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- pseudo-intelloSage
A Tuin a écrit:pseudo-intello a écrit:Quand plus jeune j'allais plus souvent à des concerts, je remarquais davantage de mecs dans la salle, surtout parmi ceux qui venaient seuls, et parmi ceux qui se permettaient un trajet de plus de 30-45 minutse (je parle de province), même chez le artistes écoutés a priori autant par les hommes et les femmes - mêmes chez certaines artistes dont j'aurais supposé le public majoritairement féminin).
Comme si les filles avaient plus de mal à s'autoriser à rentrer tard s'il y a fac / travail le lendemain, comme si elles culpabilisaient davantage à l'idée de laisser les enfants à papa (ou aux grands-parents ?), comme si elles s'autorisaient plus difficilement à dépenser l'argent du billet et de l'essence pour leur seul plaisir et privilégiaient les dépenses communes (sur ce cernier point, on rejoint un peu l'info de freakfeatherfall sur les collections). Je pense que c’est cohérent avec les remarques qu'on a pu énoncer sur l'éducation genrée (la fille éduquée à être plus altruiste, etc.). Je note d'ailleurs que pendant notre passage à vide financier, qui a duré près de 4 ans, monsieur a restreint ses dépenses, mais moins que moi.
J'avoue que personnellement, avec les trois enfants rapprochés et les allaitements longs (et le passage à vide financier), j'ai mis de moi-même un gros holà sur les sorties pendant quelques années, mais ça fait deux ou trois ans que je m'autorise à en refaire... j'amène à chaque fois que je peux les enfants assez grands pour en profiter, ceci dit.
Comme si les soirs en rentrant du travail beaucoup préféraient se mettre dans leur plaid avec un bon thé à lire un bon livre ou regarder la télé plutôt que de prendre la voiture pour aller courir seule je ne sais où.... Que d'énergie gaspillée. Et en plus ce sont des sorties plus sympa à deux que seule.
Pourquoi pas, ce que tu évoques, mais à partir dans ce type d'arguments, il faut les considérer tous..
Bien sûr ! Le spectacle, ce n'est pas tous les jours de toutes manières. Et parfois, c'est justement parce que j'y allais seule que j'ai discuté avec les autres personnes à côté de moi à la sortie, avant ou après le spectacle (et puis, quand on a un livre, on n'est jamais seul ).
J'aime aussi m'échouer sous un plaid avec un bouquin. Les hommes aussi, en tout cas ceux qui aiment lire. On peut être casanier au quotiduen (et je le suis !) tout en se motivant pour aller voir du spectacle vivant quand on en a l'occasion, c'est quand em^me autre chose que Netflix !
Choup90 a écrit:A deux ans, il s'est déjà passé tellement de choses au niveau du conditionnement.A Tuin a écrit:albertine123 a écrit:@Zybulka
Bien sûr.
Anecdote mais parlante. Quand ma fille est née, j'ai mis un point d'honneur à éviter les stéréotypes. Zéro rose, elle était habillée en blanc, bleu, jaune, marron ou vert. Ce qui m'a valu, de la maternité jusqu'à la crèche, un bon paquet de Oh le joli petit garçon. Pour les jeux, les plus mixtes possibles (jeux de construction et autres cubes et doudous neutres et pas de poupée).
Devinez ce qu'a voulu ma fille dès qu'elle a été en mesure d'exprimer ses goûts : des vêtements et des meubles et objets en total rose (j'ai bouffé du rose jusqu'à l'écœurement pendant des années) et des Barbie.
Désespérant.
Après, on ne va jamais refaire les goûts du grand nombre....
Mon garçon bébé, à l'âge de deux ans : passionné par tous les engins, je lui ai trouvé un livre de bébé sur tous les types de tracteurs à Lidl. Quand je le lui ai présenté il s'est mis à écarquiller les yeux en bougeant les bras comme un petit oiseau, avec la bave qui coulait et la bouche ouverte tellement il était content.
Quant à ma fille, j'ai voulu faire ce même test à deux ou trois ans, elle a regardé le livre avec une moue boudeuse et m'a dit "livre de princesse". Elle a jeté le livre de tracteurs sur la table !
