Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Trop bien ! J'espère que mes élèves savent compter

Même sans compter, ils réalisent souvent assez vite que leur moyenne a dégringolé... J'ai tendance à user et abuser de cette lettre magique moi aussi :diable:

Jenny a écrit:Le w affiche Non noté, mais compte pour un 0 dans la moyenne. :diable:

Euh... Je découvre Pronote de cette année, et j'ai mis un paquet de fois "non noté" (pour des cas particuliers), ça compte donc comme 0 ? Je n'ai pas tapé w mais bien "non noté"...

Philomène87 a écrit:

Jenny a écrit:Le w affiche Non noté, mais compte pour un 0 dans la moyenne. :diable:

Euh... Je découvre Pronote de cette année, et j'ai mis un paquet de fois "non noté" (pour des cas particuliers), ça compte donc comme 0 ? Je n'ai pas tapé w mais bien "non noté"...

Non. Non noté, c'est non noté, ça ne compte pas.
W, c'est travail non rendu et ça fait comme un zéro.

Je confirme. Il faut mettre w

Philomène87 a écrit:

Jenny a écrit:Le w affiche Non noté, mais compte pour un 0 dans la moyenne. :diable:

Euh... Je découvre Pronote de cette année, et j'ai mis un paquet de fois "non noté" (pour des cas particuliers), ça compte donc comme 0 ? Je n'ai pas tapé w mais bien "non noté"...

non noté cela compte comme si l'élève était absent alors que W c'est un non noté qui compte pour un zéro.

Merci

Avec un zéro l'élève se sent agressé, avec un W il est responsabilisé: c'est lui qui n'a pas fait le travail, c'est ballot si le logiciel en tient compte!
Efficace, jamais reçu aucune plainte là-dessus pour ma part.

Monsieur_Tesla a écrit:

ysabel a écrit:Tiens, le chef vient de nous transmettre la définition de cas-contact que lui a donnée la CPAM

Est cas contact tout individu mis en situation de ne pas respecter ou ne pas pouvoir respecter les gestes barrières au moment de la rencontre avec un sujet positif démasqué. La seule situation réelle est celle du non port du masque.

Le déjeuner, évidemment démasqué, en quinconce, ne conduit pas de manière stricte à considérer qu’il y a cas contact. Mais parce qu’il y a risque que les interlocuteurs se soient approchés pour mieux communiquer conduit par extension à considérer que les deux personnes à la base du triangle isocèle sont cas contact.

Je ne sais que dire tellement c'est ridicule !

Depuis la reprise de mars et les plans de classe parus à l'époque, nous savons que les aérosols virussés se déplacent dans certaines directions mais pas dans d'autres.

roxanne a écrit:Je n'ai pas tenté ça encore, d'abord par non compétence technique et par manque de matériel mais j'ai peur que finalement les élèves  présents n'en pâtissent car on sera plus sur le cours et moins dans le dialogue. Après, c'est compliqué, le retour des élèves après une semaine n'est pas terrible entre ceux qui n'ont "pas trouvé" (document donné en main propre , et mis deux fois sur Pronotes) ceux qui n'ont pas compris, ceux qui ne sont pas arrivés à se connecter sur Pronotes (mais qui t'ont envoyé 5 messages pour changer de groupe !), celui qui a bien vu qu'il y avait un message mais qui je cite "moi je ne les ouvre pas les messages" et ceux qui certes ont fait à peu près le boulot mais qui n'ont pas ouvert les liens donnés. Beaucoup de passivité tout de même.

Nous avons donc les mêmes élèves !

Prezbo a écrit:

Monsieur_Tesla a écrit:

ysabel a écrit:Tiens, le chef vient de nous transmettre la définition de cas-contact que lui a donnée la CPAM

Est cas contact tout individu mis en situation de ne pas respecter ou ne pas pouvoir respecter les gestes barrières au moment de la rencontre avec un sujet positif démasqué. La seule situation réelle est celle du non port du masque.

