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- Mag01Niveau 1
Merci à tous de vos commentaires qui m'ont bien aidé, ça y est, je suis démissionnaire ce soir, et c'est un réel soulagement pour moi !
Alors, pour répondre à vos différents messages et apporter une réponse claire :
- Je venais du monde informatique, donc, après 6 ans dans l'éducation nationale, j'ai tenté de réactiver mes contacts et en 1 mois, j'avais une proposition... Je n'en revenais pas que cela soit aussi simple pour moi, surtout pour un milieu en perpétuelle évolution !
- Après validation auprès des syndicats, en effet, j'ai donné ma lettre de démission en main propre à mon Chef d'établissement ce matin, en 2 exemplaires, je lui ai demandé de m'en dater un et de la signer, et je l'ai récupéré (ce que je faisais quand je démissionnais dans le privé). Comme prévu, il ne savait pas quoi faire de cette lettre, c'est donc à moi de lui expliquer qu'il faut maintenant la transmettre à la hiérarchie. Heureusement, les 2 recommandés vers le recteur et IA étaient partis le matin même, au cas où !
- Concernant le préavis, c'est 4 mois avec autorisation si on est dans le public, mais moi, j'étais titulaire du cafep, et donc dans le privé. Cela change que je ne suis pas fonctionnaire ou assimilé mais simple "agent contractuel de l'état". Ainsi, mon préavis est de 2 mois (parce que plus de 2 ans d'ancienneté), et il n'est aucune mention dans les textes d'une attente de réponse. J'ai donc écrit que je partais le 14 mars, et c'est tout (en mettant tout de même le décret qui le dit !)
Je préférai ne pas abandonner mon poste, au cas où il y aura un quelconque souci avec mon nouveau travail. En quittant l'éducation nationale pour un CDI, si mon nouvel employeur venait à me renvoyer pendant ma période d'essai, j'aurai le droit au chômage, alors que si j'abandonnais mon poste, la procédure de licenciement de l'éducation nationale risquait de prendre beaucoup de temps et donc de ne pas bénéficier de ce droit si nécessaire, c'est mon coté prudente !
En tout cas, ce soir, je m'endormirai soulagée qu'une page se tourne enfin.
Alors, pour répondre à vos différents messages et apporter une réponse claire :
- Je venais du monde informatique, donc, après 6 ans dans l'éducation nationale, j'ai tenté de réactiver mes contacts et en 1 mois, j'avais une proposition... Je n'en revenais pas que cela soit aussi simple pour moi, surtout pour un milieu en perpétuelle évolution !
- Après validation auprès des syndicats, en effet, j'ai donné ma lettre de démission en main propre à mon Chef d'établissement ce matin, en 2 exemplaires, je lui ai demandé de m'en dater un et de la signer, et je l'ai récupéré (ce que je faisais quand je démissionnais dans le privé). Comme prévu, il ne savait pas quoi faire de cette lettre, c'est donc à moi de lui expliquer qu'il faut maintenant la transmettre à la hiérarchie. Heureusement, les 2 recommandés vers le recteur et IA étaient partis le matin même, au cas où !
- Concernant le préavis, c'est 4 mois avec autorisation si on est dans le public, mais moi, j'étais titulaire du cafep, et donc dans le privé. Cela change que je ne suis pas fonctionnaire ou assimilé mais simple "agent contractuel de l'état". Ainsi, mon préavis est de 2 mois (parce que plus de 2 ans d'ancienneté), et il n'est aucune mention dans les textes d'une attente de réponse. J'ai donc écrit que je partais le 14 mars, et c'est tout (en mettant tout de même le décret qui le dit !)
Je préférai ne pas abandonner mon poste, au cas où il y aura un quelconque souci avec mon nouveau travail. En quittant l'éducation nationale pour un CDI, si mon nouvel employeur venait à me renvoyer pendant ma période d'essai, j'aurai le droit au chômage, alors que si j'abandonnais mon poste, la procédure de licenciement de l'éducation nationale risquait de prendre beaucoup de temps et donc de ne pas bénéficier de ce droit si nécessaire, c'est mon coté prudente !
En tout cas, ce soir, je m'endormirai soulagée qu'une page se tourne enfin.
- Lowpow29Fidèle du forum
Mag01, super pour toi, tu dois être soulagée ! Tu voudrais bien dire ce qui te fait démissionner, alors que tu étais arrivée pour une reconversion ? Je me demande si c'est "juste" du désenchantement ou certaines choses plus concrètes. Si ce n'est pas indiscret...
