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- User20159Esprit éclairé
Fais toi accompagner par un syndicat.
Car être contractuel dans ce genre de cas est très fragilisant.
Car être contractuel dans ce genre de cas est très fragilisant.
- LagomorpheFidèle du forum
Mais enfin, professeur contractuel ou pas, quel est le but poursuivi par la direction ?
Que ce soit la foire de la première à la dernière minute de cours parce qu'elle a ôté toute autorité au professeur ?
Qu'il finisse par adopter la seule attitude possible quand on ne peut plus obtenir le calme: arrêter le cours et attendre, parfois un long moment, que le calme revienne (ou pas) ?
Alors bien sûr, on peut toujours virer le contractuel comme du jetable parce qu'on en est insatisfait, parce que soit il est ferme et enseigne, soit on lui interdit d'être ferme et il ne peut plus enseigner. Mais à un moment il faut comprendre que le remplaçant subira exactement le même sort et donnera la même insatisfaction, et que si l'Education Nationale et la hiérarchie peuvent beaucoup (nuire), ni l'une ni l'autre ne peuvent faire apparaître des professeurs par magie. On sait qu'il y a une gravissime crise des vocations, et on savonne la planche des gens qui ont encore le courage de faire le boulot. Dans un but qui m'échappe totalement. Il y a là un degré de bêtise dont je n'arrive pas à comprendre qu'il puisse ne pas être détecté par le jury d'un concours de personnel de direction.
Que ce soit la foire de la première à la dernière minute de cours parce qu'elle a ôté toute autorité au professeur ?
Qu'il finisse par adopter la seule attitude possible quand on ne peut plus obtenir le calme: arrêter le cours et attendre, parfois un long moment, que le calme revienne (ou pas) ?
Alors bien sûr, on peut toujours virer le contractuel comme du jetable parce qu'on en est insatisfait, parce que soit il est ferme et enseigne, soit on lui interdit d'être ferme et il ne peut plus enseigner. Mais à un moment il faut comprendre que le remplaçant subira exactement le même sort et donnera la même insatisfaction, et que si l'Education Nationale et la hiérarchie peuvent beaucoup (nuire), ni l'une ni l'autre ne peuvent faire apparaître des professeurs par magie. On sait qu'il y a une gravissime crise des vocations, et on savonne la planche des gens qui ont encore le courage de faire le boulot. Dans un but qui m'échappe totalement. Il y a là un degré de bêtise dont je n'arrive pas à comprendre qu'il puisse ne pas être détecté par le jury d'un concours de personnel de direction.
- Nath13Niveau 2
OkHa@_x a écrit:Fais toi accompagner par un syndicat.
Car être contractuel dans ce genre de cas est très fragilisant.
- Nath13Niveau 2
Lagomorphe a écrit:Mais enfin, professeur contractuel ou pas, quel est le but poursuivi par la direction ?
Que ce soit la foire de la première à la dernière minute de cours parce qu'elle a ôté toute autorité au professeur ?
Qu'il finisse par adopter la seule attitude possible quand on ne peut plus obtenir le calme: arrêter le cours et attendre, parfois un long moment, que le calme revienne (ou pas) ?
Alors bien sûr, on peut toujours virer le contractuel comme du jetable parce qu'on en est insatisfait, parce que soit il est ferme et enseigne, soit on lui interdit d'être ferme et il ne peut plus enseigner. Mais à un moment il faut comprendre que le remplaçant subira exactement le même sort et donnera la même insatisfaction, et que si l'Education Nationale et la hiérarchie peuvent beaucoup (nuire), ni l'une ni l'autre ne peuvent faire apparaître des professeurs par magie. On sait qu'il y a une gravissime crise des vocations, et on savonne la planche des gens qui ont encore le courage de faire le boulot. Dans un but qui m'échappe totalement. Il y a là un degré de bêtise dont je n'arrive pas à comprendre qu'il puisse ne pas être détecté par le jury d'un concours de personnel de direction.
