- JennyMédiateur
La charge de correction n’a rien à voir dans les matières littéraires.
Je trouve également le temps de préparation très lourd en HGGSP.
Étant TZR et ayant souvent des services chargés, j’ai rarement deux jours de week-end. Je profite plus des vacances. J’ai des nouveaux programmes tous les ans, il faut dire.
Je trouve également le temps de préparation très lourd en HGGSP.
Étant TZR et ayant souvent des services chargés, j’ai rarement deux jours de week-end. Je profite plus des vacances. J’ai des nouveaux programmes tous les ans, il faut dire.
- ElaïnaDevin
Jenny a écrit:La charge de correction n’a rien à voir dans les matières littéraires.
Je trouve également le temps de préparation très lourd en HGGSP.
Étant TZR et ayant souvent des services chargés, j’ai rarement deux jours de week-end. Je profite plus des vacances.
Alors oui clairement l'arnaque pour les profs d'HG c'est clairement cette spé qui demande de mobiliser un gros boulot (parce que bon, je sais pas vous, mais moi, l'empire ottoman ou le Chili, bon...).
Après niveau correction de copies du tronc commun pour le coup je trouve que la charge se réduit de plus en plus en HG. Quand j'ai commencé à enseigner, un paquet de terminales c'était deux copies doubles par élève (et pourtant je n'étais pas dans un lycée haut de gamme). Maintenant quand la moitié de mes premières et terminales écrit plus de trois pages (donc même pas une copie double) c'est le bout du monde. J'ai limite plus de volume en seconde (parce que je mets une partie questions de cours qu'ils développent bien pour gratter des points).
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- JennyMédiateur
En tronc commun, c’est sûr que ça se réduit un peu. Les copies d’HGGSP sont par contre bien longues à corriger.
- IrulanHabitué du forum
@Mara-Jade a écrit:
Quant au salaire, à moins de vivre dans une ville comme Paris, Lyon ou Nice, comment est-il possible de se sentir précaire ? Pour l’améliorer, entre les cours particuliers et les charges de tuteur, les HSE et HSA...il y a de quoi faire. Déjà, les deux heures supplémentaires obligatoires permettent de se renflouer. 2000 euros nets par mois, ce n'est pas rien tout de même.
Après, je ne nie pas que nos conditions, elles, sont précaires. Ce sont ces conditions que j'aimerais voir améliorées, pas mon salaire. C'est-à-dire : moins d'élèves par classe, des salles propres, plus d'indépendance pédagogique (on va vers de plus en plus de travail en équipe et de projets pluridisciplinaires), plus du tout d'heures supplémentaires obligatoires. Déjà, avec tout ça, je me sentirais mieux !
cath :
C'est tellement logique !
Le salaire est tout à fait suffisant, il suffit de faire des heures supplémentaires pour qu'il soit correct !
Par contre tu aimerais que les heures supp ne soient pas imposées.
Rien de contradictoire ?
Ou tu milites pour la servitude volontaire ?
Jamais dit qu'il suffit de faire des heures supp pour que le salaire soit correct, au contraire je préfèrerais ne pas être obligée de faire les deux heures en plus. J'énumérais ce que font des collègues pour gagner davantage.
Il ne faut pas retenir que cette partie de mon message (et le transformer en "le salaire d'un prof est suffisant si on fait des heures supplémentaires"). Pour moi, il est suffisant pour vivre, mais pas par rapport à ce tout ce que je fais.
Pour moi, le déclassement est dans le fait que l'on nous en demande toujours plus dans un contexte qui ne va qu'en se dégradant. C'est en cela que la salaire n'est pas acceptable selon moi, nous ne sommes cadres que sur le papier. En revanche, si on augmentait mon salaire sans améliorer mes conditions de travail, ça ne me conviendrait pas. Je veux travailler dans de bonnes conditions, c'est tout.
Bon après, je ne compare pas avec les autres fonctionnaires de catégorie A aussi.
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Ad augusta per angusta.
- MathadorEmpereur
Si ta paye de base était plus élevée tu pourrais demander un temps partiel sans craindre de tirer le diable par la queue.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- adumbrateNiveau 10
angelxxx a écrit:C'est un peu un faux argument : je ne prépare pas la totalité de mes cours chaque semaine. Et si on veut tenir des comptes d'apothicaire, c'est relativement faux puisqu'il faut que je prépare mes TP ( disons au total 8h/s de cours à préparer) et le matériel qui va avec, que je le lave, le repare, le range...
Mais justement non, il faut savoir ne pas s'épuiser, ne pas tout recommencer à chaque fois. Utiliser la tonne de ressources qui existe et aussi se faire confiance.
Heureusement qu'on ne prépare pas tous les cours chaque semaine et qu'on peut reprendre des choses.
Tu peux trouver que c'est un calcul d'apothicaire si tu veux, c'est juste pour te montrer que non, travailler le week-end alors qu'on n'a pas d'heures sup, ce n'est pas forcément le fait d'une mauvaise organisation.