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Mag01Niveau 1
J'ai toujours voulu enseigner, il y a 6 ans, quand j'ai déménagé pour suivre mon conjoint, j'ai tenté l'aventure. J'ai passé mon concours dans la foulée et j'ai eu la chance de l'obtenir, et là, j'ai commencé à entrer selon moi dans un cercle infernal. Je ne travaillais plus vraiment pour vivre, mais plutôt l'inverse. Je travaillais les soirs, les weekends, pendant les vacances. Même quand je partais, ça tournait en boucle.. L'année dernière, j'ai eu ma toute première inspection, cela s'est bien passée, j'ai eu autant de très satisfaisant que d'excellent. J'ai reçu le rapport d'inspection ou mon CDE m'a descendu : "Ne participe pas aux activités organisées par les parents d'élèves", "n'a pas souci de gestion de classe, mais qui sait avec les plus grands, ne croit pas en son métier puisqu'elle a demandé à ne plus être PP l'année prochaine". Voilà, j'avais demandé à travailler moins et ça ne convenait pas... J'ai failli abandonner mon poste ce jour là, et puis, j'ai relativisé, c'est un métier que j'aime...
En septembre, je découvre que je n'ai pas mon mercredi (pas besoin avec un enfant dyslexique dyspraxique en cours de diag, et un petit en CE2), je loupe un conseil de classe au 1er Trimestre, parce que j'avais une réunion d'information pour l'orientation de mon grand... Un mail dans ma boite aux lettres m'expliquant que cela n'était pas une raison valable pour ne pas venir et que je n'avais qu'à m'organiser a fini de m'achever.
C'est donc ça ce métier, s'occuper des enfants des autres, qui parfois remettent l'éducation entre nos mains (j'ai encore reçu un mail cette semaine du type : mon enfant ne veut pas faire ses devoirs, je veux un RDV!) et de ce fait, ne plus avoir le temps de s'occuper des miens ? Ca a été le mail de trop, j'ai appelé les copains pour savoir s'ils avaient une petite place pour moi dans leur société !
Une augmentation très conséquente, un CE, des vrais weekends et des vraies vacances, une mutuelle à 17€ pour toute la famille... Je sais que le monde de l'informatique n'est pas tout rose aussi, on m'avait mis au placard à chaque retour de grossesse, mais quand j'ai besoin d'aller à un RDV pour ma famille, on ne me l'a jamais refusé, surtout quand celui là était à 19h! Oui, je vais faire des grosses journées, mais finalement, avec 2 à 3 jours de télétravail, sur une semaine, je serai autant présente à la maison mais beaucoup plus apaisée, et j'arrêterai de disputer mes enfants parce qu'ils font trop de bruit et que je suis épuisée... Et si la route est trop dure, ou trop fatigante, je prendrai un arrêt maladie sans être pénalisée d'un jour de carence.
Il y a 6 ans, je quittais tout cela, tous ces avantages qui pour moi étaient un du, aujourd'hui, je sais pourquoi je reviens. La vocation, c'est passionnant, heureusement que j'étais prof pour aider au diagnostique de mon fils, sinon, il serait déjà en échec scolaire avant même de sortir de primaire, mais l'utiliser pour un bénévolat no limit, c'est trop pour moi.
Et cela sans compter le respect de tous les gens que je croisent dans mon quotidien qui m'explique je ne dois pas me plaindre, je ne travaille que 36 semaines et en plus 20h par semaine !
En septembre, je découvre que je n'ai pas mon mercredi (pas besoin avec un enfant dyslexique dyspraxique en cours de diag, et un petit en CE2), je loupe un conseil de classe au 1er Trimestre, parce que j'avais une réunion d'information pour l'orientation de mon grand... Un mail dans ma boite aux lettres m'expliquant que cela n'était pas une raison valable pour ne pas venir et que je n'avais qu'à m'organiser a fini de m'achever.
C'est donc ça ce métier, s'occuper des enfants des autres, qui parfois remettent l'éducation entre nos mains (j'ai encore reçu un mail cette semaine du type : mon enfant ne veut pas faire ses devoirs, je veux un RDV!) et de ce fait, ne plus avoir le temps de s'occuper des miens ? Ca a été le mail de trop, j'ai appelé les copains pour savoir s'ils avaient une petite place pour moi dans leur société !
Une augmentation très conséquente, un CE, des vrais weekends et des vraies vacances, une mutuelle à 17€ pour toute la famille... Je sais que le monde de l'informatique n'est pas tout rose aussi, on m'avait mis au placard à chaque retour de grossesse, mais quand j'ai besoin d'aller à un RDV pour ma famille, on ne me l'a jamais refusé, surtout quand celui là était à 19h! Oui, je vais faire des grosses journées, mais finalement, avec 2 à 3 jours de télétravail, sur une semaine, je serai autant présente à la maison mais beaucoup plus apaisée, et j'arrêterai de disputer mes enfants parce qu'ils font trop de bruit et que je suis épuisée... Et si la route est trop dure, ou trop fatigante, je prendrai un arrêt maladie sans être pénalisée d'un jour de carence.
