- LaepixiaNiveau 8
epekeina.tes.ousias a écrit:Sacerdoce ? Pour moi ça désigne une fonction religieuse ou quasi religieuse, qu'on accomplit comme un devoir sacré... J'aurais du mal à attribuer ça au métier d'enseignant.
Pourquoi ne pas parler d'une fonction, d'un métier, qu'on doit faire de façon consciencieuse, avec efficacité et compétence ? Je continue à croire que quand les responsables politiques en particulier nemploient pas ces expressions, c'est pour éviter la conséquence: ça ce paie. Alors que la vocation, le sacerdoce, ça suppose du dévouement, lequel serait à lui-même sa propre récompense.
Alors qu'il me semble qu'on est tout de même à faire ce métier et à le faire bien, mais pour vivre et parce que nous ne sommes pas des rentiers.
Implicitement, je me rapportais à ce que m'évoque ce mot de sacerdoce : porter sa croix. Et non pas au sacré comme évoqué par l'intervenant suivant.
Car par moment, c'est un peu çà quand je vois les conditions très difficiles dans lesquelles enseignent certains collègues.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
En ce cas, je préférerais qu'on parle de maltraitance au travail ou de pénibilité. Car ça, ça se paie ou plutôt ça devrait se payer.
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Si tu vales valeo.
- Ajonc35Sage
Lu sur mon journal régional et en provenance de Twitter:
" Travailler dans L'EN, c'est comme un mauvais mariage. Rien ne va, on ne s'entend plus, mais on reste pour les gosses" .@angelike95 est l'auteur de cette humeur.
" Travailler dans L'EN, c'est comme un mauvais mariage. Rien ne va, on ne s'entend plus, mais on reste pour les gosses" .@angelike95 est l'auteur de cette humeur.
- User3296Niveau 7
Excellente comparaison. Hélas, je ne sais même plus si j'ai le courage de rester pour les gosses, non plus.Ajonc35 a écrit:Lu sur mon journal régional et en provenance de Twitter:
" Travailler dans L'EN, c'est comme un mauvais mariage. Rien ne va, on ne s'entend plus, mais on reste pour les gosses" .@angelike95 est l'auteur de cette humeur.
- Reine MargotDemi-dieu
J'aime beaucoup cette expression, je la note.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- agirouNiveau 6
Excellente comparaison. Les salariés du privé démissionnent quand ils ne sont pas contents de leurs conditions de travail ou quand leurs vœux d'augmentation ne sont pas honorés. Nous, nous demeurons pieds et points liés.
- BalthamosDoyen
agirou a écrit:Excellente comparaison. Les salariés du privé démissionnent quand ils ne sont pas contents de leurs conditions de travail ou quand leurs vœux d'augmentation ne sont pas honorés. Nous, nous demeurons pieds et points liés.
Un peu caricatural, aussi bien pour les salariés du privé que du public.
- CrapaudNiveau 6
agirou a écrit:Excellente comparaison. Les salariés du privé démissionnent quand ils ne sont pas contents de leurs conditions de travail ou quand leurs vœux d'augmentation ne sont pas honorés. Nous, nous demeurons pieds et points liés.
Pieds et points liés ? Je ne crois pas non. Il faut aussi avoir l'envie d'exporter vos compétences ailleurs qu'à l'EN, c'est cela le facteur limitant pour moi.
- BaldredSage
agirou a écrit:Excellente comparaison. Les salariés du privé démissionnent quand ils ne sont pas contents de leurs conditions de travail ou quand leurs vœux d'augmentation ne sont pas honorés. Nous, nous demeurons pieds et points liés.
Euh non, ça c'est la vision paradisiaque du libéralisme décomplexé... Dans la vraie vie (et dans Germinal, bonne série en ce moment) si tu n'es pas content ou si tu n'es pas augmenté, tu ne vas pas voir ailleurs parce qu'ailleurs c'est pire. Le système ne s'inverse au bénéfice du salarié que si la loi de l'offre et de la demande va dans sons sens c.f les métiers de la restauration en ce moment.
- pseudo-intelloSage
Le truc, c'est que dans la FP, si on se casse, on perd toute son ancienneté, et qu'on repartirait de zéro en revenant dans son ministère ou un autre. Dans le privé, il n'y a peu / pas ça.
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- CrapaudNiveau 6
Ah oui, mais on peut quitter l'EN sans quitter la FP bien sûr.
