Enseigner avec un masque, comment le vivez-vous ?
- gregforeverGrand sage
Tu as de la chance de pouvoir l'enlever en sortant... je suis dans une ville où le port du masque est obligatoire; mon espace de liberté est devenu ma voiture.kaktus65 a écrit:+1. Et au bout de 2 mois, la première chose que je fais en sortant, c’est de l’enlever. C’est peu dire que je ne m’y suis jamais habitué.Clecle78 a écrit:Je le supporte de moins en moins, c'est terrible . J'espérais un peu m'y habituer,mais non...
- BritLétyHabitué du forum
Au début, c'était maux de tête quotidiens, sensation de soif, impression désagréable de le porter encore et de sentir la barre métallique sur mon nez plusieurs heures après l'avoir enlevé.
Maintenant ça va mieux. Plus du tout de maux de tête, moins de soif ( même il fait largement moins chaud aussi ), plus de sensation de barre métallique fantôme.
Ce qui reste et va durer très longtemps: le fait que les élèves sont la plupart inaudibles, d'être obligée de les faire répéter plusieurs fois pour pouvoir les comprendre et encore ça ne marche pas toujours. La collègue d'espagnol a exactement le même problème. Je ne vois pas de solution à cette situation compliquée.
Maintenant ça va mieux. Plus du tout de maux de tête, moins de soif ( même il fait largement moins chaud aussi ), plus de sensation de barre métallique fantôme.
Ce qui reste et va durer très longtemps: le fait que les élèves sont la plupart inaudibles, d'être obligée de les faire répéter plusieurs fois pour pouvoir les comprendre et encore ça ne marche pas toujours. La collègue d'espagnol a exactement le même problème. Je ne vois pas de solution à cette situation compliquée.
- lulucastagnetteEmpereur
Je n'utilise que les jetables au boulot, beaucoup plus pratiques je trouve. Plus légers, la voix est beaucoup plus audible et surtout une fois qu'ils sont mis ils ne bougent pas du tout (tous mes collègues qui portent des lavables sont sans cesse en train de les réajuster les remonter etc..). Franchement je les oublie presque.
Points négatifs : mon visage est vite mouillé et j'ai tout le temps soif (moi qui suis plutôt chameau en temps normal), et le soir je sens que ça tire sur les cordes vocales (merci les journées de 7h).
J'ai une grande chance : je peux rentrer tous les midis chez moi donc enlever le masque pendant 1h30, c'est un sacré avantage.
En sdp beaucoup de collègues l'ôtent pendant les récrés en se parlant à 50 cm... Le fait que deux de nos collègues aient été testés positif il y a quinze jours ne semble pas les inquiéter... Du coup j'évite au maximum la sdp.
Points négatifs : mon visage est vite mouillé et j'ai tout le temps soif (moi qui suis plutôt chameau en temps normal), et le soir je sens que ça tire sur les cordes vocales (merci les journées de 7h).
J'ai une grande chance : je peux rentrer tous les midis chez moi donc enlever le masque pendant 1h30, c'est un sacré avantage.
En sdp beaucoup de collègues l'ôtent pendant les récrés en se parlant à 50 cm... Le fait que deux de nos collègues aient été testés positif il y a quinze jours ne semble pas les inquiéter... Du coup j'évite au maximum la sdp.
- DanskaOracle
J'ai la chance d'avoir un emploi du temps très compact cette année, sans heures de trou et presque toujours par demi-journées ; je ne mets quasiment pas les pieds en salle des profs et je ne m'attarde pas au lycée, donc finalement je le porte assez peu de temps et ça reste supportable (masques jetables, pas les masques en tissu que je ne supporte pas plus de dix minutes). Pour les cordes vocales, l'amplificateur de voix aide sacrément, je ne m'en passerais plus. Donc en termes de fatigue, ça reste gérable au bout de 7 semaines de cours.
