le matin.
Après encore une fois, la question de la durée de l'obéissance à une contrainte lourde ne va pas se résoudre avec une descente annuelle de gendarmes, pas plus que dans ma commune de vacances, les gendarmes n'empêcheront le stationnement sauvage avec une descente le 1er juillet. Mais c'est mieux que rien, ça se sait, et le traumatisme est fort léger.
- zigmag17Guide spirituel
Moi j'aimerais bien voir aussi de la prévention en ville alors, là où se groupent de jeunes adultes virulents qui ne portent pas de masque et auprès de qui les gendarmes n'interviennent pas, alors que deux mètres plus loin ils foncent à deux sur un quidam souffreteux qui ne conteste pas. Scène vue il y a deux semaines. Le deux poids deux mesures est affligeant. Et franchement a-ton besoin d'une horde de gendarmes devant un établissement scolaire pour faire respecter le port du masque à des collégiens?
- JafarNiveau 6
zigmag17 a écrit:Moi j'aimerais bien voir aussi de la prévention en ville alors, là où se groupent de jeunes adultes virulents qui ne portent pas de masque et auprès de qui les gendarmes n'interviennent pas, alors que deux mètres plus loin ils foncent à deux sur un quidam souffreteux qui ne conteste pas. Scène vue il y a deux semaines. Le deux poids deux mesures est affligeant.
C'est de la gestion macroniste des forces de l'ordre : objectif rentabilité financière
- CassandrineNiveau 10
henriette a écrit:Usage à titre préventif en plus !
Une question : qui peut m'expliquer le protocole prévu en cas de cas avéré de coronavirus dans un établissement ? Qui doit être testé ? Qui doit être mis en quatorzaine ? A partir de quand une classe est-elle "fermée" ? Quid de l'équipe pédagogique de cette classe, des AED ayant pu être en contact ?
J'ai du mal à comprendre.
@henriette
Très bonne question... Après avoir posé la question à mon médecin traitant et à un médecin ami dans une autre région... La réponse n'est pas la même !!! J'ai l'impression que cela dépend des ARS (dans chaque région)...
- zigmag17Guide spirituel
Jafar: Toutafé. C'est lamentable.
- trompettemarineMonarque
Ça y est, des professeurs malades ou cas contacts chez nous.
- Pontorson50Fidèle du forum
Jafar a écrit:Ils n'ont pas les mêmes syndicats ;-)
Il faudrait qu'on remarque un jour qu'on peut aussi se défendre. Je pense que la période passée devrait être une leçon pour prendre conscience (nous collectivement, nos responsables syndicaux peut-être en premier lieu) que ce n'est pas "inutile" de faire une vraie grève quand on voit comment ça arrête le pays au bout d'une semaine sans classe...
Pas faux, c'est vrai que nous ennuyons quand même plus quand nous ne sommes pas là que je ne le croyais! mais je n'ai jamais vu une grève aussi efficace qu'un confinement général en termes de gêne familiale.
En outre :
-après les derniers mouvements, je commence à avoir des trous dans la raquette budgétaire. Et je crains fort que ce soit pire en moyenne chez beaucoup de collègues dont la raquette est plus petite.
-comme nous sommes, à lire le forum, en désaccord sur le motif de la grève : plus ou moins de contrainte sanitaire? plus ou moins de fermetures d'écoles en cas de malades? je ne vois pas bien l'objet de la mobilisation unitaire. Je ne vois guère que le manque de masques et le manque d'aération (sur ce dernier point, je serais assez pour parce que, covid ou pas, nous vivons parfois depuis des années des situations inadmissibles, aggravées par le réchauffement climatique et la réduction des congés d'été, je viens encore d'en lire une ici).
Ce qui choque apparemment le plus ici, c'est le cafouillage monumental par endroits, et la diversité des situations des uns et des autres. Je ne crois pas que la grève passerait là dessus car, à lire ce forum, nous ne serions pas d'accord sur le niveau de contrainte identique souhaité.
Peut-être d'abord les effectifs démentiels en lycée?
- amethysteDoyen
Communiqué du SNALC en PJhenriette a écrit:Pagaille, c'est bien le terme je crois...
Il n'y a donc rien de vraiment cadré ?