Le déjeuner, évidemment démasqué, en quinconce, ne conduit pas de manière stricte à considérer qu’il y a cas contact. Mais parce qu’il y a risque que les interlocuteurs se soient approchés pour mieux communiquer conduit par extension à considérer que les deux personnes à la base du triangle isocèle sont cas contact.

Je ne sais que dire tellement c'est ridicule !

Depuis la reprise de mars et les plans de classe parus à l'époque, nous savons que les aérosols virussés se déplacent dans certaines directions mais pas dans d'autres.

Et on doit indiquer le sens du vent ?

Monsieur_Tesla a écrit:

ysabel a écrit:Tiens, le chef vient de nous transmettre la définition de cas-contact que lui a donnée la CPAM

Est cas contact tout individu mis en situation de ne pas respecter ou ne pas pouvoir respecter les gestes barrières au moment de la rencontre avec un sujet positif démasqué. La seule situation réelle est celle du non port du masque.

Le déjeuner, évidemment démasqué, en quinconce, ne conduit pas de manière stricte à considérer qu’il y a cas contact. Mais parce qu’il y a risque que les interlocuteurs se soient approchés pour mieux communiquer conduit par extension à considérer que les deux personnes à la base du triangle isocèle sont cas contact.

Je ne sais que dire tellement c'est ridicule !

Ce n'est pas pour rien que je vous ai mis cette définition...

Moonchild a écrit:

floisa a écrit:Mais alors, si on dédouble ainsi les cours (fait successivement à 2 groupes) et le travail maison (fait successivement par 2 groupes), on avance 2 fois moins qu'en configuration classe entière? Je précise que nous sommes dans une alternance par demi-journées. En gros, chaque groupe a 1h/semaine en classe et 1h/semaine à la maison (2h et 2h pour les spécialités.)

Oui, on avance évidemment moins vite, peut-être pas tout-à-fait deux fois moins, mais il ne faut pas s'imaginer qu'avec une division par deux du volume horaire de cours on pourra faire la même chose au même rythme que d'ordinaire, sinon ça voudrait dire que notre manière de fonctionner habituelle est assez inefficace.
Maintenant, compte tenu de cette situation exceptionnelle, le Ministère - s'il avait encore une colonne vertébrale surmontée d'un cerveau - devrait proposer des aménagements des programmes.

Je vois mal le MEN réussir à aménager les (centaines de) programmes en fait. En plus ils risqueraient fort de supprimer par accident une notion qu'on a vu au 1er trimestre.

nc33 a écrit:

Moonchild a écrit:

floisa a écrit:Mais alors, si on dédouble ainsi les cours (fait successivement à 2 groupes) et le travail maison (fait successivement par 2 groupes), on avance 2 fois moins qu'en configuration classe entière? Je précise que nous sommes dans une alternance par demi-journées. En gros, chaque groupe a 1h/semaine en classe et 1h/semaine à la maison (2h et 2h pour les spécialités.)

Oui, on avance évidemment moins vite, peut-être pas tout-à-fait deux fois moins, mais il ne faut pas s'imaginer qu'avec une division par deux du volume horaire de cours on pourra faire la même chose au même rythme que d'ordinaire, sinon ça voudrait dire que notre manière de fonctionner habituelle est assez inefficace.
Maintenant, compte tenu de cette situation exceptionnelle, le Ministère - s'il avait encore une colonne vertébrale surmontée d'un cerveau - devrait proposer des aménagements des programmes.

Je vois mal le MEN réussir à aménager les (centaines de) programmes en fait. En plus ils risqueraient fort de supprimer par accident une notion qu'on a vu au 1er trimestre.

Il s'obstine à conserver les épreuves en mars, juste pour parcoursup ... c'est fatiguant ... parce que parti comme c'est parti, on va intégrer à parcoursup des notes bidons ...

