- clapNeoprof expérimenté
Il ne me semble pas avoir parlé de boulet, si?chmarmottine a écrit:clap a écrit:Pardon mais je trouve la réponse franchement ras des pâquerettes. Personnellement, j'ai eu des collègues qui avaient une RQTH. L'équipe essayait de les décharger au maximum en prenant des classes plus compliquées ou plus chargées. Néanmoins, les collègues avec une RQTH prenaient aussi une partie des tâches du genre PP. Je ne vois pas en quoi les collègues non RQTH sont responsables du handicap de leur collègue, ce qui n'empêche pas d'avoir de l'empathie. Ils peuvent aussi avoir des contraintes personnelles.chmarmottine a écrit:Moi, je propose que le collègue non RQTH récupère le handicap du collègue RQTH afin de se libérer de toutes les tâches imposées par le collègue RQTH.
Disons que j'adapte mon niveau de réponse à ceux qui affirment que les RQTH sont des boulets qui refilent du boulot aux autres ou qui croient qu'être âgé, c'est être handicapé ...
Faudrait jeter un oeil sur le dossier à remplir pour l'obtenir.
Et c'est pas sympa pour les vieux. 🤪
- clapNeoprof expérimenté
Voilà, c'est exactement ça.olive27400 a écrit:Je pense que le fil ne pose pas les bonnes questions.
Toutes les tâches annexes type PP, sorties ou CA ne sont obligatoires pour personne. RQTH ou non, tous peuvent refusés.
Par contre, les répartitions de services là, cela se discute. Ce ne sont pas aux autres collègues de voir leur charge de travail surchargée pour alléger celle de leur collègue RQTH. Comme vous le dites, cette reconnaissance ne devrait donc même pas être connue des autres. Dans un monde idéal, c'est l'employeur qui devrait mettre les moyens de compensation. Or, notre employeur ne le fait pas. Donc on sollicite les collègues ce qui crée parfois des ressentiments.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Or, notre employeur ne le fait pas. Donc on sollicite les collègues ce qui crée parfois des ressentiments
Contre l'employeur ?
Car sinon, défouler son ressentiment contre ceux qui n'en peuvent mais — et subissent le même employeur — en laissant de côté le véritable responsable, c'est quoi exactement ?
_________________
Si tu vales valeo.
- Melyne5Fidèle du forum
epekeina.tes.ousias a écrit:Or, notre employeur ne le fait pas. Donc on sollicite les collègues ce qui crée parfois des ressentiments
Contre l'employeur ?
Car sinon, défouler son ressentiment contre ceux qui n'en peuvent mais — et subissent le même employeur — en laissant de côté le véritable responsable, c'est quoi exactement ?
De la jalousie non? La même qui consiste à comparer les emplois du temps pour voir qui est mieux servi ou les classes pour savoir qui a les moins pires élèves, etc.
- chmarmottineGuide spirituel
clap a écrit:Il ne me semble pas avoir parlé de boulet, si?chmarmottine a écrit:clap a écrit:Pardon mais je trouve la réponse franchement ras des pâquerettes. Personnellement, j'ai eu des collègues qui avaient une RQTH. L'équipe essayait de les décharger au maximum en prenant des classes plus compliquées ou plus chargées. Néanmoins, les collègues avec une RQTH prenaient aussi une partie des tâches du genre PP. Je ne vois pas en quoi les collègues non RQTH sont responsables du handicap de leur collègue, ce qui n'empêche pas d'avoir de l'empathie. Ils peuvent aussi avoir des contraintes personnelles.chmarmottine a écrit:Moi, je propose que le collègue non RQTH récupère le handicap du collègue RQTH afin de se libérer de toutes les tâches imposées par le collègue RQTH.
Disons que j'adapte mon niveau de réponse à ceux qui affirment que les RQTH sont des boulets qui refilent du boulot aux autres ou qui croient qu'être âgé, c'est être handicapé ...
Faudrait jeter un oeil sur le dossier à remplir pour l'obtenir.
Et c'est pas sympa pour les vieux. 🤪
Non, mais c'est l'impression que donnent ceux qui évoquent leur surchage de travail à cause des collègues RQTH ...
- issoireNiveau 9
Je sais parfaitement que H veut dire handicap, je dis simplement qu’à un âge donné on est globalement plus susceptible d’être handicapée ( qu’ à 27 ans par exemple) et que la surcharge de travail que donne le collègue RQTH aux autres collègues ( indépendante de sa volonté) fait fatiguer le bien portant c’est tout, le handicap psychique existe une collègue directe en a fait une véritable dépression.
