- pseudo-intelloSage
Mes parents, au téléphone la semaine dernière :
" Alors, ça y'est, vous êtes vaccinés, maintenant ?
- Ben non, pourquoi ?
- Mais ils avaient dit qu'ils allaient vacciner les enseignants !
- (soupir)".
Je pense très fort aux collègues qui sont en réa à l'heure qu'il est.
" Alors, ça y'est, vous êtes vaccinés, maintenant ?
- Ben non, pourquoi ?
- Mais ils avaient dit qu'ils allaient vacciner les enseignants !
- (soupir)".
Je pense très fort aux collègues qui sont en réa à l'heure qu'il est.
- Thalia de GMédiateur
dita a écrit:Je persiste et signe pour les parents qui rechignent à avoir leurs enfants dans les pattes. Les cadres qui teletravaillent ont bien du mal à organiser une vie professionnelle et familiale de façon concomitante. En langue commune, on appelle cela " gérer les enfants".
Ce que tu n'avais pas précisé dans ton premier message, si bien que je ne dois pas être la seule à avoir cru à une généralité.
dita a écrit:Les établissements scolaires sont fermés et les parents ont leurs enfants dans les pattes. Blanquer chute dans les sondages, c'est compréhensible.
Ironique ou pas ? Nous n'avons aucun indice. Si ça ne l'est pas, eh bien je suggère de mettre les campagnes à la ville.Je ne dirai rien des gens qui ont la simplicité d'élire domicile en zone blanche. A notre époque, bref.
Je ne commente pas, je vais me faire accuser de t'avoir mal compris.Après, l'histoire des parents démunis devant l'ampleur du travail scolaire, c'est vraiment triste.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- VerduretteModérateur
dita a écrit:Je persiste et signe pour les parents qui rechignent à avoir leurs enfants dans les pattes. Les cadres qui teletravaillent ont bien du mal à organiser une vie professionnelle et familiale de façon concomitante. En langue commune, on appelle cela " gérer les enfants".
Je ne dirai rien des gens qui ont la simplicité d'élire domicile en zone blanche. A notre époque, bref.
Après, l'histoire des parents démunis devant l'ampleur du travail scolaire, c'est vraiment triste.
Ton post est-il du lard ou du cochon ? Ce sera sans doute facile d'écrire après coup que je n'ai pas le sens de l'humour, je reconnais qu'en ce moment je ne l'ai pas tellement. Mais je ne dois pas être la seule.
J'ai failli écrire que c'était bien une remarque de parisien, et puis non, ce serait insultant pour les parisiens intelligents, d'autant que j'en suis une (quand on est né à Paris et qu'on y a vécu 25 ans, je suppose qu'on est parisien ? )...même si je vis aujourd'hui loin de la capitale.
Le concept de zone blanche étant, par essence, relativement récent, t'est-il venu à l'esprit que certaines personnes avaient pu élire domicile dans un lieu qui s'est retrouvé en zone blanche, et dont elles n'ont pas souhaité ou pu partir par la suite ? Genre des culs-terreux qui ont leur ferme, leurs vaches (beurk), et même leurs enfants dans ce lieu pourri ? As-tu même songé que certaines personnes n'avaient pas envie de quitter leur maison juste parce que la zone était blanche et pouvaient légitimement attendre que le service public les desserve ?
Quant aux parents démunis devant le travail scolaire, il y en a beaucoup. Je ne parlerai pas du fait qu'ils ont du mal à concilier télétravail et école à la maison, surtout avec plusieurs enfants (on l'a entendu de la part de bien des collègues ici-même l'an passé) mais j'ai la faiblesse de penser que l'école est précisément là pour offrir un enseignement que nombre de parents ne sont pas en mesure de donner.
S'il y a une seule bonne chose que cette crise aura révélé, même à notre ministre, c'est que les enseignants en chair et en os sont indispensables pour apprendre. Même si je crains qu'on ne l'oublie bien vite.
Enfin, pour en revenir davantage au sujet, ce que je trouve impardonnable, pour ma part, ce sont les mensonges.