Quant à la force, je ne compte pas le nombre de trucs que je suis incapable de lever ou d'ouvrir et que mon mari lui, n'a aucun souci ni à lever ni à ouvrir.
Mais on trouvera toujours des exceptions dans chaque genre, c'est normal..
Des études ont montré que quand un nouveau né pleure, si c'est un garçon, les gens disent "oh, il est en colère". Si c'est une fille "Oh, elle est triste". Et ce n'est qu'un exemple.
Je suis effarée du sexisme ambiant. Alors du coup,mon fils est fanatique de tracteurs, mais parce qu'il est survalorisé là-dedans. Sa période poupon et aspirateur a été moins encouragée par le monde (même si ouvertement si, il y a des mimiques, des moues qui ne trompent pas).
Même son père tombe (complètement inconsciemment puisqu'on en a parlé) là-dedans.
Oui, tu peux faire ce que tu veux, il y aura toujours une tata ou un papi par ci par là qui vont dire "mais c'est pour les garçons, ça !". Mes deux plus jeunes jouent beaucopu ensemble, ce qui les a amenés à partager leurs goûts. Ils sont tous les deux fans de princesses et de tracteurs, même si ma fille l'est un peu plus de princesses et mon fils, un peu plus de tracteurs.
- Choup90Niveau 10
Et même sans commentaires ouvertement sexistes, je le vois dans l'enthousiasme des réactions. Quand mon fils hurle de joie devant un tracteur, tout le monde se marre, l'encourage, lui montre le tracteur suivant, etc.pseudo-intello a écrit:A Tuin a écrit:pseudo-intello a écrit:Quand plus jeune j'allais plus souvent à des concerts, je remarquais davantage de mecs dans la salle, surtout parmi ceux qui venaient seuls, et parmi ceux qui se permettaient un trajet de plus de 30-45 minutse (je parle de province), même chez le artistes écoutés a priori autant par les hommes et les femmes - mêmes chez certaines artistes dont j'aurais supposé le public majoritairement féminin).
Comme si les filles avaient plus de mal à s'autoriser à rentrer tard s'il y a fac / travail le lendemain, comme si elles culpabilisaient davantage à l'idée de laisser les enfants à papa (ou aux grands-parents ?), comme si elles s'autorisaient plus difficilement à dépenser l'argent du billet et de l'essence pour leur seul plaisir et privilégiaient les dépenses communes (sur ce cernier point, on rejoint un peu l'info de freakfeatherfall sur les collections). Je pense que c’est cohérent avec les remarques qu'on a pu énoncer sur l'éducation genrée (la fille éduquée à être plus altruiste, etc.). Je note d'ailleurs que pendant notre passage à vide financier, qui a duré près de 4 ans, monsieur a restreint ses dépenses, mais moins que moi.
J'avoue que personnellement, avec les trois enfants rapprochés et les allaitements longs (et le passage à vide financier), j'ai mis de moi-même un gros holà sur les sorties pendant quelques années, mais ça fait deux ou trois ans que je m'autorise à en refaire... j'amène à chaque fois que je peux les enfants assez grands pour en profiter, ceci dit.
Comme si les soirs en rentrant du travail beaucoup préféraient se mettre dans leur plaid avec un bon thé à lire un bon livre ou regarder la télé plutôt que de prendre la voiture pour aller courir seule je ne sais où.... Que d'énergie gaspillée. Et en plus ce sont des sorties plus sympa à deux que seule.
Pourquoi pas, ce que tu évoques, mais à partir dans ce type d'arguments, il faut les considérer tous..
Bien sûr ! Le spectacle, ce n'est pas tous les jours de toutes manières. Et parfois, c'est justement parce que j'y allais seule que j'ai discuté avec les autres personnes à côté de moi à la sortie, avant ou après le spectacle (et puis, quand on a un livre, on n'est jamais seul ).
J'aime aussi m'échouer sous un plaid avec un bouquin. Les hommes aussi, en tout cas ceux qui aiment lire. On peut être casanier au quotiduen (et je le suis !) tout en se motivant pour aller voir du spectacle vivant quand on en a l'occasion, c'est quand em^me autre chose que Netflix !Choup90 a écrit:A deux ans, il s'est déjà passé tellement de choses au niveau du conditionnement.A Tuin a écrit:albertine123 a écrit:@Zybulka
Bien sûr.
