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MarineT
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Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par MarineT Ven 6 Nov 2020 - 14:56
Bonjour !

Je poste un message en espérant que vous pourrez me donner quelques conseils et peut-être pouvoir m'aiguiller Wink

Je suis en dernière année de licence d'histoire et je me suis lancée dans ces études car je me suis passionnée pour cette matière même si à la base ce n'était pas mon plan A puisque je passais en parallèle un concours d'infirmière. N'ayant pas eu de place j'ai donc décidé de terminer ma licence et je ne regrette pas car j'ai pu découvrir de nombreuses choses. Je me suis donc posée la question de '' et après ?''. Malheureusement aucune branche de métier ne me tente mis à part l'enseignement pourquoi pas ?
J'ai suivi un cours sur la découverte du métier de l'enseignement qui m'a beaucoup plu où j'ai pu découvrir la construction de cours, un peu de didactique etc... j'envisageais donc de faire un master MEEF et de me lancer dedans.

Mais depuis quelques temps je me pose beaucoup de questions et j'ai beaucoup de doutes (peut-être normal me direz-vous). J'ai vu que pour beaucoup ce métier était une vocation n'étant alors pas mon cas. Je sais que c'est un métier qui est assez difficile et je pense que cette vocation reste une force face à certaines difficultés. Ensuite je suis une personne assez timide, j'appréhende donc d'être devant les élèves et de paraitre peut-être très stressée et ainsi de ne pas réussir à m'imposer ou encore de ne pas être prise au sérieux n'ayant pas un charisme très imposant (je fais plus jeune que mon âge Rolling Eyes) . Mais ce qui me fait assez peur dans ce domaine c'est que le programme traite 50% de géographie hors je n'ai fait qu'une licence d'histoire peut-être comme beaucoup. On peut alors se demander si on va vraiment aimer exercer cette profession ou devoir penser à autre chose ?  Malgré cela j'envisageais ce métier car j'aime le social qui m'attirait dans le milieu médical et je le trouve très enrichissant puisque on m'a dit que même si certains élèves étaient difficiles on s'y attachait tout de même. Et puis il ne s'agit pas que d'une transmission de savoir mais aussi une prise en charge individuelle.

Je pense demander à faire un stage afin de me faire une meilleure idée. J'aimerais aussi savoir si la grosse charge de travail que demande ce métier à côté des cours n'est pas trop difficile à gérer ?

Merci d'avance Wink
EdithW
EdithW
Sage

Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Re: Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par EdithW Ven 6 Nov 2020 - 15:08
Bienvenue parmi nous!
Dès que tu as ta licence en poche, inscris-toi comme suppléante sur les listes du rectorat et/ou de la Direction diocésaine pour le privé (on peut être sur les deux). Tu pourras tester ta vocation in situ en faisant des remplacements... Pour la suite de tes études, il me semble qu’un master disciplinaire te prépare mieux qu’un master MEEF. Que les autres Neos me corrigent ou complètent.


Dernière édition par EdithW le Ven 6 Nov 2020 - 16:35, édité 1 fois
Seifer
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Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Re: Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par Seifer Ven 6 Nov 2020 - 15:21
Le master MEEF en M1 est très bien pour préparer le concours.

Le M2 est une catastrophe.

