Enseigner à Paris centre pour suppléant avec peu d'expérience ?

Bonjour à vous,

Diplômé d'un M2 de physique, j'ai eu l'occasion d'enseigner par le passé, un peu dans le public, un peu dans le privé, mais un mois en tout seulement. Actuellement je songe à enseigner.
Je n'ai aucune envie de revivre ce que j'ai pu rencontrer dans le public (collège public pas loin de gare du Nord, j'ai pu faire cours mais à la fin manquant d'expérience je punissais beaucoup et ça finissait par se retourner contre moi), mais dans mon entourage on me dit que les élèves des beaux quartiers de Paris (6e, 7e, 8e, 4e, ..., voire banlieues chics ?) doivent être plus "sympas" que les jeunes caïds de banlieue, qu'en pensez-vous ? - Je viens moi-même du 94 donc je connais, sauf exception pas question d'aller hors de Paris.
J'ai ré-activé mon dossier pour pour reprendre un poste dans l'enseignement catholique, téléphoné au service RH qui m'a dit qu'on me transmettrait les offres mais je n'ai pas reçu d'appels, voilà maintenant plus de deux semaines.

Tu ne peux quand même pas enseigner que dans des quartiers favorisés.
Je ne sais pas comment fonctionnent les remplacements dans le privé mais dans le public, ça me semble compliqué.

Attends, je résume : tu veux enseigner en physique-chimie, dans 4 arrondissements de Paris seulement, à la rigueur dans une banlieue chic, t'es pas sectaire, tu as un mois d'expérience. J'espère que tu ne comptes pas trop sur ça pour vivre.
Tu es réellement étonné de ne pas avoir eu d'offres en deux semaines ?

La seule classe qui m’ait mis une boule puante au cinéma quand j’étais animatrice était une terminale s des beaux quartiers d’un lycée privé très élitiste, une salle de futurs ingénieurs/cadres sup/médecins. Alors que dans les LP un peu « pourris », jamais eu de soucis. Mon expérience vaut ce qu’elle vaut mais les élèves des « bons quartiers » sont souvent choyés par des parents peu présents à la maison, très conscients de leur valeur et souvent méprisants voire odieux, jusqu’à se vanter d’avoir faut craquer un prof. Un conseil : ne jamais dire qu’on débute !!!

Ménalque a écrit:Diplômé d'un M2 de physique, j'ai eu l'occasion d'enseigner par le passé, un peu dans le public, un peu dans le privé, mais un mois en tout seulement. Actuellement je songe à enseigner.
Je n'ai aucune envie de revivre ce que j'ai pu rencontrer dans le public (collège public pas loin de gare du Nord, j'ai pu faire cours mais à la fin manquant d'expérience je punissais beaucoup et ça finissait par se retourner contre moi), mais dans mon entourage on me dit que les élèves des beaux quartiers de Paris (6e, 7e, 8e, 4e, ..., voire banlieues chics ?) doivent être plus "sympas" que les jeunes caïds de banlieue, qu'en pensez-vous ? - Je viens moi-même du 94 donc je connais, sauf exception pas question d'aller hors de Paris.

Je suppose que tu souhaites aussi un salaire à 5 chiffres, un logement de fonction et l'assidue et enamourée attention de Mlle Ernestine Muche ?

: )

PS : j'ai arrêté les smileys, il paraît que ça fait mauvais genre.

Il faut postuler comme précepteur, mais je ne suis pas sûre qu'on te prenne avec "seulement" un M2 de physique :lol:

Blague à part, conseil amical (au cas où tu ne sois pas un troll, on ne sait jamais) : si tu n'es pas prêt à assurer devant n'importe quel type de public, alors il ne faut pas enseigner. Avec un M2 de physique, tu ne devrais pas avoir de mal à trouver un travail mieux payé de toutes façons...