- GrignoteNiveau 5
Petite question d'accord du participe passé dans la phrase suivante:
"Vous venez de commettre une bêtise et avez peur de la sanction qui risque de vous être assigné."
On laisse "é" car le nom "sanction", antécédent du pronom relatif "qui", est sujet. C'est bien ça ?
"Vous venez de commettre une bêtise et avez peur de la sanction qui risque de vous être assigné."
On laisse "é" car le nom "sanction", antécédent du pronom relatif "qui", est sujet. C'est bien ça ?
- WinterfellNiveau 3
La sanction qui risque de vous être assignée.Grignote a écrit:Petite question d'accord du participe passé dans la phrase suivante:
"Vous venez de commettre une bêtise et avez peur de la sanction qui risque de vous être assigné."
On laisse "é" car le nom "sanction", antécédent du pronom relatif "qui", est sujet. C'est bien ça ?
On accorde donc avec « qui », antécédent de « sanction ».
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« L’hiver vient. »
2024-2025 : 1 seconde GT, 2 premières technologiques (STI2D et ST2S), BTS travaux publics première et deuxième année.
- SatelliteNiveau 9
La sanction qui risque de vous être assignée.
L'orthographe, dans la phrase que tu proposes, me paraît fautive.
Le sujet de "être assigné" est "qui", qui reprend "sanction".
L'orthographe, dans la phrase que tu proposes, me paraît fautive.
Le sujet de "être assigné" est "qui", qui reprend "sanction".
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- NLM76Grand Maître
Là, tu racontes absolument n'importe quoi, en donnant un air savant à ce n'importe quoi. Promener les compléments (les "déplacer"), c'est une fadaise qui n'a aucune espèce d'intérêt. On se contrefiche de savoir si les compléments sont déplaçables ou pas. Voir mes articles sur la question, à commencer par https://www.lettresclassiques.fr/2022/07/20/de-bonne-heure-je-me-suis-couche-longtemps/Delia a écrit:NLM76 a écrit:Ecoute, j'ai appris un peu la logique et la théorie des ensembles. Mais je ne vois pas le rapport avec la choucroute.Delia a écrit:NLM76 a écrit:
Non. Cette affaire de la promenade des compléments est une fadaise.
Je fais de la logique : appartiennent à l'ensemble E des éléments A, B et C. Non A non B et non C ne font donc pas partie de l'ensemble E. Il faudrait affiner les critères.
Le rapport ?
Relis : une odyssée pose que des éléments non A, non B, non C appartiennent néanmoins à l'ensemble E. J'objecte que ces non A, non B, non C ne font donc pas partie de l'ensemble E.
Ce qui me semble n'avoir aucun rapport avec la choucroute, c'est ta remarque sur la promenade des compléments (????????????).
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- DeliaEsprit éclairé
NLM76 a écrit:Là, tu racontes absolument n'importe quoi, en donnant un air savant à ce n'importe quoi. Promener les compléments (les "déplacer"), c'est une fadaise qui n'a aucune espèce d'intérêt. On se contrefiche de savoir si les compléments sont déplaçables ou pas. Voir mes articles sur la question, à commencer par https://www.lettresclassiques.fr/2022/07/20/de-bonne-heure-je-me-suis-couche-longtemps/Delia a écrit:NLM76 a écrit:Ecoute, j'ai appris un peu la logique et la théorie des ensembles. Mais je ne vois pas le rapport avec la choucroute.Delia a écrit:
Je fais de la logique : appartiennent à l'ensemble E des éléments A, B et C. Non A non B et non C ne font donc pas partie de l'ensemble E. Il faudrait affiner les critères.
Le rapport ?
Relis : une odyssée pose que des éléments non A, non B, non C appartiennent néanmoins à l'ensemble E. J'objecte que ces non A, non B, non C ne font donc pas partie de l'ensemble E.
Ce qui me semble n'avoir aucun rapport avec la choucroute, c'est ta remarque sur la promenade des compléments (????????????).
C'est toi qui racontes n'importe quoi !
Qu'est-ce que tes considérations sur les déplacements viennent faire ici ? Je pointe une faute logique dans un raisonnement, je ne promène aucun complément !
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- EsméraldaGrand sage
J'ai un doute, pour un trait d'union oublié dans "peut-être", est-ce que vous considérez que c'est une erreur grammaticale ou une erreur lexicale ?