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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
Une passante
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Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Re: Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par Une passante Ven 6 Nov 2020 - 16:29
D'autres te le diront certainement mais devenir enseignant est une très mauvaise idée. Oui, les élèves peuvent être attachants, mais il y a :
- le salaire (augmenté en débuts de carrière, mais qui stagnera pendant très longtemps à moins de 2000 euros, ce qui peut sembler beaucoup à 20 ans, mais ne l'est plus à 40 ans.)
- le mépris global de la société (être considéré comme gréviste / fainéant / toujours en vacances finit vraiment par peser sur le moral parce que
- la charge de travail est importante et ne cesse de s'alourdir, qui plus est dans les disciplines littéraires où les élèves sont amenés à beaucoup rédiger. La préparation de cours est très intéressante mais prend du temps (entre une à deux heures de préparation pour une heure de cours, voire beaucoup plus quand on débute) et la correction des copies vire souvent au cauchemar (en terme de temps et de qualité des travaux, parfois foncièrement désespérante). Il ne faut pas oublier que les enseignants ne sont jamais passés aux 35 heures, et ce qu'on leur demande s'alourdit d'années en années (voire de réformes en réformes).
- Il y a tout une gestion chronophage à réaliser : les adaptations pour les élèves dys-quelque chose, handicapés d'une manière ou d'une autre, la gestion des parents. Plus les réunions diverses et variées, pas toujours intéressantes, mais auxquelles tu dois assister.
- Il faut bien avoir conscience que ce boulot occupe beaucoup l'esprit, et ne pas compter sur les vacances, pourtant tant enviées : tu commences les vacances sur les rotules (voire malade les premières années quand on "fait son immunité", c'est-à-dire que tu tiens, tu tiens pour arriver jusqu'aux vacances où tu t'écroules), puis tu as tout ce que tu dois faire (corrections de copies, prépa de cours), même si tu t'octroies des jours "off", c'est difficile de ne pas y penser.
- Enfin, selon l'établissement dans lequel tu es affectée (dont tu ne décides rien, pas même la zone géographique, il faut bien savoir que les mutations envoient les fonctionnaires où on a besoin d'eux, ce qui peut être à l'autre bout de la France) tu peux te retrouver à faire de la discipline quasiment en permanence, sur une heure de cours, tu n'auras véritablement enseigné que 10 minutes pour tenter d'obtenir l'attention de la classe. Cela, tu ne le décides pas...

Désolée, mais si tu peux faire autre chose (concours administratifs, chargée de relations publiques, communications etc), n'hésite pas une seconde ! (et crois-moi, je suis vraiment peinée de devoir dresser un tel tableau d'un métier que j'ai pourtant aimé, dans lequel je suis arrivée comme toi sans réelle vocation, mais par goût de ma discipline ; si j'avais su tout ce que je sais maintenant, jamais je n'aurais passé le capes !)
Elaïna
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par Elaïna Ven 6 Nov 2020 - 16:50
Je vais être assez directe : oui, c'est bien d'être prof d'histoire géo. Mais ça vaut surtout le coup en étant agrégé (moins d'heures et mieux payé). Sans agreg, ben, de nos jours, faut avoir la foi.


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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.

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par MarineT Sam 7 Nov 2020 - 10:40
Merci à tous pour vos messages !
J'avais choisi ce master à la base car j'ai vu qu'il y avait de nombreux stages ce que je trouve pratique quand on est pas certain car ça nous permet de ''découvrir'' un peu le terrain puisque je ne me sens pas encore prête pour faire des remplacements et me lancer dans le bain d'un coup seule.
Vous m'avez parlé de la zone géographique pensez-vous que je puisse être mutée à l'autre bout de la France alors que les académies de Versailles et de Créteil sont celles qui sont le plus proches de chez moi ?
La charge de travail d'après ce que j'ai cru comprendre est très lourde lors des premières années puisqu'il faut construire des programmes pour plusieurs niveaux mais cette charge de travail diminue tout de même par la suite ?
C'est vrai que la licence d'histoire n'ouvre que très peu de portes et ne laisse pas beaucoup de place pour autre chose et nous ne sommes vraiment pas aiguillés. Vers quoi mènent ces concours administratifs ?
Mathador
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par Mathador Sam 7 Nov 2020 - 11:04
MarineT a écrit:Vers quoi mènent ces concours administratifs ?
Il y a un peu de tout. Il a les concours « purement » administratifs qui desservent l'ensemble de la fonction publique (1 par catégorie: administrateur civil (ENA) en A+, attaché d'administration (IRA) en A, secrétaire administratif en B, adjoint administratif en C), mais il y a aussi d'autres concours plus spécialisés sur lesquels tu pourras te documenter sur les pages « Recrutement » des sites des différents ministères.

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Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Re: Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par Elaïna Sam 7 Nov 2020 - 11:33
A priori, si tu demandes Versailles et Créteil, tu as toutes les chances d'y rester...