Je viens de lire la lettre adressée par les Directeurs d'école à Jean Michel Blanquer. Je suis au bord des larmes car ce ruissellement d'injonctions émanant du ministre ne sont pas tirées du chapeau d'un magicien, ce n'est pas, non plus, une fiction écrite par des Directeurs en colère, c'est la vérité, celle d'un ministre qui communique plus vite que son ombre ( France culture ce lundi) . Ce n'est pas une fiction car tous les enseignants de France sur lesquels se répercutent ces décisions le savent aussi, ils sont en seconde ligne.
(Pardon sur mon tel, je ne sais pas mettre des extraits ou un lien, je suis dans l'émotion et j'avais besoin de partager cette émotion. Si quelqu'un peut le faire. J'allume mon pc et je m'y attelle)

Merci Ajonc. Nous, directeurs essayons encore si ce n'est de rire de sourire, avant de sombrer. Le jour où cela se passera, on verra ce qu'on leur doit, comment on permet à l'école de tenir debout au prix de notre santé.

@Thalia de G J'espère que tu ne vas pas prendre mal ce message car je ne me permettrais pas de contester la modération (ce n'est pas mon genre), mais si c'est de mon message que tu parlais, je pensais qu'il était pertinent au regard de la gestion de la crise du Covid dans les écoles d'autres pays en comparaison avec ce qui se fait chez nous : le fait que les écoles de la ville de New York aient fermé pour faire face à la deuxième vague est intéressant (article du Monde auquel je n'ai pas totalement accès mais le titre est assez parlant je crois : https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/19/face-a-la-deuxieme-vague-de-covid-19-new-york-ferme-ses-ecoles-publiques_6060278_3210.html ). Bref désolée si ce message est encore inapproprié, je me tairai pour un petit moment dans ce cas-là !

en Allemagne ils envisagent de passer en groupes réduits

https://www.bfmtv.com/international/europe/allemagne/masque-a-l-ecole-contacts-limites-de-nouvelles-restrictions-anti-covid-attendues-en-allemagne_AD-202011160161.html

"Afin de maintenir les écoles ouvertes, il est envisagé de diviser les classes en groupes pour réduire la densité d'élèves. Une alternative serait de trouver des salles plus grandes. Le ministre de l'Économie Peter Altmaier avait suggéré ce week-end de faire cours dans des hôtels ou restaurants, actuellement fermés en raison du virus."

Ajonc35 a écrit:Je viens de lire la lettre adressée par les Directeurs d'école à Jean Michel Blanquer. Je suis au bord des larmes car ce ruissellement d'injonctions émanant du ministre ne sont pas tirées du chapeau d'un magicien, ce n'est pas, non plus, une fiction écrite par des Directeurs en colère, c'est la vérité, celle d'un ministre qui communique plus vite que son ombre ( France culture ce lundi) . Ce n'est pas une fiction car tous les enseignants de France sur lesquels se répercutent ces décisions le savent aussi, ils sont en seconde ligne.
(Pardon sur mon tel, je ne sais pas mettre des extraits ou un lien, je suis dans l'émotion et j'avais besoin de partager cette émotion. Si quelqu'un peut le faire. J'allume mon pc et je m'y attelle)

Je viens de remonter 2 pages de ce post et ne vois pas de quelle lettre tu parles,,,

Melyne5 a écrit:

Ajonc35 a écrit:Je viens de lire la lettre adressée par les Directeurs d'école à Jean Michel Blanquer. Je suis au bord des larmes car ce ruissellement d'injonctions émanant du ministre ne sont pas tirées du chapeau d'un magicien, ce n'est pas, non plus, une fiction écrite par des Directeurs en colère, c'est la vérité, celle d'un ministre qui communique plus vite que son ombre ( France culture ce lundi) . Ce n'est pas une fiction car tous les enseignants de France sur lesquels se répercutent ces décisions le savent aussi, ils sont en seconde ligne.
(Pardon sur mon tel, je ne sais pas mettre des extraits ou un lien, je suis dans l'émotion et j'avais besoin de partager cette émotion. Si quelqu'un peut le faire. J'allume mon pc et je m'y attelle)

