Perte de clefs du collège

Ma femme a perdu 2 clefs du collège dans lequel elle travaille et l'intendance lui réclame à présent 159 euros pour le remplacement des clefs perdues. Qu'en pensez-vous ?

Très cher ! :shock:

Il ne peut pas juste lui prêter deux clés, des fois que ta femme retrouverait les siennes ?? (ou fasse faire les doubles, à un tarif plus raisonnable ?)

J'en pense que ça dépend des clefs. Il existe des clefs à bulles ou des clefs spéciales qui ont extrêmement onéreuses à faire refaire.

J'en apprends des choses. J'étais persuadée que faire repayer des clés était illégal.

Elle n'a pas laissé de chèque de caution quand elle a perçu ses clefs ?

Ça dépend du type de clé voilà tout. Comment sont-elles ?

Perdre les clés, c'est aussi risquer qu'elles ne tombent en de mauvaises mains. Les salles vandalisées, le matériel informatique volé, j'ai vu cela et à chaque fois les serrures n'avaient pas été forcées. En cas de perte, il faut changer les serrures, c'est ce qui est fait systématiquement dans mon établissement, ainsi chaque salle a sa clé ou presque, ce qui fait des trousseaux lourds. 159 euros, ce n'est pas cher.

J'ai pour coutume de remettre les clés en échange d'un émargement sur un document : http://intendancezone.net/spip.php?article148

Sur mon papelard, il y a indiqué que la personne à qui l'on confie cet outil de travail, propriété de l'établissement, doit assumer les conséquences d'une perte de ces clés. Cela commence avec le remboursement des frais engagés par l'établissement pour les refaire, et ça va jusqu'à l'action récursoire de l'assureur de la collectivité de rattachement pour la reconstruction de l'établissement incendié, en passant par le rachat des matériels informatiques volés, ou le changement de l'organigramme de tout l'établissement (cas d'un passe général).

Donc on ne dé  :censure:  pas avec les clés.

En revanche, mes collègues qui réclament une caution à la remise des clés sont des charlots.

L'intendant zonard a écrit:J'ai pour coutume de remettre les clés en échange d'un émargement sur un document : http://intendancezone.net/spip.php?article148

Sur mon papelard, il y a indiqué que la personne à qui l'on confie cet outil de travail, propriété de l'établissement, doit assumer les conséquences d'une perte de ces clés. Cela commence avec le remboursement des frais engagés par l'établissement pour les refaire, et ça va jusqu'à l'action récursoire de l'assureur de la collectivité de rattachement pour la reconstruction de l'établissement incendié, en passant par le rachat des matériels informatiques volés, ou le changement de l'organigramme de tout l'établissement (cas d'un passe général).

Donc on ne dé  :censure:  pas avec les clés.

En revanche, mes collègues qui réclament une caution à la remise des clés sont des charlots.

Je ne suis pas sûr que ce papier ait une quelconque valeur. Si j'étais dans ton bahut, je refuserais de signer un tel document et j'exigerais que l'employeur ouvre et ferme les portes lorsque j'en ai besoin.

Le seule chose qu'on peut exiger à mon avis, c'est que la personne à qui on a confié des clés soit diligente à en signaler la perte (pour des raisons évidentes de sécurité).

Sinon, elle peut demander à un collègue de lui prêter les siennes pour qu'elle les fasse refaire elle-même. Et d'expérience, ça se retrouve presque toujours des clés. Et moi aussi je refuserais de signer un tel papier.

Idem que Roxanne, elle pourrait peut-être facilement emprunter les clés d'un collègue et les faire refaire.

L'intendant zonard a écrit:J'ai pour coutume de remettre les clés en échange d'un émargement sur un document : http://intendancezone.net/spip.php?article148

Sur mon papelard, il y a indiqué que la personne à qui l'on confie cet outil de travail, propriété de l'établissement, doit assumer les conséquences d'une perte de ces clés. Cela commence avec le remboursement des frais engagés par l'établissement pour les refaire, et ça va jusqu'à l'action récursoire de l'assureur de la collectivité de rattachement pour la reconstruction de l'établissement incendié, en passant par le rachat des matériels informatiques volés, ou le changement de l'organigramme de tout l'établissement (cas d'un passe général).