Faire croire qu'on applique des protocoles inapplicables, se défausser toujours sur les autres, et surtout, surtout, répéter qu'on est mieux protégé dans un établissement scolaire que partout ailleurs. Maintenir les écoles ouvertes pour le bien des élèves, j'y crois, (encore que la remarque sur le fait qu'on veuille à tout prix garder en état de fonctionner une école qu'on sabote depuis des lustres soit malheureusement très pertinente), précisément parce que je sais que nombre de familles ne sont absolument pas en mesure d'aider leurs enfants. Certaines ne le peuvent réellement pas, et j'ai eu affaire à des familles pleines de bonne volonté, mais qui faisaient travailler leurs enfants en dépit du bon sens.
Personne n'aurait l'idée de dire aux soignants que leur boulot n'est pas dangereux, bien sûr je ne vais pas comparer notre risque à celui d'une infirmière en service Covid, ce serait irrespectueux et excessif, mais j'aurais voulu (je l'ai répété à l'envi sur divers fils) entendre, au moins en interne : On sait qu'il y a des risques, mais on vous demande de le faire pour le bien des élèves (sans ironie) , et on vous protège au mieux. Y compris du prof-bashing.
Au lieu de quoi ... c'est cela que je ne pardonne pas.
Je suis ahurie de voir à quel point les parents ignorent la réalité de la vie scolaire, à tous les niveaux, programmes, réformes, protocoles (enfin, nous-mêmes, de l'intérieur, avons parfois du mal à suivre, alors ...) ... si les écailles tombent enfin des yeux de certains, je ne peux que m'en réjouir, même si j'ai fort peu d'illusions sur l'effet que cela aura à l'avenir.
- ZetitcheurHabitué du forum
Verdurette j’abonde à 200% ! Sur les zones blanches - moi-même je suis en zone rurale (mais heureusement avec une couverture correcte) - en visio (pas par choix) depuis octobre avec mes étudiants qui enchaînent les visios à longueur de semaine. Certains d’entre eux sont chez leurs parents, en zone blanche oui, parce que à la ferme tout simplement. Pas évident pour tout le monde.
Et les belles paroles de nos responsables ( moi c’est Mme Vidal, pas le même style que Mr Blanquer : on ne l’entend plus, silence radio), que dire ... il y a certainement une grande méconnaissance du terrain et quand on voit son parcours perso (là je parle de Blanquer) ça explique sans doute beaucoup de choses.... Mais rien n’excuse les couleuvres qu’on nous fait avaler. Pendant ce temps on compte les morts. Sans doute la barre des 100000 la semaine prochaine.
Et les belles paroles de nos responsables ( moi c’est Mme Vidal, pas le même style que Mr Blanquer : on ne l’entend plus, silence radio), que dire ... il y a certainement une grande méconnaissance du terrain et quand on voit son parcours perso (là je parle de Blanquer) ça explique sans doute beaucoup de choses.... Mais rien n’excuse les couleuvres qu’on nous fait avaler. Pendant ce temps on compte les morts. Sans doute la barre des 100000 la semaine prochaine.
- AD_MoivreNiveau 4
Verdurette a écrit:dita a écrit:Je persiste et signe pour les parents qui rechignent à avoir leurs enfants dans les pattes. Les cadres qui teletravaillent ont bien du mal à organiser une vie professionnelle et familiale de façon concomitante. En langue commune, on appelle cela " gérer les enfants".
Je ne dirai rien des gens qui ont la simplicité d'élire domicile en zone blanche. A notre époque, bref.
Après, l'histoire des parents démunis devant l'ampleur du travail scolaire, c'est vraiment triste.
Ton post est-il du lard ou du cochon ? Ce sera sans doute facile d'écrire après coup que je n'ai pas le sens de l'humour, je reconnais qu'en ce moment je ne l'ai pas tellement. Mais je ne dois pas être la seule.