Anecdote mais parlante. Quand ma fille est née, j'ai mis un point d'honneur à éviter les stéréotypes. Zéro rose, elle était habillée en blanc, bleu, jaune, marron ou vert. Ce qui m'a valu, de la maternité jusqu'à la crèche, un bon paquet de Oh le joli petit garçon. Pour les jeux, les plus mixtes possibles (jeux de construction et autres cubes et doudous neutres et pas de poupée).
Devinez ce qu'a voulu ma fille dès qu'elle a été en mesure d'exprimer ses goûts : des vêtements et des meubles et objets en total rose (j'ai bouffé du rose jusqu'à l'écœurement pendant des années) et des Barbie.
Désespérant.
Après, on ne va jamais refaire les goûts du grand nombre....
Mon garçon bébé, à l'âge de deux ans : passionné par tous les engins, je lui ai trouvé un livre de bébé sur tous les types de tracteurs à Lidl. Quand je le lui ai présenté il s'est mis à écarquiller les yeux en bougeant les bras comme un petit oiseau, avec la bave qui coulait et la bouche ouverte tellement il était content.
Quant à ma fille, j'ai voulu faire ce même test à deux ou trois ans, elle a regardé le livre avec une moue boudeuse et m'a dit "livre de princesse". Elle a jeté le livre de tracteurs sur la table !
Quant à la force, je ne compte pas le nombre de trucs que je suis incapable de lever ou d'ouvrir et que mon mari lui, n'a aucun souci ni à lever ni à ouvrir.
Mais on trouvera toujours des exceptions dans chaque genre, c'est normal..
Des études ont montré que quand un nouveau né pleure, si c'est un garçon, les gens disent "oh, il est en colère". Si c'est une fille "Oh, elle est triste". Et ce n'est qu'un exemple.
Je suis effarée du sexisme ambiant. Alors du coup,mon fils est fanatique de tracteurs, mais parce qu'il est survalorisé là-dedans. Sa période poupon et aspirateur a été moins encouragée par le monde (même si ouvertement si, il y a des mimiques, des moues qui ne trompent pas).
Même son père tombe (complètement inconsciemment puisqu'on en a parlé) là-dedans.
Oui, tu peux faire ce que tu veux, il y aura toujours une tata ou un papi par ci par là qui vont dire "mais c'est pour les garçons, ça !". Mes deux plus jeunes jouent beaucopu ensemble, ce qui les a amenés à partager leurs goûts. Ils sont tous les deux fans de princesses et de tracteurs, même si ma fille l'est un peu plus de princesses et mon fils, un peu plus de tracteurs.
Quand il s'extasie devant un cheval, on lui dit "Ah oui, il est joli le cheval". Sans plus.
- BalthamosDoyen
Quelle idée stupide....
Ou comment confondre cause et conséquence. Un beau coup de com.
Ou comment confondre cause et conséquence. Un beau coup de com.
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- Spoiler:
- IphigénieProphète
Oui, tu peux faire ce que tu veux, il y aura toujours une tata ou un papi par ci par là qui vont dire "mais c'est pour les garçons, ça !"
Dites les tata et les papis d’aujourd’hui sont les soixante m-huitards d’hier (…) : y en a un peu marre du jeunisme
( je parle d’une époque où les barbies avaient disparu des rayons et où on ne collait pas partout dans les supermarchés du rose pour les filles et du bleu pour les garçons contrairement à aujourdhui ….
- JennyMédiateur
Il n y a pas que les seniors qui font ce genre de remarques.
- HélipsProphète
Euh non, les tatas, dans un certain nombre de famille, elles sont de la génération des parents, pas des grands-parents. Et malheureusement, je ne compte pas les réflexions de ce genre, venant de personnes de toutes générations dans mon expérience. Par exemple "ah ? Il a un poupon ?" vi vi vi, et un aspirateur jouet.Iphigénie a écrit:Oui, tu peux faire ce que tu veux, il y aura toujours une tata ou un papi par ci par là qui vont dire "mais c'est pour les garçons, ça !"