Je viens de remonter 2 pages de ce post et ne vois pas de quelle lettre tu parles,,,

C'est sur le JJD : "Directeurs d'école : Blanquer va recevoir des centaines de lettres" . Un extrait de l'article :
"Rappelant les "améliorations promises" et listant les difficultés éprouvées en temps d'épidémie, ils affirment "bricoler pour rendre les consignes applicables, dans l'urgence, toujours dans l'urgence". Et exhortent le ministre de l'Education nationale à tenir ses engagements, à les "aider par des actes, par des décisions réelles et fortes qui prouveront (sa) volonté dite, mais pas traduite dans (leur) quotidien".
Voici le lien :
https://www.lejdd.fr/Societe/Education/directeurs-decole-blanquer-va-recevoir-des-centaines-de-lettres-4006248
Tu auras l'article entier du JDD et le modèle de lettre.

Et pour France culture : Emission "Etre et Savoir", le sujet est "Profession professeur : être enseignant aujourd'hui ". A écouter pour les fans, et pour les autres vous ne perdez pas grand chose en n'écoutant pas sauf pour le passage sur le prof bashing

Petit HS, ma belle-mère s'est fait opérer du dos fin juillet avec anesthésie générale et n'a pas été testée avant, mon mari a fait un malaise et était aux urgences lundi et pas de test ( une prise de sang, il n'est pas positif et n'a pas été en contact avec le virus d'après les résultats), j'ai des élèves qui toussent mouchent éternuent.... mais continuent à venir. On a comme consigne de faire sortir de classe les élèves présentant des symptômes ( à la base ils ne devraient pas se présenter en classe d'après le courrier envoyé aux parents mais bon....). A quand des purificateurs d'air et des prises de température comme en Allemagne, et les autotest c'est pour quand?

Chez nous interdiction de se servir de logiciels/applications type zoom.....ne sont autorisées que la plate-forme Moodle et les classes virtuelles du cned.

J'ai voulu faire une visio grâce à la webconference de l'ENT avec mes terminales ce matin. Le lien donné aux élèves fonctionne. Ma caméra n'est pas reconnue (ce qui ne me dérange pas en fait). Les élèves m'entendaient mais ne pouvaient parler... je ne sais pas pourquoi. ils ont utilisé le chat. Pas sûre que je recommence.

Bonsoir,

Je viens juste de m'inscrire sur néoprofs, malgré le fait que je lis de façon assez régulière les sujets et échanges qui s'y passe.
Donc désolé, si je post au mauvais endroit

Préambule : "On" m'incite fortement à faire des cours en visio/audio (je suis dans le sup.), dans le cadre de l'enseignement distanciel à l'Université.
J'avoue ne pas être fan de cela. J'ai par contre ré-écris l'ensemble de mes supports (CM/TD) pour être abordé en mode "lecture" par les étudiant.e.s, et reste joignable par courriel, pour toutes explications complémentaires. Avant mes séances, je contacte l'ensemble des étudiant.e.s en leur indiquant le programme des activités. Pendant les séances je réponds aux questions (par courriel), et je mets à intervalle de temps régulier, en ligne (un serveur perso accessible aux étudiants en page publique), les corrigés détaillés des exercices d'application du cours et des TD.

Ma question : Je sais bien qu'en cette période de pandémie, le distanciel ne remplacera jamais le présentiel, mais peut-on m'obliger à utiliser des pratiques pédagogiques qui ne me correspondent pas ? Comment indiquer clairement à mes interlocuteurs (qui fait référence au "On" du préambule) la notion de liberté pédagogique ? Merci pour vos réponses.