Eh bien justement en novembre j’étais la 3ème remplaçante de la prof en maladie.. les deux premiers remplaçant ont craqué et sont partis ... pour te dire l’ambiance ... et puis les élèves ont tellement apprécié un trimestre sans prof qu’ils se sont amusés à me pousser à bout pour que je prenne la fuite ... donc ça a été le rapport de force... la direction en est bien consciente mais reste trop conciliante avec les parents pour protéger son bahut !!!
- eolyenNiveau 8
Je n'ai pas assez d'expérience pour donner des conseils mais je te souhaite bon courage! (je suis sidéré du manque de soutien de ta hiérarchie)
- ycombeMonarque
Demande de RV ?Nath13 a écrit:Bonjour,
Un peu trop découragée par mon vécu de néoprof, je recherche le réconfort à travers les conseils que voudriez bien m’apporter..
Suite à une reconversion professionnelle j’ai rejoint ce métier de prof que je vénérais tant jusqu’à il y a quelques mois...
En novembre, J’ai été affectée pour un remplacement.. (prof initial en maladie, 2 autres ont pris la fuite chacun après 2 à 3 semaines de service).., pour tout vous dire, une classe pénible.
J’ai su tenir bon et réussi à remettre sur la bonne voie - non sans peine- un groupe des deux: intérêt à la discipline, travail, bonne note bonne ambiance. Hier, un élève de ce groupe qui a été très souvent absent n’a pas été satisfait de ses notes m’expliquant qu’il a eu la Covid. Je lui ai expliqué que la note qu’il contestait correspondait à un travail donné la 08/01 et à rendre le 09/02 et qu’il a repris l’école au moins 10 jours avant la date butoir... et là à mon étonnement, il me sort de nulle part que sa mère exigeait de me voir parce que je déclenche chez lui des crises d’angoisse... qu’en tout début de l’année suite à une crise qu’il avait faite j’aurais dit « cela n’arrive que pendant mon cours.... et que j’aurais dit « j’en ai rien à faire » à un élève qui aurait tenté de m’expliquer son cas ... » et donc sur sa mère n’était contente et exigeait de me voir... ma réponse était « je ne reçoit que les parents qui souhaitent discuter de la progression de leur enfants sur le plan de l’apprentissage et du travail et que pour toute question disciplinaire et autres il fallait contacter la vie scolaire avec laquelje j’échangerai et qui se chargera de faire le relai avec le parent... sachant que j’avais dit la même chose à la cpe il y a une semaine, suite à des incidents récurrent dans l’autre groupe et au temps fou que je passais avec les parent au point que ça m’est arrivé de ne pas avoir le temps de manger à midi !!!!!
Autre précision : l’élève m’a expliqué que les crises d’angoisse sont déclenchées parce que j’interdis les bavardages et que les 5 mn que je leur donne à l’inter-cours étaient insuffisants et qu’il ne pouvait pas se tenir silencieux et à suivre le cours ou l’activité sans parler d’autre chose!!!!!
Que faire? Je maintiens mon refus? J’accepte le rdv.. et dans cas qu’elle posture je prends????
Merci d’avance.
«Eh bien monsieur, si votre mère souhaite un RV elle m'adresse une demande motivée par écrit, je l'étudierai avec les autres personnes concernées.»
Pendant le RV: crise d'angoisse parce qu'il faut se taire en classe ?
« Bien Madame, je vous rappelle que pendant les examens comme le BAC les bavardages ne sont pas autorisés non plus. Votre enfant présente donc un handicap qui l'empêche de suivre une scolarité normale. Veuillez consulter un spécialiste et monter un dossier MDPH pour qu'il puisse bénéficier d'une adaptation. Les exigences ne changeront pas sans le PPS. Au revoir.»
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- User20159Esprit éclairé
ycombe a écrit:Demande de RV ?
«Eh bien monsieur, si votre mère souhaite un RV elle m'adresse une demande motivée par écrit, je l'étudierai avec les autres personnes concernées.»
Pendant le RV: crise d'angoisse parce qu'il faut se taire en classe ?
