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- eliamEsprit éclairé
Je suis dans un lycée de niveau tout à fait correct sans plus et, d'expérience, ce qui intéresse les élèves, ce sont des cours de qualité même les classes un peu plus faible. Chaque fois que j'ai eu des problèmes avec une classe, c'est parce qu'elle était désagréable au départ, indépendamment de la qualité du cours ( désagréable quelle que soit la matière et l'enseignant), jamais à cause du cours lui-même.Ascagne a écrit:La question que je me pose perpétuellement en ce qui concerne les nouvelles méthodes pédagogiques : où s'arrête la prise en compte légitime de la psychologie des élèves, où commence la complaisance envers cette même psychologie ? Je ne parle pas ici des bavardages, de l'impolitesse, bien sûr, mais du reste. Quand je tombe sur certains textes de pédagogie, je suis perplexe : je veux bien croire qu'un cours organisé autour de peu d'activités, s'étalant donc sur la durée de la séance, ça ennuie des collégiens, et qu'on veuille dynamiser les choses. Très bien - et ce sont des collégiens. Maintenant, ça me trouble de voir qu'on considère normal qu'il faille absolument varier les activités aussi en seconde, en première, précisément à des âges où l'idée devrait être d'endurcir l'endurance d'attention des adolescents, entre autres. Bien sûr, je n'oublie pas qu'ils ont des journées de cours chargées, et qu'ils doivent déjà passer d'une matière à l'autre.lene75 a écrit:J'ai du mal avec toutes les pédagogies actives, les mises en exercice des élèves, etc., parce qu'à la fin, quand même, on récupère des élèves qui ne tiennent pas la route, en fin de course, en terminale, on voit quand même la différence avec les élèves qui ont eu des cours plus exigeants.
Il faut que les élèves soient toujours actifs : en effet, ils s'ennuient lorsqu'ils doivent seulement écouter. Mais du coup, qu'est-ce qui se passe lorsqu'ils devront, eh bien, écouter, lorsqu'ils seront plus grands ? Dans la vie professionnelle, à la fac, ou dans telle conférence/dans tel débat sur des enjeux essentiels pour l'avenir de la société ?
Il faut "intéresser les élèves". T
- eliamEsprit éclairé
C'est instructif de voir des pratiques différentes. Très longues ou pas, je profite de toutes les pauses pour corriger des copies, cela me fait toujours ça de moins à la maison et allège la liste de des tâches qui me restent à accomplir. En revanche, j'anticipe le plus possible mes photocopies car elles sont calées dans mon emploi du temps le jour où j'ai deux heures de pause méridienne et où les photocopieuses ne sont pas prises d'assaut.clélia a écrit:Pour tenir les très longues journées, il faut veiller à économiser son énergie en classe mais aussi entre les cours. Dans la mesure du possible, je ne prévois rien à faire le lundi pendant la récréation et la pause déjeuner : j'anticipe mes photocopies et je repousse les autres corvées si c'est possible, histoire de me garder de vraies coupures même très courtes.
- BaldredSage
eliam a écrit:Je suis très étonnée du conseil donné. Après lecture du texte, les élèves doivent chercher des pistes d'analyse, ils doivent donc annoter souligner etc. La marge ne peut pas pas être envahie par un dessein. J'espère que ce n'est pas un ipr de lettres qui a donné ce conseil.Géseb a écrit:Ah oui, et lors d'une visite conseil on m'a conseillé aussi de proposer aux élèves de faire un petit dessin dans la marge, après la découverte du texte. J'avoue que je n'ai pas testé, étant avec des secondes, je me suis dit que le dessin n'était pas une bonne idée. Mais en collège ? Ça peut marcher... Et ça évite le "roman"
Sinon, selon ce que je fais travailler, je leur demande de surligner les mots du texte... Ils ont l'impression de moins écrire
Bonjour, le conseil n'a rien de choquant en soi, surtout de la part d'un IPR de Lettres, il n'est simplement pas du tout adapté au niveau seconde. C'est un peu le problème de la diffusion des "pratiques". Beaucoup de problèmes, peu de solutions et donc les IPR ont vite fait de les proposer en remède universel. L'idée de passer par le dessin, issue par exemple de "Lector, Lectrix", s'adresse à des élèves plus jeunes qui ont des problèmes de représentation, pour lesquels la lecture ne " fait " pas image et pour lesquels l'étape du dessin peut être une aide lorsqu'on est en mode pédagogique de survie : comment faire pour qu'il y ait quelque chose plutôt que rien ? Si cela peut être très utile en 6e/5e. Ce n'est "normalement" plus la question à un an du bac...
J'essaie de ne pas m'éloigner à nouveau du sujet, l'énergie et son économie. Ce genre de méthodes, au bon moment et pour les élèves ciblés est une manière de ne pas en dépenser inutilement en essayant de faire passer un texte sans représentation mentale minimum pour regretter ensuite qu'ils ne comprennent rien.