Dites les tata et les papis d’aujourd’hui sont les soixante-huitards d’hier (…) : y en a un peu marre du jeunismeinconscienttriomphant de certain.e.s , tant qu’à parler d’inclusion.
( je parle d’une époque où les barbies avaient disparu des rayons et où on ne collait pas partout dans les supermarchés du rose pour les filles et du bleu pour les garçons contrairement à aujourd'hui ….
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- ElietteNiveau 9
albertine123 a écrit:@Zybulka
Bien sûr.
Anecdote mais parlante. Quand ma fille est née, j'ai mis un point d'honneur à éviter les stéréotypes. Zéro rose, elle était habillée en blanc, bleu, jaune, marron ou vert. Ce qui m'a valu, de la maternité jusqu'à la crèche, un bon paquet de Oh le joli petit garçon. Pour les jeux, les plus mixtes possibles (jeux de construction et autres cubes et doudous neutres et pas de poupée).
Devinez ce qu'a voulu ma fille dès qu'elle a été en mesure d'exprimer ses goûts : des vêtements et des meubles et objets en total rose (j'ai bouffé du rose jusqu'à l'écœurement pendant des années) et des Barbie.
Désespérant.
Pareil pour le début mais pas pour le résultat, 11 ans elle déteste tout ce qui est princesse, fifille et rose. Aime les maths et tailler des morceaux de bois dans le jardin avec un opinel. à trois ans elle choisissait le jouet mac do garçon (objet à construire) plutôt que le jouet fille (petit poney à crinière à brosser). C'est peut-être d'avoir été élevée au milieu de frères ?
- Ajonc35Sage
Je suis dans l'ouest et la profession d'agriculteurs se féminise largement ( je suis fille d'agriculteurs et forcément papa a transmis à un de mes frères, sans se poser de question. Aujourd'hui il réfléchirait autrement, je le pense)Honchamp a écrit:Ajonc35 a écrit:Je travaillais dans un lep agricole et donc des filières filles ou filières garçons, j'ai connu. Il y a le poids de l'histoire et donc une majorité de filles dans la filière commerciale ou sanitaire, mais cela n'explique pas tout. Comment dire à une fille qu'elle aura du mal à trouver un travail dans la filière paysage? Non pas que les employeurs refusent de le faire ( quoique), mais comme les personnels se déplacent de chantier en chantier, demeure la problématique sanitaire que les garçons ont moins et donc les chefs d'entreprise ne savent pas. Il a fallu que les entreprises prennent des stagiaires filles pour que le curseur bouge mais pas assez. Ces filles travaillent donc le plus souvent dans les communes, créent leur entreprise et parfois dans des entreprises classiques ou encore avec une licence pro voire plus, un travail plus "de bureau", et pour devenir enseignant, il faut de l'expérience. On ne va pas leur conseiller une filière où c'est plus difficile de s'insérer. Donc il y avait plus de filles dans la filière horticole. On en revient aux métiers du bâtiment.
Pour revenir à l'histoire, pourquoi un fort % d'infirmières, d'aide-soignantes, un plus faible de médecins femmes ( ça change doucement), etc.... vous connaissez la réponse.
Couple de jeunes de mon entourage, tous les 2 ingénieurs agronomes, passés par une ENITA.
Lui : travaille en Beauce/Brie pour un organisme qui conseille les entrepreneurs agricoles en agriculture raisonnée, et teste des semences. Fait des conférences à droite et à gauche.
Elle : même entreprise. Elle y a fait des remplacements, a eu des CDD. Jamais embauchée en CDI alors que d'autres l'étaient, dont son compagnon (parents profs, mais grand-père paysan, il peut parler d'une ferme, même "à l'ancienne" + famille de chasseurs). Elle (parents médecins, aucun lien avec le milieu) dit que les agriculteurs ne la prenaient pas au sérieux. Ils demandaient à voir ses collègues.
En plus, jolie jeune femme, grande et fine (mais pas habillée girly pour aller chez les agriculteurs...)
Je pense que le problème principal est qu'elle n'avait aucun lien avec le milieu agricole. D'où un procès global en manque de compétence...
Et les entrepreneurs agricoles de la Beauce ne passent pas pour être très ouverts sociétalement.