« Bien Madame, je vous rappelle que pendant les examens comme le BAC les bavardages ne sont pas autorisés non plus. Votre enfant présente donc un handicap qui l'empêche de suivre une scolarité normale. Veuillez consulter un spécialiste et monter un dossier MDPH pour qu'il puisse bénéficier d'une adaptation. Les exigences ne changeront pas sans le PPS. Au revoir.»
Magnifique :sourit: !
J'en ai une autre en stock :
Vous souhaitez un rendez vous ? Volontiers chère madame/cher monsieur, je suis disponible tous les matins au collège/au lycée de 7h40 à 8h10....
L'horaire qui calme les parents récalcitrants....
- ElaïnaDevin
Alors personnellement je suis d'accord sur le fait qu'il ne faut pas non plus trop hésiter à accorder un RDV aux parents. Si le parent est de bonne foi (bah oui) ça permet de désamorcer assez vite le problème. Généralement le parent de bonne foi reconnaît assez vite si chouchou s'est payé sa fiole (ça arrive, Chouchou qui tirerait les larmes à ses parents leur a en fait menti comme un vil petit arracheur de dents) ou s'il a lui-même mal interprété quelque chose, et on se quitte en bonne entente, ce qui sous-entend que ça va chauffer pour le matricule de chouchou. Si le parent est de mauvaise foi, on écourte l'entretien - à ce titre, la technique de l'entretien de 8h à 8h30 "et désolée Monsieur j'ai cours maintenant je dois vous laisser" est imparable - et au moins on sait à quoi s'en tenir.
Ma technique personnelle : comme j'aime pas les gens et que je suis pisse-vinaigre, je commence par dauber tout mon soûl chez moi sur le parent en question, ça soulage (ben oui quoi, comme disait Jean-Marie Bigard,philosophe français, pet contenu, etc). Ensuite, je fais mon RDV (de préférence de visu, sinon au téléphone), le plus vite possible. Si je le sens vraiment mal, je le fais avec la CPE.
D'une façon générale, je trouve que justement, accorder rapidement un RDV met généralement le parent, même relou, en de bonnes dispositions (il a l'impression qu'on l'écoute, qu'on ne veut pas laisser traîner les choses). Laisser traîner les choses n'est jamais bon.
PAr contre ben le parent qui râle sur l'interdiction des bavardages, en fait, celui-là, ça vaut clairement le coup de le faire venir avant le premier cours pour être sûr d'avoir une bonne excuse pour écourter l'entretien, ça sent le parent relou. M'enfin, faut voir.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Nath13Niveau 2
Ah ouais top celle-là... vraiment j’adore et je retiens!!!!!! Parce que jusqu’à maintenant j’ai toujours laissé la cpe organiser les rdv et elle calais sur mes pauses ou en fin de journée ...Ha@_x a écrit:ycombe a écrit:Demande de RV ?
«Eh bien monsieur, si votre mère souhaite un RV elle m'adresse une demande motivée par écrit, je l'étudierai avec les autres personnes concernées.»
Pendant le RV: crise d'angoisse parce qu'il faut se taire en classe ?
« Bien Madame, je vous rappelle que pendant les examens comme le BAC les bavardages ne sont pas autorisés non plus. Votre enfant présente donc un handicap qui l'empêche de suivre une scolarité normale. Veuillez consulter un spécialiste et monter un dossier MDPH pour qu'il puisse bénéficier d'une adaptation. Les exigences ne changeront pas sans le PPS. Au revoir.»
Magnifique :sourit: !
J'en ai une autre en stock :
Vous souhaitez un rendez vous ? Volontiers chère madame/cher monsieur, je suis disponible tous les matins au collège/au lycée de 7h40 à 8h10....
L'horaire qui calme les parents récalcitrants....
Dorénavant j’impose mes créneaux et ça sera l’aube !!! Si móman maintient sa demande de rdv je la ferai venir entre 7h30 et 8h30 ... au risque de déclencher l’angoisse et la panique de toute la famille
- Nath13Niveau 2
comme j’ai envie de lui balancer de tout ça !!!!ycombe a écrit:Demande de RV ?Nath13 a écrit:Bonjour,
Un peu trop découragée par mon vécu de néoprof, je recherche le réconfort à travers les conseils que voudriez bien m’apporter..