- ElaïnaDevin
Jenny a écrit:En tronc commun, c’est sûr que ça se réduit un peu. Les copies d’HGGSP sont par contre bien longues à corriger.
En première ça va je trouve. Je n'ai pas de terminales par contre et là ça doit faire bien mal !
par contre en TC je ne sais pas si c'est le microcosme de mon lycée ou quoi mais plus on s'avance vers la fin de l'année, plus les paquets de copies maigrissent (entre les absents stratégiques, les décrocheurs et d'une façon générale les élèves qui n'en ont plus rien à carrer passé le mois de mars). Encore cette année, dernier paquet de terminale corrigé en 1h30, c'était d'un niveau pitoyable, deux heures pour écrire trois pages de platitudes de paraphrase... ça va vite à corriger... (bon là c'était collector à ce niveau).
Quoi qu'il en soit personnellement je suis toujours très circonspecte quand je lis sur néo des considérations sur la charge de travail. Oui, je suis persuadée que pour certains, devenir professeur de mathématiques après avoir été ingénieur est un net gain de qualité de vie. Bien sûr il y a de très nombreux paramètres (le caractère des gens, leur capacité à résister à la pression, la rapidité d'exécution, en plus des paramètres de service, d'affectation etc). Clairement, par exemple, ça me choque de lire régulièrement sur néo, quand un petit nouveau pose la question, "non tu ne pourras pas faire tel truc en plus" (indépendamment des questions administratives liées à l'autorisation de cumul). On ne connaît pas la personne, on ne sait pas quels sont les moyens qu'il a à sa disposition (des collègues sympas qui filent des cours, par exemple), on ne peut pas préjuger de la qualité de ses cours à venir.
Pour le reste, oui, notre salaire n'est pas très élevé. Maintenant même l'argument du "on nous en demande toujours plus" là aussi doit être pris avec des pincettes. Ok, votre chef estime que le PP doit être aussi le Psyen, le confesseur, le confident, l'infirmière et le flic ? Bah non, en fait. Rien ne nous y oblige. Le CDE veut vous imposer de faire des DST le samedi ? Bah non, en fait. Le CDE estime que vous ne faites pas assez de DST ? Ben c'est pas ses oignons, en fait (avant qu'on ne me l'objecte : oui, je sais, y'a des collègues qui abusent, ce n'est pas la question).
Après ça demande une certaine capacité à résister à la pression. Il ya quelques temps, une de mes collègues (de LV) s'est vu imposer 4 heures sup et une charge de PP dont elle ne voulait pas. Puis lorsque la demande a été faite d'organiser plus de devoirs communs et d'oraux blancs, elle a harcelé ses collègues pour qu'ils cèdent au CDE sur ce point "parce que sinon ça va être horrible pour nous" (quoi ? tu vas pas te faire licencier de la fonction publique pour non organisation de DST, quand même...). Certains CDE jouent sur la peur (et la naïveté) des gens et ça marche super bien pour les pressurer à fond.
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- angelxxxÉrudit
Mais alors, comment font les collègues de lettres qui arrivent à avoir du temps libre le weekend ou à préparer et réussir l'agrégation de front, tout en faisant correctement leur travail ? J'en ai plusieurs autour de moi, et certaines sont à 21 ou 22h...
Je veux bien croire qu'au lycée la charge de travail soit énorme, et c'est bien pour ça que je ne veux absolument pas de lycée.
C'est du HS dans le HS mais j'entends en salle des professeurs beaucoup de collègues se plaindre qu'ils sont surbookés mais ils se chargent eux même, et presque gratuitement le plus souvent (PP, sorties, projet...).
Je vais arrêter de dévier le fil, ce n'était pas le but, et nous resterons sur nos positions apperement.
Pour ce qui est du déclassement, je le ressens à chaque dîner quand je compare mon salaire à celui des quelques proches qui travaillent dans la police/gendarmerie. Il nous manque effectivement 30%. Et je ne me fait aucune illusion, la majorité des collègues ne veut pas de primes mais une revalorisation du point d'indice. Plus cher, tout en conservant les inégalités au sein de la FP.
Là Mara-jade a raison, c'est que nous ne pouvons pas dire non plus qu'on arrive pas à joindre les deux bouts. Je ne nie pas que c'est la réalité pour certains enseignants, mais le dire comme si c'était un cas general, c'est faux.
Et on ne peut pas se plaindre non plus face à d'autres professions. Certaines les infirmières viennent d'être revalorisées mais jusqu'ici c'était salaire de misère, conditions de misère et heures supplémentaires non payées. Le tout avec beaucoup de pression psychologique.
Et oui, l'agrégation, les heures supplémentaires et certaines affections (REP+ par exemple), permet de s'en sortir confortablement. (>3000€, ce qui devrait juste être notre salaire normal).