Elle a fini par jeter l'éponge, fait des petits boulots, mais dans le sud de l'Essonne, pas facile...
La famille la presse de "devenir prof" (de SVT !!!) ou "instit", "on en manque"...
Mais elle, elle dit qu'elle n'a jamais voulu enseigner !
Bref, milieu agricole, même à un certain niveau de revenus , pas facile !
J'ai d'anciennes élèves devenues viticultrices, mais elles sont "filles de", et connaissent les viticulteurs du coin de leur âge (qui peuvent aussi être machos) depuis l'enfance. Elles ne sont pas des éléments extérieurs.
Les filles sont chef d'exploitation mais aussi salariées que ce soient dans l' élevage, le maraîchage, l'horticulture
A cela différentes raisons. Les salaires faibles ( ou revenus), les garçons ont déserté, les mentalités qui ont changé ( on transmet plus aux filles aujourd'hui), beaucoup de conversion aussi, la mécanisation qui a amélioré les conditions de travail.
Donc en matière de conseil auprès des exploitants, les filles sont aussi présentes et autour de moi, des hommes ravis de travailler avec des femmes( qui ne soient pas leur sœur, leur épouse, leur mère)
Ici pas de problème de sanitaires comme sur les chantiers.
Ainsi dans le bâtiment, de plus en plus de femmes peintres, mais peu de maçons.
- IphigénieProphète
C’est que le terme tata me semblait avoir disparu des radars mais là encore il doit y avoir des régressions. Cela dit les pais sont bien de la génération des grands-parents en tout cas.Hélips a écrit:Euh non, les tatas, dans un certain nombre de famille, elles sont de la génération des parents, pas des grands-parents. Et malheureusement, je ne compte pas les réflexions de ce genre, venant de personnes de toutes générations dans mon expérience. Par exemple "ah ? Il a un poupon ?" vi vi vi, et un aspirateur jouet.Iphigénie a écrit:Oui, tu peux faire ce que tu veux, il y aura toujours une tata ou un papi par ci par là qui vont dire "mais c'est pour les garçons, ça !"
Dites les tata et les papis d’aujourd’hui sont les soixante-huitards d’hier (…) : y en a un peu marre du jeunismeinconscienttriomphant de certain.e.s , tant qu’à parler d’inclusion.
( je parle d’une époque où les barbies avaient disparu des rayons et où on ne collait pas partout dans les supermarchés du rose pour les filles et du bleu pour les garçons contrairement à aujourd'hui ….
- Clecle78Bon génie
Ma mère a toujours refusé de m'acheter une Barbie et j'en étais fort marrie ....
- IphigénieProphète
Mon père rendait à ma grand-mère les poupées qu’elles m’achetait en lui disant que j’avais mieux à faire
Aussi les ai-je toutes gardées impeccables
Aussi les ai-je toutes gardées impeccables
- A TuinVénérable
Le fait de bourses genrees n'est pas une bonne idée. A la limite il faudrait des bourses plus élevées pour les filières dans lesquelles il y a du besoin, mais pour tout le monde garçons et filles compris. Quant aux filières trop féminines, il faut payer mieux et très bien, je suis sûre que des garçons y viendraient si c'était très bien payé. On verrait arriver des quintaux d'infirmiers et d'enseignants ! C'est très mal perçu professeur, par certains hommes : chaque fois qu'il est question de tel homme qui a fait professeur des écoles souvent, on entend que c'est parce qu'il était nul et ne pouvait rien faire d'autre. Sous entendu, autrement il aurait fait un métier d'homme.... Ce serait excellemment payé vraiment c'est certain, il y en aurait plus qui s'inscriraient et comme par magie ce ne serait plus un métier pour débarrasser "parce que un tel ne pouvait rien faire d'autre". C'est fou cette représentation quand on y pense, car souvent enseignent des gens qui étaient bosseurs durant leur scolarité. Cela a peut être évolué, mais au départ non ce n'étaient pas des mauvais, mais des gens là par choix.
- Ajonc35Sage
Ma fille a acheté une cuisine pour son fils constatant qu'il adorait jouer avec celle que nous avons à la maison ( un de ses cadeaux de Noël qui est en parfait état) . Et comme aujourd'hui elle a deux garçons, elle complète au gré des anniversaires et des "Noël ".