Suite à une reconversion professionnelle j’ai rejoint ce métier de prof que je vénérais tant jusqu’à il y a quelques mois...
En novembre, J’ai été affectée pour un remplacement.. (prof initial en maladie, 2 autres ont pris la fuite chacun après 2 à 3 semaines de service).., pour tout vous dire, une classe pénible.
J’ai su tenir bon et réussi à remettre sur la bonne voie - non sans peine- un groupe des deux: intérêt à la discipline, travail, bonne note bonne ambiance. Hier, un élève de ce groupe qui a été très souvent absent n’a pas été satisfait de ses notes m’expliquant qu’il a eu la Covid. Je lui ai expliqué que la note qu’il contestait correspondait à un travail donné la 08/01 et à rendre le 09/02 et qu’il a repris l’école au moins 10 jours avant la date butoir... et là à mon étonnement, il me sort de nulle part que sa mère exigeait de me voir parce que je déclenche chez lui des crises d’angoisse... qu’en tout début de l’année suite à une crise qu’il avait faite j’aurais dit « cela n’arrive que pendant mon cours.... et que j’aurais dit « j’en ai rien à faire » à un élève qui aurait tenté de m’expliquer son cas ... » et donc sur sa mère n’était contente et exigeait de me voir... ma réponse était « je ne reçoit que les parents qui souhaitent discuter de la progression de leur enfants sur le plan de l’apprentissage et du travail et que pour toute question disciplinaire et autres il fallait contacter la vie scolaire avec laquelje j’échangerai et qui se chargera de faire le relai avec le parent... sachant que j’avais dit la même chose à la cpe il y a une semaine, suite à des incidents récurrent dans l’autre groupe et au temps fou que je passais avec les parent au point que ça m’est arrivé de ne pas avoir le temps de manger à midi !!!!!
Autre précision : l’élève m’a expliqué que les crises d’angoisse sont déclenchées parce que j’interdis les bavardages et que les 5 mn que je leur donne à l’inter-cours étaient insuffisants et qu’il ne pouvait pas se tenir silencieux et à suivre le cours ou l’activité sans parler d’autre chose!!!!!
Que faire? Je maintiens mon refus? J’accepte le rdv.. et dans cas qu’elle posture je prends????
Merci d’avance.
«Eh bien monsieur, si votre mère souhaite un RV elle m'adresse une demande motivée par écrit, je l'étudierai avec les autres personnes concernées.»
Pendant le RV: crise d'angoisse parce qu'il faut se taire en classe ?
« Bien Madame, je vous rappelle que pendant les examens comme le BAC les bavardages ne sont pas autorisés non plus. Votre enfant présente donc un handicap qui l'empêche de suivre une scolarité normale. Veuillez consulter un spécialiste et monter un dossier MDPH pour qu'il puisse bénéficier d'une adaptation. Les exigences ne changeront pas sans le PPS. Au revoir.»
- Nath13Niveau 2
En fait c’est ce que j’ai fait jusqu’à nouvel ordre, je reçois le parent, lui relate les faits et démontre la mauvaise fois de son gamin... mais en l’espace de 2 semaine j’en ai eu 3 de rdv ..et puis la semaine derniere à part ce phénomène d’élève et sa maman qui revendiquent le droit au bavardage, il y’a eu 2 autres incidents 1 qui a refusé de passer un oral prévu depuis un mois et a choisi l’exclusion et 1 autre qui mécontent s’était auto-exclu ..,,. Et la c’est devenu carrément épuisant ... c’est à ce moment où j’ai annoncé que je n’acceptais plus de gérer les questions disciplinaires et que je n’acceptais plus les rdv à ce sujets ... et que seuls étaient les bienvenus les parents qui se soucient du travail de leur enfants et de leur progression...Elaïna a écrit:
Alors personnellement je suis d'accord sur le fait qu'il ne faut pas non plus trop hésiter à accorder un RDV aux parents. Si le parent est de bonne foi (bah oui) ça permet de désamorcer assez vite le problème. Généralement le parent de bonne foi reconnaît assez vite si chouchou s'est payé sa fiole (ça arrive, Chouchou qui tirerait les larmes à ses parents leur a en fait menti comme un vil petit arracheur de dents) ou s'il a lui-même mal interprété quelque chose, et on se quitte en bonne entente, ce qui sous-entend que ça va chauffer pour le matricule de chouchou. Si le parent est de mauvaise foi, on écourte l'entretien - à ce titre, la technique de l'entretien de 8h à 8h30 "et désolée Monsieur j'ai cours maintenant je dois vous laisser" est imparable - et au moins on sait à quoi s'en tenir.