- ysabelDevin
eliam a écrit:Je suis dans un lycée de niveau tout à fait correct sans plus et, d'expérience, ce qui intéresse les élèves, ce sont des cours de qualité même les classes un peu plus faible. Chaque fois que j'ai eu des problèmes avec une classe, c'est parce qu'elle était désagréable au départ, indépendamment de la qualité du cours ( désagréable quelle que soit la matière et l'enseignant), jamais à cause du cours lui-même.Ascagne a écrit:La question que je me pose perpétuellement en ce qui concerne les nouvelles méthodes pédagogiques : où s'arrête la prise en compte légitime de la psychologie des élèves, où commence la complaisance envers cette même psychologie ? Je ne parle pas ici des bavardages, de l'impolitesse, bien sûr, mais du reste. Quand je tombe sur certains textes de pédagogie, je suis perplexe : je veux bien croire qu'un cours organisé autour de peu d'activités, s'étalant donc sur la durée de la séance, ça ennuie des collégiens, et qu'on veuille dynamiser les choses. Très bien - et ce sont des collégiens. Maintenant, ça me trouble de voir qu'on considère normal qu'il faille absolument varier les activités aussi en seconde, en première, précisément à des âges où l'idée devrait être d'endurcir l'endurance d'attention des adolescents, entre autres. Bien sûr, je n'oublie pas qu'ils ont des journées de cours chargées, et qu'ils doivent déjà passer d'une matière à l'autre.lene75 a écrit:J'ai du mal avec toutes les pédagogies actives, les mises en exercice des élèves, etc., parce qu'à la fin, quand même, on récupère des élèves qui ne tiennent pas la route, en fin de course, en terminale, on voit quand même la différence avec les élèves qui ont eu des cours plus exigeants.
Il faut que les élèves soient toujours actifs : en effet, ils s'ennuient lorsqu'ils doivent seulement écouter. Mais du coup, qu'est-ce qui se passe lorsqu'ils devront, eh bien, écouter, lorsqu'ils seront plus grands ? Dans la vie professionnelle, à la fac, ou dans telle conférence/dans tel débat sur des enjeux essentiels pour l'avenir de la société ?
Il faut "intéresser les élèves". T
Evidemment ! sinon comment expliquer que le même cours va marcher du feu de dieu avec plusieurs classes et qu'avec une autre classe, c'est le merdier.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- cléliaFidèle du forum
eliam a écrit:C'est instructif de voir des pratiques différentes. Très longues ou pas, je profite de toutes les pauses pour corriger des copies, cela me fait toujours ça de moins à la maison et allège la liste de des tâches qui me restent à accomplir. En revanche, j'anticipe le plus possible mes photocopies car elles sont calées dans mon emploi du temps le jour où j'ai deux heures de pause méridienne et où les photocopieuses ne sont pas prises d'assaut.clélia a écrit:Pour tenir les très longues journées, il faut veiller à économiser son énergie en classe mais aussi entre les cours. Dans la mesure du possible, je ne prévois rien à faire le lundi pendant la récréation et la pause déjeuner : j'anticipe mes photocopies et je repousse les autres corvées si c'est possible, histoire de me garder de vraies coupures même très courtes.
Je n'ai pas ton endurance
Je corrige des copies quand j'ai des trous dans mon emploi du temps mais jamais pendant les récréations : je bois un thé, je fais une pause pipi, je discute trois minutes avec les collègues. Et quand j'ai une journée de cours non stop, je profite de la pause de midi pour manger tranquillement puis je vais prendre l'air dix minutes avec les fumeurs, histoire de me vider la tête et d'être prête pour les quatre heures de l'après-midi. J'ai besoin de ce temps-là.
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- zeprofGrand sage
sinan a écrit:En seconde, je mets régulièrement les élèves en plan de travail, c'est-à-dire je leur donne un petit fascicule avec une liste de tâches, des textes, des exercices, et c'est à eux de gérer la conduite de leur travail. En classe, je fais venir des élèves à mon bureau, pour corriger / réexpliquer. Cela prend un peu de temps de concevoir le plan de travail, mais ensuite c'est beaucoup plus tranquille. C'est la 4e année que je le fais, et j'en suis très contente.
j'ai (re)commencé mais je trouve la préparation très chronophage, pour l'instant je ne m'en sors pas bien...
Elberta a écrit:Merci pour ces précisions.Austrucheerrante a écrit:Ce que veut dire lene (j'imagine, enfin en tout cas c'est comme ça que je le comprends), c'est qu'il y a un équilibre à trouver entre la nécessité de tenir la classe et donc de lâcher du lest/faire des concessions/aller dans le sens des élèves pour s'économiser, et garder un haut niveau d'exigence disciplinaire quant aux savoirs qu'on transmet (ce qu'on pourrait appeler la conscience professionnelle... d'un autre côté, vu comment nous sommes traités, la conscience, bon...).