- Hervé HervéFidèle du forum
https://www.academie-francaise.fr/peut-etre-pour-peut-etre
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- syllepseNiveau 5
Bonjour,
Une élève de 3e est venue me demander si le verbe pleuvoir pouvait être considéré comme transitif dans la mesure où on peut dire "Il pleut des cordes" (alors que j'avais dit qu'il faisait partie de ces verbes intransitifs comme "il neige", par exemple).
J'ai répondu qu'il était bien intransitif mais que le fait qu'il s'agissait d'un verbe impersonnel faisait de "des cordes" le sujet réel du verbe pleuvoir et non un COD.
J'ai l'impression de n'avoir pas été pas très claire avec elle. Ai-je eu tort dans mon explication ?
Auriez-vous une réponse à m'apporter ?
Merci pour vos lumières.
Une élève de 3e est venue me demander si le verbe pleuvoir pouvait être considéré comme transitif dans la mesure où on peut dire "Il pleut des cordes" (alors que j'avais dit qu'il faisait partie de ces verbes intransitifs comme "il neige", par exemple).
J'ai répondu qu'il était bien intransitif mais que le fait qu'il s'agissait d'un verbe impersonnel faisait de "des cordes" le sujet réel du verbe pleuvoir et non un COD.
J'ai l'impression de n'avoir pas été pas très claire avec elle. Ai-je eu tort dans mon explication ?
Auriez-vous une réponse à m'apporter ?
Merci pour vos lumières.
- henrietteMédiateur
Sujet fusionné au fil consacré aux questions de grammaire.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- NLM76Grand Maître
Esmeralda : oui, c'est une erreur de grammaire.
Syllepse : tu as bien expliqué. Les cordes ne sont pas l'objet de l'action de pleuvoir. Les cordes ne sont plues...
Syllepse : tu as bien expliqué. Les cordes ne sont pas l'objet de l'action de pleuvoir. Les cordes ne sont plues...
- SergeMédiateur
Dans une proposition infinitive, comment sont reliées les propositions, puisque les cours des élèves précisent que les propositions sont toujours soit juxtaposées, soit coordonnées soit subordonnées ? Alors que, dans le cas des infinitives, et même si on peut les remplacer par des subordonnées, ça ne semble aucun de ces cas ?
- *Ombre*Grand sage
Elles sont subordonnées, mais sans mot subordonnant (ce qui rend plus difficile de les repérer).
- SergeMédiateur
Cela va être compliqué d'expliquer à des élèves qu'une subordonnée est sans subordonnant.
C'est ce qu'un élève a pointé ce matin, disant que ça ne pouvait pas être une proposition puisque son précédent enseignant leur a fait apprendre qu'il ne peut y avoir de proposition qu'autour d'un verbe conjugué, pas autour d'un verbe à l'infinitif (je leur ai dit que c'était un raccourci car c'est vrai dans la grande majorité des cas, mais pas dans tous) et comme cette "proposition" n'était reliée par rien, sans ponctuation ni mot coordonnant ou subordonnant, que c'était une deuxième raison pour dire que c'en était pas une. Je leur ai fait remarquer que cet infinitif avait un sujet propre, et qu'on pouvait remplacer l'infinitive par une subordonnée, mais il est vrai que dans ce cas il n'y a aucun subordonnant et que c'est dur de leur dire qu'il existe des subordonnées sans aucun mot subordonnant sans les perdre totalement. Ils sont ressortis en disant qu'ils ne comprenaient plus rien et que ça allait contre tout ce qu'ils avaient appris précédemment. J'ai bien précisé que c'est juste un cas assez particulier, mais ça les a laissés perdus et presque incrédules, comme si ça remettait en cause tout ce qu'ils croyaient savoir, et ils semblaient plus que dubitatifs (ce qui prouve au moins qu'ils réfléchissent).
C'est ce qu'un élève a pointé ce matin, disant que ça ne pouvait pas être une proposition puisque son précédent enseignant leur a fait apprendre qu'il ne peut y avoir de proposition qu'autour d'un verbe conjugué, pas autour d'un verbe à l'infinitif (je leur ai dit que c'était un raccourci car c'est vrai dans la grande majorité des cas, mais pas dans tous) et comme cette "proposition" n'était reliée par rien, sans ponctuation ni mot coordonnant ou subordonnant, que c'était une deuxième raison pour dire que c'en était pas une. Je leur ai fait remarquer que cet infinitif avait un sujet propre, et qu'on pouvait remplacer l'infinitive par une subordonnée, mais il est vrai que dans ce cas il n'y a aucun subordonnant et que c'est dur de leur dire qu'il existe des subordonnées sans aucun mot subordonnant sans les perdre totalement. Ils sont ressortis en disant qu'ils ne comprenaient plus rien et que ça allait contre tout ce qu'ils avaient appris précédemment. J'ai bien précisé que c'est juste un cas assez particulier, mais ça les a laissés perdus et presque incrédules, comme si ça remettait en cause tout ce qu'ils croyaient savoir, et ils semblaient plus que dubitatifs (ce qui prouve au moins qu'ils réfléchissent).