En revanche, en termes pédagogiques, je trouve toujours affreux de faire cours de cette façon. La moitié des prénoms m'échappent encore, je passe mon temps à faire répéter les élèves, les plaisanteries/l'ironie ont du mal à passer. Compliqué aussi de repérer précisément d'où viennent les bavardages, c'est pénible. Très compliqué aussi de repérer les élèves qui sont perdus, de savoir si un exemple a fait mouche ou pas, s'il faut répéter ou reformuler. Bref, pour moi c'est clairement de l'enseignement dégradé.
En revanche, en termes pédagogiques, je trouve toujours affreux de faire cours de cette façon. La moitié des prénoms m'échappent encore, je passe mon temps à faire répéter les élèves, les plaisanteries/l'ironie ont du mal à passer. Compliqué aussi de repérer précisément d'où viennent les bavardages, c'est pénible. Très compliqué aussi de repérer les élèves qui sont perdus, de savoir si un exemple a fait mouche ou pas, s'il faut répéter ou reformuler. Bref, pour moi c'est clairement de l'enseignement dégradé.
- lulucastagnetteEmpereur
Ah tu as un amplificateur de voix. Tu recommandes donc ? Quelle a été la réaction des élèves ?
- DanskaOracle
On en a parlé dans ce topic : https://www.neoprofs.org/t130469p25-trucs-et-astuces-pour-enseigner-avec-un-masque#5058542
Franchement oui, je recommande, ça évite vraiment de tirer sur les cordes vocales. Les élèves trouvent ça plutôt drôle (l'un d'eux m'a demandé vendredi s'il pouvait essayer mon micro pour fêter les vacances ), mais ils s'habituent très vite et ils apprécient : ça leur permet d'entendre beaucoup mieux, c'est moins fatiguant pour eux aussi.
Franchement oui, je recommande, ça évite vraiment de tirer sur les cordes vocales. Les élèves trouvent ça plutôt drôle (l'un d'eux m'a demandé vendredi s'il pouvait essayer mon micro pour fêter les vacances ), mais ils s'habituent très vite et ils apprécient : ça leur permet d'entendre beaucoup mieux, c'est moins fatiguant pour eux aussi.
- Monsieur_TeslaNiveau 10
Pas de problème pour poser la voix (quelques cours de théâtre), plutôt trois problèmes :
- La plupart des élèves n’articulent pas, je dois faire répéter souvent
- problèmes oculaires le soir (je porte des lunettes)
- fatigue de la voix en fin de semaine quand même ! !
_________________
Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- DanskaOracle
A une semaine des vacances, je remonte ce topic par curiosité : est-ce que vos réponses ont changé par rapport au début de l'année ?
Pour ma part, avec masque jetable + amplificateur de voix, faire cours reste un peu inconfortable mais sans plus, la fatigue excessive en fin de journée et les maux de gorge ont disparu. En revanche, sur le plan pédagogique, ça reste très compliqué : je ne retiens décidément pas les prénoms des élèves sous les masques, beaucoup n'articulent pas assez et sont difficiles à comprendre. Et j'ignore s'il y a un lien, mais on constate tous dans mon établissement que les 1ères et les Tles, deux niveaux habituellement assez calmes, sont extrêmement bavards cette année (ce qui n'a peut-être rien à voir avec le masque, impossible à dire sans élément de comparaison).
Pour ma part, avec masque jetable + amplificateur de voix, faire cours reste un peu inconfortable mais sans plus, la fatigue excessive en fin de journée et les maux de gorge ont disparu. En revanche, sur le plan pédagogique, ça reste très compliqué : je ne retiens décidément pas les prénoms des élèves sous les masques, beaucoup n'articulent pas assez et sont difficiles à comprendre. Et j'ignore s'il y a un lien, mais on constate tous dans mon établissement que les 1ères et les Tles, deux niveaux habituellement assez calmes, sont extrêmement bavards cette année (ce qui n'a peut-être rien à voir avec le masque, impossible à dire sans élément de comparaison).