Plus anecdotique, et peut-être amusant, je me fatigue aussi beaucoup moins depuis que j'ai abandonné le vidéoprojecteur pour écrire au tableau : les élèves suivent mon rythme, et sont moins tentés de bavarder pendant que les plus lents finissent - et j'arrive en cours la tête plus vide, sans avoir eu besoin de me souvenir de ce que j'ai écrit.
Je relève ce que tu dis à propos du vidéoprojecteur parce que je fais le même constat. J'ai voulu essayer et vraiment je n'y arrive pas. Je trouve aussi qu'écrire au tableau donne un rythme, et les élèves rechignent moins quand on écrit aussi. Et puis, suivant l'heure, l'état de la classe, on peut ajouter ou supprimer. La projection est trop rigide. En fait ça me stresse
c'est curieux moi c'est l'inverse. je n'aime pas écrire au tableau (d'une part parce que j'écris très mal et que les élèves ont du mal à me relire souvent) et d'autre part parce que dans certaines classes, leur tourner le dos revenait à prendre un risque.
Du coup, j'ai pris l'habitude d'utiliser la projection au vidéprojecteur.
selon les classes, la trace écrite est toute prête et ça me permet de les canaliser pendant qu'ils écrivent.
quand la classe est plus sympa on rédige ensemble et je tape ce que les élèves me dictent (parfois c'est un élève qui le fait)
Baldred a écrit:Mehitabel a écrit:
Fin du HS. Pour revenir au sujet, je crois précisément que le bruit appelle le bruit et idem pour le silence. Et que oui à un moment donné, ils sont là pour apprendre à écouter, à se concentrer, à se focaliser sur une tâche bien précise et aussi, chose inouïe pour cette génération : à se taire.
La multiplication des "activités" (rapportées sur une journée de cours de 6h de cours, ça en fait) ne permet pas justement cette concentration, cette application nécessaire à l'apprentissage. Je ne fais jamais de travail de groupes, ni d'îlots. Je ne cherche pas à les amuser ou les distraire, j'ai la prétention de penser que la littérature se suffit à elle-même pour être intéressante et je crois profondément que ceux que cela n'intéresse pas (je veux dire jamais jamais, par aucun texte) ne seront réellement intéressés ... par rien, et que cela ne vaut vraiment pas le coup de drainer mon énergie pour eux. Faire du magistral et du frontal est nettement moins fatigant pour moi que de me tracasser à créer des choses artificielles dont je ne suis pas convaincue.
Bonjour,
Pourquoi dire, si tu ne les a jamais pratiquées, que les différentes méthodes que tu simplifies en " travail de groupe" n'ont que le but d'amuser ou distraire? Mes élèves travaillent, beaucoup, certains s'en plaignent assez, et sont obligés de sortir de leur "torpeur" pédagogique, Quelles choses artificielles? Si la littérature se suffit à elle-même pour être intéressante, à quoi sert le prof?
Bucheton montre bien que la position frontale est celle qui entraîne le plus de passivité et le moindre rendement pédagogique de l'élève. Mais il reste le modèle dominant et permet en toute bonne fois de s'indigner de ce qu'il provoque chez beaucoup d'élèves : infantilisation, passivité, désintérêt...
Je crains que notre dévaluation professionnelle et la contrainte de devenir des gestionnaires de flux ne nous conduisent à nous réfugier dans des simplifications qui ne conduisent pas très loin.
Et je ne suis pas un "pédagogiste", mais un pédagogue spécialiste de sa matière oui, je le reconnais.
Et je reconnais aussi qu'étant au collège je ne sais pas comment je ferais au Lycée avec le nombre d'élèves et la préparation d'un bac fantoche,
le cours magistral a clairement ses limites et selon les classes, ça devient une gestion de classe épuisante...
les pédagogies actives je m'y intéresse depuis des années et vraiment, cela donne du sens aux enseignements, les élèves s'impliquent plus et donc ils comprennent et retiennent mieux. ça ne veut pas dire que je fais du tout "travail de groupes" (pour simplifier) mais je crois qu'il faut mixer un peu de tout.
clélia a écrit:Et le sujet porte sur le fait de s'économiser en classe. En ce qui me concerne, je trouve la pratique du plan de travail intéressante mais elle me demande beaucoup d'énergie (en classe mais aussi en préparation et en correction) et je ne me lancerai pas cette année avec mes 5e par exemple qui sont 29 par classe.
c'est aussi mon questionnement : autant ça me parait faisable avec des classes à petits effectifs,
par ex. mes CAP sont souvent une petite quinzaine et je trouve ça très gérable, autant avec mes classes de bac pro qui ont des effectifs compris entre 25 et 32, là, honnêtement j'abandonne devant la masse de travail potentiel... je suis toujours en réflexion là-dessus.