Il y a 6 ans, je quittais tout cela, tous ces avantages qui pour moi étaient un du, aujourd'hui, je sais pourquoi je reviens. La vocation, c'est passionnant, heureusement que j'étais prof pour aider au diagnostique de mon fils, sinon, il serait déjà en échec scolaire avant même de sortir de primaire, mais l'utiliser pour un bénévolat no limit, c'est trop pour moi.
Et cela sans compter le respect de tous les gens que je croisent dans mon quotidien qui m'explique je ne dois pas me plaindre, je ne travaille que 36 semaines et en plus 20h par semaine !
- Clecle78Bon génie
Ton témoignage est édifiant et ton chef a tout gagné. C'est triste.
- CasparProphète
Clecle78 a écrit:Ton témoignage est édifiant et ton chef a tout gagné. C'est triste.
En effet...la bienveillance s'applique à tous sauf aux professeurs, on le constate une fois de plus.
- Lowpow29Fidèle du forum
C'est fou ce que ton chef t'écrivait et te disait, j'ai eu des chefs très problématiques mais en général ils étaient les premiers à vouloir limiter les réunions ou à finir pas tard pour pouvoir concilier avec leur vie privée.
Après je me demande si dans le privé il n'y a pas encore plus de bénévolat que dans le public, en tout cas d'après les témoignages qu'on voit ici, avec tout un tas de choses à faire gratuitement, genre ici dans le témoignage de Mag01 : il faudrait participer aux activités initiées par les parents d'élèves, mais wtf??! Alors qu'on y aille volontairement pas de problème bien sûr mais aller écrire ça sur le rapport de la toute première inspection...?!!
Après j'avoue que moi l'avis des chefs sur mon travail m'importait peu quand j'avais le soutien de l'inspecteur. Au contraire, le soutien de l'inspecteur était le bouclier.
Bref, j'espère que tu vas pouvoir te remettre de tout ça, et qui sait, tu reviendras une deuxième fois :p
Moi je suis en dispo mais j'enseigne à l'étranger et j'y retourne après avoir démissionné, mais comme tu le dis, "j'y retourne en connaissance de cause"
Après je me demande si dans le privé il n'y a pas encore plus de bénévolat que dans le public, en tout cas d'après les témoignages qu'on voit ici, avec tout un tas de choses à faire gratuitement, genre ici dans le témoignage de Mag01 : il faudrait participer aux activités initiées par les parents d'élèves, mais wtf??! Alors qu'on y aille volontairement pas de problème bien sûr mais aller écrire ça sur le rapport de la toute première inspection...?!!
Après j'avoue que moi l'avis des chefs sur mon travail m'importait peu quand j'avais le soutien de l'inspecteur. Au contraire, le soutien de l'inspecteur était le bouclier.
Bref, j'espère que tu vas pouvoir te remettre de tout ça, et qui sait, tu reviendras une deuxième fois :p
Moi je suis en dispo mais j'enseigne à l'étranger et j'y retourne après avoir démissionné, mais comme tu le dis, "j'y retourne en connaissance de cause"
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- JayKewNiveau 9
Tu as fait face à un CDE qui n’était en fait qu’un (mauvais) gestionnaire, qui n’a pas su se montrer bienveillant à ton égard ni souligner tes qualités.
C’est une double perte pour l’Education Nationale : tu pars et lui, reste…
Profite bien de ta nouvelle vie. Tu as fait le bon choix.
C’est une double perte pour l’Education Nationale : tu pars et lui, reste…
Profite bien de ta nouvelle vie. Tu as fait le bon choix.
- agirouNiveau 6
Bravo pour ce pas et bon vent. Pourrais-tu nous faire part de comment s'est déroulé le traitement de ta demande le jour où elle sera honorée? Et merci d'avance.
- Mag01Niveau 1
Bien sûr, j'ai tellement galéré pour trouver les informations que je souhaite les laisser pour le suivant qui aura un parcours similaire !
- EdithWGrand sage
Merci de ce partage d’expérience, quelle plaie ces CDE du privé (pas tous, j’en connais de vraiment dévoués et sympathiques). Je n’ai jamais eu trop de souci personnellement mais comme responsable syndicale, j’en ai entendu du même tonneau, voire pire. Bonne continuation dans ta nouvelle vie! Tu as bien raison de ne pas te laisser faire et de prioriser ta vie familiale.
- PaleoprofFidèle du forum
Bonjour à tous,
je suis en arrêt depuis plusieurs mois, et remplacée par une enseignante au fil des prolongements de mon arrêt maladie.