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par Une passante Dim 8 Nov 2020 - 11:32
MarineT a écrit:Merci à tous pour vos messages !
J'avais choisi ce master à la base car j'ai vu qu'il y avait de nombreux stages ce que je trouve pratique quand on est pas certain car ça nous permet de ''découvrir'' un peu le terrain puisque je ne me sens pas encore prête pour faire des remplacements et me lancer dans le bain d'un coup seule.
Vous m'avez parlé de la zone géographique pensez-vous que je puisse être mutée à l'autre bout de la France alors que les académies de Versailles et de Créteil sont celles qui sont le plus proches de chez moi ?
La charge de travail d'après ce que j'ai cru comprendre est très lourde lors des premières années puisqu'il faut construire des programmes pour plusieurs niveaux mais cette charge de travail diminue tout de même par la suite ?
C'est vrai que la licence d'histoire n'ouvre que très peu de portes et ne laisse pas beaucoup de place pour autre chose et nous ne sommes vraiment pas aiguillés. Vers quoi mènent ces concours administratifs ?

En effet, si tu demandes des académies déficitaires, tu as des chances de les avoir.
Concernant la charge de travail, il faut penser aux réformes assez régulières qui modifient tous les programmes, donc les cours sont à refaire plus ou moins intégralement selon les disciplines. Je ne sais pas ce qu'il en est pour ta discipline, mais certaines doivent s'adapter aux évolutions de la société, et d'autres ont des programmes changeant tous les ans (c'est le cas pour les Lettres avec un programme de première renouvelé d'un quart chaque année maintenant). Cependant concernant les corrections, cela ne change pas, voire s'alourdit selon l'augmentation du nombre d'élèves par classes et la baisse du niveau quant à la qualité de la rédaction (plus il y a de fautes d'expressions, plus c'est long à corriger). Enfin, pour la partie gestion/administration/ réunion, cela s'alourdit régulièrement.
Le seul espoir pour alléger sa charge de travail avec les années c'est quand on commence à mieux maîtriser le programme et qu'on n'a plus qu'un travail d'adaptation des cours à la classe, mais tout recommence à zéro au gré des réformes (environ une nouvelle réforme tous les 7-8 ans, mais si tu changes d'établissement, en passant du collège au lycée ou l'inverse, forcément, cela te fait un nouveau programme par niveau à préparer...).
Il faut aussi reconnaître qu'avec l'expérience, on peut parvenir à être plus efficace dans le temps passé à corriger, ou dans la gestion des travaux à corriger.
Jenny
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Médiateur

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par Jenny Dim 8 Nov 2020 - 11:38
En histoire-géo, aucun problème pour avoir Versailles ou Créteil. Pas de stress à avoir de ce côté là. Un poste fixe en grande banlieue est assez vite accessible si tu ne veux pas être TZR.
En collège, je trouve que la masse de travail diminue au bout de 2-3 ans. Les premières années sont rudes si on veut bien faire car on ne maîtrise pas toutes les périodes ou disciplines de la même manière.
En lycée, c'est lourd mais passionnant. Wink En spé HGGSP tout particulièrement, le travail est colossal.  affraid Les copies sont longues à corriger et les Epreuves Communes de bac nombreuses (même si en ce moment, c'est particulier). Les classes sont chargées et on en a autant qu'en collège si on enseigne en tronc commun.

En géo, certains cours doivent être régulièrement mis à jour et pour les historiens, il y a souvent pas mal de travail pour mettre à jour ses connaissances.
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quark
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par quark Dim 8 Nov 2020 - 12:04
Fuyez pauvres fous !
Ilona
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par Ilona Dim 8 Nov 2020 - 12:13
quark a écrit:Fuyez pauvres fous !
Je rejoins quark, fuyez cette profession sans avenir dans un pays, qui lui-même, est sur le sentier du décrochage à tous les niveaux.
Lefteris
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par Lefteris Dim 8 Nov 2020 - 17:59
Il faut bien réfléchir avant de sa lancer là-dedans, et bien envisager la dégradation rapide et constante du métier, sa paupérisation, anticiper les réformes de 2022 qui vont donner le coup de grâce à un mammouth déjà saigné. Déjà actuellement , pas la peine d'envisager ça comme certifié, c'est à peine supportable agrégé (on en voit qui se barrent en courant désormais, alors qu'il y a quelque temps c'était un aboutissement que personne n'aurait lâché comme ça). Avec une licence d'histoire, qui donne l'habitude d'apprendre,un bon esprit de synthèse, on peut faire des tas de choses dans des concours administratifs, à condition de se donner la peine de faire une préparation complémentaire pour avoir des connaissances autres que sa discipline. J'en ai même vu devenir gardien de la paix après une licence d'histoire : ça gagne plus qu'un certifié, il y a l'évolution interne.