- uneodysséeÉrudit
Oui, c’est plutôt positif en fait !
Il faut qu’ils admettent que comme ils grandissent, ils sont aptes à comprendre des règles plus précises et plus complètes. Ça s’ajoute à ce qu’ils savent déjà, ça l’approfondit ou l’élargit.
Il faut qu’ils admettent que comme ils grandissent, ils sont aptes à comprendre des règles plus précises et plus complètes. Ça s’ajoute à ce qu’ils savent déjà, ça l’approfondit ou l’élargit.
- OudemiaBon génie
Pas de mot subordonnant pour cette subordonnée, comme en latin !
- NLM76Grand Maître
Je ne dirais pas forcément exactement ainsi. Le concept de proposition infinitive est discutable, dans une zone frontière entre proposition au sens strict et groupe infinitif. L'une des théories n'est pas "plus vraie" que l'autre. J'aurais tendance à considérer d'autre part que le processus subordonnant est enclenché fondamentalement par le mode du verbe — ce qui permet de prendre en compte à peu près toutes les structures propositionnelles dépourvues de mot subordonnant.
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- AurevillyHabitué du forum
Pour ma part, j'ai mis beaucoup de temps à comprendre que nos élèves n'arrivent pas sans aucune connaissance (!)... et que parfois cela peut poser problème. Tenir compte de ces connaissances partielles qu'il va falloir préciser, enrichir, nuancer constitue un travail beaucoup plus complexe qu'une leçon où l'on part de zéro. Ainsi, je crois avoir bien progressé dans ma pédagogie des accords du participe passé, avec des 6ème, quand j'ai enfin pris en compte, et en commençant par le dire, que "avec être, on accorde et avec avoir, on n'accorde pas" était une première approche intéressante...Serge a écrit: son précédent enseignant leur a fait apprendre qu'il ne peut y avoir de proposition qu'autour d'un verbe conjugué, pas autour d'un verbe à l'infinitif (je leur ai dit que c'était un raccourci car c'est vrai dans la grande majorité des cas, mais pas dans tous. Ils sont ressortis en disant qu'ils ne comprenaient plus rien et que ça allait contre tout ce qu'ils avaient appris précédemment. J'ai bien précisé que c'est juste un cas assez particulier, mais ça les a laissés perdus et presque incrédules, comme si ça remettait en cause tout ce qu'ils croyaient savoir, et ils semblaient plus que dubitatifs (ce qui prouve au moins qu'ils réfléchissent).
- NLM76Grand Maître
Il faut que j'écrive ça quelque part. En lisant Blanche-Benveniste, je me suis dit ceci : en français moderne contemporain, nous avons deux pronoms qui, l'un animé (interrogatif, relatif tonique), l'autre sujet (relatif) ; et la différence qu'elle décrit — le second peut voir, à l'oral, son -i- se réduire à un yod, voire disparaître, tandis que c'est impossible pour le premier — s'explique très bien en notant que le premier est tonique, et le second atone... et ce dès l'origine de la langue française : «Fors Saraguce, ki est en une montagne» (Roland, 6).
Quand je vous disais qu'en négligeant la question de l'accent tonique, on s'interdit de comprendre le fonctionnement de la langue française...
Quand je vous disais qu'en négligeant la question de l'accent tonique, on s'interdit de comprendre le fonctionnement de la langue française...
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- NLM76Grand Maître
Tiens, une autre idée. Dans la conversation courante, on trouve fort peu de sujets nominaux : des pronoms, des tournures à présentatif ("Il y a [...] qui", "c'est... qui") et des tournures avec dislocation à gauche, traditionnellement appelées anacoluthes ("Baudelaire, il dit que"). D'une certaine façon, tout se passe comme si on avait besoin d'un nominatif, au-delà de la place du mot dans la proposition : toutes ces tournures impliquent des pronoms au nominatif. En somme, la tournure Sujet nominal Verbe Complément est une tournure soutenue.