Aujourd'hui, j'ai reçu une réponse positive pour un travail en entreprise. J'attends la promesse d'embauche qui devrait arriver courant semaine prochaine pour démissionner de l'EN. J'ai confirmé à mon entreprise d'accueil que je pourrai prendre mon poste mi-avril car cela correspond à leur besoin, ce qui implique que je n'attendrai pas les 4 mois laissés au rectorat pour me répondre.
Le petit hic (outre le fait que je n'attends pas la réponse du rectorat) est que la semaine prochaine, ce sont les vacances scolaires pour 15 jours dans ma zone. Je ne sais donc pas si je parviendrai à contacter mon CE pour lui annoncer ma démission.
Si tel est le cas, je compte envoyer le recommandé le plus rapidement possible directement au rectorat, et tenir informé mon chef d'établissement, quitte à ne le rencontrer qu'à l'issue des vacances scolaires.
Je compte écrire dans ma lettre de démission que je suis en arrêt et remplacée par la même enseignante depuis plusieurs mois; ainsi, il me semble que tout est déjà mis en oeuvre pour assurer la continuité de service et qu'il n'y a aucune raison de refuser ma démission.
Clairement, si le rectorat ne me répond pas avant 4 mois, ce qui vaudra refus, ou s'il me notifie avant ce délai le refus de ma démission, je compte bien ne plus mettre les pieds dans mon établissement dès mi-avril, bien qu'une partie de ma conscience fait que j'aime bien quand les choses sont "propres" et "faites un minimum respectueusement".
En conséquence: j'ai regardé sur internet en quoi consistent les sanctions disciplinaires auxquelles je m'expose si je ne me présente plus dans mon établissement malgré l'absence de réponse du rectorat.
Mes questions sont les suivantes :
- quelles sont ces sanctions administratives?
- dois-je informer mon IPR sachant que je suis certifiée et non agrégée?
- le fait d'envoyer l'AR au rectorat avant d'avoir pu voir mon CE rallonge-t-il le délai de 4 mois pour me donner une réponse?
- le fait d'être en arrêt et remplacée peut-il effectivement être un argument en ma faveur?
je suis en arrêt depuis plusieurs mois, et remplacée par une enseignante au fil des prolongements de mon arrêt maladie.
Aujourd'hui, j'ai reçu une réponse positive pour un travail en entreprise. J'attends la promesse d'embauche qui devrait arriver courant semaine prochaine pour démissionner de l'EN. J'ai confirmé à mon entreprise d'accueil que je pourrai prendre mon poste mi-avril car cela correspond à leur besoin, ce qui implique que je n'attendrai pas les 4 mois laissés au rectorat pour me répondre.
Le petit hic (outre le fait que je n'attends pas la réponse du rectorat) est que la semaine prochaine, ce sont les vacances scolaires pour 15 jours dans ma zone. Je ne sais donc pas si je parviendrai à contacter mon CE pour lui annoncer ma démission.
Si tel est le cas, je compte envoyer le recommandé le plus rapidement possible directement au rectorat, et tenir informé mon chef d'établissement, quitte à ne le rencontrer qu'à l'issue des vacances scolaires.
Je compte écrire dans ma lettre de démission que je suis en arrêt et remplacée par la même enseignante depuis plusieurs mois; ainsi, il me semble que tout est déjà mis en oeuvre pour assurer la continuité de service et qu'il n'y a aucune raison de refuser ma démission.
Clairement, si le rectorat ne me répond pas avant 4 mois, ce qui vaudra refus, ou s'il me notifie avant ce délai le refus de ma démission, je compte bien ne plus mettre les pieds dans mon établissement dès mi-avril, bien qu'une partie de ma conscience fait que j'aime bien quand les choses sont "propres" et "faites un minimum respectueusement".
En conséquence: j'ai regardé sur internet en quoi consistent les sanctions disciplinaires auxquelles je m'expose si je ne me présente plus dans mon établissement malgré l'absence de réponse du rectorat.
Mes questions sont les suivantes :
- quelles sont ces sanctions administratives?
- dois-je informer mon IPR sachant que je suis certifiée et non agrégée?
- le fait d'envoyer l'AR au rectorat avant d'avoir pu voir mon CE rallonge-t-il le délai de 4 mois pour me donner une réponse?
- le fait d'être en arrêt et remplacée peut-il effectivement être un argument en ma faveur?
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Je construis ma suite......
- valleExpert spécialisé
Bonjour,
Tu peux en effet donner ta lettre (adressée au recteur) à ton CDE. Ce serait normalement à faire en main propre (ou via le secrétariat), en demandant bien sûr une copie datée ; toutefois, vu que tu es en arrêt, tu peux envoyer ça par recommandé à ton chef, en spécifiant dans ta lettre "Copie par mail à M. le Principal et à M. le Recteur (DPE-x)".