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- Not a PandaHabitué du forum
J'envoie les élèves au tableau pour corriger les exercices, très souvent. Ça me permet de m’assoir sur une table au fond de la classe et de surveiller le reste des élèves.
- sinanNiveau 9
Sur la question du plan de travail : j'ai mis au point un système en français en seconde, dont je suis assez satisfaite. (Je précise bien le niveau et la matière car je ne suis pas certaine que ce soit transposable + public plutôt faible du 93) Je peux envoyer des exemples en mp pour ceux qui sont intéressés...
- zeprofGrand sage
sinan a écrit:Sur la question du plan de travail : j'ai mis au point un système en français en seconde, dont je suis assez satisfaite. (Je précise bien le niveau et la matière car je ne suis pas certaine que ce soit transposable + public plutôt faible du 93) Je peux envoyer des exemples en mp pour ceux qui sont intéressés...
Je veux bien car je suis dessus et j'avoue, je peine un peu ! merci d'avance !!!
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- CathEnchanteur
Ah oui, ça m'intéresserait également, pour voir la démarche.
- MoyenCrocoNiveau 10
téléphone au(x) parent(s) concerné(s) en direct en classe au moment où tel élève dépassé ta limite.Mara-Jade a écrit:Ok, merci pour vos messages, mais le fil portait initialement sur la nécessité de faire attention à ne pas se décharger trop vite de son énergie en classe. Mettons que vous ayez trois élèves potentiellement pénibles et un pratiquement ingérable (j'invente, bien sûr;). Comment faire pour ne pas se flinguer la santé à plus ou moins long terme ? Pour le moment, j'interroge beaucoup ces élèves pour les occuper, je fais preuve de patience et de douceur, pratique le retrait d'attention avec l'un, mets des heures de colle à l'autre (ce qui m'oblige à revenir au collège pour le surveiller, sans être payée évidemment), mets des mots et appelle les parents, appels qui me bouffent aussi du temps... pour un résultat fragile, puisque l'élève vraiment difficile hypersensible-hyperactif-dysgraphique-non diagnostiqué énerve les autres qui ne comprennent pas pourquoi lui n'a pas d'heure de colle.
Au final, cela renvoie à une gestion de classe efficace, permettant d'en garder sous le pied, et aussi à une gestion des à-côtés (appels, heures de colle, etc.). Quelle stratégie mettre en place ? J'ai par exemple une fiche de suivi des classes qui m’aide à gagner du temps et à avoir une vue d'ensemble.
Ca impose le calme, te permet d'avoir un rdv et canalise tous tes élèves embêtant.
Pour les retenues, mets les en vie scolaire ou sur tes heures de cours. Au fond. Si le travail n'est pas fait (ou suffisamment fait) tu doubles la retenue
Et ton élève, hypersensibilité ou dys ou peu importe doit être en retenue comme les autres s'il ne respecte pas les règles. Il en profitera pour tester son hyperactivité.
- CathEnchanteur
Et ne surveille pas sur ton temps libre : ce n'est pas toi la punie.
- nigousseHabitué du forum
Je suis en LP ( lettres-histoire), en ce qui me concerne, j'adapte suivant l’effectif de la classe. Je précise que dans mon LP, à l'arrivée en seconde chaque élève reçoit un ordinateur portable, je fonctionne avec livres numériques et moodle. J'ai 3 classes: une première bac pro prothèse dentaire à 15 élèves ( je les ai depuis la seconde et pour 3 ans donc j'ai pu mettre en place des automatismes): avec eux c'est alternance de cours magistral dialogué et de travaux de groupes. Pour les travaux de groupe, je découpe le cours en plusieurs groupes et chaque groupe a la responsabilité d'une partie du cours et il restitue oralement sa partie de cours ( sous forme de paragraphe) au reste de la classe, je reprends ensuite ce paragraphe en le complétant et en dictant une synthèse de cours, le cours avance vite ainsi je trouve ( avec bien sûr la carotte de la note, points bonus... Pour mes 2 classes de terminales ASSP ( sanitaire et social) à 30, récupérées cette année: quand, en français, elles sont dédoublées donc à 15, même topo que les premières; en classe entière à 30, c'est cours magistral ou travail en autonomie, ça fonctionne plutôt bien. Mes élèves sont très friands du cours magistral par contre, ils trouvent que le temps passe plus vite et que c'est moins fatiguant car il y a le silence, comme quoi...
- LizdarcyFidèle du forum
Si quelqu'un a une idée pour s'economiser un peu en lv quand on a des classes de 3ème à 30, hétérogènes à faibles...je prends.