Je veux bien croire qu'au lycée la charge de travail soit énorme, et c'est bien pour ça que je ne veux absolument pas de lycée.
C'est du HS dans le HS mais j'entends en salle des professeurs beaucoup de collègues se plaindre qu'ils sont surbookés mais ils se chargent eux même, et presque gratuitement le plus souvent (PP, sorties, projet...).
Je vais arrêter de dévier le fil, ce n'était pas le but, et nous resterons sur nos positions apperement.
Pour ce qui est du déclassement, je le ressens à chaque dîner quand je compare mon salaire à celui des quelques proches qui travaillent dans la police/gendarmerie. Il nous manque effectivement 30%. Et je ne me fait aucune illusion, la majorité des collègues ne veut pas de primes mais une revalorisation du point d'indice. Plus cher, tout en conservant les inégalités au sein de la FP.
Là Mara-jade a raison, c'est que nous ne pouvons pas dire non plus qu'on arrive pas à joindre les deux bouts. Je ne nie pas que c'est la réalité pour certains enseignants, mais le dire comme si c'était un cas general, c'est faux.
Et on ne peut pas se plaindre non plus face à d'autres professions. Certaines les infirmières viennent d'être revalorisées mais jusqu'ici c'était salaire de misère, conditions de misère et heures supplémentaires non payées. Le tout avec beaucoup de pression psychologique.
Et oui, l'agrégation, les heures supplémentaires et certaines affections (REP+ par exemple), permet de s'en sortir confortablement. (>3000€, ce qui devrait juste être notre salaire normal).
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- IlonaHabitué du forum
Je ne suis pas d'accord avec cette assertion, avec mes quinze classes au niveau collège, j'ai passé mon année à travailler comme une folle.bohu a écrit:La charge de travail des profs de lettres est un vrai problème (en particulier depuis la réduction des heures pour chaque classe);
Le temps de correction de copies en physique-chimie est vraiment moindre en comparaison, collège ou lycée.
Et je ne parle pas de l'horreur du remplissage de 395 bulletins, chaque trimestre.
- CathEnchanteur
On peut dire que les infirmières sont recrutées avec le bac et un enseignant avec bac+5 ?
- IlonaHabitué du forum
Les infirmières reçoivent une véritable formation de 3,5 ans après la réussite du concours, alors que la nôtre n'en est pas une en plus d'être extrêmement pénible et infantilisante.Cath a écrit:On peut dire que les infirmières sont recrutées avec le bac et un enseignant avec bac+5 ?
- angelxxxÉrudit
Ilona a écrit:Je ne suis pas d'accord avec cette assertion, avec mes quinze classes au niveau collège, j'ai passé mon année à travailler comme une folle.bohu a écrit:La charge de travail des profs de lettres est un vrai problème (en particulier depuis la réduction des heures pour chaque classe);
Le temps de correction de copies en physique-chimie est vraiment moindre en comparaison, collège ou lycée.
Et je ne parle pas de l'horreur du remplissage de 395 bulletins, chaque trimestre.
Les bulletins, les conseils de classe, les réunions parents profs, les autres réunions, les appels aux familles pour ci ou ça, les mails à l'équipe pédagogique.... Et la charge mentale. Tout est décuplé. Je ne dis pas que j'en fait plus ou moins que les autres, mais que ne comparer qu'une seule partie du travail et oublier tout le reste n'est pas cohérent. Au final je pense sincèrement que quelque soit la matière, on a une charge de travail similaire.
Après il est certain qu'entre un professeur qui fait 3 évaluation par trimestre et un autre 9, la charge de travail et différentes, quelque soit la matière. A chacun de faire ce qui lui semble utile. Je n'ai personnellement pas l'impression qu'un grand nombre d'évaluations aide les élèves à progresser.
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- angelxxxÉrudit
Cath a écrit:On peut dire que les infirmières sont recrutées avec le bac et un enseignant avec bac+5 ?
C'est un bac +3, et souvent +4 (puériculture, infirmières scolaires.... Ou tout autre spécialité). Alors non on ne peut pas le dire, même si le concours est en théorie après le bac. Il n'y a aucune sélection dans la réalité, le niveau est tellement bas que vous pouvez avoir peur et espérer aller le moins possible à l'hôpital. Dans l'ancien service à la femme, moins d'un quart savait calculer correctement une dose de médicament qui sort de l'ordinaire, ou un débit un peu différent de la normal. Ma femme a vu plusieurs fois des erreurs de 1 à 10, voire de 1 à 1000 quand les collègues ne connaissent pas les unités. (Quelle idée, les microgrammes !)
Bref, elles commencent à travailler tard, ce qui est un grand désavantage. Mais oui le niveau est ridiculement bas... En fait, il y a du vrai et du faux, dans ton assertion.