- Pontorson50Fidèle du forum
zigmag17 a écrit:Moi j'aimerais bien voir aussi de la prévention en ville alors, là où se groupent de jeunes adultes virulents qui ne portent pas de masque et auprès de qui les gendarmes n'interviennent pas, alors que deux mètres plus loin ils foncent à deux sur un quidam souffreteux qui ne conteste pas. Scène vue il y a deux semaines. Le deux poids deux mesures est affligeant. Et franchement a-ton besoin d'une horde de gendarmes devant un établissement scolaire pour faire respecter le port du masque à des collégiens?
J'ai déjà dit que l'un n'empêche pas l'autre, un quart d'heure de gendarmes devant un établissement par an, c'est possible aussi de faire ce que tu demandes à juste titre, ô combien! Mais plus les gendarmes sont critiqués dans les interventions bénignes, moins ils se sentent, eux et leurs supérieurs, capables d'agir dans des situations à risque. Le mot de "horde" (troupe d'animaux sauvages selon Larousse en première entrée) ne les aide nullement à agir avec vigueur là où tu souhaiterais qu'ils le fassent. Fin du HS pour moi (+ le boulot, c'est que nous avons repris!).
- zigmag17Guide spirituel
La seule réponse devrait être: débrayage total. On n'y va pas dans ces conditions, on n'y va plus tant que la situation dans son ensemble ne s'améliore pas, à tous les niveaux.
Mais voilà: la rentrée est faite. A mon avis il est trop tard. A tout accepter, à tout réparer, à vouloir remédier sans cesse aux manquements de l'Etat notre employeur, nous creusons le lit de notre malheur. Un puits sans fond. Nous devrions marcher la tête haute, au lieu de cela on nous demande de courber l'échine chaque jour davantage. Bonjour les conditions de travail depuis des années, bonjour la revalorisation, bonjour l'estime que revêt notre profession.
Mais voilà: la rentrée est faite. A mon avis il est trop tard. A tout accepter, à tout réparer, à vouloir remédier sans cesse aux manquements de l'Etat notre employeur, nous creusons le lit de notre malheur. Un puits sans fond. Nous devrions marcher la tête haute, au lieu de cela on nous demande de courber l'échine chaque jour davantage. Bonjour les conditions de travail depuis des années, bonjour la revalorisation, bonjour l'estime que revêt notre profession.
- Monsieur_TeslaNiveau 10
Une petit remarque (HS ?) je suis dans un petit collège, je connais tous les élèves (sauf les 6ème, avec le masque ça va être difficile !)
Seul enseignant de SPC depuis 23 ans dans le même collège.
Beaucoup de questions, souvent très pertinentes des 3ème (j'ai vu mes trois classes hier) :
Seul enseignant de SPC depuis 23 ans dans le même collège.
Beaucoup de questions, souvent très pertinentes des 3ème (j'ai vu mes trois classes hier) :
- Pourquoi on est à 50 cm de notre voisin ?
- Comment va-t-on pouvoir travailler au laboratoire ?
- Pourquoi doit-on fournir les masques ?
- Doit-on "pschiter" les photocopies ?
- ....
_________________
Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- ProtonExpert
pschiter les photocopies ? o__________________O
- JafarNiveau 6
Pontorson50 a écrit:Jafar a écrit:Ils n'ont pas les mêmes syndicats ;-)
Il faudrait qu'on remarque un jour qu'on peut aussi se défendre. Je pense que la période passée devrait être une leçon pour prendre conscience (nous collectivement, nos responsables syndicaux peut-être en premier lieu) que ce n'est pas "inutile" de faire une vraie grève quand on voit comment ça arrête le pays au bout d'une semaine sans classe...
Pas faux, c'est vrai que nous ennuyons quand même plus quand nous ne sommes pas là que je ne le croyais! mais je n'ai jamais vu une grève aussi efficace qu'un confinement général en termes de gêne familiale.
En outre :
-après les derniers mouvements, je commence à avoir des trous dans la raquette budgétaire. Et je crains fort que ce soit pire en moyenne chez beaucoup de collègues dont la raquette est plus petite.