- *Ombre*Grand sage
Mara-Jade a écrit:Ok, merci pour vos messages, mais le fil portait initialement sur la nécessité de faire attention à ne pas se décharger trop vite de son énergie en classe. Mettons que vous ayez trois élèves potentiellement pénibles et un pratiquement ingérable (j'invente, bien sûr;). Comment faire pour ne pas se flinguer la santé à plus ou moins long terme ? Pour le moment, j'interroge beaucoup ces élèves pour les occuper, je fais preuve de patience et de douceur, pratique le retrait d'attention avec l'un, mets des heures de colle à l'autre (ce qui m'oblige à revenir au collège pour le surveiller, sans être payée évidemment), mets des mots et appelle les parents, appels qui me bouffent aussi du temps... pour un résultat fragile, puisque l'élève vraiment difficile hypersensible-hyperactif-dysgraphique-non diagnostiqué énerve les autres qui ne comprennent pas pourquoi lui n'a pas d'heure de colle.
Au final, cela renvoie à une gestion de classe efficace, permettant d'en garder sous le pied, et aussi à une gestion des à-côtés (appels, heures de colle, etc.). Quelle stratégie mettre en place ? J'ai par exemple une fiche de suivi des classes qui m’aide à gagner du temps et à avoir une vue d'ensemble.
Mara-Jade, je me retrouve beaucoup dans ce que tu décris, à la fois dans la manière d'être générale en classe et dans les difficultés causées par une situation particulière.
Par mon tempérament, sans doute, j'essaie d'insuffler de l'énergie aux élèves, par l'exhortation, l'humour... pour les sortir de leur torpeur. J'ai souvent l'impression de porter la classe à bout de bras - et il est vrai que c'est fatigant. Pour peu qu'on y ajoute des difficultés particulières et cela peut devenir véritablement épuisant.
Or, cette année, j'ai une classe terrible. Sur 30 élèves, j'en ai 10 avec des "besoins particuliers", plus tous ceux qui éprouvent les difficultés ordinaires, parfois lourdes, sans faire l'objet d'un diagnostic médical, plus un élève avec des troubles psy qui pousse des cris et multiplie les bruits, qu'on est censé tolérer parce que "il est malade et on ne répond pas à la maladie par de la sanction, cela n'a aucun sens", sauf qu'il n'y a aucun diagnostic, aucun suivi, aucun professionnel sur lequel s'appuyer, seulement des déclarations (et des exigences) des parents ; et un gamin avec des troubles autistiques en cours d'évaluation, sans doute légers : en temps ordinaire, il est très mignon et volontaire, mais les autres s'amusent à le faire sortir de ses gonds - c'est tellement facile - et alors il devient incontrôlable, se lève, déchire ce qui est sur sa table, jette tous les objets à sa portée, hurle des insanités... Je suis obligée de le faire sortir pour qu'il se calme, avec l'impression de punir la mauvaise personne. Et deux élèves complètement négligés qui, fin septembre, n'ont toujours pas de classeur, perdent tous les documents que je leur remets, sont incapables de suivre et s'occupent vite à autre chose, bruyamment de préférence.
Sérieux, malgré mon expérience de REP, j'ai cru faire un burn-out le 15 septembre...
Alors j'ai fait un auto-stage express de mise en sécurité personnelle.
Je parle d'abord du gamin psy sans diagnostic, puisque tu vis une situation similaire. On ne peut pas nous imposer tout et n'importe quoi sous couvert de droit à la scolarité. L'élève qui est complètement ingérable en classe, non seulement il ne bénéficie d'aucun apprentissage, mais il prive les autres du cours. Enfin, ça, tu es bien placée pour le savoir. La question est : comment réagir face à une direction qui te somme plus ou moins de subir ce comportement ? Je ne sais pas dans quelle mesure la situation de mon élève est transposable au tien, mais voici ce que j'ai fait. J'ai exigé très vite une réunion au sujet de cet élève, pour remettre du cadre, en rappelant que s'il n'y a pas de PPS (et même pas de PAP), nous ne sommes pas censés faire montre d'une tolérance particulière vis-à-vis du règlement ; et même un élève porteur de handicap, on peut avoir pour lui des ambitions éducatives, des objectifs réalistes fixés avec les professionnels qui le suivent. Seulement, là, il n'y en a pas, de professionnels, parce qu'il n'y a que du blabla des parents, sans doute fondé sur quelque chose (il ne va manifestement pas bien, ce petit), mais s'ils refusent tout suivi, ils mettent tout le monde dans l'impasse et ne peuvent pas exiger de nous que nous en subissions les conséquences, y compris les 29 autres élèves. Donc soit ils entament un suivi sérieux, et on fait des efforts en sachant que la situation va s'éclaircir, soit ils refusent mais dans ce cas leur môme est traité comme tous les autres et sort s'il rend le cours impossible. Sinon, je remplis le registre SST parce que cela me ruine la santé de gérer l'impossible au milieu de 30 autres élèves et 10 cas particuliers, et j'use de mon droit de retrait, quitte à aller au conflit. A un moment, rien à faire, c'est ma santé en premier. Parce que là, avec des tolérances sans cadre, sans PAP, sans PPS, sans interlocuteur compétent, sans rien, on est totalement hors des clous, et je suis fondée à dénoncer cette situation.