- CatalunyaExpert spécialisé
Je pense que ce serait BEAUOUP moins contraignant si je ne portais pas de lunettes.
- Dadoo33Grand sage
Même constat que Catalunya.
Qu’est-ce que c’est pénible !
@Danska, chez nous, toutes filières confondues, c’est l’inverse. Les terminales sont beaucoup plus investis et nous sommes même surpris par leur sérieux. A croire que le confinement de l’année dernière a eu du bon.
En première et en seconde, pas plus de bavardages et de pbs de comportement que d’habitude.
Bon courage en tout cas
Qu’est-ce que c’est pénible !
@Danska, chez nous, toutes filières confondues, c’est l’inverse. Les terminales sont beaucoup plus investis et nous sommes même surpris par leur sérieux. A croire que le confinement de l’année dernière a eu du bon.
En première et en seconde, pas plus de bavardages et de pbs de comportement que d’habitude.
Bon courage en tout cas
- LilypimsGrand sage
Depuis que je suis passée aux masques jetables (que mon employeur me conseille mais ne me paye pas), ça va beaucoup mieux. Je n'ai plus mal à la gorge. Et je me suis habituée à ne plus lire sur les lèvres. Mais je trouve toujours frustrant de ne voir qu'une moitié de visage.
Pas plus de bavardages dans mes classes.
Pas plus de bavardages dans mes classes.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- Clecle78Bon génie
Ce que je préfère dans l'enseignement à distance c'est de ne plus porter le masque. Je ne supporte pas ce truc, mais vraiment pas. Je m'étouffe, et ne pas reconnaitre les élèves c'est terrible pour quelqu'un qui a déjà du mal en temps normal.
- TivinouDoyen
Nous continuons à travailler en classe entière en changeant de salle à chaque heure pour respecter le protocole. Je suis fatiguée et stressée par ces conditions de travail mais le masque ne me gêne pas. J’oublie que j'en porte un, SAUF quand j’ai mes lunettes!
C’est la natation qui me manque le plus. Donc les restrictions en dehors du lycée. J’en ai assez des consignes "Travaillez, consommez mais restez chez vous". C’est inhumain au sens propre.
C’est la natation qui me manque le plus. Donc les restrictions en dehors du lycée. J’en ai assez des consignes "Travaillez, consommez mais restez chez vous". C’est inhumain au sens propre.
- VinZTDoyen
Je m'y suis fait (au masque) même si je préférerais ne pas en avoir.
Les secondes et premières sont bavards (et nombreux), et pénibles, même en demi-classe. Je confonds régulièrement les élèves faute de bien les reconnaître. Ils articulent mal et j'ai souvent du mal à les comprendre.
Pour les terminales (revenus en classe entière depuis cette semaine sur décision du chef), ils sont au contraire très calmes et travailleurs, conscients de leur lacunes d'une part, et de l'échéance probable du mois de mars. On travaille lentement mais en profondeur.
Les secondes et premières sont bavards (et nombreux), et pénibles, même en demi-classe. Je confonds régulièrement les élèves faute de bien les reconnaître. Ils articulent mal et j'ai souvent du mal à les comprendre.
Pour les terminales (revenus en classe entière depuis cette semaine sur décision du chef), ils sont au contraire très calmes et travailleurs, conscients de leur lacunes d'une part, et de l'échéance probable du mois de mars. On travaille lentement mais en profondeur.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- Mélusine2Niveau 10
Danska a écrit:A une semaine des vacances, je remonte ce topic par curiosité : est-ce que vos réponses ont changé par rapport au début de l'année ?
Pour ma part, avec masque jetable + amplificateur de voix, faire cours reste un peu inconfortable mais sans plus, la fatigue excessive en fin de journée et les maux de gorge ont disparu. En revanche, sur le plan pédagogique, ça reste très compliqué : je ne retiens décidément pas les prénoms des élèves sous les masques, beaucoup n'articulent pas assez et sont difficiles à comprendre. Et j'ignore s'il y a un lien, mais on constate tous dans mon établissement que les 1ères et les Tles, deux niveaux habituellement assez calmes, sont extrêmement bavards cette année (ce qui n'a peut-être rien à voir avec le masque, impossible à dire sans élément de comparaison).