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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
pseudo-intello
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Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Re: Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par pseudo-intello Dim 8 Nov 2020 - 18:17
L'enseignement n'est clairement pas la meilleure idée du monde ces derniers temps. Après, il faut distinguer des différences comme :
- certifié / agrégée. Dans mon cas personnel de ma vie à moi, un traitement (= salaire dans la foniton publique) d'agrégée me paraîtrait tout à fait décent par rapport à mes conditions de travail et le lieu où j’habite
- le prix du foncier de ton secteur : là où j'habite, un enseignant se loge très bien. A Paris, en revanche...
- les élèves : il reste quelques classes et quelques établissements plaisants. J'en ai une cette année, ça ne m'était pas arrivée depuis longtemps, c'est plutôt chouette. Et puis il y a le classes compliquées, les bahuts compliqués, et c'est une autre affaire.
- la capacité de décrocher psychologiquement après le boulot (et après les copies). Une fois que j'ai fini mon boulto, je n'y pense plus. Tout le monde 'na pas cette faculté.

Ne pas avoir la vocation est pour moi u plus ; ça aide à se défaire de toute la culpabilisation dont notre hiérarchie est friande. Non, tu ne sauveras pas le monde à toi seule, et non, ce n’est pas de ta faute si tes élèves restent sans remplacements le jour où tu es en arrêt. Il n'y a qu'à embaucher des remplaçants (et payer mieux les agent,s ça aiderait à trouver des volontaires). Non, ce n'est pas grave de ne pas vouloir s'investir dans le merveilleux mais chronophage projet des collègues. Non, tu ne vas pas te mettre en quatre, tu vais faire ton boulot, honnêtement, ce qui sera déjà pas mal, et ça s'arrêtera là.

Personne ne reproche au boulanger de ne pas nourrir gratuitement les nécessiteux de sa commune.
Personne ne reproche au garagiste de ne pas réparer gratuitement la voiture du chômeur en fin de droit.
Il n'y donc a pas de raison de continuer à demander aux enseignants d’être la fée bleue et à l'Ecole de soigner tous les maux de la terre. Un métier, c'est un métier. On n'est pas des bonnes sœurs.

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par Lefteris Dim 8 Nov 2020 - 18:34
pseudo-intello a écrit:certifié / agrégée. Dans mon cas personnel de ma vie à moi, un traitement (= salaire dans la foniton publique) d'agrégée me paraîtrait tout à fait décent par rapport à mes conditions de travail et le lieu où j’habite
- le prix du foncier de ton secteur : là où j'habite, un enseignant se loge très bien. A Paris, en revanche...
Effectivement, un de avantages objectifs d'être enseignant est de pouvoir habiter dans de toutes petites villes, ce que beaucoup d'administrations n'offrent pas. Après, dans les grandes villes, même un traitement d'agrégé (400 à 500 € de plus en moyenne) ne rattrape pas le coût de la vie, ni même le salaire d'un fonctionnaire en "vraie" catégorie A.



- la capacité de décrocher psychologiquement après le boulot (et après les copies). Une fois que j'ai fini mon boulto, je n'y pense plus. Tout le monde 'na pas cette faculté.