Le privé ne m'attire pas spécialement pour ma part '
Le privé ne m'attire pas spécialement pour ma part '
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2012 - 2022 : Prof certifié de Physique-Chimie
2022 : reconversion via concours technicien supérieur principal de l'économie et de l'industrie
2024 : ingénieur de l'industrie et des mines
Poste actuel : inspecteur de l'environnement en DREAL (Ministère de la transition écologique)
- pseudo-intelloSage
C'est vrai !
(reste le problème que le détachement ayant presque disparu dans le sens prof vers autre chose, partir en risquanr de revenir oblige à repasser le concours, redevenir stagiaire, etc).
(reste le problème que le détachement ayant presque disparu dans le sens prof vers autre chose, partir en risquanr de revenir oblige à repasser le concours, redevenir stagiaire, etc).
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- CrapaudNiveau 6
Oui je suis d'accord. Redevenir stagiaire peut bloquer c'est clair.pseudo-intello a écrit:C'est vrai !
(reste le problème que le détachement ayant presque disparu dans le sens prof vers autre chose, partir en risquanr de revenir oblige à repasser le concours, redevenir stagiaire, etc).
Et la question de la mobilité est essentielle aussi.. Pas facile de se déraciner après s'être installé plusieurs années au même endroit..
- VoltaireNiveau 10
Sans parler de démissionner ni même de changer de ministère, simplement changer d'établissement oblige quasiment à repartir de zéro (on hérite des classes pourries, de l'EdT brutal ... et des parents et des élèves auprès desquels on n'est pas connus, ce qui peut être un avantage parfois, mais aussi un désavantage quand on avait une bonne réputation patiemment construite, qu'on perd). Heureusement on garde le traitement !
J'ai changé d'établissement pour ma fin de carrière, et une cabale a carrément été montée contre moi dans mon nouvel établissement, alors que dans l'ancien j'étais très appréciée. Et bien sûr j'ai refait tous mes cours, n'ayant que des classes que je n'avais plus depuis longtemps. Je devais changer pour des raisons d'équilibre personnel, mais mes dernières années ont été bien rudes.
J'ai aussi eu une carrière dans le privé, et mes changements y ont toujours apporté une augmentation de salaire, un meilleur statut, un travail plus intéressant. Y compris la fois où j'ai fait partie d'un plan social.
J'ai changé d'établissement pour ma fin de carrière, et une cabale a carrément été montée contre moi dans mon nouvel établissement, alors que dans l'ancien j'étais très appréciée. Et bien sûr j'ai refait tous mes cours, n'ayant que des classes que je n'avais plus depuis longtemps. Je devais changer pour des raisons d'équilibre personnel, mais mes dernières années ont été bien rudes.
J'ai aussi eu une carrière dans le privé, et mes changements y ont toujours apporté une augmentation de salaire, un meilleur statut, un travail plus intéressant. Y compris la fois où j'ai fait partie d'un plan social.
- zigmag17Empereur
Ca c'est le comble, savoir qu'un plan social dans le privé est moins désavantageux à tout prendre qu'une mutation dans le public. Ca montre bien dans quelle estime nous sommes tenus. Parce que c'est sûr, le bénéfice d'un changement d'établissement est très relatif ( on y est testé par les collegues autant que par les élèves, il faut faire ses preuves et l'expérience en ce cas ne nous aide qu'à ronger notre frein et à serrer les dents en se disant qu'avec du temps tout ira mieux, ce qui n'est pas toujours suffisant pour nous faire supporter le rude quotidien professionnel et tous les dysfonctionnements que l'on connaît, à commencer par l'absence d'un salaire décent qui pourrait compenser ces désagréments).
- JacqGuide spirituel
Il n'y a pas de crise de la vocation mais simplement un métier de moins en moins attractif pour les potentiels candidats et une destruction du métier qui conduit à ce qu'on pourrait appeler une vocation pour ceux qui l'avaient. Il suffit le nombre de personnes qui quittent le métier et d'écouter ce qui se dit en salle des prof concernant la perte de sens de ce qu'on nous oblige à faire et ce qu'on nous empêche maintenant de faire, à savoir : enseigner un enseignement digne et véritable. Car plus qu'une crise de vocation il s'agit d'une perte de sens du métier.
Le ministère est entièrement responsable et coupable.
Le ministère est entièrement responsable et coupable.
