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- beloteHabitué du forum
Merci pour vos encouragements. Mon discours de soutenance est prêt. Bizarrement, maintenant que la date fatidique se rapproche, je suis assez indifférente face à la soutenance. Je suis partie dans l'idée que j'allais vivre les quatre heures les plus longues de ma vie à regarder piteusement le bout de mes chaussures.
Je suis pressée d'en terminer avec tout ça. Je me réjouis par avance du "temps retrouvé". Reste néanmoins la question "à quoi bon avoir fait tout ça ?" à laquelle je n'ai pas de réponse. En effet, faire une thèse ne m'a pas du tout soulagée du syndrome de l'imposteur que j'espérais soigner, bien au contraire. Je suis contente d'avoir lu plein de trucs hyper intéressants, d'avoir travaillé sur un texte que j'aime (j'aimais ?) bien et d'avoir mené le projet jusqu'au bout mais était-il nécessaire de le faire dans un cadre aussi stressant qu'un travail doctoral ? J'imagine que dans quelques temps, j'oublierai les heures de souffrance et qu'il ne restera que la satisfaction du travail accompli.
Je suis pressée d'en terminer avec tout ça. Je me réjouis par avance du "temps retrouvé". Reste néanmoins la question "à quoi bon avoir fait tout ça ?" à laquelle je n'ai pas de réponse. En effet, faire une thèse ne m'a pas du tout soulagée du syndrome de l'imposteur que j'espérais soigner, bien au contraire. Je suis contente d'avoir lu plein de trucs hyper intéressants, d'avoir travaillé sur un texte que j'aime (j'aimais ?) bien et d'avoir mené le projet jusqu'au bout mais était-il nécessaire de le faire dans un cadre aussi stressant qu'un travail doctoral ? J'imagine que dans quelques temps, j'oublierai les heures de souffrance et qu'il ne restera que la satisfaction du travail accompli.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Les quatre heures peuvent être un grand plaisir, et elles le sont souvent. Il faut avoir en tête que tu auras de grands pontes devant toi qui auront lu ton travail (au moins en partie ), et qui connaissent moins ton sujet que toi-même ! Ce sera l’occasion d’avoir une discussion scientifique de haut vol sur un sujet que tu aimes ou que tu as aimé.
En attendant, repos !
En attendant, repos !
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- IridianeFidèle du forum
belote a écrit:Merci pour vos encouragements. Mon discours de soutenance est prêt. Bizarrement, maintenant que la date fatidique se rapproche, je suis assez indifférente face à la soutenance. Je suis partie dans l'idée que j'allais vivre les quatre heures les plus longues de ma vie à regarder piteusement le bout de mes chaussures.
Je suis pressée d'en terminer avec tout ça. Je me réjouis par avance du "temps retrouvé". Reste néanmoins la question "à quoi bon avoir fait tout ça ?" à laquelle je n'ai pas de réponse. En effet, faire une thèse ne m'a pas du tout soulagée du syndrome de l'imposteur que j'espérais soigner, bien au contraire. Je suis contente d'avoir lu plein de trucs hyper intéressants, d'avoir travaillé sur un texte que j'aime (j'aimais ?) bien et d'avoir mené le projet jusqu'au bout mais était-il nécessaire de le faire dans un cadre aussi stressant qu'un travail doctoral ? J'imagine que dans quelques temps, j'oublierai les heures de souffrance et qu'il ne restera que la satisfaction du travail accompli.
Ah mais non, tu n’as pas fait tout ça pour regarder tes chaussures enfin ! Tu vas regarder le jury droit dans les yeux et tu vas présenter ton travail avec fierté et enthousiasme, parce qu’il le mérite.
A quoi bon avoir fait tout ça ? Je me le demande souvent moi-même à propos de mes travaux, et puis je souviens que, déjà, ça m’intéresse (et c’est une raison en soi), ça me permet de me dépasser, c’est un accomplissement de soi et - contrairement à d’autres formes d’accomplissement personnel - ça ne fait aucun mal à personne, voire c’est (à toute petite échelle, certes) utile. Autant de bonnes raisons d’être contente de vivre ce moment conclusif à fond, et de ne pas passer à côté !
Ton indifférence actuelle est sûrement aussi une façon de te protéger face au stress, qui est inévitable, mais qui permet aussi d’avancer.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Sans compter que, puisque ton exposé est prêt, tu vas pouvoir parler d'un travail qui t'a pris du temps et de l'énergie, avec des gens que cela intéresse. Et ce n'est pas si souvent que ce genre d'occasion se présente.
Quand on soutient, il faut en profiter : c'est un bon moment !
Quand on soutient, il faut en profiter : c'est un bon moment !
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Si tu vales valeo.
- CondorcetOracle
Il est difficile d'arriver au bout de la thèse sans ressentir de la fatigue, après tant d'efforts. À quoi bon ? La réponse peut varier au fil des années mais déjà, avoir été capable de le faire, de mener à son terme un approfondissement d'un thème précis, avoir eu la générosité de nourrir une réflexion de longue haleine, constitue déjà un choix social et un très beau !
On ne voit pas le temps passer durant la soutenance.
On ne voit pas le temps passer durant la soutenance.
- ErgoDevin
Exactement comme mes petits camarades. Moi qui suis plutôt anxieuse, je garde un excellent souvenir de ma soutenance (j'avais assisté à des soutenances qui m'avaient inquiétée mais ce n'est pas du tout pareil quand on est en face). Il faut dire que j'ai écrit mon discours définitif la veille (j'avais commencé à vraiment y réfléchir deux jours avant mais comme ma directrice m'avait fait écrire des comptes-rendus de chaque rendez-vous, plein de choses étaient évidentes).