- olive27400Niveau 8
epekeina.tes.ousias a écrit:Or, notre employeur ne le fait pas. Donc on sollicite les collègues ce qui crée parfois des ressentiments
Contre l'employeur ?
Car sinon, défouler son ressentiment contre ceux qui n'en peuvent mais — et subissent le même employeur — en laissant de côté le véritable responsable, c'est quoi exactement ?
Pas forcément. Tout le monde ne peut pas avoir la grandeur d'âme et la hauteur de vue de certains néo.
Cas vu : prof sans RQTH mais temps partiel pour suivi médical qui en même temps prend des HSA et du PACTE et demande un EDT particulier et des classes précises. Quel sentiment peut naître chez ses collègues de matière à votre avis ? Qu'au final ce prof travaille autant qu'eux mais a pu choisir son EDT et ses classes.
- MoyenCrocoNiveau 10
Ben non justement, les handicaps se développent à tout âge... Tu peux être handicapé de naissance, a 10 ans, 15, 20...issoire a écrit:Je sais parfaitement que H veut dire handicap, je dis simplement qu’à un âge donné on est globalement plus susceptible d’être handicapée ( qu’ à 27 ans par exemple)
Et quand bien même tu es handicapé, il faut ensuite être reconnu RQTH.
[Édit : hors sujet]
Tu parles de RQTH parce qu'on est vieux, mais beaucoup de RQTH se demandent s'ils arriveront jusqu'à cet âge...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
olive27400 a écrit:Cas vu : prof sans RQTH
Donc, c'est totalement hors sujet et pas comparable…
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Si tu vales valeo.
- henrietteMédiateur
Cela revient donc à dire que si un enseignant est en burn-out, c'est la faute de son collègue RQTH. Waouh, il fallait l'oser, celle-là.issoire a écrit:Je sais parfaitement que H veut dire handicap, je dis simplement qu’à un âge donné on est globalement plus susceptible d’être handicapée ( qu’ à 27 ans par exemple) et que la surcharge de travail que donne le collègue RQTH aux autres collègues ( indépendante de sa volonté) fait fatiguer le bien portant c’est tout, le handicap psychique existe une collègue directe en a fait une véritable dépression.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- PunkyNiveau 10
Finalement, je ne comprends pas bien l'enjeu de ce fil. De quoi s'agit il ? Remettre au travail tous ces profiteurs qui ont la rqth ? Les désigner comme la cause unique des edt et répartitions problématiques ? Ou dire que les valides vieillissent. Triste en effet.
- LavidalocaNiveau 3
henriette a écrit:Cela revient donc à dire que si un enseignant est en burn-out, c'est la faute de son collègue RQTH. Waouh, il fallait l'oser, celle-là.issoire a écrit:Je sais parfaitement que H veut dire handicap, je dis simplement qu’à un âge donné on est globalement plus susceptible d’être handicapée ( qu’ à 27 ans par exemple) et que la surcharge de travail que donne le collègue RQTH aux autres collègues ( indépendante de sa volonté) fait fatiguer le bien portant c’est tout, le handicap psychique existe une collègue directe en a fait une véritable dépression.
Je n'ai jamais vu de collègues avec une RQTH refuser des missions à cause de leur handicap.
Celui-ci donne tantôt lieu à une quotité à ne pas dépasser (ce qui permet de recruter à côté), à des aménagements matériels du lieu de travail, à parfois quelques absences pour des rdv médicaux mais pas plus ou moins que d'autres.
Peut-être le Pacte peut-il permettre de réajuster, dans le pire des cas, ces inégalités supposées.
- issoireNiveau 9
Et bien quand on a des classes entières et que la collègue RQTH bien plus jeune a des demi groupes on fatigue et on tombe en dépression ou autre, c’est mon ressenti et j’ose, après c’est le CDE qui fait la répartition de service et ce n’est pas la faute de la collègue RQTH.
- uneodysséeÉrudit
Je suis sidérée et même blessée par les positions de certaines personnes sur ce fil.
Quand on a un handicap, on fait ce qu’on peut.
Et quand on est à temps partiel pour cela (non thérapeutique), on perd de manière constante de l’argent et des droits à la retraite juste pour avoir une chance d’y arriver entière.