Je peux te dire que j'ai vite été entendue, que la réunion a eu lieu deux jours plus tard et qu'un modus vivendi a été trouvé. Les parents se sont engagés à entamer ENFIN un suivi au CMP (je n'ai pas d'illusions quant à la date à laquelle nous aurons des aides réelles, mais au moins, cet enfant va être pris en charge sérieusement). Quant à la direction, elle a admis que, quand le môme devient ingérable, il faut le sortir, "mais ce n'est pas une exclusion de cours". Appelez ça comme vous voulez du moment qu'on peut tous progresser, lui dans son comportement et nous dans les apprentissages.
Par ailleurs, comme la classe est très agitée, je dégage des moments de travail écrit (ne serait-ce que dix minutes ou un quart d'heure par séance) pendant lesquels je diffuse une musique de relaxation, tout doucement. Je dis aux élèves qu'on doit toujours entendre la musique. C'est bête, mais ça marche. Cette musique est vraiment relaxante, ils se posent, ne font plus de bruit - et cela a même un effet apaisant sur l'enfant décrit plus haut, qui est beaucoup plus calme et cesse de pousser des cris.
Par ailleurs encore, j'ai profité d'un moment où l'élève avec des troubles autistiques avait dû sortir pour engueuler les autres sur leur attitude abjecte. Petit à petit, j'ai réussi à casser la dynamique négative construite autour de cet enfant. Pas totalement, mais suffisamment d'élèves ont compris pour que je n'aie plus une classe de hyènes prêtes à fondre sur leur victime au moindre signe de malaise et que cela tourne au cirque cruel. J'ai toujours une poignée de garçons mauvais et sournois, mais comme ils sont isolés, désormais, je les repère. J'ai appelé de nombreux parents la semaine dernière, et tous n'en ont pas rien à faire. J'ai vu à la mine et au comportement de certains, cette semaine, que mon appel avait porté ses fruits.
Bien sûr, plan de classe.
Et petit à petit, les choses se mettent en place, le cadre se construit, et on peut travailler.
Mais que d'usure dès le début, pour cela !
Alors je me préserve.
Règle majeure : ne jamais s'énerver, surtout pas crier. Cela épuise et est contre-productif. Tout ce qu'on a à dire, aussi fermement que nécessaire, on peut le dire calmement.
Autre conseil (répété) : ne pas hésiter à téléphoner aux parents des élèves problématiques. Il y a des causes perdues, de ce côté-là, bien sûr, mais pas tant que ça.
Enfin, pour le déroulement du cours lui-même, je ménage toujours un moment de travail écrit avec musique relaxante. Ce qui ne m'empêche pas de continuer le reste du temps selon ma personnalité. Mais je prévois des temps de "repos".
Dernier point : on sait très bien que les élèves sont plus excités à certaines heures. N'hésite pas à prévoir le contenu de ces séances en prenant en compte cet aspect des choses.
Je te souhaite bien du courage, copine de galère.
- IrulanHabitué du forum
Ombre merci beaucoup pour ton témoignage, tes conditions de travail sont vraiment éprouvantes !
Je suis tout de suite allée voir la direction, cela m'a aidée à lâcher prise ; je n'hésiterai plus à l'exclure (dans le couloir, ou bien "officiellement"). Je lui mettrai une heure de retenue également s'il le faut, même si cela ne servira peut-être à rien, au moins cela balayera l'injustice ressentie par les autres et montrera à cet élève qu'il y a des conséquences lorsque l'on dépasse les limites, même lorsque l'on a des difficultés de concentration. L' EDT de sa classe est serré, je n’aurai pas d'autre choix que de faire une heure en plus, tant pis j'amènerai de quoi préparer l'agreg. Et puis le mettre dans une autre classe lui permettrait de faire son show devant un nouveau public.
J'ai tenté d'appeler les parents en direct, mais le temps de trouver le numéro sur Pronote, j'ai lâché l'affaire. Cependant le geste de dégainer le téléphone a impressionné, même si l'élève concerné a boudé ostensiblement le restant de l'heure (quand la punition est donnée, il n'y a plus rien à perdre pour certains, ça n'arrange donc pas forcément les choses). Ça me met mal à l'aise d'utiliser le portable en classe, et si je ne tombe pas directement sur le parent, de devoir laisser un message vocal devant tout le monde...mais l'idée me plaît.