C'est bien moins difficile : nous sommes pour le moment passés en demi-effectif, une semaine sur deux. Avant, c'était le même constat, des bavardages incessants et, dans des classes à 35, l'assurance de se déchirer les cordes vocales sous le masque (Casser la voi-oi-oix ! ça va 5 mn, ça fait très mal.)
Des élèves apaisés qui font remarquer "comme c'est calme, madame". Des timides écrasés par le groupe qui se révèlent. On va peut-être un poil moins vite, et encore, mais on y va avec presque tous... Et les élèves que je ne reconnais pas à cause du masque sont devenus enfin des individus dont je peux reconnaître la voix, et je peux m'occuper de chacun. Je veux bien les mêmes conditions de travail (sans le masque de préférence) à perpète.
- KeaFidèle du forum
Le masque ne me gênait déjà pas beaucoup au départ. Je suis passée aux masques chirurgicaux après les vacances de la Toussaint. Je n'ai plus les maux de gorge que j'avais en début d'année, mais je n'ai pas associé cela au passage aux masques chirurgicaux. Une fois mis, j'oublie le masque (à une réserve près, dont je parle après).
Niveau confort, je préférais les masques en tissu. J'avais récupéré des taille S. Les chirurgicaux sont beaucoup trop grands pour moi, je dois les bricoler deux fois par jour pour les ajuster à mon visage. De plus, quand je les porte longtemps, ils finissent par me gratter le visage, c'est très désagréable (les semaines de conseils de classes ont été pénibles pour cette raison).
Je ne porte plus mes lunettes en classe, à cause de la buée (quitte à vivre dans un monde flou, je le préfère non humide). Je peux me le permettre car je n'ai pas une grosse correction (et que ma vue s'améliore car je suis en route pour la presbytie ).
Les élèves ont mieux porté le masque lorsque nous avons eu nos premiers cas. Il y a un relâchement depuis une quinzaine de jours.
Comme @Tivinou, c'est le principe "Travaillez, consommez mais restez chez vous" qui me reste en travers de la gorge.
Niveau confort, je préférais les masques en tissu. J'avais récupéré des taille S. Les chirurgicaux sont beaucoup trop grands pour moi, je dois les bricoler deux fois par jour pour les ajuster à mon visage. De plus, quand je les porte longtemps, ils finissent par me gratter le visage, c'est très désagréable (les semaines de conseils de classes ont été pénibles pour cette raison).
Je ne porte plus mes lunettes en classe, à cause de la buée (quitte à vivre dans un monde flou, je le préfère non humide). Je peux me le permettre car je n'ai pas une grosse correction (et que ma vue s'améliore car je suis en route pour la presbytie ).
Les élèves ont mieux porté le masque lorsque nous avons eu nos premiers cas. Il y a un relâchement depuis une quinzaine de jours.
Comme @Tivinou, c'est le principe "Travaillez, consommez mais restez chez vous" qui me reste en travers de la gorge.
- CleroliDoyen
J'aurais pu écrire la même chose, au mot prèsMélusine2 a écrit:Danska a écrit:A une semaine des vacances, je remonte ce topic par curiosité : est-ce que vos réponses ont changé par rapport au début de l'année ?
Pour ma part, avec masque jetable + amplificateur de voix, faire cours reste un peu inconfortable mais sans plus, la fatigue excessive en fin de journée et les maux de gorge ont disparu. En revanche, sur le plan pédagogique, ça reste très compliqué : je ne retiens décidément pas les prénoms des élèves sous les masques, beaucoup n'articulent pas assez et sont difficiles à comprendre. Et j'ignore s'il y a un lien, mais on constate tous dans mon établissement que les 1ères et les Tles, deux niveaux habituellement assez calmes, sont extrêmement bavards cette année (ce qui n'a peut-être rien à voir avec le masque, impossible à dire sans élément de comparaison).