Quelques formulations utiles :
- Même si techniquement c'est le cas, ne demande pas ta démission, dis plutôt "Je vous communique ma décision expresse de démissionner et de quitter définitivement mon service le JOUR".
- Pour essayer (si possible...) de raccourcir les délais : "Je vous prie donc de bien vouloir procéder à ma radiation des cadres. Ma décision étant mûre et irrévocable, je refuse d'avance toute discussion ou négociation à ce sujet".
- Ne parle pas de ton remplaçant : les rectorats n'aiment pas trop que les gens démissionnent, si tu te montres craintif par rapport à ça, ils pourront essayer d'affecter ton remplaçant ailleurs. Ton chef t'appellera le lendemain pour te dire "Oh, vous voyez, on n'a personne, je suis sûr que vous ne voulez pas laisser vos élèves comme ça". Même si tu lui dis "je m'en fous", ce sera toujours ça de perdu ; et tu ne sais pas jusqu'où voudra "jouer" le rectorat.
Concernant les sanctions : il y a des posts par-ci par-là qui disent qu'on s'en fout parce que la sanction maximale est, précisément, la révocation.
Indépendamment de ton corps, tu n'est pas obligé de dire quoi que ce soit aux corps d'inspection.
Les histoires de délais sont toujours compliquées ; ici, je dirais qu'il court dès la première présentation de la LRAR à ton établissement, mais il faut que tu arrives à te détacher de tout cela. Tu démissionnes, le jour J tu ne vas pas travailler, c'est tout.
Tu peux en effet donner ta lettre (adressée au recteur) à ton CDE. Ce serait normalement à faire en main propre (ou via le secrétariat), en demandant bien sûr une copie datée ; toutefois, vu que tu es en arrêt, tu peux envoyer ça par recommandé à ton chef, en spécifiant dans ta lettre "Copie par mail à M. le Principal et à M. le Recteur (DPE-x)".
Quelques formulations utiles :
- Même si techniquement c'est le cas, ne demande pas ta démission, dis plutôt "Je vous communique ma décision expresse de démissionner et de quitter définitivement mon service le JOUR".
- Pour essayer (si possible...) de raccourcir les délais : "Je vous prie donc de bien vouloir procéder à ma radiation des cadres. Ma décision étant mûre et irrévocable, je refuse d'avance toute discussion ou négociation à ce sujet".
- Ne parle pas de ton remplaçant : les rectorats n'aiment pas trop que les gens démissionnent, si tu te montres craintif par rapport à ça, ils pourront essayer d'affecter ton remplaçant ailleurs. Ton chef t'appellera le lendemain pour te dire "Oh, vous voyez, on n'a personne, je suis sûr que vous ne voulez pas laisser vos élèves comme ça". Même si tu lui dis "je m'en fous", ce sera toujours ça de perdu ; et tu ne sais pas jusqu'où voudra "jouer" le rectorat.
Concernant les sanctions : il y a des posts par-ci par-là qui disent qu'on s'en fout parce que la sanction maximale est, précisément, la révocation.
Indépendamment de ton corps, tu n'est pas obligé de dire quoi que ce soit aux corps d'inspection.
Les histoires de délais sont toujours compliquées ; ici, je dirais qu'il court dès la première présentation de la LRAR à ton établissement, mais il faut que tu arrives à te détacher de tout cela. Tu démissionnes, le jour J tu ne vas pas travailler, c'est tout.
- PaleoprofFidèle du forum
Merci Valle, je savais que les rectorats n'aiment pas les démissionnaires (comment peut-on renier la fameuse "vocation" ? ), mais n'avais pas imaginé les pressions dont ils sont capables.
Mon chef d'établissement a toujours été une personne probe , du moins avec moi, je pense et espère qu'il le restera.
La sanction maximale qu'est la révocation, je la "subirai" sans état d'âme! Je craignais pire, comme interdiction de repasser un concours de la fonction publique, voire demande de remboursement de traitement (en même temps, je ne leur coûte pas bien cher en ce moment, je suis enseignante depuis peu de temps et à demi-traitement du fait de mon arrêt maladie...).
Je prends bonne note des deux formulations que tu proposes dans la rédaction de la lettre, elles me semblent sans équivoque possible et me conviennent parfaitement, merci beaucoup.
J'ai tant hâte de quitter le navire que depuis cet après-midi, je me torture avec des scenarii impossibles : "et si je ne recevais pas la promesse d'embauche", "et si l'entreprise changeait d'avis", "et si le recteur envoyait la police me chercher pour me trainer dans mon établissement".... (non, là je plaisante.... ). Donc je vais effectivement tenter de prendre un peu de recul pendant le week-end!