Ne pas avoir la vocation est pour moi u plus ; ça aide à se défaire de toute la culpabilisation dont notre hiérarchie est friande. Non, tu ne sauveras pas le monde à toi seule, et non, ce n’est pas de ta faute si tes élèves restent sans remplacements le jour où tu es en arrêt.
Pas que la hiérarchie : ses zélateurs, en IUFM/Espé/Inspé biberonnent les stagiaires à cette manière de voir, dont certains ont du mal à se défaire ensuite. Entré tard, j'ai tout de suite compris que j'avais affaire à ds mirliflores, papelards, tartufes, et je n'ai jamais mordu à l'hameçon, mais malgré ça javais du mal à mettre le curseur au bon endroit concernant ce qu'il fallait vraiment faire ou non. Parce que ces gens sont généreux , très généreux, avec le temps et la peine des autres.

Il n'y donc a pas de raison de continuer à demander aux enseignants d’être la fée bleue et à l'Ecole de soigner tous les maux de la terre. Un métier, c'est un métier. On n'est pas des bonnes sœurs.
Voilà, il faut vite balayer la théorie du "métier pas comme les autres" qui demanderait de l'épouser à 100% , même si hélas cette théorie est relayée même par des syndicats qui verraient bien les enseignants installer leur lit de camp dans l'établissement.

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Graisse-Boulons
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par Graisse-Boulons Dim 8 Nov 2020 - 18:39
Il faut fuir! Le pouvoir d'achat des enseignants ne cesse de diminuer suite a une "stratégie" d'état qui dure depuis des années :
A) A l'aide des médias on pourrit l'image des enseignants;
B) Quand les français sont mûrs ( et ils le sont), on fait savoir que l'on gèle le point d'indice de la fonction publique, c'est bon pour la cote de popularité.
C) Pour ne pas trop paralyser la consommation on compense discrêtement par des primes et des indemnités le gel du point pour toutes les fonctions publiques sauf les profs.
D) Régulièrement on fait un gros buz sur des augmentations de salaire pour les profs, on annonce qu'ils sont " choyés", mais dans les faits on ne leurs lâche rien.

Tout ceci ne fonctionne que si les gens nous jalousent et nous envient, deux sentiments soigneusent entretenus.
...Mais il y a d'autres fontions publiques, il y a aussi d'autres fonctions dans l'en...( en gros pour 3/4 profs il y a un non prof...c'est assez mal connu...j'ai justement un ami historien de formation qui travaille au rectorat, renseignez vous)...Pratiquement de partout il y a des évolutions de cariere possibles sauf...pour les profs...Et tout fonctionnaire de categorie équivalente ( cat A), peut, depuis quelques années, demander a devenir prof...l'inverse n'est pas proposé et est au maximum empaîché. C'est dommage car autant je n'ai JAMAIS croisé de gens issus d'autres fonctions publiques parmis mes collègues, autant une grande partie d'entre eux aimeraient migrer vers une autre fonction...c'est peut être un signe...
Ah et j'allais oublier : avec ce que prévoit la reforme des retraites ( prise en compte des primes , comme dans le privé, en compensation de mesures défavorables), c'est la CATASTROPHE pour nos retraites puisque nous n'avons pas les primes des autres fonctionnaires...c'est le double effet kiss cool de l'entubage par les primes qui vous revient derrière la nuque comme " cadeau de départ"...
Lefteris
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par Lefteris Dim 8 Nov 2020 - 20:27
Graisse-Boulons a écrit:Il faut fuir! Le pouvoir d'achat des enseignants ne cesse de diminuer suite a une "stratégie" d'état qui dure depuis des années :
A) A l'aide des médias on pourrit l'image des enseignants;
B) Quand les français sont mûrs ( et ils le sont), on fait savoir que l'on gèle  le point d'indice de la fonction publique, c'est bon pour la cote de popularité.
C) Pour ne pas trop paralyser la consommation on compense discrêtement par des primes et des indemnités le gel du point pour toutes les fonctions publiques sauf les profs.
D) Régulièrement on fait un gros buz sur des augmentations de salaire pour les profs, on annonce qu'ils sont " choyés", mais dans les faits on ne leurs lâche rien.