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- CathEnchanteur
Il n'y a pas lieu de comparer les formations, celle des enseignants étant précisément universitaire.Ilona a écrit:Les infirmières reçoivent une véritable formation de 3,5 ans après la réussite du concours, alors que la nôtre n'en est pas une en plus d'être extrêmement pénible et infantilisante.Cath a écrit:On peut dire que les infirmières sont recrutées avec le bac et un enseignant avec bac+5 ?
- JennyMédiateur
Elaïna a écrit:Jenny a écrit:En tronc commun, c’est sûr que ça se réduit un peu. Les copies d’HGGSP sont par contre bien longues à corriger.
En première ça va je trouve. Je n'ai pas de terminales par contre et là ça doit faire bien mal !
4 terminales générales en TC plus un groupe de 1re HGGSP dans un bon lycée (où les copies sont longues) cette année, j’ai passé des heures à corriger toutes les semaines.
- ElaïnaDevin
Ah ouais la lose Jenny. Je compatis.
Par contre le service me semble hautement pourri, chez nous on ne laisserait pas ça à un collègue mais bon chacun voit midi à sa porte.
Pour la comparaison avec les infirmières (on pourrait aussi parler des policiers), là encore je pense qu'elle est totalement hors sol. Les infirmières sont recrutées à un niveau extrêmement bas, c'est vrai (mais aide soignant c'est encore pire), et il suffit d'avoir fréquenté les classes de ST2S pour se convaincre que c'est vraiment ras les pâquerettes (en même temps, du coup, deux ans de TST2S, j'ai compris des trucs sur l'hôpital, notamment pourquoi la plupart des personnels ne vont vraiment pas percher bien haut voire deviennent très vite agressifs). Après par contre clairement je ne voudrais vraiment, vraiment pas, être à la place d'une infirmière en termes de boulot (ni à la place d'un flic).
Après encore une fois : si on a des fantasmes sur le salaire des infirmières revalorisé, précisément, le concours est d'un niveau ridiculement bas... enjoy !
Par contre le service me semble hautement pourri, chez nous on ne laisserait pas ça à un collègue mais bon chacun voit midi à sa porte.
Pour la comparaison avec les infirmières (on pourrait aussi parler des policiers), là encore je pense qu'elle est totalement hors sol. Les infirmières sont recrutées à un niveau extrêmement bas, c'est vrai (mais aide soignant c'est encore pire), et il suffit d'avoir fréquenté les classes de ST2S pour se convaincre que c'est vraiment ras les pâquerettes (en même temps, du coup, deux ans de TST2S, j'ai compris des trucs sur l'hôpital, notamment pourquoi la plupart des personnels ne vont vraiment pas percher bien haut voire deviennent très vite agressifs). Après par contre clairement je ne voudrais vraiment, vraiment pas, être à la place d'une infirmière en termes de boulot (ni à la place d'un flic).
Après encore une fois : si on a des fantasmes sur le salaire des infirmières revalorisé, précisément, le concours est d'un niveau ridiculement bas... enjoy !
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- AscagneGrand sage
Cela dépend du sens que tu donnes à "autrefois". Le système universitaire a beaucoup changé, au même titre que le secondaire, en assez peu de temps : cela concerne l'organisation du cursus, les maquettes de formation (avec beaucoup plus de possibilités de choix à la carte qu'auparavant), les possibilités de compensation, l'existence d'UE éloignées du corps de formation. Il me semble que plus on remonte le temps, plus la comparaison devient difficile à propos du "même" diplôme, en raison des diverses réformes.Mara-Jade a écrit:Un niveau bac + 5 aujourd'hui ne vaut pas une licence d'autrefois il me semble.
En comparaison, un concours comme l'agrégation, en lettres du moins, est beaucoup plus conservateur dans son organisation (à l'exception de la variabilité du nombre de postes offerts) et ses attentes.
Quand on regarde les anciens budgets et les vieilles décisions à tête reposée, une fois l'écume des polémiques et des slogans passée, on peut tomber sur certaines surprises.NLM76 a écrit:D'ailleurs je me suis dit : c'est marrant, c'est la droite qui, en réalité, augmente le salaire des profs...
Les étudiants en ont parfois d'ailleurs conscience. Une étudiante de L2 cette année (qui venait d'une autre formation et était donc plus âgée, plus mûre que les autres étudiants du groupe) m'a indiqué qu'elle ressentait elle-même cette auto-censure en raison de sa classe sociale d'origine et qu'elle la percevait chez les autres membres du groupe.gauvain31 a écrit:Merci pour cette référence Cisil; je serai intéressé de lire la partie sur l'auto-censure.
S'y ajoutait peut-être l'impression d'être dans une "petite" fac (en tout cas par rapport à la filière de lettres).