Mon chef d'établissement a toujours été une personne probe , du moins avec moi, je pense et espère qu'il le restera.
La sanction maximale qu'est la révocation, je la "subirai" sans état d'âme! Je craignais pire, comme interdiction de repasser un concours de la fonction publique, voire demande de remboursement de traitement (en même temps, je ne leur coûte pas bien cher en ce moment, je suis enseignante depuis peu de temps et à demi-traitement du fait de mon arrêt maladie...).
Je prends bonne note des deux formulations que tu proposes dans la rédaction de la lettre, elles me semblent sans équivoque possible et me conviennent parfaitement, merci beaucoup.
J'ai tant hâte de quitter le navire que depuis cet après-midi, je me torture avec des scenarii impossibles : "et si je ne recevais pas la promesse d'embauche", "et si l'entreprise changeait d'avis", "et si le recteur envoyait la police me chercher pour me trainer dans mon établissement".... (non, là je plaisante.... ). Donc je vais effectivement tenter de prendre un peu de recul pendant le week-end!
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Je construis ma suite......
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Paleoprof a écrit:Merci Valle, je savais que les rectorats n'aiment pas les démissionnaires (comment peut-on renier la fameuse "vocation" ? ), mais n'avais pas imaginé les pressions dont ils sont capables.
Mon chef d'établissement a toujours été une personne probe , du moins avec moi, je pense et espère qu'il le restera.
La sanction maximale qu'est la révocation, je la "subirai" sans état d'âme! Je craignais pire, comme interdiction de repasser un concours de la fonction publique, voire demande de remboursement de traitement (en même temps, je ne leur coûte pas bien cher en ce moment, je suis enseignante depuis peu de temps et à demi-traitement du fait de mon arrêt maladie...).
Je prends bonne note des deux formulations que tu proposes dans la rédaction de la lettre, elles me semblent sans équivoque possible et me conviennent parfaitement, merci beaucoup.
J'ai tant hâte de quitter le navire que depuis cet après-midi, je me torture avec des scenarii impossibles : "et si je ne recevais pas la promesse d'embauche", "et si l'entreprise changeait d'avis", "et si le recteur envoyait la police me chercher pour me trainer dans mon établissement".... (non, là je plaisante.... ). Donc je vais effectivement tenter de prendre un peu de recul pendant le week-end!
Si tu as pour projet de repasser un concours de la FP à moyen ou long terme, il faut demander une disponibilité.
Si tu démissionnes et que tu repasses ensuite un cours de la FP, tu seras intégrée à l'échelon 1.
Si tu repasses un concours en étant en dispo (et en travaillant dans le privé), tu ne repars pas de zéro et tu es intégrée à ton indice actuel.
- PaleoprofFidèle du forum
Merci Carmen.
Mon expérience dans l’EN est telle qu’à cet instant , je ne songe absolument pas repasser un jour un quelconque concours de la FP. Cependant , personne ne peut être certain de ce que l’avenir sera, c’est pourquoi je posais la question.
Je m’étais effectivement renseignée sur la disponibilité (encore merci Nixe Nicette ), notamment dans l’hypothèse où ma période d’essai ne serait pas concluante. Mais l’obtenir dans des délais si courts, qui plus est en cours d’année scolaire , m’est apparu illusoire. Je me trompe peut-être ?
Ta réponse et les précisions que tu apportes sont très intéressantes pour d’autres Neos qui seraient dans la démarche de quitter l’EN.
Mon expérience dans l’EN est telle qu’à cet instant , je ne songe absolument pas repasser un jour un quelconque concours de la FP. Cependant , personne ne peut être certain de ce que l’avenir sera, c’est pourquoi je posais la question.
Je m’étais effectivement renseignée sur la disponibilité (encore merci Nixe Nicette ), notamment dans l’hypothèse où ma période d’essai ne serait pas concluante. Mais l’obtenir dans des délais si courts, qui plus est en cours d’année scolaire , m’est apparu illusoire. Je me trompe peut-être ?
Ta réponse et les précisions que tu apportes sont très intéressantes pour d’autres Neos qui seraient dans la démarche de quitter l’EN.
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Je construis ma suite......
- EdithWGrand sage
Bon courage Paleoprof. Mon frère a obtenu une dispo en quelques semaines suite à un burn-out, totalement hors délai. Il a eu la chance d’être dans une matière et une académie où ça se pressait au portillon pour son poste et d’avoir une gestionnaire très sympa. Tout est possible si les gens sont bien lunés. Essaie… ça n’engage à rien!
- PaleoprofFidèle du forum
Merci EdithW.