Ma technique personnelle : comme j'aime pas les gens et que je suis pisse-vinaigre, je commence par dauber tout mon soûl chez moi sur le parent en question, ça soulage (ben oui quoi, comme disait Jean-Marie Bigard,philosophe français, pet contenu, etc). Ensuite, je fais mon RDV (de préférence de visu, sinon au téléphone), le plus vite possible. Si je le sens vraiment mal, je le fais avec la CPE.
D'une façon générale, je trouve que justement, accorder rapidement un RDV met généralement le parent, même relou, en de bonnes dispositions (il a l'impression qu'on l'écoute, qu'on ne veut pas laisser traîner les choses). Laisser traîner les choses n'est jamais bon.
PAr contre ben le parent qui râle sur l'interdiction des bavardages, en fait, celui-là, ça vaut clairement le coup de le faire venir avant le premier cours pour être sûr d'avoir une bonne excuse pour écourter l'entretien, ça sent le parent relou. M'enfin, faut voir.
- Nath13Niveau 2
Heureusement que j’ai eu l’idée de rejoindre ce magnifique forum.
Là je me sens moins seule ....
VOUS REMERCIE TOUS pour vos conseils qui m’ont non seulement aiguillée, mais m’ont aussi apporté beaucoup de réconfort et de la bonne humeur aussi, vu que la plupart des posts ne manquent pas d’humour
Là je me sens moins seule ....
VOUS REMERCIE TOUS pour vos conseils qui m’ont non seulement aiguillée, mais m’ont aussi apporté beaucoup de réconfort et de la bonne humeur aussi, vu que la plupart des posts ne manquent pas d’humour
- EloahExpert spécialisé
Bonjour et tout d'abord : courage, vivre une telle situation n'est jamais facile !
Comme Elaïna, je pense qu'il faut en effet voir les parents rapidement pour désamorcer la tension et éviter que chacun "se monte la tête". Pour le reste, et là mon expérience personnelle fait que mon point de vue diverge de celui de pas mal de collègues ici : oui les crises d'angoisse existent et oui elles peuvent sembler excessives voire inventées à ceux qui ne les vivent pas. Par ailleurs, si l'élève a eu le COVID et même s'il a repris les cours il peut traîner longtemps une immense fatigue voire fragilité. Je ne jugerais donc pas l'élève avant de savoir. C'est pour cela que l'entretien avec les parents est important afin de comprendre le profil de l'élève : est-il en effet sujet à des crises d'angoisse ? Si oui dans quel genre de situation ? Garde-t-il des séquelles du COVID ? Si non, eh bien charge à l'élève de justifier son attitude à ses parents et à toi. Ca permet de montrer que tu es disposée à comprendre les cas particuliers mais pas non plus à accepter n'importe quoi si rien n'est justifié.
Tu enseignes le management ; tu es donc en lycée pro ? technologique ? Je te pose la question car la gestion des élèves diffère selon le type d'établissement. Moi je suis en lycée pro depuis 9 ans après avoir passé 11 en collège et en lycée général. Clairement les règles de classe ne sont pas les mêmes en lycée pro, le silence complet est impossible durablement, le temps de concentration de l'élève n'est pas le même non plus. Cela ne justifie pas que ce soit le bazar pour autant, je pense qu'on se comprend.