En tout cas dans la fac où j'ai enseigné ces deux dernières années, cette volonté de rester dans la région était apparemment une raison de première importance pour l'orientation et le choix de devenir PE plutôt que de passer le CAPES. Mais elle était aussi corrélée à la perception du secondaire car j'ai eu l'impression que certains étudiants étaient prêts à aller loin pour telle filière (malgré les attraits de leur région d'origine)... mais pas pour enseigner au collège ou au lycée.gauvain31 a écrit:L'éloignement fait-il peur ? Peur d'être muté dans le Nord de la France si titulaire du CAPES? Je pense qu'il doit y avoir une multitude de raisons qui font que des étudiants tout à fait capables se freinent dans leur parcours universitaire.
Je trouve fort curieuse la comparaison que Dubet établit entre le professeur de lycée et le MCF.Bardamu a écrit:Article intéressant de 2016 sur la masterisation, même si je ne partage pas le point de vue exprimé :
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-le-grand-entretien/20140618.RUE4209/francois-dubet-recruter-les-profs-a-bac-5-c-est-une-erreur.html
- IphigénieProphète
Tout est curieux dans cet article. Déjà voilà la Finlande après trois lignes .
Il sait combien ça gagne un plombier?
Il parle d’ » avant » : il se rappelle le recrutement par les écoles normales dès la troisième ? Et études intégralement payées?( pensionnat etc?)
et le logement de fonction, c’était pas un détail…
La retraite à 55 ans?
Pour les certifiés IPÉssiens le salaire dès 18 -9 ans et les années d’études incluses dans le calcul des retraites?
Il trouve que pour un couple d’enseignants le salaire est correct: curieux raisonnement. Et pour le célibataire, si possible en région parisienne ?
L’âge d’or pour parler d’autre chose, c’était sous Giscard pour les professeurs
Il sait combien ça gagne un plombier?
Il parle d’ » avant » : il se rappelle le recrutement par les écoles normales dès la troisième ? Et études intégralement payées?( pensionnat etc?)
et le logement de fonction, c’était pas un détail…
La retraite à 55 ans?
Pour les certifiés IPÉssiens le salaire dès 18 -9 ans et les années d’études incluses dans le calcul des retraites?
Il trouve que pour un couple d’enseignants le salaire est correct: curieux raisonnement. Et pour le célibataire, si possible en région parisienne ?
L’âge d’or pour parler d’autre chose, c’était sous Giscard pour les professeurs
- yseultFidèle du forum
Juste pour témoigner d'une sympathique discussion avec un de mes voisins au début des vacances:
Lui: ah ben c'était tranquille cette année !
Moi: ???? Ah bon. Pourquoi tu dis ça ?
Lui: les profs ( des écoles) de mon fils n'ont pas fait grand chose.
Moi: ??!!! Mais pourquoi tu dis ça ?
Bon là, il ne savait pas répondre! La discussion m'a amenée à dire qu'ils avaient un niveau bac +4 et bientôt +5. Et là, il s'est étouffé : Quoi ? Un niveau ingénieur !!!
Et je peux vous dire que ce n'était pas de l'admiration mais bien de l'indignation de fouler au pied ce niveau d'ingénieur pour être prof.
Voilà la reconnaissance de certain pour les professionnels qui instruisent leurs enfants.
Dégoût.
Lui: ah ben c'était tranquille cette année !
Moi: ???? Ah bon. Pourquoi tu dis ça ?
Lui: les profs ( des écoles) de mon fils n'ont pas fait grand chose.
Moi: ??!!! Mais pourquoi tu dis ça ?
Bon là, il ne savait pas répondre! La discussion m'a amenée à dire qu'ils avaient un niveau bac +4 et bientôt +5. Et là, il s'est étouffé : Quoi ? Un niveau ingénieur !!!
Et je peux vous dire que ce n'était pas de l'admiration mais bien de l'indignation de fouler au pied ce niveau d'ingénieur pour être prof.
Voilà la reconnaissance de certain pour les professionnels qui instruisent leurs enfants.
Dégoût.
- maikreeeesseGrand sage
Pourquoi dis-tu un niveau bac +4 et bientôt bac +5 ? C'est bac +5 depuis quelques années déjà.
- AnankéNiveau 9
Voilà en quoi il y a déclassement : toujours mettre en doute le diagnostic sur nos conditions de travail.