Et l'après-midi qui précédait, je suis allée me promener en bord de mer et discuter (), on a mangé à la crêperie le soir donc je n'ai pas du tout eu le temps de stresser.
Ce qui me stressait, c'était le pot , récupérer les trucs, ne pas savoir s'il y aurait assez, trop et en fait j'ai assez peu de souvenirs du pot, si ce n'est que j'étais entourée de mes parents et amis.
La soutenance elle-même est un bon souvenir, le membre du jury que je pensais le plus imprévisible (je l'avais vu dans deux autres soutenances dont la toute première à laquelle j'avais assisté) est celui qui a commencé et il a été charmant (peut-être que ma directrice lui avait dit ).
Je n'ai jamais eu l'occasion de reparler autant en détails de l'auteur sur lequel j'ai travaillé, de pistes, de choses que certains membres m'ont fait découvrir etc. (Un peu aux États-Unis l'an dernier mais pas aussi longtemps évidemment.)
Un des meilleurs souvenirs que j'en ai gardé, c'est qu'à commencer par ma directrice, ils ont été plusieurs à expliquer comment ils avaient découvert l'auteur en question, les textes qui les avaient marqués, les effets et il y avait un côté personnel que j'ai beaucoup apprécié.
Et moi surtout, je flottais intérieurement parce que c'était fini et que j'allais faire autre chose de mon temps.
Courage, tu vas pouvoir développer des choses dans un autre contexte, répondre à des interrogations ou suggestions et parler de ton travail. Tu as fait des choix, et c'était bien sûr ce quins'imposait.
Pourquoi? Parce que tu voulais faire un travail approfondi et que le temps passé t'a permis de le faire, pas toujours comme tu aurais voulu sûrement, mais beaucoup plus que si tu ne l'avais pas fait. Et la thèse est finie et tu peux soutenir, c'est donc déjà un accomplissement que peu de personnes atteignent et un travail que tu offres maintenant à d'autres.
Et l'après-midi qui précédait, je suis allée me promener en bord de mer et discuter (), on a mangé à la crêperie le soir donc je n'ai pas du tout eu le temps de stresser.
Ce qui me stressait, c'était le pot , récupérer les trucs, ne pas savoir s'il y aurait assez, trop et en fait j'ai assez peu de souvenirs du pot, si ce n'est que j'étais entourée de mes parents et amis.
La soutenance elle-même est un bon souvenir, le membre du jury que je pensais le plus imprévisible (je l'avais vu dans deux autres soutenances dont la toute première à laquelle j'avais assisté) est celui qui a commencé et il a été charmant (peut-être que ma directrice lui avait dit ).
Je n'ai jamais eu l'occasion de reparler autant en détails de l'auteur sur lequel j'ai travaillé, de pistes, de choses que certains membres m'ont fait découvrir etc. (Un peu aux États-Unis l'an dernier mais pas aussi longtemps évidemment.)
Un des meilleurs souvenirs que j'en ai gardé, c'est qu'à commencer par ma directrice, ils ont été plusieurs à expliquer comment ils avaient découvert l'auteur en question, les textes qui les avaient marqués, les effets et il y avait un côté personnel que j'ai beaucoup apprécié.
Et moi surtout, je flottais intérieurement parce que c'était fini et que j'allais faire autre chose de mon temps.
Courage, tu vas pouvoir développer des choses dans un autre contexte, répondre à des interrogations ou suggestions et parler de ton travail. Tu as fait des choix, et c'était bien sûr ce quins'imposait.
Pourquoi? Parce que tu voulais faire un travail approfondi et que le temps passé t'a permis de le faire, pas toujours comme tu aurais voulu sûrement, mais beaucoup plus que si tu ne l'avais pas fait. Et la thèse est finie et tu peux soutenir, c'est donc déjà un accomplissement que peu de personnes atteignent et un travail que tu offres maintenant à d'autres.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- e-WandererGrand sage
Pareil qu'Ergo, ma principale inquiétude, c'était le pot ! Et aussi la météo. Il vaut d'ailleurs mieux pour tout le monde que j'aie arrêté de soutenir des trucs, parce qu'à chaque fois le petit père Éole s'est amusé à mettre le bazar. Juste avant ma soutenance de thèse, il avait déclenché la grande tempête de 1999, et pour mon HDR il y avait eu une tempête de neige dans la nuit – le toit de la bibliothèque de l'UFR s'était effondré sous le poids de la neige, excusez du peu ! – et c'était un vrai sujet d'inquiétude pour les membres du jury qui repartaient le soir par le train (du coup, ils avaient torché la soutenance à toute vitesse et on avait eu tout plein de temps pour discuter de mon HDR de façon beaucoup moins protocolaire… autour du fameux pot ).
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
C'est curieux comme inquiétude, d'avoir peur qu'il y en ait "trop", vu que ce n'est pas possible qu'il y ait "trop"...
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Si tu vales valeo.
- beloteHabitué du forum
Voilà, je viens de soutenir. Mon travail est validé. Je suis soulagée que ce soit fini.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Félicitations !
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Si tu vales valeo.
- OudemiaBon génie
Bravo, Belote : ça y est, tu l'as fait !
Savoure, maintenant !
Savoure, maintenant !
- AscagneGrand sage
Toutes mes félicitations, @Belote ! Fête bien ce grand moment !
- Clecle78Bon génie
Félicitations !
- CondorcetOracle
Félicitations Belote !
- ErgoDevin
Félicitations, belote !
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- e-WandererGrand sage
Félicitations ! Et en plus, juste avant les fêtes, ça permet de profiter pleinement des vacances.
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