Pour ma part je suis au CA parce qu’y être et pouvoir m’y exprimer me procure moins d’anxiété que de ne pas y être et être toujours inquiète de ce qui s’y trame (résultat de plusieurs années de direction maltraitante).
Il se trouve que je fais aussi d’autres activités hors ÉN parce qu’elles sont nécessaires à mon équilibre psychique.
Le temps partiel me permet de tenir, en fait. Donc, parce que les mesures obtenues font preuve d’efficacité, il faudrait les remettre en question ?
Remettez-moi à temps plein et re-collez-moi la charge de PP, je ne tiens pas le premier trimestre.
Quand on a un handicap, on fait ce qu’on peut.
Et quand on est à temps partiel pour cela (non thérapeutique), on perd de manière constante de l’argent et des droits à la retraite juste pour avoir une chance d’y arriver entière.
Pour ma part je suis au CA parce qu’y être et pouvoir m’y exprimer me procure moins d’anxiété que de ne pas y être et être toujours inquiète de ce qui s’y trame (résultat de plusieurs années de direction maltraitante).
Il se trouve que je fais aussi d’autres activités hors ÉN parce qu’elles sont nécessaires à mon équilibre psychique.
Le temps partiel me permet de tenir, en fait. Donc, parce que les mesures obtenues font preuve d’efficacité, il faudrait les remettre en question ?
Remettez-moi à temps plein et re-collez-moi la charge de PP, je ne tiens pas le premier trimestre.
- JennyMédiateur
Punky a écrit:Finalement, je ne comprends pas bien l'enjeu de ce fil. De quoi s'agit il ? Remettre au travail tous ces profiteurs qui ont la rqth ? Les désigner comme la cause unique des edt et répartitions problématiques ? Ou dire que les valides vieillissent. Triste en effet.
Triste en effet. Certains sous-entendus me heurtent profondément. Si le métier est difficile, ce n'est pas à cause des collègues handicapés, qui font ce qu'ils peuvent et s'épuisent souvent au travail.
Bon courage à ceux qui sont concernés par la RQTH.
- Melyne5Fidèle du forum
Mais es-tu sûr de bien connaître la situation du "sans RQTH" ?olive27400 a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Or, notre employeur ne le fait pas. Donc on sollicite les collègues ce qui crée parfois des ressentiments
Contre l'employeur ?
Car sinon, défouler son ressentiment contre ceux qui n'en peuvent mais — et subissent le même employeur — en laissant de côté le véritable responsable, c'est quoi exactement ?
Pas forcément. Tout le monde ne peut pas avoir la grandeur d'âme et la hauteur de vue de certains néo.
Cas vu : prof sans RQTH mais temps partiel pour suivi médical qui en même temps prend des HSA et du PACTE et demande un EDT particulier et des classes précises. Quel sentiment peut naître chez ses collègues de matière à votre avis ? Qu'au final ce prof travaille autant qu'eux mais a pu choisir son EDT et ses classes.
Parce que certains ne le proclament pas. De même, si certains CDE ont l’indelicatesse de l’ annoncer, d’autres restent discrets. De plus pour obtenir ce Graal , il peut se passer plusieurs mois voire années entre la demande et l’pa recon aisance officielle . Néanmoins la 1ere démarche est souvent une consultation avec le médecin du Rectorat qui fait des préconisations pour améliorer la situation et maintenir cette personne dans son emploi en attendant. Et même c’est ce doc qui peut orienter vers la demande RQTH.
- issoireNiveau 9
Je suis désolée pour les collègues RQTH et je suis aussi habituellement pleine d’empathie pour eux mais ma situation d’enseignement actuelle me fait dire des choses blessantes ça passera..
- Melyne5Fidèle du forum
On peut tous être " à cran" parfois ( c’est aussi mon cas) et dans ces moments- là, il vaudrait mieux s’abstenir d’écrire(ce que je ne fais pas forcément non plus )issoire a écrit:Je suis désolée pour les collègues RQTH et je suis aussi habituellement pleine d’empathie pour eux mais ma situation d’enseignement actuelle me fait dire des choses blessantes ça passera..
Bonnes vacances
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Jenny a écrit:Punky a écrit:Finalement, je ne comprends pas bien l'enjeu de ce fil. De quoi s'agit il ? Remettre au travail tous ces profiteurs qui ont la rqth ? Les désigner comme la cause unique des edt et répartitions problématiques ? Ou dire que les valides vieillissent. Triste en effet.