Comme Elaïna, je pense qu'il faut en effet voir les parents rapidement pour désamorcer la tension et éviter que chacun "se monte la tête". Pour le reste, et là mon expérience personnelle fait que mon point de vue diverge de celui de pas mal de collègues ici : oui les crises d'angoisse existent et oui elles peuvent sembler excessives voire inventées à ceux qui ne les vivent pas. Par ailleurs, si l'élève a eu le COVID et même s'il a repris les cours il peut traîner longtemps une immense fatigue voire fragilité. Je ne jugerais donc pas l'élève avant de savoir. C'est pour cela que l'entretien avec les parents est important afin de comprendre le profil de l'élève : est-il en effet sujet à des crises d'angoisse ? Si oui dans quel genre de situation ? Garde-t-il des séquelles du COVID ? Si non, eh bien charge à l'élève de justifier son attitude à ses parents et à toi. Ca permet de montrer que tu es disposée à comprendre les cas particuliers mais pas non plus à accepter n'importe quoi si rien n'est justifié.
Tu enseignes le management ; tu es donc en lycée pro ? technologique ? Je te pose la question car la gestion des élèves diffère selon le type d'établissement. Moi je suis en lycée pro depuis 9 ans après avoir passé 11 en collège et en lycée général. Clairement les règles de classe ne sont pas les mêmes en lycée pro, le silence complet est impossible durablement, le temps de concentration de l'élève n'est pas le même non plus. Cela ne justifie pas que ce soit le bazar pour autant, je pense qu'on se comprend.
- Nath13Niveau 2
Eloah a écrit:Bonjour et tout d'abord : courage, vivre une telle situation n'est jamais facile !
Comme Elaïna, je pense qu'il faut en effet voir les parents rapidement pour désamorcer la tension et éviter que chacun "se monte la tête". Pour le reste, et là mon expérience personnelle fait que mon point de vue diverge de celui de pas mal de collègues ici : oui les crises d'angoisse existent et oui elles peuvent sembler excessives voire inventées à ceux qui ne les vivent pas. Par ailleurs, si l'élève a eu le COVID et même s'il a repris les cours il peut traîner longtemps une immense fatigue voire fragilité. Je ne jugerais donc pas l'élève avant de savoir. C'est pour cela que l'entretien avec les parents est important afin de comprendre le profil de l'élève : est-il en effet sujet à des crises d'angoisse ? Si oui dans quel genre de situation ? Garde-t-il des séquelles du COVID ? Si non, eh bien charge à l'élève de justifier son attitude à ses parents et à toi. Ca permet de montrer que tu es disposée à comprendre les cas particuliers mais pas non plus à accepter n'importe quoi si rien n'est justifié.
Tu enseignes le management ; tu es donc en lycée pro ? technologique ? Je te pose la question car la gestion des élèves diffère selon le type d'établissement. Moi je suis en lycée pro depuis 9 ans après avoir passé 11 en collège et en lycée général. Clairement les règles de classe ne sont pas les mêmes en lycée pro, le silence complet est impossible durablement, le temps de concentration de l'élève n'est pas le même non plus. Cela ne justifie pas que ce soit le bazar pour autant, je pense qu'on se comprend.
Bonjour Eloah,
Tout d’abord je te remercie pour ta réponse intéressante.
J’enseigne en technologique, et je comprends bien que la gestion des classes dans ce cas sont différentes... je m’y étais apprêtée, mais apparemment pas assez..
je souhaite préciser que l’élève :
-Est l’un des plus bavard, et s’absente souvent.
-Ne fait pas son travail sous prétexte qu’il n’a pas le temps qu’il lui faut une heure pour arriver chez lui et rentre épuisé !
-Jamais une seule remarque que je lui aurais faite n’est passée sous silence... à chaque fois il conteste et surenchérit de manière insolente et pleine de défi...
- a sa reprise après sa maladie, il n’est jamais venu me voir pour me parler de son incapacité à faire le travail.. pire encore, le jour j, il m’avait dit qu’il avait fait le boulot mais que sa binôme était absente et que c’était qui avait le travail , et qu’il avait rejoint un autre binôme en enrichissant leur travail... j’y ai cru et j’ai donné mon accord.. à ma grande surprise je découvre qu’au travail du binôme (travail propre et appliqué ayant mérite un 15 )il avait rajouté une demi feuille mal découpée, sale, avec un contenu qui ne veut rien dire.. son binôme étant revenu le lendemain sans rien me remettre...