J'ai failli écrire que c'était bien une remarque de parisien, et puis non, ce serait insultant pour les parisiens intelligents, d'autant que j'en suis une (quand on est né à Paris et qu'on y a vécu 25 ans, je suppose qu'on est parisien ? )...même si je vis aujourd'hui loin de la capitale.
Le concept de zone blanche étant, par essence, relativement récent, t'est-il venu à l'esprit que certaines personnes avaient pu élire domicile dans un lieu qui s'est retrouvé en zone blanche, et dont elles n'ont pas souhaité ou pu partir par la suite ? Genre des culs-terreux qui ont leur ferme, leurs vaches (beurk), et même leurs enfants dans ce lieu pourri ? As-tu même songé que certaines personnes n'avaient pas envie de quitter leur maison juste parce que la zone était blanche et pouvaient légitimement attendre que le service public les desserve ?
Quant aux parents démunis devant le travail scolaire, il y en a beaucoup. Je ne parlerai pas du fait qu'ils ont du mal à concilier télétravail et école à la maison, surtout avec plusieurs enfants (on l'a entendu de la part de bien des collègues ici-même l'an passé) mais j'ai la faiblesse de penser que l'école est précisément là pour offrir un enseignement que nombre de parents ne sont pas en mesure de donner.
S'il y a une seule bonne chose que cette crise aura révélé, même à notre ministre, c'est que les enseignants en chair et en os sont indispensables pour apprendre. Même si je crains qu'on ne l'oublie bien vite.
Enfin, pour en revenir davantage au sujet, ce que je trouve impardonnable, pour ma part, ce sont les mensonges.
Faire croire qu'on applique des protocoles inapplicables, se défausser toujours sur les autres, et surtout, surtout, répéter qu'on est mieux protégé dans un établissement scolaire que partout ailleurs. Maintenir les écoles ouvertes pour le bien des élèves, j'y crois, (encore que la remarque sur le fait qu'on veuille à tout prix garder en état de fonctionner une école qu'on sabote depuis des lustres soit malheureusement très pertinente), précisément parce que je sais que nombre de familles ne sont absolument pas en mesure d'aider leurs enfants. Certaines ne le peuvent réellement pas, et j'ai eu affaire à des familles pleines de bonne volonté, mais qui faisaient travailler leurs enfants en dépit du bon sens.
Personne n'aurait l'idée de dire aux soignants que leur boulot n'est pas dangereux, bien sûr je ne vais pas comparer notre risque à celui d'une infirmière en service Covid, ce serait irrespectueux et excessif, mais j'aurais voulu (je l'ai répété à l'envi sur divers fils) entendre, au moins en interne : On sait qu'il y a des risques, mais on vous demande de le faire pour le bien des élèves (sans ironie) , et on vous protège au mieux. Y compris du prof-bashing.
Au lieu de quoi ... c'est cela que je ne pardonne pas.
Je suis ahurie de voir à quel point les parents ignorent la réalité de la vie scolaire, à tous les niveaux, programmes, réformes, protocoles (enfin, nous-mêmes, de l'intérieur, avons parfois du mal à suivre, alors ...) ... si les écailles tombent enfin des yeux de certains, je ne peux que m'en réjouir, même si j'ai fort peu d'illusions sur l'effet que cela aura à l'avenir.
Blanquer ne nous fait pas confiance. Il y a aucune communication interne de sa part. Il passe quasi exclusivement par les medias. Le prof bashing vient d'une certaine élite... la prochaine réforme est la réforme de notre statut
- ysabelDevin
dita a écrit:Je persiste et signe pour les parents qui rechignent à avoir leurs enfants dans les pattes. Les cadres qui teletravaillent ont bien du mal à organiser une vie professionnelle et familiale de façon concomitante. En langue commune, on appelle cela " gérer les enfants".
Je ne dirai rien des gens qui ont la simplicité d'élire domicile en zone blanche. A notre époque, bref.
Après, l'histoire des parents démunis devant l'ampleur du travail scolaire, c'est vraiment triste.
Si ce n'est pas du mépris, je ne sais pas ce que c'est...