Triste en effet. Certains sous-entendus me heurtent profondément. Si le métier est difficile, ce n'est pas à cause des collègues handicapés, qui font ce qu'ils peuvent et s'épuisent souvent au travail.
Bon courage à ceux qui sont concernés par la RQTH.
Je n'en reviens pas non plus. Mais tu as raison, Jenny : bon courage aux collègues en RQTH — visiblement, rien n'est facile.
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Si tu vales valeo.
- RandoschtroumfNiveau 10
Ce n'est pas la même chose de fatiguer davantage parce qu'on a quelques années de plus, et d'être fatigué, épuisé plutôt, par son handicap et de calculer son quotidien en "cuillers d'énergie" pour pouvoir terminer la journée, la semaine.
Je suis évidemment plus âgée que mon ado de fils qui a un âge où les garçons ont la banane, sa grand-mère aussi.
Il a une fatigabilité qui n'a rien à voir avec le poids des années.
Oser comparer la fatigabilité d'un certain nombre de personnes handicapées avec le poids des années et la fatigue liée au travail, c'est précisément montrer qu'on n'a pas compris la différence. Et dire qu'on va finir en dépression parce qu'on se sent désavantagé par rapport à la collègue certes RQTH mais bien plus jeune, c'est violent pour les personnes qui doivent vivre avec le handicap.
En temps que parent d'un jeune au handicap invisible, je suis exaspérée par tout commentaire du style "moi aussi, je suis fatiguée", et plus encore "il est jeune, il est en forme".
Ma mère, sur la fin de sa vie, devait récupérer après le moindre repas, la moindre toilette. C'était sa pathologie qui l'handicapait, pas son âge.
Je suis évidemment plus âgée que mon ado de fils qui a un âge où les garçons ont la banane, sa grand-mère aussi.
Il a une fatigabilité qui n'a rien à voir avec le poids des années.
Oser comparer la fatigabilité d'un certain nombre de personnes handicapées avec le poids des années et la fatigue liée au travail, c'est précisément montrer qu'on n'a pas compris la différence. Et dire qu'on va finir en dépression parce qu'on se sent désavantagé par rapport à la collègue certes RQTH mais bien plus jeune, c'est violent pour les personnes qui doivent vivre avec le handicap.
En temps que parent d'un jeune au handicap invisible, je suis exaspérée par tout commentaire du style "moi aussi, je suis fatiguée", et plus encore "il est jeune, il est en forme".
Ma mère, sur la fin de sa vie, devait récupérer après le moindre repas, la moindre toilette. C'était sa pathologie qui l'handicapait, pas son âge.
- LagomorpheFidèle du forum
henriette a écrit:Cela revient donc à dire que si un enseignant est en burn-out, c'est la faute de son collègue RQTH. Waouh, il fallait l'oser, celle-là.issoire a écrit:Je sais parfaitement que H veut dire handicap, je dis simplement qu’à un âge donné on est globalement plus susceptible d’être handicapée ( qu’ à 27 ans par exemple) et que la surcharge de travail que donne le collègue RQTH aux autres collègues ( indépendante de sa volonté) fait fatiguer le bien portant c’est tout, le handicap psychique existe une collègue directe en a fait une véritable dépression.
Je reconnais que c'est très maladroitement exprimé, je préfère la formulation ci-dessous :
olive27400 a écrit:Par contre, les répartitions de services là, cela se discute. Ce ne sont pas aux autres collègues de voir leur charge de travail surchargée pour alléger celle de leur collègue RQTH. Comme vous le dites, cette reconnaissance ne devrait donc même pas être connue des autres. Dans un monde idéal, c'est l'employeur qui devrait mettre les moyens de compensation. Or, notre employeur ne le fait pas. Donc on sollicite les collègues ce qui crée parfois des ressentiments.
Ressentiments parfois dirigés vers la mauvaise personne, certes, mais pas illégitimes: je ne vois pas pourquoi la présence d'un collègue RQTH dans l'équipe devrait entraîner que les autres se coltinent toutes les classes les plus dures au prétexte que le premier ne peut pas encaisser. La compensation devrait être une décharge horaire pour le collègue RQTH, qui aura alors sa quote-part de furieux comme tout le monde, mais dans un total horaire gérable par lui. Compensation par l'employeur, pas par les collègues qui, comme le porteur de handicap, n'y sont pour rien.