Et donc l’histoire de sa crise d’angoisse dont je suis accusée et la demande de la mère sont sorties après l’échec de sa négociation de la note....d’autant plus qu’il me précise que sa mère n’était pas contente, entre autre, parce que j’avais mis en doute la véracité de ses crises le mois de novembre ... sa demande date du 19/02 et puis bien sur parce que je n’accepte pas ses bavardages
- AmauryNiveau 5
Sans plaisanter, je trouve que fixer un cadre temporel strict et limité aux rendez-vous avec les parents est indispensable. D'expérience, à chaque fois qu'un rendez-vous a tourné au vinaigre sans signe précurseur, c'est parce que j'avais beaucoup de temps devant moi à accorder au parent et que celui-ci, une fois les questions urgentes concernant le rejeton traitées, m'a sentie encore disponible et a voulu aborder de vieilles rancœurs dont je n'étais même pas responsable. Alors que si le parent te sent pressé, il se "cadre" normalement lui-même parce qu'il sent l'urgence d'aboutir rapidement à un consensus. Selon moi, vingt minutes pour un rendez-vous, c'est parfait. Plus, on prend un risque.
- Nath13Niveau 2
Amaury a écrit:Sans plaisanter, je trouve que fixer un cadre temporel strict et limité aux rendez-vous avec les parents est indispensable. D'expérience, à chaque fois qu'un rendez-vous a tourné au vinaigre sans signe précurseur, c'est parce que j'avais beaucoup de temps devant moi à accorder au parent et que celui-ci, une fois les questions urgentes concernant le rejeton traitées, m'a sentie encore disponible et a voulu aborder de vieilles rancœurs dont je n'étais même pas responsable. Alors que si le parent te sent pressé, il se "cadre" normalement lui-même parce qu'il sent l'urgence d'aboutir rapidement à un consensus. Selon moi, vingt minutes pour un rendez-vous, c'est parfait. Plus, on prend un risque.
Bonjour Amaury,
Tu as tout à fait raison... en effet comme ça chacun ira droit au but et puis cela dissuadera les parents qui n’ont rien à faire d’autre..
Merci pour le conseil.
- SergeMédiateur
Je vais aussi en prendre de la graine. C'est vrai qu'ils sentent quand on se rend disponible et une réunion qui pourrait durer 20 minutes peut très bien prendre plus d'une heure.
Quand j'ai rendez-vous, j'ai du mal à leur signifier au bout d'un moment qu'on a fait le tour de la situation et qu'on peut mettre fin à la conversation.
J'ai rarement eu des rendez-vous de moins d'une heure, et même si j'apprécie généralement de rencontrer des parents, certains rendez-vous gagneraient à être raccourcis.
Mais j'ai du mal à le faire, d'autant qu'en 20 ans je connais généralement les frères, soeurs, cousins, etc. et qu'ils ont ensuite des nouvelles à donner. Je ne vais pas inventer un rendez-vous. Clôturer alors qu'ils ont encore des choses à dire donnerait l'impression de vouloir me débarrasser d'eux. Enfin, il faudrait que je trouve une façon de faire pour écourter une réunion qui s'éternise, d'autant que j'ai une heure de route après.
Finalement, l'idée d'accepter dans le carnet un rendez-vous en ne fixant d'avance pas seulement l'heure du rendez-vous mais également celle de fin du rendez-vous est la meilleure solution : ça permet de couper court l'heure venue sans avoir besoin de se justifier. Il faudra que je tente à la prochaine demande.
Quand j'ai rendez-vous, j'ai du mal à leur signifier au bout d'un moment qu'on a fait le tour de la situation et qu'on peut mettre fin à la conversation.
J'ai rarement eu des rendez-vous de moins d'une heure, et même si j'apprécie généralement de rencontrer des parents, certains rendez-vous gagneraient à être raccourcis.