-comme nous sommes, à lire le forum, en désaccord sur le motif de la grève : plus ou moins de contrainte sanitaire? plus ou moins de fermetures d'écoles en cas de malades? je ne vois pas bien l'objet de la mobilisation unitaire. Je ne vois guère que le manque de masques et le manque d'aération (sur ce dernier point, je serais assez pour parce que, covid ou pas, nous vivons parfois depuis des années des situations inadmissibles, aggravées par le réchauffement climatique et la réduction des congés d'été, je viens encore d'en lire une ici).
Ce qui choque apparemment le plus ici, c'est le cafouillage monumental par endroits, et la diversité des situations des uns et des autres. Je ne crois pas que la grève passerait là dessus car, à lire ce forum, nous ne serions pas d'accord sur le niveau de contrainte identique souhaité.
Peut-être d'abord les effectifs démentiels en lycée?
Je parlais en général... pour une mobilisation forte, il est évident qu'un sujet comme la revalorisation ou les effectifs est plus rassembleur.
Mais c'est presque une question d'éducation (de rééducation) de notre ministère : il faut être cohérent entre les annonces et les actes. Si on dit "pas de masques, pas de boulot" et que le lendemain on se pointe bosser avec ses masques perso, pas la peine d'espérer être crédible...
- JafarNiveau 6
Proton a écrit:pschiter les photocopies ? o__________________O
Les brûler me semble plus sûr. :diable:
Mais en vrai, si la transmission se fait effectivement plus par contact que par aérosols, on a un vrai problème... particulièrement dans toutes les disciplines qui utilisent du matériel commun (labo, EPS, etc.)
Et vu l'intensité des tripotages de masques, si y'a un contaminé, c'est évident qu'il en a plein les mains (malgré le masque et le gel d'alcool en entrant).
- Monsieur_TeslaNiveau 10
Proton a écrit:pschiter les photocopies ? o__________________O
Balancer du Gel Hydroalcoolique ?
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Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- corisandianeNiveau 9
je suis tout à fait d'accord. Et dans les bureaux, nos chefs ont des ventilos, peuvent enlever le masque...pas nous. Et oui la c'était scandaleux, ces gamins n'en pouvaient plus. Inutile de dire que le cours, je ne sais pas s'ils l'ont intégré. j'ai fait du magistral et ils ont récopié, mais ils n'avaient pas l'air d'y être.Pontorson50 a écrit:corisandiane a écrit:
j'ai eu le souci. Des 6e de 4 à 5 dans un préfa non isolé évidemment, en plein soleil, y faisait une chaleur infernale. La dernière demi-heure, les masques tombaient sur les mentons, sous les nez, ils n'en pouvaient plus, la salle était irrespirable et impossible de faire courant d'air car stores cassés...on fait comment dans ce cas? C'est une vraie question...
J'ai enseigné dans ces conditions, je peux me tromper, mais le scandale ce sont ces conditions même sans masques. Et plus que l'excès de précaution anti-covid19, c'est l'acceptation de conditions d'enseignement délétères sanitairement sans même la covid qui me pose problème, car j'ai vu des élèves tourner de l'oeil dans ces conditions, et moi-même je ne serai plus capable, ayant goûté à d'excellentes conditions thermiques d'enseignement depuis, de revivre cela.
Si on pouvait non pas dénoncer les excès sanitaires en cours, mais élargir la question au fait qu'il faut des conditions de travail thermiquement acceptables pour enseigner et être élève, nous ne perdrions pas notre temps là aussi. Mais encore une fois, sommes-nous prêts à nous mobiliser sur ça?
- X.Y.U.Niveau 7
Merci pour le fichier !amethyste a écrit:Communiqué du SNALC en PJhenriette a écrit:Pagaille, c'est bien le terme je crois...
Il n'y a donc rien de vraiment cadré ?
Désolée si cela a déjà été mentionné ici, mais si notre enfant a des symptômes et doit être gardé à la maison, a-t-on une autorisation spéciale d'absence pour le garder ? Si c'est nous qui sommes malades (avec suspicion de covid), a-t-on un arrêt ? est-ce une autre dénomination ? y a-t-il le jour de carence ?
Comment est-il possible qu'on ne soit pas informés ??? (enfin c'est toujours comme ça, dès le début de ma carrière, j'ai halluciné de devoir mener l'enquête pour obtenir la moindre information sur mon statut, mes droits, etc...)