- MoyenCrocoNiveau 10
Je suis désolé pour ce qui t'arrive mais les actes de ton CDE sont un choix du CDE. Je ne te connais pas, ni tes perdirs, ni ton collègue RQTH, mais en général, on aménage le travailleur handicapé, on n'est pas sensé pénaliser les autres collègues ...issoire a écrit:Je suis désolée pour les collègues RQTH et je suis aussi habituellement pleine d’empathie pour eux mais ma situation d’enseignement actuelle me fait dire des choses blessantes ça passera..
- SwanNiveau 8
Sans vouloir rentrer dans le débat, qui selon moi n'a pas de sens, je comprends que certains collègues sont en souffrance pour cause de surcharge de travail et conditions d'exercice de plus en plus difficile (parfois sur fond de problèmes médicaux ou personnels non pris en compte par l'institution car non reconnus par une RQTH par exemple).
Dans ce cas, il reste tout de même certaines solutions :
- refuser ou ne pas faire les tâches facultatives (PP, HSA au-delà de l'obligatoire, coordination surtout si pas rémunérée, etc.)
- en cas de fragilités médicales passagères ou chroniques (physiques ou psychiques) hors handicap, demander à son médecin un certificat interdisant les HSA imposées (c'est possible, il y a des détails à ce sujet sur certains sites syndicaux et sur ce forum)
- demander un temps partiel (pas forcément de droit, j'en conviens), pour tenir le coup et qu'on ne puisse nous imposer d'HSA (oui, je sais, c'est sur autorisation et au prix de perte de revenus et de cotisation retraite... possibilité éventuelle de compléter ce temps partiel par un pacte ou par des HSA, c'est terrible sur le principe, mais individuellement cela peut être un compromis et préférable à la solution alternative (d'autant que votre CDE sautera toujours de joie à vous voir proposer de faire des HSA plutôt que des HP))
- s'économiser autant que possible pour le travail, pour préserver sa santé
- peut-être creuser la piste d'un handicap invisible non détecté auparavant (c'est notamment le cas de tout ce qui est TSA/TDA/TDAH), ou voir si une pathologie dont on est atteint ne peut pas relever d'une RQTH.
- demander une mutation ou même envisager une reconversion (car oui, enseigner peut être invivable pour certains ou dans certains établissements, ce n'est pas votre faute, c'est celle de l'institution, qui ne garantit pas des conditions de travail acceptable, eh bien dans ce cas on peut ne pas accepter ces conditions et partir... je n'ai pas dit que c'était facile, ou économiquement profitable)
Et oui, concernant le refus de la charge de PP, en effet c'est délicat, car on pourra se dire "mais si je n'accepte pas, X ou Y se sentira obligé d'accepter et ce sera lui/elle qui en souffrira, ou alors il n'y aura pas assez de PP"... Mais si vous refusez d'être PP car vous sentez que c'est trop pour vous, il n'y a pas de mal. Si c'est trop, c'est trop, c'est comme ça. C'est la faute de l'institution qui charge la mule. À force de ne plus trouver de PP, peut-être comprendra-t-elle qu'il faut une décharge pour l'être, ou ne pas cumuler avec des HSA imposées, et/ou tripler la prime afférente...
Dans tous les cas, je ne vois pas le rapport en effet avec nos collègues qui bénéficient d'une RQTH. Le médecin fait des recommandations, elles doivent être suivies, point barre. Ce n'est pas leur faute et les RQTH ne sont pas données à la légère. Oui, cela a des incidences sur le travail de l'équipe, mais de toute façon on n'effacera pas le handicap de la personne ni les recommandations associées. Donc soit on se débarrasse des collègues RQTH et on les met au chômage forcé (ahem... de toute façon c'est illégal car discriminatoire, mais passons), soit on fait avec. Et, dans le cas de mon bahut, on a beaucoup plus de désagréments liés aux compléments de service, aux temps partiels (dont je fais partie) demandés entre autre pour échaper aux HSA, ou aux diverses réformes néfastes (le choc des savoirs) que par les collègues avec RQTH (dont certains d'ailleurs sont en plus en complément de service).
Edit : en effet, on peut aussi décider d'alléger le service d'un collègue RQTH pour ne pas avoir à donner toutes les classes difficiles à ses collègues, mais je suppose qu'il doit y avoir des pressions du rectorat pour ne pas abuser de cette mesure, qui coûte de l'argent. De même que s'il y avait davantage de demis-groupes ou des classes moins chargées, ce serait évidemment plus facile pour tous... :-/
Dans ce cas, il reste tout de même certaines solutions :
- refuser ou ne pas faire les tâches facultatives (PP, HSA au-delà de l'obligatoire, coordination surtout si pas rémunérée, etc.)