Ah oui ? Je suis en RP et ma remplaçante a été trouvée de suite, grâce à la merveilleuse réforme du lycée. Donc un peu le même cas que ton frère ? Je partais perdante par avance pour la dispo, mais mon proviseur a toujours été arrangeant avec moi. Il resterait donc sans doute conciliant et émettrait un avis favorable pour une dispo, mais la décision finale revient au rectorat.
Je vais réfléchir le temps du week-end, afin de décider si je le contacte dès la promesse d’embauche pour aborder la question « dispo versus démission » ou directement la démission . Ce serait un filet de sécurité dans l’hypothèse où le retour en entreprise ne se déroulerait pas comme prévu, mais j’ai vraiment envie et besoin que cela se passe bien, et je dois admettre que la perspective de revenir dans mon établissement alimente mon mal être.
Ah oui ? Je suis en RP et ma remplaçante a été trouvée de suite, grâce à la merveilleuse réforme du lycée. Donc un peu le même cas que ton frère ? Je partais perdante par avance pour la dispo, mais mon proviseur a toujours été arrangeant avec moi. Il resterait donc sans doute conciliant et émettrait un avis favorable pour une dispo, mais la décision finale revient au rectorat.
Je vais réfléchir le temps du week-end, afin de décider si je le contacte dès la promesse d’embauche pour aborder la question « dispo versus démission » ou directement la démission . Ce serait un filet de sécurité dans l’hypothèse où le retour en entreprise ne se déroulerait pas comme prévu, mais j’ai vraiment envie et besoin que cela se passe bien, et je dois admettre que la perspective de revenir dans mon établissement alimente mon mal être.
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Je construis ma suite......
- EdithWGrand sage
Oui, si les planètes sont alignées (chef et gestionnaire au rectorat bienveillants), ça peut être faisable. Mon frère vise la fp territoriale à terme et donc garder le statut lui permettrait un détachement.
- Lowpow29Fidèle du forum
Paleoprof a écrit:Merci EdithW.
Ah oui ? Je suis en RP et ma remplaçante a été trouvée de suite, grâce à la merveilleuse réforme du lycée. Donc un peu le même cas que ton frère ? Je partais perdante par avance pour la dispo, mais mon proviseur a toujours été arrangeant avec moi. Il resterait donc sans doute conciliant et émettrait un avis favorable pour une dispo, mais la décision finale revient au rectorat.
Je vais réfléchir le temps du week-end, afin de décider si je le contacte dès la promesse d’embauche pour aborder la question « dispo versus démission » ou directement la démission . Ce serait un filet de sécurité dans l’hypothèse où le retour en entreprise ne se déroulerait pas comme prévu, mais j’ai vraiment envie et besoin que cela se passe bien, et je dois admettre que la perspective de revenir dans mon établissement alimente mon mal être.
Tu perdrais ton poste donc ne reviendrai pas dans ton établissement actuel, si ça change quelque chose.
Mais bon courage et merci pour ton témoignage !!
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Paleoprof a écrit:Merci EdithW.
Ah oui ? Je suis en RP et ma remplaçante a été trouvée de suite, grâce à la merveilleuse réforme du lycée. Donc un peu le même cas que ton frère ? Je partais perdante par avance pour la dispo, mais mon proviseur a toujours été arrangeant avec moi. Il resterait donc sans doute conciliant et émettrait un avis favorable pour une dispo, mais la décision finale revient au rectorat.
Je vais réfléchir le temps du week-end, afin de décider si je le contacte dès la promesse d’embauche pour aborder la question « dispo versus démission » ou directement la démission . Ce serait un filet de sécurité dans l’hypothèse où le retour en entreprise ne se déroulerait pas comme prévu, mais j’ai vraiment envie et besoin que cela se passe bien, et je dois admettre que la perspective de revenir dans mon établissement alimente mon mal être.
Mais tu ne reviendras pas dans ton établissement après une disponibilité.
Par ailleurs, tu auras une belle expérience à faire valoir pour un détachement dans la FP après une expérience dans le privé, toujours au niveau actuel de ton indice, voire supérieur, si tu agis pour avancer dans les échelons et le grade pendant les cinq prochaines années. Voir ici :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F544/personnalisation/resultat?lang=&quest0=0&quest1=4
A ta place, je ne brûlerais pas mes vaisseaux.
- PaleoprofFidèle du forum
Ah. Ne pas revenir dans le même établissement est un point délicat que j’avais complètement occulté, merci beaucoup, et qui peut effectivement vite être un peu ennuyeux car la densité d’établissements scolaires dans ma zone de RP est assez faible. En même temps, on ne peut pas tout avoir : le lait, le beurre et la crémière !
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Je construis ma suite......