J'ai enregistré les numéros sur le téléphone ! Je sens que je vais en avoir encore besoin...
L'idée selon laquelle un cours déjà prêt à être projeté revient au même qu'un cours aux traces écrites personnalisées à la classe me séduit également. De fait, gérer des élèves problématiques et faire cours peut vite se révéler antinomique, et avoir moins à se concentrer en projetant les réponses pourrait me reposer un peu.
Merci pour vos conseils .
Je suis tout de suite allée voir la direction, cela m'a aidée à lâcher prise ; je n'hésiterai plus à l'exclure (dans le couloir, ou bien "officiellement"). Je lui mettrai une heure de retenue également s'il le faut, même si cela ne servira peut-être à rien, au moins cela balayera l'injustice ressentie par les autres et montrera à cet élève qu'il y a des conséquences lorsque l'on dépasse les limites, même lorsque l'on a des difficultés de concentration. L' EDT de sa classe est serré, je n’aurai pas d'autre choix que de faire une heure en plus, tant pis j'amènerai de quoi préparer l'agreg. Et puis le mettre dans une autre classe lui permettrait de faire son show devant un nouveau public.
J'ai tenté d'appeler les parents en direct, mais le temps de trouver le numéro sur Pronote, j'ai lâché l'affaire. Cependant le geste de dégainer le téléphone a impressionné, même si l'élève concerné a boudé ostensiblement le restant de l'heure (quand la punition est donnée, il n'y a plus rien à perdre pour certains, ça n'arrange donc pas forcément les choses). Ça me met mal à l'aise d'utiliser le portable en classe, et si je ne tombe pas directement sur le parent, de devoir laisser un message vocal devant tout le monde...mais l'idée me plaît.
J'ai enregistré les numéros sur le téléphone ! Je sens que je vais en avoir encore besoin...
L'idée selon laquelle un cours déjà prêt à être projeté revient au même qu'un cours aux traces écrites personnalisées à la classe me séduit également. De fait, gérer des élèves problématiques et faire cours peut vite se révéler antinomique, et avoir moins à se concentrer en projetant les réponses pourrait me reposer un peu.
Merci pour vos conseils .
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Ad augusta per angusta.
- *Ombre*Grand sage
Attention tout de même avec l'exclusion dans le couloir. Moi, clairement, avec les deux élèves les plus problématiques de la classe, je ne le ferais pas, justement parce qu'ils sont incontrôlables. J'aurais peur qu'ils fassent quelque chose de grave, qu'ils se blessent...
- DariaNiveau 6
sinan a écrit:Sur la question du plan de travail : j'ai mis au point un système en français en seconde, dont je suis assez satisfaite. (Je précise bien le niveau et la matière car je ne suis pas certaine que ce soit transposable + public plutôt faible du 93) Je peux envoyer des exemples en mp pour ceux qui sont intéressés...
Bonjour,
Tes exemples de pdt m’intéressent aussi.
J’y réfléchis en ce moment.
Merci pour le partage.
- AscagneGrand sage
@sinan : Je suis intéressé, mais ce qui m'ennuie, c'est que je n'ai rien à proposer en retour ou en échange.
- MoyenCrocoNiveau 10
Avec l'habitude ca va vite pour trouver un uméroMara-Jade a écrit:
J'ai tenté d'appeler les parents en direct, mais le temps de trouver le numéro sur Pronote, j'ai lâché l'affaire. Cependant le geste de dégainer le téléphone a impressionné, même si l'élève concerné a boudé ostensiblement le restant de l'heure (quand la punition est donnée, il n'y a plus rien à perdre pour certains, ça n'arrange donc pas forcément les choses). Ça me met mal à l'aise d'utiliser le portable en classe, et si je ne tombe pas directement sur le parent, de devoir laisser un message vocal devant tout le monde...mais l'idée me plaît.
Le message vocal fait son effet également, si tu détailles ce que fait le petit, le parent consciencieux pourra le lui faire écouter et gérer avec lui ensuite
- eleonore69Érudit
Satellite a écrit:Une réponse rapide, car je manque de temps pour proposer d'autres pistes, et car d'autres ne manqueront pas d'en donner (que je suivrai moi-même avec grand intérêt ):
je me repose sur le vidéo-projecteur régulièrement: je n'écris quasiment plus rien au tableau, tout est lisible et clair. Pendant que les élèves copient consciencieusement je peux m'octroyer le droit de m'asseoir quelques instants!
(tiens d'ailleurs, j'ai remarqué que j'ai mal au dos à la fin d'une heure de cours depuis la rentrée, alors que cela ne m'arrivait jamais avant... Je m'interroge du coup).
idem !