Un autre de mes petits fils adoré jouer aux poupées avec sa sœur et cuisine beaucoup pour jouer ou pour de vrai. J'adore cuisiner avec lui.
Un autre de mes petits fils adoré jouer aux poupées avec sa sœur et cuisine beaucoup pour jouer ou pour de vrai. J'adore cuisiner avec lui.
- A TuinVénérable
Les garçons aiment beaucoup les dînettes en général, c'est très constaté en maternelle
- HonchampDoyen
Iphigénie a écrit:
C’est que le terme tata me semblait avoir disparu des radars mais là encore il doit y avoir des régressions. Cela dit les pais sont bien de la génération des grands-parents en tout cas.
Ah bon ? Pourquoi ? Je connais des tas de petits qui disent tata et tonton, et le disent encore une fois plus grands
ça fait infantile, ou couill.n ?
Sinon, tout à fait d'accord avec @A Tuin , qui dit :
"Quant aux filières trop féminines, il faut payer mieux et très bien, je suis sûre que des garçons y viendraient si c'était très bien payé. On verrait arriver des quintaux d'infirmiers et d'enseignants ! C'est très mal perçu professeur, par certains hommes : chaque fois qu'il est question de tel homme qui a fait professeur des écoles souvent, on entend que c'est parce qu'il était nul et ne pouvait rien faire d'autre. Sous entendu, autrement il aurait fait un métier d'homme...."
Sur ce que j'ai graissé : pas que par certains hommes !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- DanskaOracle
Jenny a écrit:Il n y a pas que les seniors qui font ce genre de remarques.
+1... Sans parler des médias qui véhiculent encore des images très stéréotypées (au point qu'on se sent obligés de mettre en valeur les initiatives "rayons mixtes", "vêtements "pour les rondes" ", etc., alors que ça devrait être tellement normal que personne ne devrait y prêter attention). Et même nous en général, on a du mal à se départir de certains préjugés. Rares sont les personnes qui habilleraient un garçon tout en rose, même si elles aiment le rose : impression que "ça ne va pas, ça ne se fait pas", crainte des moqueries, lassitude des remarques, ce ne sont pas les bonnes raisons qui manquent.
De la même façon d'ailleurs que je n'irai pas offrir un livre sur les princesses ou un vêtement rose à un petit garçon à moins de le connaître très bien : risque de conflit avec les parents ou de voir le cadeau relégué aux oubliettes, déception potentielle de l'enfant, crainte là encore des moqueries de l'entourage pour lui ; pour un simple cadeau à l'enfant d'une connaissance, je ne m'y risque pas. C'est aussi comme ça que s'entretiennent les stéréotypes : on a du mal à sortir de la norme pour toutes sortes de raisons, ce qui renforce la norme existante, et ainsi de suite.
- A TuinVénérable
Mais enfin, à l'heure de toutes les propagandes sur cancel culture, wokisme, et j'en passe, on n'a jamais eu une société aussi clivée et genree sous couvert de quête "d'égalité" : petite j'avais un cheval de barbie avec une couleur normale et une selle marron parce que c'est ce qui se faisait, or maintenant le cheval de barbie est maquillé comme une voiture volée et porte une selle rose... Que dire aussi de la pub désastreuse de l'Union européenne sur le port du voile. Qu'on laisse les femmes et les petites filles tranquilles. La condition féminine est totalement instrumentalisée à l'heure actuelle.
Au moins dans les années 60-70, il y avait des vraies mesures dans l'intérêt des femmes et pour faire avancer les droits. On voyait un progrès perceptible.
Actuellement on dit il faut l'égalité, mais les gens sont sans cesse montés les uns contre les autres ce qui ne peut pas permettre d'aller dans une visée de progrès.