- Penser que si certains, un nombre non négligeable de collègues, ont besoin de travailler sur leurs temps de repos pour boucler CORRECTEMENT leur travail ce serait un manque d'organisation. Pardon, mais avec les 2 HSA obligatoires je ne peux pas avoir en dessous de 5 classes en tant que certifiée. A 35 élèves par classe, ou précisons les choses puisque on en est à parler de "comptes d'apothicaires", cette année 5 classes dont 3 de 33 élèves, une de 35 et une de 26, soit 160 élèves. A raison d'un devoir type bac par trimestre, qui ne peut bien évidemment pas être le seul devoir, j'ai au moins 160 copies par trimestre. Puisque "je me mets du travail toute seule" en plus de cela j'ai deux autres devoirs par élèves, de moindre ampleur j'en conviens, mais quand même 160x3 = 480 copies par trimestre. Si en moyenne, entre les gros et les petits devoir, je mets 10 minutes par copie ça fait quand même 80heures de correction par trimestre, soit 26h par mois, soit 6h et qq par semaine, soit 1h par jour. Bien évidemment ce n'est pas lissé comme cela, mais c'est conséquent. Et cela ce n'est "que" 5 classes, l'an dernier j'en avais 6 ! Evidemment, comme tout le monde je peux trouver des moyens "d'optimiser" mon enseignement et je ne suis pas en soi opposé à des QCM sauf que dans ma matière comme dans bcp d'autres évaluer ce n'est pas voir si une donnée est bien ingurgitée et régurgitée mais l'utiliser en contexte, rédiger etc ... ce qui nécessite de travailler en amont comment on évalue, comment on rapporte les devoirs au cours, etc... Je change encore des morceaux de cours car certains (bcp) ne me semblent pas efficaces. Tout ça j'adore le faire mais c'est du travail, beaucoup de travail.
(Et ceci est une moyenne basse, sans compter les devoirs facultatifs que les élèves sollicitent, ou les devoirs de rattrapage lors des contrôles ratés, ou des devoirs communs et des bacs blancs... Je peux aussi très bien faire comme certains collègues qui, se rendant compte de l'impossibilité de faire un réel travail ont tout simplement abandonné tout devoir type bac en n'étant plus dans les clous des BO, en ne faisant que des questions de cours, mais précisément parce qu'ils ont 20h/semaine ce qui est impossible pour faire ce qu'on nous demande, à moins de faire un burn-out vers décembre. Je ne souhaite pas faire cela.).
- Pour ce qui est des services pourris ou de la possibilité de s'opposer aux pressions des directions et collègues : même constat. On peut d'autant plus le faire qu'on est bien installé, en poste, TITULAIRE. A-t-on besoin de préciser que pas mal de collègues sont contractuels ? Ou que justement avec le renforcement de "l'autonomie des établissements" on glisse vers des pratiques de chantage, de pression sur lesquelles individuellement on aura moins de marge de manoeuvre ?!
- Le salaire de base sans HSA devrait suffire à vivre décemment sur tout le territoire, pas que dans certaines régions. En Ile de France un studio se loue en moyenne 700euro/mois plus ou moins avec les charges. Avec un salaire de certifié à 1800euros voilà ce qu'on peut s'offrir. On attend d'avoir 55/60 ans pour fonder une famille ? Ou on vit à 4 dans 35m2 ?!
Que certains enseignants soient bien voire très bien lotis, c'est vrai. Mais parce qu'eux le sont tous les autres qui sont dans des situations impossibles doivent accepter la leur sans broncher ? En plus de se faire taxer de privilégié à tort ? Et par conséquent en leur demandant de faire des efforts s'il vous plait ?! On marche sur la tête.
Edit : et peut-être que dans certaines disciplines qui peinent à recruter - bien logiquement d'ailleurs, avec un bac+5 en maths ou en anglais il y a bien d'autres perspectives bien plus rémunératrices que l'enseignement - les barres d'admissions ont baissé, mais en philo par exemple, ce ne sont que 5% de ceux qui le passent qui l'obtiennent. La question de la formation est une vraie question mais qui me semble, à première vue, distincte du niveau de qualification requis pour entrer dans le métier (savoir enseigner, d'accord, mais encore faut-il avoir des connaissances à enseigner).
- Penser que si certains, un nombre non négligeable de collègues, ont besoin de travailler sur leurs temps de repos pour boucler CORRECTEMENT leur travail ce serait un manque d'organisation. Pardon, mais avec les 2 HSA obligatoires je ne peux pas avoir en dessous de 5 classes en tant que certifiée. A 35 élèves par classe, ou précisons les choses puisque on en est à parler de "comptes d'apothicaires", cette année 5 classes dont 3 de 33 élèves, une de 35 et une de 26, soit 160 élèves. A raison d'un devoir type bac par trimestre, qui ne peut bien évidemment pas être le seul devoir, j'ai au moins 160 copies par trimestre. Puisque "je me mets du travail toute seule" en plus de cela j'ai deux autres devoirs par élèves, de moindre ampleur j'en conviens, mais quand même 160x3 = 480 copies par trimestre. Si en moyenne, entre les gros et les petits devoir, je mets 10 minutes par copie ça fait quand même 80heures de correction par trimestre, soit 26h par mois, soit 6h et qq par semaine, soit 1h par jour. Bien évidemment ce n'est pas lissé comme cela, mais c'est conséquent. Et cela ce n'est "que" 5 classes, l'an dernier j'en avais 6 ! Evidemment, comme tout le monde je peux trouver des moyens "d'optimiser" mon enseignement et je ne suis pas en soi opposé à des QCM sauf que dans ma matière comme dans bcp d'autres évaluer ce n'est pas voir si une donnée est bien ingurgitée et régurgitée mais l'utiliser en contexte, rédiger etc ... ce qui nécessite de travailler en amont comment on évalue, comment on rapporte les devoirs au cours, etc... Je change encore des morceaux de cours car certains (bcp) ne me semblent pas efficaces. Tout ça j'adore le faire mais c'est du travail, beaucoup de travail.