Mais j'ai du mal à le faire, d'autant qu'en 20 ans je connais généralement les frères, soeurs, cousins, etc. et qu'ils ont ensuite des nouvelles à donner. Je ne vais pas inventer un rendez-vous. Clôturer alors qu'ils ont encore des choses à dire donnerait l'impression de vouloir me débarrasser d'eux. Enfin, il faudrait que je trouve une façon de faire pour écourter une réunion qui s'éternise, d'autant que j'ai une heure de route après.
Finalement, l'idée d'accepter dans le carnet un rendez-vous en ne fixant d'avance pas seulement l'heure du rendez-vous mais également celle de fin du rendez-vous est la meilleure solution : ça permet de couper court l'heure venue sans avoir besoin de se justifier. Il faudra que je tente à la prochaine demande.
- berzekoNiveau 8
Il y a vraiment [modéré] et c'est à toi en plus d'expliquer ce qui est évident ...
- berzekoNiveau 8
Lagomorphe a écrit:Mais enfin, professeur contractuel ou pas, quel est le but poursuivi par la direction ?
Que ce soit la foire de la première à la dernière minute de cours parce qu'elle a ôté toute autorité au professeur ?
Qu'il finisse par adopter la seule attitude possible quand on ne peut plus obtenir le calme: arrêter le cours et attendre, parfois un long moment, que le calme revienne (ou pas) ?
Alors bien sûr, on peut toujours virer le contractuel comme du jetable parce qu'on en est insatisfait, parce que soit il est ferme et enseigne, soit on lui interdit d'être ferme et il ne peut plus enseigner. Mais à un moment il faut comprendre que le remplaçant subira exactement le même sort et donnera la même insatisfaction, et que si l'Education Nationale et la hiérarchie peuvent beaucoup (nuire), ni l'une ni l'autre ne peuvent faire apparaître des professeurs par magie. On sait qu'il y a une gravissime crise des vocations, et on savonne la planche des gens qui ont encore le courage de faire le boulot. Dans un but qui m'échappe totalement. Il y a là un degré de bêtise dont je n'arrive pas à comprendre qu'il puisse ne pas être détecté par le jury d'un concours de personnel de direction.
Visiblement la direction de Nat semble les enchaîner vu qu'ils en sont au 3e remplaçant ... faut pas s'étonner si personne veut le job après.
- NLM76Grand Maître
- Spoiler:
- Bizarre, le titre. Je croyais que c'était la maman qui était accusée. Ne faudrait-il pas écrire "accusant le professeur..." ou "accusée..., par la maman qui demande un rdv" ?
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- DeliaEsprit éclairé
- Spoiler:
J'allais le dire ! Moi aussi, j'ai cru que c'était la maman qui était accusée.
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- mafalda16Modérateur
J’ai ajouté une précision. Merci de revenir au sujet du fil.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- CeladonDemi-dieu
J'allais poster le fait que j'avais tiqué sur le titre, mais d'autres néos l'ont fait avant moi et le nouvel intitulé n'a rien changé : l'accusée c'est la maman et non l'enseignante.
- mafalda16Modérateur
Hum
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- IrulanHabitué du forum
"Une maman, qui m'accuse de déclencher des crises d'angoisse chez son fils, exige un rendez-vous" ?
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Ad augusta per angusta.
- DeliaEsprit éclairé
- Spoiler:
- Tant que subsiste l'anacoluthe, l'ambigüité subsiste : une mère m'accuse.../accusée par un mère, je suis sommée de lui donner RV...
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
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- La mère d'un élève a commenté par écrit mes notes et appréciations sur les copies de son fils!
- Besoin d'yeux extérieurs : demande d'une maman d'élève dys
- Rdv demain avec une mère d'élève qui aurait dit à son fils de ne pas faire la punition que j'ai donnée.
- Arras : la mère d'un élève de 6 ans inquiète depuis l'agression de son fils par un camarade.
- Paris, 15e : une mère frappe la directrice d'école après l'exclusion de son fils.
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