- zigmag17Empereur
Plutot qu'un pdt( plan de travail) j'aimerais que l'on me donne un pdr( plan de repos). J'ai beau varier( élèves au tableau, travaux de groupes etc) , cette année, de repos point: pas un instant de répit dans mes classes, surtout une dans laquelle chaque élève me sollicite à chaque instant pour que je vérifie le travail, clarifie une explication, réponde individuellement à une question... Chacun d'eux a besoin d'aide et d'accompagnement, pour des raisons diverses ( voir fil sur les PAP etc), dont certains avec des handicaps très lourds qui me laissent un tantinet démunie et ce n'est rien de le dire, l'énergie dépensée pendant ces moments est considérable. Dernièrement je suis sortie d'un cours épuisée, je n'avais qu'une envie: m'asseoir. Physiquement j'étais comme anéantie et ça ne m'arrive pas souvent. Alors le pdt d'accord, mais le pdr d'abord!! ( et pendant ce temps je ne dors pas, ce qui ne contribue pas à la construction d'un repos salvateur, scrogneugneu...!)
- zeprofGrand sage
zigmag j'ai le même souci : quelque soit la solution adoptée, je peux rarement me poser, les élèves me sollicitant quasi non stop.
et comme toi, je dors très mal ce qui n'arrange rien...
et comme toi, je dors très mal ce qui n'arrange rien...
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- pailleauquebecFidèle du forum
zigmag17 a écrit:Plutot qu'un pdt( plan de travail) j'aimerais que l'on me donne un pdr( plan de repos). J'ai beau varier( élèves au tableau, travaux de groupes etc) , cette année, de repos point: pas un instant de répit dans mes classes, surtout une dans laquelle chaque élève me sollicite à chaque instant pour que je vérifie le travail, clarifie une explication, réponde individuellement à une question... Chacun d'eux a besoin d'aide et d'accompagnement, pour des raisons diverses ( voir fil sur les PAP etc), dont certains avec des handicaps très lourds qui me laissent un tantinet démunie et ce n'est rien de le dire, l'énergie dépensée pendant ces moments est considérable. Dernièrement je suis sortie d'un cours épuisée, je n'avais qu'une envie: m'asseoir. Physiquement j'étais comme anéantie et ça ne m'arrive pas souvent. Alors le pdt d'accord, mais le pdr d'abord!! ( et pendant ce temps je ne dors pas, ce qui ne contribue pas à la construction d'un repos salvateur, scrogneugneu...!)
J'ai connu cette situation et j'ai un peu réussi à l'améliorer.
A un moment j'ai appris à temporiser les questions et les demandes, ce qui les aide à grandir.
Par exemple quand un élève vient au tableau corriger une question, si d'autres élèves lèvent la main. Je temporise en disant : "on le laisse finir, on en parle, puis tu pourras poser ta question".
Le truc c'est de reporter fermement mais sans vexer l'élève.
Idem pour les demandes d'aide. "Tu essaies d'abord et après on voit."
De la même manière, quand j'explique au tableau et qu'un ou plusieurs élèves tentent de poser des questions, je coupe court fermement en disant qu'il y a un temps d'explication et d'écoute, et que les questions c'est après.
De même j'ai instauré un temps de travail (environ 10 min) en silence, chacun dans sa bulle, pour que les élèves puissent travailler sur leur concentration (qui se développe quand on la travaille). J'explique donc que c'est un temps individuel, chacun dans sa bulle, chacun à son rythme, chacun selon ses capacités, en silence,... Et je coupe court à toute tentative de poser des questions, de s'agiter, de s'amuser, de demander de l'aide,...
De la même manière, je me suis rendu compte que pour 90% des PAP, avoir un cours dans le calme et la concentration, un cours structuré et clair, ça les aide bien à progresser.
J'ai un plan de classe ou je note des +1 et -1 : tout bonne réponse, passage au tableau c'est +1, toute agitation, idioties,... c'est -1. ça calme vite un groupe classe, tout en le motivant. Je suis par ailleurs très souple sur les mauvaises réponses, le droit de se tromper,...
- zigmag17Empereur
Ok mais dans la même classe j'ai 5 élèves ULIS, un élève trisomique ( avec AESH), un élève psychotique ( tout seul), le reste des élèves étant issu de SEGPA. Ce sont des CAP. La pédagogie habituelle fonctionne mais très très relativement. Je suis crevée, et démunie, et écœurée de ce système qui épuise tout le monde, maltraite tout le monde, se fiche de tout le monde.... Bienvenue dans le monde merveilleux du LP tel qu'il se dessine actuellement...
- Ruggera7Neoprof expérimenté
J'ai découvert cette discussion et vais la suivre! Je sors moi aussi de cours épuisée, sans solution, je ne suis pourtant nouvelle dans le chaudron EN. j'écris beaucoup au tableau, les élèves me sollicitent énormément, mes classes comportent également plusieurs élèves "particuliers" avec ou sans AVS. Et comme certains d'entre vous, mes nuits ne sont pas régénérantes.
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