Tout ceci ne fonctionne que si les gens nous jalousent et nous envient, deux sentiments soigneusent entretenus.
...Mais il y a d'autres fontions publiques, il y a aussi d'autres fonctions dans l'en...( en gros pour 3/4 profs il y a un non prof...c'est assez mal connu...j'ai justement un ami historien de formation qui travaille au rectorat, renseignez vous)...Pratiquement de partout il y a des évolutions de cariere possibles sauf...pour les profs...Et tout fonctionnaire de categorie équivalente ( cat A), peut, depuis quelques années, demander a devenir prof...l'inverse n'est pas proposé et est au maximum empaîché. C'est dommage car autant je n'ai JAMAIS croisé de gens issus d'autres fonctions publiques parmis mes collègues, autant une grande partie d'entre eux aimeraient migrer vers une autre fonction...c'est peut être un signe...
Ah et j'allais oublier : avec ce que prévoit la reforme des retraites ( prise en compte des primes , comme dans le privé, en compensation de mesures défavorables), c'est la CATASTROPHE pour nos retraites puisque nous n'avons pas les primes des autres fonctionnaires...c'est le double effet kiss cool de l'entubage par les primes qui vous revient derrière la nuque comme " cadeau de départ"...
Difficile de contredire ça, les faits sont têtus. On  ne garde les autres fonctionnaires qu'en faisant du cas par cas, en raccourcissant des échelons, en donnant des indemnités au pourcentage de l'indice (je l'ai moi-même connu, avant de me barrer sans pouvoir faire demi-tour), en ouvrant un  grade "de débouché". Rien de tel pour les enseignants, qui représentent le corps à abattre en raison de son nombre. Toutes les mesures prises visent essentiellement le corps enseignant. Le jour de carence par exemple . Ailleurs, on peut venir avec un extinction de voix par exemple, ou encore on prend un jour de compte épargne temps. Le professeur doit perdre sa journée de  traitement, plus le trentième de tout ... La réforme des retraites est prise contre les enseignants également, ils représentent la moitié de la FPE, les dépouiller deux fois (en activité , puis à la retraite) représente une économie énorme.

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Ilona
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Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Re: Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par Ilona Dim 8 Nov 2020 - 20:36
Lefteris a écrit:La réforme des retraites est prise contre les enseignants également, ils représentent la moitié de la FPE, les dépouiller deux fois (en activité , puis à la retraite) représente une économie énorme.
Mais le coût pour la nation sera au final sans commune mesure avec les économies faites sur le dos des enseignants, un pays maltraitant (je devrais dire choyant autant) ses enseignants est voué à sortir de l'Histoire.
Lefteris
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Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Re: Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par Lefteris Dim 8 Nov 2020 - 20:43
Ilona a écrit:
Lefteris a écrit:La réforme des retraites est prise contre les enseignants également, ils représentent la moitié de la FPE, les dépouiller deux fois (en activité , puis à la retraite) représente une économie énorme.
Mais le coût pour la nation sera au final sans commune mesure avec les économies faites sur le dos des enseignants, un pays maltraitant (je devrais dire choyant autant)  ses enseignants est voué à sortir de l'Histoire.
Ces gens ne raisonnent pas autrement qu'en échéances électorales. Après eux les mouches. Et tu remarqueras que les effets se manifestant toujours à retardement, il est facile d'accuser les prédécesseurs, ou mieux les victimes des "réformes" en disant qu'ils n'ont pas joué le jeu. Ou encore de faire semblant d'être étonnés quand ils découvrent que les étudiants se détournent des concours, comme s'ils n'y étaient pour rien.
En attendant, pendant le confinement, les boules puantes sont parties du ministère. Quelques petites paroles fielleuses par-ci par là, bien distillées, on permis de trouver un paratonnerre.

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User12958
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Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Re: Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par User12958 Lun 9 Nov 2020 - 11:12
Il y a encore trois ans je disais à ceux que ça intéressait que le métier était source de satisfaction, de plaisir, de découvertes. Que j'aimais ça.

Depuis deux ans, je suis... disons, un peu comme lui :

Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  17685210

Et j'ai un immense respect pour ceux qui y croient encore. cafe fleurs2


Dernière édition par Hugues666 le Lun 9 Nov 2020 - 11:13, édité 1 fois
Daphné
Daphné
Demi-dieu

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par Daphné Lun 9 Nov 2020 - 11:13
Si j'ai un conseil à donner : faites autre chose, tout de suite et sans regrets !
JC Grandin
JC Grandin
Niveau 1

Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Re: Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par JC Grandin Lun 9 Nov 2020 - 11:34
Je ne saurais que trop vous conseiller le métier de professeur.