C'est bien moins difficile : nous sommes pour le moment passés en demi-effectif, une semaine sur deux. Avant, c'était le même constat, des bavardages incessants et, dans des classes à 35, l'assurance de se déchirer les cordes vocales sous le masque (Casser la voi-oi-oix ! ça va 5 mn, ça fait très mal.)
Des élèves apaisés qui font remarquer "comme c'est calme, madame". Des timides écrasés par le groupe qui se révèlent. On va peut-être un poil moins vite, et encore, mais on y va avec presque tous... Et les élèves que je ne reconnais pas à cause du masque sont devenus enfin des individus dont je peux reconnaître la voix, et je peux m'occuper de chacun. Je veux bien les mêmes conditions de travail (sans le masque de préférence) à perpète.
- LefterisEsprit sacré
Là je commence à ne plus en pouvoir de lever la voix, et je me pose la question. Où est le micro ? Faut-il porter un casque ? Y a-t-il un micro qui peut s"épingler sur le col de chemise ?Danska a écrit:Même modèle, validé ici également.
Pour ceux qui hésitent :
- inconvénients : un poil plus lourd et plus encombrant que je l'imaginais (j'ai tendance à frôler les tables d'un peu près avec quand je le porte à la ceinture), mais c'est une question d'habitude ; le casque avec le micro a tendance à ne pas tenir en place - question d'habitude aussi, je pense.
- avantages : pas d'effet Larsen (sauf quand le micro est vraiment juste à côté du boîtier), très simple à utiliser - et surtout, très efficace pour amplifier la voix. J'ai enfin l'impression que les élèves m'entendent tous correctement sans avoir à forcer la voix, c'est reposant et beaucoup moins désagréable de travailler dans ces conditions. Aucun souci pour l'utiliser en circulant dans les rangs : en parlant individuellement aux élèves, je baisse suffisamment la voix pour que le micro ne capte pas, donc même pas besoin de couper le son.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- kaktus65Niveau 10
Toujours aussi pénible pour moi : je n'oublie jamais de l'enlever dès que je peux, preuve que je ne m'y suis pas habitué. Moins de maux de tête / gorge toutefois.
- OlympiasProphète
Ça oblige à parler plus fort. On transpire dedans.
Je commence à m'y faire, mais en octobre j'avais parfois mal à la tête en fin de journée. J'ai également la sensation que le frottement provoque à la longue des petits boutons minuscules et invisibles sauf au toucher sur le menton.
Je commence à m'y faire, mais en octobre j'avais parfois mal à la tête en fin de journée. J'ai également la sensation que le frottement provoque à la longue des petits boutons minuscules et invisibles sauf au toucher sur le menton.
- henrietteMédiateur
Le modèle en question a un micro-moustache qui passe derrière la tête, pas dessus. Il est très confortable, ne serre pas le crâne, au point que très vite on l'oublie complètement.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Thierry75Niveau 10
Je me suis habitué au masque, je n'y fais plus trop attention, c'est devenu la routine. Mais j'ai parfois du mal à comprendre les élèves, et c'est pénible. Je connais désormais à peu près tous les élèves, mais ce fut bien plus long et laborieux que d'habitude.
Sinon, comme Tivinou, la piscine me manque. J'a pensé à me faire faire un certificat médical pour pouvoir accéder aux bassins, mais je ne l'ai pas encore fait.
Sinon, comme Tivinou, la piscine me manque. J'a pensé à me faire faire un certificat médical pour pouvoir accéder aux bassins, mais je ne l'ai pas encore fait.
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Le moi est haïssable.
- sookieGrand sage
Je ne m’y fais toujours pas, c’est toujours insupportable pour moi, j’ai l’impression que l’oxygène n’arrive pas à mon cerveau et que je n’arrive pas à réfléchir.