Donc si tu habites là depuis 25 ans, tu déménages ?
Et tout le monde sait que c'est écrit à l'entrée du village "Vous qui entrez, sachez que nous sommes en zone blanche"
Bref : si t'as pas Internet, c'est de ta faute !
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Madame_ProfEsprit sacré
Je me demande plutôt pourquoi il existe des zones blanches, en France, en 2021, alors qu'ailleurs on croule sous les ondes, les antennes, la 5G et compagnie. Mais bon.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Isis39Enchanteur
Madame_Prof a écrit:Je me demande plutôt pourquoi il existe des zones blanches, en France, en 2021, alors qu'ailleurs on croule sous les ondes, les antennes, la 5G et compagnie. Mais bon.
C'est ce que je me dis chaque fois que j'entends parler du déploiement de la 5G. Pourquoi ne s'occupe-t-on pas avant de permettre à tous en France d'accéder à internet ?
- Ajonc35Sage
Verdurette, tu as tout dit.
Les zones blanches, le mépris du ministre de l'EN, etc....
Ma fille est au conseil d'école de sa petite école rurale. C'est la première fois donc elle découvre le système de l'extérieur-parents après avoir été dans l'extérieur-enfants. Elle constate que je ne lui ai pas menti sur l'attitude des parents et en particulier avec cette épidémie. Il y en a par exemple qui ne comprennent toujours pas que les sorties scolaires ou séjours ne peuvent se faire! Mais elle ne comprend pas non plus que le maire n'ait pas pu faire une réunion en présentiel alors que les enseignants doivent travailler dans des classes bien chargées, que la cantine,etc..... 8-10 personnes dans une grande salle.... Cela ne la gêne pas de faire à distance mais elle constate deux poids, deux mesures.
Je ne suis pas infirmière, mais après chaque période de vacances, je retourne la boule au ventre car le protocole qui a bougé sur le papier, ne bouge pas sur place. Je ne sais pas si les parents le savent dans mon établissement mais autour de moi quand je dis dans quelles conditions nous travaillons, les personnes sauf très proches ne me croient pas.
Mon dentiste qui prend des mesures très dures dans son cabinet hallucine de ce que l'Etat lui impose et que l'Etat n'est pas en mesure de mettre en place dans ses propres locaux. Donc les zones blanches, c'est comme le protocole, sur le papier c'est bien, dans la réalité c'est autre chose. De plus sommes nous obligés d'être abonné à internet. Dans mon entourage, une personne ne l'a pas ( Juste le téléphone fixe et c'est tout. Elle fait tout au boulot. Elle n'a plus d'enfants)
Les zones blanches, le mépris du ministre de l'EN, etc....
Ma fille est au conseil d'école de sa petite école rurale. C'est la première fois donc elle découvre le système de l'extérieur-parents après avoir été dans l'extérieur-enfants. Elle constate que je ne lui ai pas menti sur l'attitude des parents et en particulier avec cette épidémie. Il y en a par exemple qui ne comprennent toujours pas que les sorties scolaires ou séjours ne peuvent se faire! Mais elle ne comprend pas non plus que le maire n'ait pas pu faire une réunion en présentiel alors que les enseignants doivent travailler dans des classes bien chargées, que la cantine,etc..... 8-10 personnes dans une grande salle.... Cela ne la gêne pas de faire à distance mais elle constate deux poids, deux mesures.
Je ne suis pas infirmière, mais après chaque période de vacances, je retourne la boule au ventre car le protocole qui a bougé sur le papier, ne bouge pas sur place. Je ne sais pas si les parents le savent dans mon établissement mais autour de moi quand je dis dans quelles conditions nous travaillons, les personnes sauf très proches ne me croient pas.