- illiziaEsprit éclairé
Dès hier, une lycéenne a été renvoyée chez elle par l'infirmière: elle est passée reprendre ses affaires dans mon cours et nous a dit qu'elle allait se faire tester. Et, comme d'autres ici, je n'ai pas bien compris ce qu'il allait se passer si les cas positifs se multiplient (d'autres cas du même genre dans plusieurs classes): c'est vraiment le grand flou!
Sinon, ça roule plutôt bien chez nous: les élèves, y compris les collégiens tout foufous, respectent assez bien les règles (bon, les masques descendent parfois sous le nez, mais ils ne rechignent pas à les remonter quand on leur lance juste un coup d'oeil et un petit geste de rappel), il y a un flacon de gel à l'entrée de chaque salle et plusieurs dans le hall, je n'ai vu qu'un AESH bosser en salle de travail sans son masque, mais assis loin de tout le monde (il est assez space, je pense que la direction doit avoir du mal à lui faire suivre les moindres consignes) et les collègues, quelles que soient leurs opinions, divergentes forcément, sur la question, appliquent la loi et donnent l'exemple (je ne les vois pas en cours, certes, mais personne en tout cas ne s'est vanté de s'affranchir de l'obligation du masque). Certains (collègues de langues) se sont procuré des amplificateurs et la question d'en acheter d'autres sur les crédits de l'établissement a été posée et entendue à la réunion de pré-rentrée.
On a de la chance, l'établissement est très grand, donc pas mal de circulation, mais avec de larges couloirs et escaliers, les fenêtres s'ouvrent, on arrive à bien aérer avec celles des couloirs en ouvrant régulièrement nos portes et ainsi, malgré la chaleur revenue cette fin de semaine, ça reste supportable.
Je redoutais mes premières heures à barjaquer masquée (en lycée, au début, je suis un peu la seule sur le pont, et avec des blocs de 2 heures), j'ai dû vite ralentir mon débit, ce qui n'est pas plus mal car je sais que je parle trop et trop vite, les premières minutes (j'ai senti que je devenais toute rouge et suante et quand j'ai commencé à respirer comme un poisson hors de l'eau ça m'a bien calmée!) mais hier, ça allait déjà mieux: pas confortable du tout mais en alternant bien avec des moments où les élèves s'activent sans que je parle sinon pour répondre aux questions (que je dois faire répéter souvent, mais bon, au moins ils comprennent vite que s'il y a du brouhaha, c'est mort pour obtenir mon écoute), ça devrait se faire...
Sinon, ça roule plutôt bien chez nous: les élèves, y compris les collégiens tout foufous, respectent assez bien les règles (bon, les masques descendent parfois sous le nez, mais ils ne rechignent pas à les remonter quand on leur lance juste un coup d'oeil et un petit geste de rappel), il y a un flacon de gel à l'entrée de chaque salle et plusieurs dans le hall, je n'ai vu qu'un AESH bosser en salle de travail sans son masque, mais assis loin de tout le monde (il est assez space, je pense que la direction doit avoir du mal à lui faire suivre les moindres consignes) et les collègues, quelles que soient leurs opinions, divergentes forcément, sur la question, appliquent la loi et donnent l'exemple (je ne les vois pas en cours, certes, mais personne en tout cas ne s'est vanté de s'affranchir de l'obligation du masque). Certains (collègues de langues) se sont procuré des amplificateurs et la question d'en acheter d'autres sur les crédits de l'établissement a été posée et entendue à la réunion de pré-rentrée.
On a de la chance, l'établissement est très grand, donc pas mal de circulation, mais avec de larges couloirs et escaliers, les fenêtres s'ouvrent, on arrive à bien aérer avec celles des couloirs en ouvrant régulièrement nos portes et ainsi, malgré la chaleur revenue cette fin de semaine, ça reste supportable.