Il faut aussi évoquer la discrimination positive : c'est un levier intéressant, mais je suis dubitative si on perd en qualité. Pas convaincue pour qu'un homme incompétent soit engagé à la place d'une femme plus compétente sur un poste parce que ça manque d'hommes, ou que telle femme moins compétente soit promue à tel endroit à la place d'un homme plus compétent sous prétexte que ça manque de femme. La bourse genree peut aboutir à cela aussi, en orientant des élèves dans une filière non choisie où ils ne seront peut-être pas bon parce que cela ne leur plaira pas, mais ils auront le travail peut-être quand même à la fin, "parce qu'il en faut". C'est quand même très moyen de se dire que telle personne est à telle place, touche des sommes fabuleuses, et qu'elle ne doit pas sa place à ses compétences mais à des histoires de quotas.
Par contre rendre ses lettres de noblesse à telle ou telle filière en en faisant une filière d'excellence, et cela deviendra une section mixte. Exemple dans le BTP pour travailler chez Vinci, il y a de plus en plus de jeunes filles qui s'y orientent car elles savent qu'elles auront un bon métier ensuite et des formations en interne pour évoluer.
Le problème n'est pas pris par le bon endroit...
Au moins dans les années 60-70, il y avait des vraies mesures dans l'intérêt des femmes et pour faire avancer les droits. On voyait un progrès perceptible.
Actuellement on dit il faut l'égalité, mais les gens sont sans cesse montés les uns contre les autres ce qui ne peut pas permettre d'aller dans une visée de progrès.
Il faut aussi évoquer la discrimination positive : c'est un levier intéressant, mais je suis dubitative si on perd en qualité. Pas convaincue pour qu'un homme incompétent soit engagé à la place d'une femme plus compétente sur un poste parce que ça manque d'hommes, ou que telle femme moins compétente soit promue à tel endroit à la place d'un homme plus compétent sous prétexte que ça manque de femme. La bourse genree peut aboutir à cela aussi, en orientant des élèves dans une filière non choisie où ils ne seront peut-être pas bon parce que cela ne leur plaira pas, mais ils auront le travail peut-être quand même à la fin, "parce qu'il en faut". C'est quand même très moyen de se dire que telle personne est à telle place, touche des sommes fabuleuses, et qu'elle ne doit pas sa place à ses compétences mais à des histoires de quotas.
Par contre rendre ses lettres de noblesse à telle ou telle filière en en faisant une filière d'excellence, et cela deviendra une section mixte. Exemple dans le BTP pour travailler chez Vinci, il y a de plus en plus de jeunes filles qui s'y orientent car elles savent qu'elles auront un bon métier ensuite et des formations en interne pour évoluer.
Le problème n'est pas pris par le bon endroit...
- PrezboGrand Maître
A Tuin a écrit: Que dire aussi de la pub désastreuse de l'Union européenne sur le port du voile.
Ce n'est pas vraiment le sujet de la discussion, mais être précis, il ne s'agissait pas de l'Union Européenne, mais du conseil de l'Europe, qui est une organisation différente (même si le logo de l'UE apparaissait effectivement sur les visuels).
https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/11/03/une-campagne-du-conseil-de-l-europe-celebrant-la-diversite-et-la-liberte-dans-le-hijab-retiree_6100773_823448.html
Pour savoir comment le Conseil en est venu à financer une campagne dont une des slogans était "La liberté est dans le hijab", et confondre en toute confusion lutte anti-raciste et promotion de l'islamisme, on peut lire par exemple ici :
https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/derriere-la-campagne-pro-voile-du-conseil-de-leurope-la-galaxie-des-freres-musulmans
Plus précisément, l’organisation indique que les visuels ont été réalisés par les participants d’un atelier « contre les discours de haine anti-musulmans » qui s’est tenu en ligne les 27 et 28 septembre. Durant ces ateliers, « nous rassemblons des personnes issues de la société civile et des designers pour les aider à élaborer leur propre campagne », nous assure Julia Mozer, membre de l’une des organisations du projet « We Can ». « Ces tweets reflétaient les déclarations faites de manière individuelle par des participants dans l’un des ateliers du projet, faisant usage de leur liberté d’exprimer leur identité et leurs points de vue abonde le Conseil de l’Europe auprès de Marianne. Ils ne représentent pas la position du Conseil de l’Europe ou de sa Secrétaire Générale. Par conséquent, ces tweets ont été retirés et nous allons réfléchir à une meilleure présentation de ce projet. »
La campagne ne serait donc que le fruit de membres lambda de la société civile désireux de s’engager pour les droits humains ? Pas vraiment. Comme l’annonce d’ailleurs très ouvertement le site du Conseil de l’Europe, l’atelier en question a été organisé en collaboration avec « le Forum of European Muslim Youth and Student Organisations (Femyso) ». Interrogée par Marianne, Hiba Latreche, vice-présidente de Femyso, confirme avoir participé à l'organisation de l'atelier : « Une de nos militantes, une jeune femme italienne, a participé à l'animation de ce workshop. »
L'association est bien connue pour son lobbying pro-voile. « Le Femyso est la branche jeune d’une organisation réputée proche des Frères musulmans, l’Union des Organisations Islamiques en Europe (UOIE), qui représente le courant fondamentaliste de l’islam en Europe et dont l’objectif est de former une élite musulmane européenne », explique à Marianne Florence Bergeaud Blackler, anthropologue au CNRS et spécialiste des mouvements islamistes. « Les documents de l’UOIE prouvent très clairement que le Femyso est une de leurs émanations », abonde Lorenzo Vidino, professeur et directeur d’un programme sur l’extrémisme à l’Université George-Washington, expert sur les réseaux islamistes en Europe et en Amérique du Nord.