(Et ceci est une moyenne basse, sans compter les devoirs facultatifs que les élèves sollicitent, ou les devoirs de rattrapage lors des contrôles ratés, ou des devoirs communs et des bacs blancs... Je peux aussi très bien faire comme certains collègues qui, se rendant compte de l'impossibilité de faire un réel travail ont tout simplement abandonné tout devoir type bac en n'étant plus dans les clous des BO, en ne faisant que des questions de cours, mais précisément parce qu'ils ont 20h/semaine ce qui est impossible pour faire ce qu'on nous demande, à moins de faire un burn-out vers décembre. Je ne souhaite pas faire cela.).
- Pour ce qui est des services pourris ou de la possibilité de s'opposer aux pressions des directions et collègues : même constat. On peut d'autant plus le faire qu'on est bien installé, en poste, TITULAIRE. A-t-on besoin de préciser que pas mal de collègues sont contractuels ? Ou que justement avec le renforcement de "l'autonomie des établissements" on glisse vers des pratiques de chantage, de pression sur lesquelles individuellement on aura moins de marge de manoeuvre ?!
- Le salaire de base sans HSA devrait suffire à vivre décemment sur tout le territoire, pas que dans certaines régions. En Ile de France un studio se loue en moyenne 700euro/mois plus ou moins avec les charges. Avec un salaire de certifié à 1800euros voilà ce qu'on peut s'offrir. On attend d'avoir 55/60 ans pour fonder une famille ? Ou on vit à 4 dans 35m2 ?!
Que certains enseignants soient bien voire très bien lotis, c'est vrai. Mais parce qu'eux le sont tous les autres qui sont dans des situations impossibles doivent accepter la leur sans broncher ? En plus de se faire taxer de privilégié à tort ? Et par conséquent en leur demandant de faire des efforts s'il vous plait ?! On marche sur la tête.
Edit : et peut-être que dans certaines disciplines qui peinent à recruter - bien logiquement d'ailleurs, avec un bac+5 en maths ou en anglais il y a bien d'autres perspectives bien plus rémunératrices que l'enseignement - les barres d'admissions ont baissé, mais en philo par exemple, ce ne sont que 5% de ceux qui le passent qui l'obtiennent. La question de la formation est une vraie question mais qui me semble, à première vue, distincte du niveau de qualification requis pour entrer dans le métier (savoir enseigner, d'accord, mais encore faut-il avoir des connaissances à enseigner).
- angelxxxÉrudit
Encore une fois : je sais que le travail est bien supérieur en lycée...
Maintenant, 1h/jour, au final c'est quoi ? Deux récréations et 30 minutes sur la pause de midi. Bref, ce que je fais souvent, et ce qui me permet justement de rentrer sans travail. Alors oui, on peut faire le choix contraire, et se retrouver avec 1h de plus chaque soir, ou 7h sur un week end. Finalement on a l'air d'accord sur les chiffres, reste à répartir le travail sur la semaine...
Pour le reste que tu cites "sans compter les devoirs facultatifs que les élèves sollicitent, ou les devoirs de rattrapage lors des contrôles ratés, ou des devoirs communs et des bacs blancs...", c'est bien là le travail que tu te rajoutes. Si c'est un devoir commun, pourquoi ressentir le besoin de faire un autre gros devoir ? Effectivement il reste le bac blanc, mais là encore il faut peut être rester raisonnable et n'en faire qu'un par an ?
Maintenant, 1h/jour, au final c'est quoi ? Deux récréations et 30 minutes sur la pause de midi. Bref, ce que je fais souvent, et ce qui me permet justement de rentrer sans travail. Alors oui, on peut faire le choix contraire, et se retrouver avec 1h de plus chaque soir, ou 7h sur un week end. Finalement on a l'air d'accord sur les chiffres, reste à répartir le travail sur la semaine...
Pour le reste que tu cites "sans compter les devoirs facultatifs que les élèves sollicitent, ou les devoirs de rattrapage lors des contrôles ratés, ou des devoirs communs et des bacs blancs...", c'est bien là le travail que tu te rajoutes. Si c'est un devoir commun, pourquoi ressentir le besoin de faire un autre gros devoir ? Effectivement il reste le bac blanc, mais là encore il faut peut être rester raisonnable et n'en faire qu'un par an ?
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- RuthvenGuide spirituel
angelxxx a écrit:Encore une fois : je sais que le travail est bien supérieur en lycée...
Maintenant, 1h/jour, au final c'est quoi ? Deux récréations et 30 minutes sur la pause de midi. Bref, ce que je fais souvent, et ce qui me permet justement de rentrer sans travail. Alors oui, on peut faire le choix contraire, et se retrouver avec 1h de plus chaque soir, ou 7h sur un week end. Finalement on a l'air d'accord sur les chiffres, reste à répartir le travail sur la semaine...