- PaleoprofFidèle du forum
Carmen, il faut que j’écoute regarde de près le lien vers l’article que tu as mis. Dans le cadre de mon futur travail, je serai en relation étroite avec plusieurs administrations et donc au fait de leurs fonctionnements et pourquoi pas nouer des contacts professionnels fructueux . Un futur détachement dans la FP est une piste à ne pas négliger, je n’ai pas encore tous les « codes et pistes » et ce forum est vraiment précieux.
Je me laisse le week-end et le début de semaine , le temps que la promesse arrive, pour explorer tout cela. Mon proviseur est une personne franche et directe, qui a toujours été honnête avec moi, je pense qu’il me dira en toute franchise si une disponibilité lui semble envisageable dans les délais impartis.
Je me laisse le week-end et le début de semaine , le temps que la promesse arrive, pour explorer tout cela. Mon proviseur est une personne franche et directe, qui a toujours été honnête avec moi, je pense qu’il me dira en toute franchise si une disponibilité lui semble envisageable dans les délais impartis.
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Je construis ma suite......
- CarmenLRNeoprof expérimenté
La disponibilité peut normalement être demandée à n'importe quel moment de l'année scolaire. L'administration a deux mois pour se prononcer.
Je n'évoquerais pas la démission avec le proviseur pour l'instant.
Tu tentes la dispo avec information de ta direction et suivi de ton dossier par un syndicat, et tu vois ensuite.
Si tu peux décaler ton embauche au 1er septembre, ça peut aussi être plus simple pour la dispo.
Au vu de ton profil, si tu développes des contacts étroits avec d'autres administrations, tu pourrais être une recrue de choix.
A ta place, je me ferais aider par un syndicat sensible à ces questions et j'éplucherais tous les textes juridiques. Quelle sue soit son humanité, le proviseur connaît mal ces questions juridiques, car ce n'est pas son métier. Réintégrer la fonction publique territoriale au premier échelon de la catégorie B dans 10 ans, ça peut faire mal. Donc, on assure ses arrières et on se renseigne sur ses droits et sur les possibilités. Ce n'est jamais l'administration qui t'en informera.
Une promesse d'embauche est une bonne nouvelle. Ca veut dire qu'il peut y en avoir d'autres.
Courage et bonne suite, .
Je n'évoquerais pas la démission avec le proviseur pour l'instant.
Tu tentes la dispo avec information de ta direction et suivi de ton dossier par un syndicat, et tu vois ensuite.
Si tu peux décaler ton embauche au 1er septembre, ça peut aussi être plus simple pour la dispo.
Au vu de ton profil, si tu développes des contacts étroits avec d'autres administrations, tu pourrais être une recrue de choix.
A ta place, je me ferais aider par un syndicat sensible à ces questions et j'éplucherais tous les textes juridiques. Quelle sue soit son humanité, le proviseur connaît mal ces questions juridiques, car ce n'est pas son métier. Réintégrer la fonction publique territoriale au premier échelon de la catégorie B dans 10 ans, ça peut faire mal. Donc, on assure ses arrières et on se renseigne sur ses droits et sur les possibilités. Ce n'est jamais l'administration qui t'en informera.
Une promesse d'embauche est une bonne nouvelle. Ca veut dire qu'il peut y en avoir d'autres.
Courage et bonne suite, .
- SammyfrenchNiveau 1
je lis les commentaires et ceux-ci confirment ce que j'entends de droite et gauche : bien réfléchir à l'EN avant d'y rentrer, voire ne pas l'intégrer tout court. Je ne suis pas encore titulaire, mais un nombre important d'enseignants me mettent en garde quant à mon projet à devenir professeur certifié, voire même être contractuel. C'est quand même assez inquiétant tout ça.
- BardamuNiveau 5
Sammyfrench a écrit:je lis les commentaires et ceux-ci confirment ce que j'entends de droite et gauche : bien réfléchir à l'EN avant d'y rentrer, voire ne pas l'intégrer tout court. Je ne suis pas encore titulaire, mais un nombre important d'enseignants me mettent en garde quant à mon projet à devenir professeur certifié, voire même être contractuel. C'est quand même assez inquiétant tout ça.
C'est hétérodoxe, mais on peut aussi se servir du CAPES/CAPE comme d'un tremplin pour accélérer une carrière dans une autre administration. Je conseillerais ainsi à tout étudiant souhaitant passer un concours en catégorie B/B+ de faire professeur stagiaire* un an.
Cf mes posts ici :
https://www.neoprofs.org/t136563-demission-ou-mise-en-disponibilite#5396012
* Les CAPES dans certaines matières / CAPE dans certaines académies sont en effet les concours de catégorie A-type les plus accessibles. L'indice des néotitulaires est aussi plus élevé que dans les autres catégories A-type.
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