Mon dentiste qui prend des mesures très dures dans son cabinet hallucine de ce que l'Etat lui impose et que l'Etat n'est pas en mesure de mettre en place dans ses propres locaux. Donc les zones blanches, c'est comme le protocole, sur le papier c'est bien, dans la réalité c'est autre chose. De plus sommes nous obligés d'être abonné à internet. Dans mon entourage, une personne ne l'a pas ( Juste le téléphone fixe et c'est tout. Elle fait tout au boulot. Elle n'a plus d'enfants)
- JennyMédiateur
Isis39 a écrit:Madame_Prof a écrit:Je me demande plutôt pourquoi il existe des zones blanches, en France, en 2021, alors qu'ailleurs on croule sous les ondes, les antennes, la 5G et compagnie. Mais bon.
C'est ce que je me dis chaque fois que j'entends parler du déploiement de la 5G. Pourquoi ne s'occupe-t-on pas avant de permettre à tous en France d'accéder à internet ?
Ce n’est pas rentable. La 5G rapporte de l’argent alors que la couverture des zones blanches est assez négligeable.
Il y a bien un programme de l’ARCEP : https://www.arcep.fr/la-regulation/grands-dossiers-reseaux-mobiles/la-couverture-mobile-en-metropole/la-couverture-des-zones-peu-denses.html#c22877 et ça diminue. Mais il faut que les collectivités territoriales remontent leur besoin auprès des opérateurs.
- A TuinVénérable
ysabel a écrit:
Et tout le monde sait que c'est écrit à l'entrée du village "Vous qui entrez, sachez que nous sommes en zone blanche"
Bah ça en général, ça fait bien partie des premières choses qu'on vérifie par curiosité quand on vise à s'installer dans un lieu donné. Rien de neuf sous le soleil, c'est du bon sens.
- ProvenceEnchanteur
A Tuin a écrit:ysabel a écrit:
Et tout le monde sait que c'est écrit à l'entrée du village "Vous qui entrez, sachez que nous sommes en zone blanche"
Bah ça en général, ça fait bien partie des premières choses qu'on vérifie par curiosité quand on vise à s'installer dans un lieu donné. Rien de neuf sous le soleil, c'est du bon sens.
Pas du bon sens, non, du mépris. Du mépris pour les gens qui ne vont pas déserter le lieu où ils vivent parce que, brutalement, une connexion efficace est devenue nécessaire ; du mépris pour la pauvreté des campagnes, parfois seul choix possible pour ne pas vivre entassés les uns sur les autres.
- Ajonc35Sage
En effet, du mépris mais au-delà c'est la méconnaissance de diverses situations et vu de Paris ou des grandes villes cela n"est pas envisageable. Il y a 10 ans, internet n'était pas aussi important et vu le prix de l'immobilier dans certains coins y compris sur le littoral, des familles se sont installées ailleurs là où nos élites ne vont pas et donc ne voient pas. Les maires se battent mais qui les entend.Provence a écrit:A Tuin a écrit:ysabel a écrit:
Et tout le monde sait que c'est écrit à l'entrée du village "Vous qui entrez, sachez que nous sommes en zone blanche"
Bah ça en général, ça fait bien partie des premières choses qu'on vérifie par curiosité quand on vise à s'installer dans un lieu donné. Rien de neuf sous le soleil, c'est du bon sens.
Pas du bon sens, non, du mépris. Du mépris pour les gens qui ne vont pas déserter le lieu où ils vivent parce que, brutalement, une connexion efficace est devenue nécessaire ; du mépris pour la pauvreté des campagnes, parfois seul choix possible pour ne pas vivre entassés les uns sur les autres.
- Hermione0908Modérateur
Peut-être aussi ont-ils vu que les contaminations en milieu scolaire n'ont clairement pas baissé et ont même augmenté malgré le Saint-Protocole (loué soit-Il) prétendument hyper super mega giga renforcé.Danska a écrit:Un élément qui a probablement fait tache aussi dans sa com, c'est de répéter en boucle que les protocoles sanitaires étaient de plus en plus stricts et renforcés alors qu'en parallèle les élèves et leurs parents voient bien qu'il ne se passe pas grand-chose en pratique.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- Clecle78Bon génie
La famille de ma belle fille est agricultrice depuis des lustres dans le Limousin profond. Zone blanche. Ils ne vont pas déménager pour le plaisir d'avoir internet, si ?