Je redoutais mes premières heures à barjaquer masquée (en lycée, au début, je suis un peu la seule sur le pont, et avec des blocs de 2 heures), j'ai dû vite ralentir mon débit, ce qui n'est pas plus mal car je sais que je parle trop et trop vite, les premières minutes (j'ai senti que je devenais toute rouge et suante et quand j'ai commencé à respirer comme un poisson hors de l'eau ça m'a bien calmée!) mais hier, ça allait déjà mieux: pas confortable du tout mais en alternant bien avec des moments où les élèves s'activent sans que je parle sinon pour répondre aux questions (que je dois faire répéter souvent, mais bon, au moins ils comprennent vite que s'il y a du brouhaha, c'est mort pour obtenir mon écoute), ça devrait se faire...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Pontorson50 a écrit:Le fait d'être là à la descente (ou, mieux, à la montée) des cars scolaires n'est pas inintéressant : pas mal d'élèves sont susceptibles de respecter la loi dans l'école, mais pas dans l'autocar, sur ce point comme sur d'autres. Et je pense que certains chauffeurs de cars scolaires ne sont pas mécontents de voir les gendarmes à titre préventif là encore. Mieux vaudrait les voir en sortie d'école où la décompression est forte et plus dure à gérer pour les autocaristes que le matin.
Aux abords — en attendant d'y entrer… Non, ça reste proprement scandaleux. Aussi scandaleux que les convocations, en 2015, de deux ou trois élèves de CM2 au commissariat de police pour n'avoir pas “respecté” la minute silence.
Mais il est évident qu'il n'y a que des “avantages” à faire venir les forces de l'ordre pour réprimer les enfants, puisque ce sont des enfants! Mais, bien évidemment, il n'y aura personne pour faire remarquer que l'encadrement de l'enfance demanderait… du personnel…
Autrement, il faudrait doter les établissements de personnels de CPE, de surveillants, d'éducateurs pour faire ce boulot d'encadrement, ainsi que d'infirmières et de médecins pour faire de la prévention: mais où irait-on, si on se mettait à dépenser les précieux sousous de l'État pour une tâche aussi futile que l'éducation?
Je reste stupéfait de la perméabilité croissante de la société à l'usage de la répression et du contrôle policiers en lieu et place de l'éducation! Et le jour où un gamin se fera amocher par un brave policier ou par un brave gendarme qui perdra son calme à je ne sais quelle occasion, ou par épuisement et suremploi (mais il est vrai que ça n'est pas comme s'il arrivait, à tort ou à raison, aux forces de l'ordre de déraper), il ne faudra pas s'en étonner: étant optimiste, je ne suis pas certain alors que les braves gens qui trouvaient ce procédé tout à fait “bon signe” ne changeront pas d'avis…
_________________
Si tu vales valeo.
- dandelionVénérable
La procédure à l’école de mes enfants c’est d’isoler l’élève malade et de lui donner un N95 (l’infirmière ou counselor porte aussi un N95). Il est surprenant de renvoyer un élève malade dans une classe, même pour chercher ses affaires.
- illiziaEsprit éclairé
Oui, j'ai trouvé ça illogique aussi, même si elle n'est passée que quelques secondes...dandelion a écrit:La procédure à l’école de mes enfants c’est d’isoler l’élève malade et de lui donner un N95 (l’infirmière ou counselor porte aussi un N95). Il est surprenant de renvoyer un élève malade dans une classe, même pour chercher ses affaires.
- frimoussette77Guide spirituel
Pour certains les gendarmes ont toujours tort. Là il font de la prévention, c'est mal il faut faire de la répression. Et lorsqu'ils font l'inverse, ça ne plaît pas non plus. On pourrait peut-être les laisser faire leur travail sans les critiquer sans arrêt.zigmag17 a écrit:Moi j'aimerais bien voir aussi de la prévention en ville alors, là où se groupent de jeunes adultes virulents qui ne portent pas de masque et auprès de qui les gendarmes n'interviennent pas, alors que deux mètres plus loin ils foncent à deux sur un quidam souffreteux qui ne conteste pas. Scène vue il y a deux semaines. Le deux poids deux mesures est affligeant. Et franchement a-ton besoin d'une horde de gendarmes devant un établissement scolaire pour faire respecter le port du masque à des collégiens?
- cleofeeNiveau 3
Bonjour, y-a-t-il un texte clair du ministère en ce qui concerne l’utilisation des visières seules (pas en complément des masques)?
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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