La satisfaction de voir ses élèves progresser semaine après semaine, mois après mois, n'a pas d'équivalent dans le monde professionnel. Je ne me sens jamais aussi utile pour la société que lorsque je constate qu'un apprenant a divisé par deux ses fautes d'orthographe en l'espace d'un trimestre, sait rédiger une réponse avec méthode ou prend plaisir à lire et à écrire, à force d'entendre parler des grands écrivains.

Le salaire est suffisant pour bien vivre et envisager l'achat d'une maison, tout en prenant en été et en hiver des vacances bien méritées.

Pour ma part, je ne ressens aucun mépris venant des parents (je n'ai sans doute pas les mêmes que les autres intervenants de ce fil) mais au contraire beaucoup de reconnaissance lors des différentes réunions (et plus encore à l'issue du confinement).

S'agissant des préparations de cours, cela prend effectivement un certain temps, mais pas tant que ça si l'on met en place un enseignement traditionnel et réellement efficace (pour le français : beaucoup de grammaire, de conjugaison et d'orthographe, des rédactions faites avec méthode et quelques études de textes), sans se perdre dans des projets d'EPI ou des séquences sans queue ni tête, comme le font trop de (plus ou moins) jeunes collègues.

L'administration n'est pas embêtante si l'on sait mettre les points sur les i et imposer sa personnalité. Rien ne vous oblige à organiser tout un tas de sorties, de spectacles et d'activités effectivement « chronophages » (un mot que je déteste...). En revanche, il est vrai que cela vous servira pour votre avancement : c'est un choix à faire.


Bonne réflexion et au plaisir de vous compter parmi nos futurs collègues !
ore
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Habitué du forum

Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Re: Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par ore Lun 9 Nov 2020 - 11:44
JC Grandin a écrit:Je ne saurais que trop vous conseiller le métier de professeur.

La satisfaction de voir ses élèves progresser semaine après semaine, mois après mois, n'a pas d'équivalent dans le monde professionnel. Je ne me sens jamais aussi utile pour la société que lorsque je constate qu'un apprenant a divisé par deux ses fautes d'orthographe en l'espace d'un trimestre, sait rédiger une réponse avec méthode ou prend plaisir à lire et à écrire, à force d'entendre parler des grands écrivains.

Le salaire est suffisant pour bien vivre et envisager l'achat d'une maison, tout en prenant en été et en hiver des vacances bien méritées.

Pour ma part, je ne ressens aucun mépris venant des parents (je n'ai sans doute pas les mêmes que les autres intervenants de ce fil) mais au contraire beaucoup de reconnaissance lors des différentes réunions (et plus encore à l'issue du confinement).

S'agissant des préparations de cours, cela prend effectivement un certain temps, mais pas tant que ça si l'on met en place un enseignement traditionnel et réellement efficace (pour le français : beaucoup de grammaire, de conjugaison et d'orthographe, des rédactions faites avec méthode et quelques études de textes), sans se perdre dans des projets d'EPI ou des séquences sans queue ni tête, comme le font trop de (plus ou moins) jeunes collègues.

L'administration n'est pas embêtante si l'on sait mettre les points sur les i et imposer sa personnalité. Rien ne vous oblige à organiser tout un tas de sorties, de spectacles et d'activités effectivement « chronophages » (un mot que je déteste...). En revanche, il est vrai que cela vous servira pour votre avancement : c'est un choix à faire.

Bonne réflexion et au plaisir de vous compter parmi nos futurs collègues !

Je dois dilapider mon salaire car je n'arrive pas à partir en vacances en été et en hiver. Ou en été seulement, d'ailleurs.
Ilona
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Habitué du forum

Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Re: Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par Ilona Lun 9 Nov 2020 - 12:02
JC Grandin a écrit:Je ne saurais que trop vous conseiller le métier de professeur.