- Ajonc35Sage
Je ne peux être que d'accord avec ta synthèse. Je rajouterai aussi que nous avons de réelles difficultés à les faire progresser tellement les bases sont insuffisantes. Bases en français, en mathématiques, juste des bases qui font cruellement défaut quand il faut lire, écrire,... que ce soit un texte, un tableau, une carte,... et je ne parle pas de rédiger ( j'adore, hélas, le sujet des neos sur les perles qui sont de moins en moins des perles ou des confusions, mais des erreurs. Je ne parle pas pas d'une écriture illisible dans certains cas qui aggravent encore la situation.Jacq a écrit:Il n'y a pas de crise de la vocation mais simplement un métier de moins en moins attractif pour les potentiels candidats et une destruction du métier qui conduit à ce qu'on pourrait appeler une vocation pour ceux qui l'avaient. Il suffit le nombre de personnes qui quittent le métier et d'écouter ce qui se dit en salle des prof concernant la perte de sens de ce qu'on nous oblige à faire et ce qu'on nous empêche maintenant de faire, à savoir : enseigner un enseignement digne et véritable. Car plus qu'une crise de vocation il s'agit d'une perte de sens du métier.
Le ministère est entièrement responsable et coupable.
- MathadorEmpereur
Pas forcément, si on regarde ce qui se passe hors corps enseignants: par exemple le décret n°2006-1827 (nombreux corps de catégorie A hors enseignement) prévoit de reprendre les anciens services de catégorie A (titulaire ou contractuel) pour moitié (3/4 après 12 ans); en catégorie B, le décret n°2009-1388 prévoit de reprendre 3/4 de tous les services de catégorie A ou B; etc.pseudo-intello a écrit:Le truc, c'est que dans la FP, si on se casse, on perd toute son ancienneté, et qu'on repartirait de zéro en revenant dans son ministère ou un autre. Dans le privé, il n'y a peu / pas ça.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LefterisEsprit sacré
La maltraitance est permanente, et je pense même organisée, et ça commence dès le début de carrière. L'augmentation du pouvoir des petits chefs conjugué à la fin des CAP va augmenter cette maltraitance.epekeina.tes.ousias a écrit:En ce cas, je préférerais qu'on parle de maltraitance au travail ou de pénibilité. Car ça, ça se paie ou plutôt ça devrait se payer.
Il faut encore avoir un métier. Le mien ayant été explosé, déchiqueté, il me reste un travail, et sans grand intérêt. C'est déjà pas mal me dirait-on, dans un monde où c'est le problème n°1.Jacq a écrit:Car plus qu'une crise de vocation il s'agit d'une perte de sens du métier.
Le ministère est entièrement responsable et coupable.
Ce n'est pas suffisant, à l'époque où l'on entend une logorrhée sur la "mobilité" (seuls en bénéficient les très hauts fonctionnaires). Ces services ont été accomplis, ils devraient compter intégralement. Et en tout cas dans l'EN, c'est encore pire, puisque même les services d'enseignement comme contractuel ne sont quasiment plus repris.Mathador a écrit:Pas forcément, si on regarde ce qui se passe hors corps enseignants: par exemple le décret n°2006-1827 (nombreux corps de catégorie A hors enseignement) prévoit de reprendre les anciens services de catégorie A (titulaire ou contractuel) pour moitié (3/4 après 12 ans); en catégorie B, le décret n°2009-1388 prévoit de reprendre 3/4 de tous les services de catégorie A ou B; etc.pseudo-intello a écrit:Le truc, c'est que dans la FP, si on se casse, on perd toute son ancienneté, et qu'on repartirait de zéro en revenant dans son ministère ou un autre. Dans le privé, il n'y a peu / pas ça.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JacqGuide spirituel
Lefteris a écrit:Jacq a écrit:Car plus qu'une crise de vocation il s'agit d'une perte de sens du métier.
Le ministère est entièrement responsable et coupable.
Il faut encore avoir un métier. Le mien ayant été explosé, déchiqueté, il me reste un travail, et sans grand intérêt. C'est déjà pas mal me dirait-on, dans un monde où c'est le problème n°1.
C'est ce que je voulais écrire. Il nous reste un travail, sans grand intérêt. Nous faisons semblant d'enseigner et nous allons au travail.
- MarxouHabitué du forum
Et voilà!