Un beau cas d'entrisme dans les règles de l'art.
- ZybulkaHabitué du forum
Hihi je m'apprêtais à dire exactement la même chose !Choup90 a écrit:
A deux ans, il s'est déjà passé tellement de choses au niveau du conditionnement.
Des études ont montré que quand un nouveau né pleure, si c'est un garçon, les gens disent "oh, il est en colère". Si c'est une fille "Oh, elle est triste". Et ce n'est qu'un exemple.
En même temps c'est ce qui se passe au quotidien pour les hommes, qui sont recrutés à compétence inférieure simplement parce qu'ils ont un pénis... Donc refuser la discrimination positive quand la société passe son temps à faire de la discrimination négative, ça me fait doucement rigoler !A Tuin a écrit:Il faut aussi évoquer la discrimination positive : c'est un levier intéressant, mais je suis dubitative si on perd en qualité. [...] C'est quand même très moyen de se dire que telle personne est à telle place, touche des sommes fabuleuses, et qu'elle ne doit pas sa place à ses compétences mais à des histoires de quotas.
Un exemple parmi d'autres :
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?breve1115Tout commence par un apparent malentendu. Une enseignante d’histoire-géo de lycée s’aperçoit que ses collègues - des hommes mais elle n’y prend pas garde - ont reçu un courrier de l’inspectrice pédagogique régionale (IPR), les informant qu’un poste se libérait en khâgne dans l’académie. Elle n’a rien reçu, croit à un oubli et écrit pour le signaler. La réponse de l’IPR vaut son pesant de cacahuètes :
"Chère collègue,
ce n’est pas un oubli de ma part, ce poste demande une énorme charge de travail très peu compatible avec le métier de mère de famille (même si les choses évoluent c’est très lent), je ne l’ai donc signalé qu’à des collègues hommes ou des collègues "femmes" sans enfant, c’est sûrement une vision très passéiste mais très réaliste.
La question tournante en khâgne est très (trop) éprouvante pour soi et pour son entourage.
Bonne journée."
- uneodysséeÉrudit
Ah oui quand même !
Si ça, ça n'est pas de l'infantilisation… Insister sur la charge de travail aurait déjà pu suffire à ce qu'une personne bien occupée (par ses enfants ou par sa collection de timbres) s'auto-censure d'elle-même… mais décider carrément, d'en haut, qui a droit à l'information, c'est un bel exemple, bravo.
Si ça, ça n'est pas de l'infantilisation… Insister sur la charge de travail aurait déjà pu suffire à ce qu'une personne bien occupée (par ses enfants ou par sa collection de timbres) s'auto-censure d'elle-même… mais décider carrément, d'en haut, qui a droit à l'information, c'est un bel exemple, bravo.
- zigmag17Guide spirituel
C'est ce que l'on pourrait appeler du maternalisme de perde (et en même temps )
- uneodysséeÉrudit
zigmag17 a écrit:C'est ce que l'on pourrait appeler du maternalisme de perde (et en même temps )
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