Donc on ne dé  :censure:  pas avec les clés.

En revanche, mes collègues qui réclament une caution à la remise des clés sont des charlots.

On pourrait tjs courir pour que je signe un truc pareil...

Merci à tous pour vos réactions.

Ce sont des clefs sécurisées. Il ne doit pas être possible de les faire refaire soi-même.

Pour ma part, il serait hors de question que je signe un tel document.

Si les clefs sont la propriété de l'établissement, l'établissement n'est-il pas assuré contre le vol ou la perte des clefs ?

J'ai perdu mon bip du parking récemment et après m'avoir annoncé que ça coûtait 32 euros, l'intendante a finalement renoncé à me le faire rembourser, parce que j'avais un vieux machin ancien modèle et qu'elle n'en savait plus le prix. J'ai l'impression que c'est la façon de faire courante.

En revanche, 159 euros pour deux clés, ça me semble proprement ahurissant :shock: Les clés de mes salles sont des clés sécurisées, mais du même type que la clé de mon appartement, dont j'ai fait faire un double récemment : 30 ou 40 euros chez le coordonnier du coin. Ca vaut peut-être le coup de demander un deuxième avis, non ?

Je suis très étourdi et je perds des choses. On me fait ce coup-là, je prétexterai une gastro et m'absenterai un jour.

Il est possible que la perte des clefs soit couverte par une de tes assurances (banque, assurance habitation...). A vérifier.
Entre nous, c'est quand même un peu délirant de dépenser autant en clefs et en serrures, et bien illusoire. Si n'importe qui peut entrer dans l'établissement et saccager une salle, et que seule une clef et une serrure sont supposées empêcher cela, ça pose quand même problème.

L'assurance habitation ne couvre que les biens que nous sommes les propriétaires.

Quelques points :

- oui, des clés sécurisées, ça coûte facilement 75 € HT la pièce, pas moyen de faire moins, et je ne parle pas des trois semaines de délai. Si c'est un modèle de clé qu'on a large en stock, évidemment on ne demande rien et on se contente de faire les gros yeux, mais des clés dans la nature, c'est un véritable problème. Je sais pas chez vous, mais dans la Zone, si j'ai parlé d'établissement à reconstruire suite à un incendie criminel, ce n'est pas une figure de style.

- l'assurance du prof : il s'agit d'une assurance en responsabilité civile pour le tort que vous causeriez à autrui. En général, c'est compris dans les formules d'assurance habitation, notamment chez les militants bien connus dans le métier. S'il s'agit du seul remboursement des clés pour quelques dizaines d'euros, de toutes manières vous en serez pour la franchise.

- les aimables qui prétendent qu'ils ne signeraient pas la remise de clé : excellente idée. Arrivant dans un établissement, le jour de la pré-rentrée, passez pour un emm.nuyeur aigri qui a bien l'intention de ne pas jouer selon les règles du bahut, c'est une super manière d'entrer dans la communauté scolaire. Pour ma part, exerçant dans des établissements où le taux de rotation des profs varie entre 10 et 40 % par an, j'ai trop vu une clé sur cinq ne jamais revenir à la rentrée parce que "perdue dans le déménagement" par un partant qui montrait bien qu'il n'en avait rien à f. de ma baraque. Moi un cas comme ça, je prends mon chef d'établissement et je tape. Ca suffit ou pas, mais ça défoule.

Les clefs sont prêtées,  elles n'appartiennent pas aux profs donc devoir les remplacer à nos frais me semble normal.  C'est énervant mais normal. J'ai bossé dans un bahut on devait pour les clefs laisser un chèque de caution. L'année où cela a été mis en place aucune clef n'a été égarée (là je tremble pour la concordance des temps. ...si Cripure est dans le coin. ...)

L'intendant zonard a écrit:
- les aimables qui prétendent qu'ils ne signeraient pas la remise de clé : excellente idée. Arrivant dans un établissement, le jour de la pré-rentrée, passez pour un emm.nuyeur aigri qui a bien l'intention de ne pas jouer selon les règles du bahut, c'est une super manière d'entrer dans la communauté scolaire.

Le renvoi à l'émotionnel ne constitue pas un argument.