Et j’ai tout le temps de la buée, j’ai été obligée d’arrêter de porter des lentilles et de revenir aux lunettes cette année, c’était vraiment l’année pour ça.
Mais je trouve encore plus insupportable les collègues qui le retirent en salle des profs, notamment ceux qui boivent leur café et qui ont réinstallé la cafetière.
Je suis toujours surprise quand je vois les visages des élèves, à la cantine par exemple, notamment ceux que je ne connaissais pas avant.
Et les 4e ont inventé un petit jeu, ils fredonnent tour à tour sans qu’on sache vraiment d’où ça vient (ils l’ont fait avec plusieurs collègues , ont essayé avec moi mais ne l’ont pas refait - l’effet PP marche parfois)
Bref, j’en ai plus que marre.
Et j’ai tout le temps de la buée, j’ai été obligée d’arrêter de porter des lentilles et de revenir aux lunettes cette année, c’était vraiment l’année pour ça.
Mais je trouve encore plus insupportable les collègues qui le retirent en salle des profs, notamment ceux qui boivent leur café et qui ont réinstallé la cafetière.
Je suis toujours surprise quand je vois les visages des élèves, à la cantine par exemple, notamment ceux que je ne connaissais pas avant.
Et les 4e ont inventé un petit jeu, ils fredonnent tour à tour sans qu’on sache vraiment d’où ça vient (ils l’ont fait avec plusieurs collègues , ont essayé avec moi mais ne l’ont pas refait - l’effet PP marche parfois)
Bref, j’en ai plus que marre.
- Gaelle25Niveau 2
Je m'y suis aussi habituée (tout comme ce nouveau mode de vie)... et c'est un peu ça qui m'inquiète : qu'on s'habitue à tout... y compris un mode de vie "dégradé"...
J'ai cependant toujours un choc lorsque, fortuitement, j'aperçois le reste du visage d'un.e élève qui enlève ponctuellement son marque pour boire.
En fait, en ne voyant que le haut du visage, on s'imagine/on se construit une image mentale du reste du visage de la personne masquée et lorsqu'on le découvre réellement, ça ne correspond évidemment pas...
Je crains que, même une fois la crise covid terminée (si elle se termine un jour), on conserve ce mode de fonctionnement au nom du principe de précaution.
J'ai cependant toujours un choc lorsque, fortuitement, j'aperçois le reste du visage d'un.e élève qui enlève ponctuellement son marque pour boire.
En fait, en ne voyant que le haut du visage, on s'imagine/on se construit une image mentale du reste du visage de la personne masquée et lorsqu'on le découvre réellement, ça ne correspond évidemment pas...
Je crains que, même une fois la crise covid terminée (si elle se termine un jour), on conserve ce mode de fonctionnement au nom du principe de précaution.
- EnaecoVénérable
J'ai utilisé les masques tissu fournis par l'établissement au début, ne souhaitant pas dépenser d'argent pour travailler par principe.
Je les trouvais plutôt confortable (en comparaison avec d'autres en tout cas).
Mais la nécessité de forcer davantage sur la voix m'a fait changer d'avis au bout de quelques semaines. Je suis passé aux chirurgicaux.
C'est plus confortable sur la durée, même si ça a un coût (financier et environnemental).
Avec l'habitude de voir les élèves masqués, j'ai parfois un petit temps d'incompréhension quand je vois les élèves sans le masque (à la cantine)
Je les trouvais plutôt confortable (en comparaison avec d'autres en tout cas).
Mais la nécessité de forcer davantage sur la voix m'a fait changer d'avis au bout de quelques semaines. Je suis passé aux chirurgicaux.
C'est plus confortable sur la durée, même si ça a un coût (financier et environnemental).
Avec l'habitude de voir les élèves masqués, j'ai parfois un petit temps d'incompréhension quand je vois les élèves sans le masque (à la cantine)
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