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- HocamSage
Tes réflexions, elles sont intéressantes.
Je pense assez souvent à ces dislocations lorsque je fais de la traduction anglais > français, car en réalité beaucoup de phrases du quotidien, dans un contexte de dialogue informel par exemple, sonnent assez peu naturelles lorsqu'on ne fait pas la dislocation. J'imagine aussi qu'il y a une question de thème/rhème : ce besoin de disloquer dont tu parles est sans doute en partie motivé (consciemment ou inconsciemment) par la fréquence des changements de thème dans le discours.
Je pense assez souvent à ces dislocations lorsque je fais de la traduction anglais > français, car en réalité beaucoup de phrases du quotidien, dans un contexte de dialogue informel par exemple, sonnent assez peu naturelles lorsqu'on ne fait pas la dislocation. J'imagine aussi qu'il y a une question de thème/rhème : ce besoin de disloquer dont tu parles est sans doute en partie motivé (consciemment ou inconsciemment) par la fréquence des changements de thème dans le discours.
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Bonsoir,
Je suis en train de taper un corrigé et j'ai un doute:
Deux tiers des revues sont empruntés par les élèves (accord avec le nom masculin pluriel "tiers")
ou
Deux tiers des revues sont empruntées (accord avec le nom féminin pluriel "revues") ?
Finalement, en l'écrivant, je préfère la deuxième solution, mais quelle est la règle?
Merci, je suis dans la brume là...
Je suis en train de taper un corrigé et j'ai un doute:
Deux tiers des revues sont empruntés par les élèves (accord avec le nom masculin pluriel "tiers")
ou
Deux tiers des revues sont empruntées (accord avec le nom féminin pluriel "revues") ?
Finalement, en l'écrivant, je préfère la deuxième solution, mais quelle est la règle?
Merci, je suis dans la brume là...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Pour ma part, j'accorde avec deux tiers donc masculin pluriel.
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Si tu vales valeo.
- NLM76Grand Maître
J'écrirais soit :
- Deux tiers des revues sont empruntés (sont écrits)
- Les deux tiers des revues sont empruntées. (sont écrites)
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- cléliaFidèle du forum
Selon le Robert en ligne, les deux accords sont possibles : voir ici
Et voici l'avis de l'office québécois de la langue française : là
"Après l’expression d’une fraction ou d’un pourcentage suivis d’un complément, l’accord du verbe peut se faire au singulier ou au pluriel, selon le sens ou l’importance que l’on accorde à la proportion exprimée par la fraction ou le pourcentage, ou à l’ensemble exprimé par le complément."
Mais " Si la fraction ou le pourcentage sont précédés d’un déterminant (les, ces, etc.), l’accord du verbe se fait obligatoirement avec l’expression du pourcentage. Les deux tiers du personnel seront affectés à d’autres tâches."
Et voici l'avis de l'office québécois de la langue française : là
"Après l’expression d’une fraction ou d’un pourcentage suivis d’un complément, l’accord du verbe peut se faire au singulier ou au pluriel, selon le sens ou l’importance que l’on accorde à la proportion exprimée par la fraction ou le pourcentage, ou à l’ensemble exprimé par le complément."
Mais " Si la fraction ou le pourcentage sont précédés d’un déterminant (les, ces, etc.), l’accord du verbe se fait obligatoirement avec l’expression du pourcentage. Les deux tiers du personnel seront affectés à d’autres tâches."
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- trompettemarineMonarque
Voici ce que dit le "vieux "Grévisse" (1969) :" Lorsque le verbe dépend d'une fraction au singulier, comme moitié, tiers, quart, (....), s'il y a un complément au pluriel, ordinairement l'accord se fait avec ce complément quand le terme quantitatif désigne un nombre approximatif. Mais l'accord se fait avec le terme quantitatif quand celui-ci est pris dans un sens précis(...).
Quand la fraction est au pluriel, c'est elle qui commande l'accord du verbe : "Les deux tiers du genre humain périssent avant l'âge de trente-neuf ans." (Buffon). "Les neuf dixièmes de la récolte sont perdus."
Quand la fraction est au pluriel, c'est elle qui commande l'accord du verbe : "Les deux tiers du genre humain périssent avant l'âge de trente-neuf ans." (Buffon). "Les neuf dixièmes de la récolte sont perdus."
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