- monseigneurHabitué du forum
France info a écrit: Bugs de l'enseignement à distance : "Le jour où 20% de la population bascule en distanciel, c'est une charge très importante", justifie le ministère de l’Éducation nationale.
Après une semaine de dysfonctionnement des espaces numériques de travail et du site du CNED, Edouard Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire, promet que les quinze jours de vacances seront consacrés à "lever définitivement toutes les difficultés".
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/bugs-de-l-enseignement-a-distance-le-jour-ou-20-de-la-population-bascule-en-distanciel-c-est-une-charge-tres-importante-justifie-le-ministere-de-leducation-nationale_4366123.html
"Nous sommes prêts", qu'il disait.
Il n'y a pas eu assez d'un an pour se préparer, mais 15 jours vont faire l'affaire...
- ditaNeoprof expérimenté
Lapsus très intéressant.Clecle78 a écrit:La famille de ma belle fiche est agricultrice depuis des lustres dans le Limousin profond. Zone blanche. Ils ne vont pas déménager pour le plaisir d'avoir internet, si ?
- InvitéInvité
Clecle78 a écrit:La famille de ma belle fiche est agricultrice depuis des lustres dans le Limousin profond. Zone blanche. Ils ne vont pas déménager pour le plaisir d'avoir internet, si ?
Je ne quitterais mon Limousin pour rien au monde ! Et j'ai même internet ( et l'eau courante et l'électricité)...
- maikreeeesseGrand sage
Même l'eau chaude ?maldoror1 a écrit:Clecle78 a écrit:La famille de ma belle fiche est agricultrice depuis des lustres dans le Limousin profond. Zone blanche. Ils ne vont pas déménager pour le plaisir d'avoir internet, si ?
Je ne quitterais mon Limousin pour rien au monde ! Et j'ai même internet ( et l'eau courante et l'électricité)...
C'était ce que demandaient des amis parisiens quand ils venaient dans ma Franche Comté natale il y a 30 ans...
- InvitéInvité
maikreeeesse a écrit:Même l'eau chaude ?maldoror1 a écrit:Clecle78 a écrit:La famille de ma belle fiche est agricultrice depuis des lustres dans le Limousin profond. Zone blanche. Ils ne vont pas déménager pour le plaisir d'avoir internet, si ?
Je ne quitterais mon Limousin pour rien au monde ! Et j'ai même internet ( et l'eau courante et l'électricité)...
C'était ce que demandaient des amis parisiens quand ils venaient dans ma Franche Comté natale il y a 30 ans...
:sourit:
- sookieGrand sage
A Tuin a écrit:ysabel a écrit:
Et tout le monde sait que c'est écrit à l'entrée du village "Vous qui entrez, sachez que nous sommes en zone blanche"
Bah ça en général, ça fait bien partie des premières choses qu'on vérifie par curiosité quand on vise à s'installer dans un lieu donné. Rien de neuf sous le soleil, c'est du bon sens.
Sauf qu’on peut être installé depuis avant le téléphone portable et internet et que parfois on n’a pas le choix de son lieu de vie en fonction de son travail ou de celui du conjoint (je cumule les deux cas).
Et puis la couverture est différente selon les opérateurs et cela peut évoluer (on déjà changer d’opérateur pour cette raison)
Et puis on peut avoir d’autres critères de choix de lieu de vie qui passe avant la couverture comme le prix, le temps de trajet, les services....
Édit je précise aussi que sans être une véritable zone blanche, je ne capte pas très bien chez moi (quasiment impossible d’utiliser mon téléphone, ou bien il faut se mettre sur le toit) et que le débit internet est très limité mais que je suis à 5 km d’une ville de plus de 200 000 hab, à une heure du début de la banlieue parisienne et dans une campagne viticole très dynamique et très dense, donc pas vraiment du rural profond.