La satisfaction de voir ses élèves progresser semaine après semaine, mois après mois, n'a pas d'équivalent dans le monde professionnel. Je ne me sens jamais aussi utile pour la société que lorsque je constate qu'un apprenant a divisé par deux ses fautes d'orthographe en l'espace d'un trimestre, sait rédiger une réponse avec méthode ou prend plaisir à lire et à écrire, à force d'entendre parler des grands écrivains.

Le salaire est suffisant pour bien vivre et envisager l'achat d'une maison, tout en prenant en été et en hiver des vacances bien méritées.

Pour ma part, je ne ressens aucun mépris venant des parents (je n'ai sans doute pas les mêmes que les autres intervenants de ce fil) mais au contraire beaucoup de reconnaissance lors des différentes réunions (et plus encore à l'issue du confinement).

S'agissant des préparations de cours, cela prend effectivement un certain temps, mais pas tant que ça si l'on met en place un enseignement traditionnel et réellement efficace (pour le français : beaucoup de grammaire, de conjugaison et d'orthographe, des rédactions faites avec méthode et quelques études de textes), sans se perdre dans des projets d'EPI ou des séquences sans queue ni tête, comme le font trop de (plus ou moins) jeunes collègues.

L'administration n'est pas embêtante si l'on sait mettre les points sur les i et imposer sa personnalité. Rien ne vous oblige à organiser tout un tas de sorties, de spectacles et d'activités effectivement « chronophages » (un mot que je déteste...). En revanche, il est vrai que cela vous servira pour votre avancement : c'est un choix à faire.


Bonne réflexion et au plaisir de vous compter parmi nos futurs collègues !

Jean-Michel, vous n'êtes pas drôle, vous n'avez donc rien de plus important à faire dans le ministère dont vous avez la charge. Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  437980826
Jacq
Jacq
Guide spirituel

Etudiante envisageant le métier de l'enseignement  Empty Re: Etudiante envisageant le métier de l'enseignement

par Jacq Lun 9 Nov 2020 - 12:05
Pour la timidité, cela peut passer.
Lorsque j'ai débuté j'étais mort de trouille (ça a duré 5mn, mais j'avais une petite classe très gérable).  J'ai toujours détesté et je déteste toujours parler en public. Au collège et au lycée j'avais réussi à échapper à tous les exposés (je ne sais pas comment) que l'on nous demandait de faire et je détestais (voir refusais) de passer au tableau ! Et maintenant je passe ma journée à faire le clown au tableau...  
Mais face à la classe je ne me suis jamais trouvé dans cette situation alors que je le redoutais fortement. C'est vrai par contre que j'ai débuté avec une seule classe, facile, à petit effectif, ça a peut-être aidé à vaincre la trouille du premier jour.

Pour le reste, je serai moins catégorique, dans un sens ou dans un autre, que les collègues qui ont déjà répondu. Je ne regrette pas du tout d'être enseignant, c'est ce que je voulais faire et je suis content de l'être. Cela n'empêche, comme mes collègues, de déplorer ce qu'ils ont déploré. J'aime toujours être avec les élèves, même s'ils nous cassent souvent les pieds (après, je mesure la chance que j'ai d'être dans l'établissement où je suis).

Notre peut-être future collègue avait essayé de rentrer à l'école d'infirmières. Je ne crois pas que les infirmières soient mieux loties que nous, tout le temps, et en ce moment particulièrement (celles que je connais sont en train de craquer totalement).

Et pour les mutations, la difficulté n'est pas pour ceux qui veulent Créteil ou Versailles mais plutôt pour ceux qui ne veulent pas y aller.

Pour la géographie... Roger Brunet dans "Les mots de géographie" qui écrivait avec humour (je crois, je fais de mémoire, je n'ai pas l'ouvrage chez moi, donc les termes ne doivent pas être les mêmes) : Enseignant d'histoire (géographie ?) : "qui enseigne parfois aussi la géographie".  C'est vrai que si l'on doit faire officiellement du 50/50 je passe beaucoup plus de temps sur une séquence d'histoire... C'est curieux non ? :sourit:  Les thèmes en géographie me passionnent rarement.
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