- en cas de fragilités médicales passagères ou chroniques (physiques ou psychiques) hors handicap, demander à son médecin un certificat interdisant les HSA imposées (c'est possible, il y a des détails à ce sujet sur certains sites syndicaux et sur ce forum)
- demander un temps partiel (pas forcément de droit, j'en conviens), pour tenir le coup et qu'on ne puisse nous imposer d'HSA (oui, je sais, c'est sur autorisation et au prix de perte de revenus et de cotisation retraite... possibilité éventuelle de compléter ce temps partiel par un pacte ou par des HSA, c'est terrible sur le principe, mais individuellement cela peut être un compromis et préférable à la solution alternative (d'autant que votre CDE sautera toujours de joie à vous voir proposer de faire des HSA plutôt que des HP))
- s'économiser autant que possible pour le travail, pour préserver sa santé
- peut-être creuser la piste d'un handicap invisible non détecté auparavant (c'est notamment le cas de tout ce qui est TSA/TDA/TDAH), ou voir si une pathologie dont on est atteint ne peut pas relever d'une RQTH.
- demander une mutation ou même envisager une reconversion (car oui, enseigner peut être invivable pour certains ou dans certains établissements, ce n'est pas votre faute, c'est celle de l'institution, qui ne garantit pas des conditions de travail acceptable, eh bien dans ce cas on peut ne pas accepter ces conditions et partir... je n'ai pas dit que c'était facile, ou économiquement profitable)
Et oui, concernant le refus de la charge de PP, en effet c'est délicat, car on pourra se dire "mais si je n'accepte pas, X ou Y se sentira obligé d'accepter et ce sera lui/elle qui en souffrira, ou alors il n'y aura pas assez de PP"... Mais si vous refusez d'être PP car vous sentez que c'est trop pour vous, il n'y a pas de mal. Si c'est trop, c'est trop, c'est comme ça. C'est la faute de l'institution qui charge la mule. À force de ne plus trouver de PP, peut-être comprendra-t-elle qu'il faut une décharge pour l'être, ou ne pas cumuler avec des HSA imposées, et/ou tripler la prime afférente...
Dans tous les cas, je ne vois pas le rapport en effet avec nos collègues qui bénéficient d'une RQTH. Le médecin fait des recommandations, elles doivent être suivies, point barre. Ce n'est pas leur faute et les RQTH ne sont pas données à la légère. Oui, cela a des incidences sur le travail de l'équipe, mais de toute façon on n'effacera pas le handicap de la personne ni les recommandations associées. Donc soit on se débarrasse des collègues RQTH et on les met au chômage forcé (ahem... de toute façon c'est illégal car discriminatoire, mais passons), soit on fait avec. Et, dans le cas de mon bahut, on a beaucoup plus de désagréments liés aux compléments de service, aux temps partiels (dont je fais partie) demandés entre autre pour échaper aux HSA, ou aux diverses réformes néfastes (le choc des savoirs) que par les collègues avec RQTH (dont certains d'ailleurs sont en plus en complément de service).
Edit : en effet, on peut aussi décider d'alléger le service d'un collègue RQTH pour ne pas avoir à donner toutes les classes difficiles à ses collègues, mais je suppose qu'il doit y avoir des pressions du rectorat pour ne pas abuser de cette mesure, qui coûte de l'argent. De même que s'il y avait davantage de demis-groupes ou des classes moins chargées, ce serait évidemment plus facile pour tous... :-/
- issoireNiveau 9
Je suis d’accord mais bon nous sommes très peu de collègues cela doit être cela ..c’est ma derniere année d’enseignement ça ira.
- SwanNiveau 8
Bon courage pour ta dernière année. Prends soin de toi. Et n'hésite pas à aller voir ton médecin sans attendre le burn-out si tu fatigues trop.
PS : tu as peut-être le droit à une retraite progressive avec temps partiel, si c'est trop pour toi (mais si c'est ta dernière année, c'est peut-être trop tard pour lancer la procédure ?). C'est en quelque sorte la "reconnaissance vieillesse" que tu sous-entendais tout à l'heure.
PS : tu as peut-être le droit à une retraite progressive avec temps partiel, si c'est trop pour toi (mais si c'est ta dernière année, c'est peut-être trop tard pour lancer la procédure ?). C'est en quelque sorte la "reconnaissance vieillesse" que tu sous-entendais tout à l'heure.
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