Pour le reste que tu cites "sans compter les devoirs facultatifs que les élèves sollicitent, ou les devoirs de rattrapage lors des contrôles ratés, ou des devoirs communs et des bacs blancs...", c'est bien là le travail que tu te rajoutes. Si c'est un devoir commun, pourquoi ressentir le besoin de faire un autre gros devoir ? Effectivement il reste le bac blanc, mais là encore il faut peut être rester raisonnable et n'en faire qu'un par an ?
L'inspection générale a fixé le nombre de devoirs annuels à 8 ... On est loin du seul bac blanc par an.
Bien sûr, on peut l'envoyer se faire voir, mais comme le dit Anankè, le déclassement vient de l'impossibilité de faire son travail CORRECTEMENT.
- AnankéNiveau 9
Oui, là j'ai donné mon fonctionnement de survie (failli me séparer de mon conjoint les premières années car je n'avais plus de temps pour nous). En réalité je devrais me donner corps et âme si je veux faire un bon travail. J'accepte de faire moins bien. Ca influe sur l'estime de soi, ça rend les discours des autres sur notre travail qui serait médiocre plus fort, réel ... car de fait c'est vrai puisqu'on ne peut pas faire bien ou alors au prix de son temps perso. On est pris en étau.
Je connais des collègues qui ont 7voire 8 classes... Un collègue de SVT que je ne croisais plus trop cette année (et pour cause) m'a dit avoir 8 classe et 280 élèves ... Une fois un élève qui n'était pas à lui est entré par erreur dans la salle, désabusé il m'a dit lui avoir dit "non mais vient de toute façon je ne sais pas qui est qui" vu le nombre d'élèves qu'il a. Et il ne fait pas particulièrement d'heures supplémentaires, il m'a expliqué que les spé, en n'étant que de deux heures hebdo augmentaient mécaniquement le nombre de classe par service.
Je connais des collègues qui ont 7voire 8 classes... Un collègue de SVT que je ne croisais plus trop cette année (et pour cause) m'a dit avoir 8 classe et 280 élèves ... Une fois un élève qui n'était pas à lui est entré par erreur dans la salle, désabusé il m'a dit lui avoir dit "non mais vient de toute façon je ne sais pas qui est qui" vu le nombre d'élèves qu'il a. Et il ne fait pas particulièrement d'heures supplémentaires, il m'a expliqué que les spé, en n'étant que de deux heures hebdo augmentaient mécaniquement le nombre de classe par service.
- AnankéNiveau 9
angelxxx a écrit: Pour le reste que tu cites "sans compter les devoirs facultatifs que les élèves sollicitent, ou les devoirs de rattrapage lors des contrôles ratés, ou des devoirs communs et des bacs blancs...", c'est bien là le travail que tu te rajoutes. Si c'est un devoir commun, pourquoi ressentir le besoin de faire un autre gros devoir ? Effectivement il reste le bac blanc, mais là encore il faut peut être rester raisonnable et n'en faire qu'un par an ?
Ben je sais pas, à une bonne élève qui tient son bon niveau d'un travail acharné (milieu social défavorisé) et qui me demande du travail supplémentaire pour préparer science po, je l'envoie *** ?! A cet élève qui s'est totalement foiré, parce que c'est le début de l'année, que la philo c'est difficile, qu'il a du mal à la base avec la rédaction, je le laisse avec son 4/20 pour faire une année pourrie et contre-productive ? A ceux qui trouvent que la question animale est super intéressante, veulent faire un exposé dessus, je leur dit "non, samedi j'ai des choses à faire" ?! A un contrôle raté par toute une classe pour des raisons que je n'arrive pas à déterminer, je les laisse avec une sale moyenne parce que probablement c'est eux que j'ai le vendredi en fin d'aprem et que mon cours doit être moins bien parce que je suis fatiguée et eux aussi ? Ben non. Et ça tout cela ce n'est pas du zèle, c'est ce pourquoi on est embauchés, théoriquement. Pas pour avoir un nombre de note par trimestre et après moi basta. Après si vous c'est cela votre travail, mettre des chiffres à la chaîne sur des devoirs, sans chercher à comprendre pourquoi les élèves ont compris ou pas pourquoi c'est réussi ou raté, alors oui vous pouvez avoir un salaire d'exécutant et effectivement il n'y a pas de souci. Désolée pour ce ton hautain, mais ce n'est pas l'idée ni même l'expérience quotidienne que je fais de mon métier. Là par exemple je préparer la lecture suivie de l'année, ça va mettre des jours pour le caler dans les différentes perspectives du programme. C'est génial mais c'est du travail, et du travail qui est censé être attendu de nous.
Bref, c'est assez étonnant cette incompréhension entra pairs.
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