(article du monde réservé aux abonnés)
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/11/22/les-demissions-d-enseignants-un-phenomene-en-expansion_6103110_3224.html
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https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/11/22/les-demissions-d-enseignants-un-phenomene-en-expansion_6103110_3224.html
Combien sont-ils ceux qui, comme Baptiste, claquent la porte de leur classe avant même d’y avoir pris leurs marques ? « De plus en plus nombreux », concède-t-on rue de Grenelle, sans livrer le détail de ces démissions précoces (de stagiaires), pour l’année écoulée. Elles représentaient, déjà, la moitié du total il y a trois ans. Celles émanant de professeurs titulaires sont, en revanche, bien documentées : le ministère de l’éducation en a comptabilisé 1 554 en 2019-2020 et même 1 648 en 2020-2021, selon des chiffres communiqués par Jean-Michel Blanquer lors d’une audition au Sénat le 3 novembre.
Rapportés au total de 800 000 enseignants, ces départs ne pèsent pas grand-chose. Mais d’année en année, ils se font de moins en moins rares : le service statistique ministériel en recensait environ 400 parmi les enseignants en poste en 2012-2013 ; ils ont plus que triplé pour atteindre 1 417 en 2018.
Se relancer » : Marion Favry, qui accueille dans son cabinet de psychopraticienne, à Paris, un certain nombre de professeurs, en parle avec les intéressés. Surtout depuis que la crise sanitaire s’est installée dans le paysage scolaire. « Le sentiment de solitude et de perte de sens a augmenté. De confinement en confinement, ils ont pris du recul. Ceux que j’accompagne, notamment les plus jeunes, ont davantage de facilité à envisager un changement de carrière », estime-t-elle. Elle-même a fait le grand saut en 2019, après vingt-cinq rentrées dans le second degré, et deux demandes de départ volontaire qui lui avaient été refusées. La troisième a été la bonne. « Si l’éducation nationale se débarrassait de tous ceux qui en formulent un jour le souhait, ça se saurait », glisse l’ancienne professeure.
Sur le papier, la tendance reste « très mesurée », défend-on dans l’entourage de M. Blanquer. Mais sur le terrain, on est sûr que le tableau statistique sous-estime la donne. « “J’ai fait le tour du métier, qu’est-ce que je peux faire d’autre ?” Ce type de messages, on en reçoit de plus en plus dans nos permanences », rapporte Elisabeth Allain-Moreno, chargée des questions de carrière au SE-UNSA. « Le discours politique valorisant la mobilité, sous ce quinquennat, a créé une attente… et il y a embouteillage », avance Maxime Reppert, du Snalc, qui tient une ligne d’écoute pour les enseignants en souffrance, à Dijon. « Le sujet monte en salle des profs », assure aussi Sophie Vénétitay, du SNES-FSU. « A tel point qu’on vient de lancer une enquête pour chiffrer plus précisément les démissions dans vingt-cinq départements », renchérit Guislaine David, du SNUIpp-FSU.
- User20159Esprit éclairé
J'ai failli poster un fil dédié.
1648 démissions l'an dernier, ça n'arrête pas d'augmenter, et ça ne surprend plus personne.
1648 démissions l'an dernier, ça n'arrête pas d'augmenter, et ça ne surprend plus personne.
- MarxouHabitué du forum
Ha@_x a écrit:J'ai failli poster un fil dédié.
1648 démissions l'an dernier, ça n'arrête pas d'augmenter, et ça ne surprend plus personne.
L'EN ne pourra plus occulter le phénomène, et l'énorme malaise palpable à tous les niveaux
- MaroussiaHabitué du forum
- User20159Esprit éclairé
Autre chiffre important apporté par l'article, la part des contractuels : en 5 ans on est passés de 14% de contractuels à 22%.
Moi je pense qu'ils s'en cognent complètement.
Marxou a écrit:L'EN ne pourra plus occulter le phénomène, et l'énorme malaise palpable à tous les niveaux
Moi je pense qu'ils s'en cognent complètement.
- BaldredSage
Il a occulté, il occulte et il occultera. Le Grenelle sert à ça. Les partants seront remplacés à plus bas prix et en statut plus précaire. Je suis rarement d'accord sur le côté " plan préparé", mais là...
- Second souffle et ancienneté.
- Crise de la vocation, manque de profs à la rentrée ...
- Article sur Ragemag : y a-t-il une crise de vocation chez les enseignants?
- Les écoles anglaises devraient toutes, à terme, être privatisées.
- Toutes les réserves du Louvre devraient être à terme entreposées dans le Nord-Pas-de-Calais.
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