_________________
On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- Clecle78Bon génie
Et bien chez eux c'est très compliqué pour internet.. Mais ils ont l'eau et l'électricité !
- A TuinVénérable
A la base la conversation ne portait pas du tout sur ce cas de figure, mais sur le fait que quelqu'un aille s'installer quelque part par rapport à son emploi. On n'est pas dans le cas de figure de gens habitant déjà dans un lieu, et qui ont vu survenir des évolutions.Provence a écrit:A Tuin a écrit:ysabel a écrit:
Et tout le monde sait que c'est écrit à l'entrée du village "Vous qui entrez, sachez que nous sommes en zone blanche"
Bah ça en général, ça fait bien partie des premières choses qu'on vérifie par curiosité quand on vise à s'installer dans un lieu donné. Rien de neuf sous le soleil, c'est du bon sens.
Pas du bon sens, non, du mépris. Du mépris pour les gens qui ne vont pas déserter le lieu où ils vivent parce que, brutalement, une connexion efficace est devenue nécessaire ; du mépris pour la pauvreté des campagnes, parfois seul choix possible pour ne pas vivre entassés les uns sur les autres.
Quoi qu'il en soit, pour la continuité pédagogique il est bien évident que cette fracture numérique ne contribue pas à mettre les gens sur un pied d'égalité. A l'heure actuelle les gens globalement ont besoin de matériel, de téléphones et de lignes internet qui marchent, il serait bien de justement n'avoir pas de problèmes de zones blanches. Et qu'en face les solutions de visioconférence soit nickel, et que le ministre sensé représenter les enseignants ne vienne pas expliquer que les dysfonctionnements sont dus à des attaques de l'étranger.
- glucheNiveau 10
Ce serait surtout bien d'arrêter de se rendre de plus en plus dépendant d'Internet alors que les problèmes (environnementaux, sociétaux, humains, etc) que cette dépendance entraînent sont de plus en plus evidents et graves. Je n'habite pas en zone blanche, mais si je pouvais, c'est là que j'irais m'installer.
- Ajonc35Sage
J'ai fait cette semaine une visio avec mon association. Nous sommes tous dans le même coin et les deux qui ont eu des problèmes (connexion interrompue, conversation inaudible par moments, image de mauvaise qualité) ne sont pas des manchotes et nous avons la même couverture de commune centre, proche d'une métropole, ceci peut s'expliquer par une grande sollicitation du réseau même en fin de journée. Moi même, fibre optique, j'ai un débit très lent depuis quelques temps, cela peut venir de mon PC que j'ai considérablement alourdi avec des logiciels pour ceci ou pour cela et pour pouvoir travailler.A Tuin a écrit:A la base la conversation ne portait pas du tout sur ce cas de figure, mais sur le fait que quelqu'un aille s'installer quelque part par rapport à son emploi. On n'est pas dans le cas de figure de gens habitant déjà dans un lieu, et qui ont vu survenir des évolutions.Provence a écrit:A Tuin a écrit:ysabel a écrit:
Et tout le monde sait que c'est écrit à l'entrée du village "Vous qui entrez, sachez que nous sommes en zone blanche"
Bah ça en général, ça fait bien partie des premières choses qu'on vérifie par curiosité quand on vise à s'installer dans un lieu donné. Rien de neuf sous le soleil, c'est du bon sens.
Pas du bon sens, non, du mépris. Du mépris pour les gens qui ne vont pas déserter le lieu où ils vivent parce que, brutalement, une connexion efficace est devenue nécessaire ; du mépris pour la pauvreté des campagnes, parfois seul choix possible pour ne pas vivre entassés les uns sur les autres.
Quoi qu'il en soit, pour la continuité pédagogique il est bien évident que cette fracture numérique ne contribue pas à mettre les gens sur un pied d'égalité. A l'heure actuelle les gens globalement ont besoin de matériel, de téléphones et de lignes internet qui marchent, il serait bien de justement n'avoir pas de problèmes de zones blanches. Et qu'en face les solutions de visioconférence soit nickel.
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