Rembourser les clefs, c'est en effet la moindre des choses, mais dans la mesure où le montant est raisonnable. Il est quand même très surprenant que l'on demande 150 euros pour deux clefs. La responsabilité de l'administration c'est aussi d'avertir que les clefs sont coûteuses dès le départ. Parce qu'on est bien d'accord, 150 euros, sur un salaire de prof, ça fait beaucoup, vraiment.
Et, encore une fois, une porte fermée à clef, même avec une clef sécurisée, ça n'arrête que les personnes opportunistes, pas les personnes motivées.
Et, sinon, les clefs ça se perd, en effet, et la personne qui perd des clefs ne commet pas une faute morale épouvantable, et elle est généralement bien embêtée.

ycombe a écrit:

L'intendant zonard a écrit:
- les aimables qui prétendent qu'ils ne signeraient pas la remise de clé : excellente idée. Arrivant dans un établissement, le jour de la pré-rentrée, passez pour un emm.nuyeur aigri qui a bien l'intention de ne pas jouer selon les règles du bahut, c'est une super manière d'entrer dans la communauté scolaire.

Le renvoi à l'émotionnel ne constitue pas un argument.

Pour commencer ce n'est pas "de l'émotionnel". Dans mes établissements, c'est la règle. Membre de l'équipe de direction, j'ai à coeur que chaque membre de la communauté scolaire respecte les règles comme je le fais moi-même.

Ensuite et dans la même logique, je ne cherche pas à donner un "argument". Gestionnaire de passage chez les profs, je me suis dit que je pourrais apporter quelques points d'information susceptibles d'intéresser la communauté ici rassemblée. J'y fais état des pratiques que je mets en place. Qu'elles plaisent ou non, c'est ainsi chez moi, où les choses se passent parfaitement bien. Je ne souhaite pas porter de polémique, mais je suis contraint de faire remarquer qu'un prof qui ne veut pas faire ce que la direction de l'établissement met en place comme règles de vie commune ne sera pas très bien accueilli. Et je crois que je peux m'arrêter là.

L'intendant zonard a écrit:

ycombe a écrit:

L'intendant zonard a écrit:
- les aimables qui prétendent qu'ils ne signeraient pas la remise de clé : excellente idée. Arrivant dans un établissement, le jour de la pré-rentrée, passez pour un emm.nuyeur aigri qui a bien l'intention de ne pas jouer selon les règles du bahut, c'est une super manière d'entrer dans la communauté scolaire.

Le renvoi à l'émotionnel ne constitue pas un argument.

Pour commencer ce n'est pas "de l'émotionnel". Dans mes établissements, c'est la règle. Membre de l'équipe de direction, j'ai à coeur que chaque membre de la communauté scolaire respecte les règles comme je le fais moi-même.

Ensuite et dans la même logique, je ne cherche pas à donner un "argument". Gestionnaire de passage chez les profs, je me suis dit que je pourrais apporter quelques points d'information susceptibles d'intéresser la communauté ici rassemblée. J'y fais état des pratiques que je mets en place. Qu'elles plaisent ou non, c'est ainsi chez moi, où les choses se passent parfaitement bien. Je ne souhaite pas porter de polémique, mais je suis contraint de faire remarquer qu'un prof qui ne veut pas faire ce que la direction de l'établissement met en place comme règles de vie commune ne sera pas très bien accueilli. Et je crois que je peux m'arrêter là.

Ce que l'intendant peut penser de moi m'indiffère complètement. L'un d'entre eux avait voulu me faire signer un document attestant la remise d'un ordinateur dans une salle que je partageais avec d'autres. Je n'ai pas cédé et j'ai eu l'ordinateur avec un câble antivol dans la salle. Nouvel intendant : les ordinateurs poRtables ne sont même plus fixés ....

frimoussette77 a écrit:
Ce que l'intendant peut penser de moi m'indiffère complètement.

Je serais curieux de connaître vos pensées le jour (prochain, certainement !) où vous aurez besoin de votre intendant et qu'il vous répondra la même chose.

En général, quand j'ai besoin de quelque chose j'en parle au CdE. C'est lui qui ordonne les dépenses sur le budget.