[Lettres lycée]Balzac La peau de chagrin + parcours

Pourquoi pas le roman Charlotte ? Une artiste passionnée qui revit grâce à l'art en période de destruction ?  (2nde GM)

Oui, c'est vrai, j'avais aussi pensé à Charlotte ! Merci. J'ai commandé aussi Le Traducteur de Jacques Gélat sur un traducteur qui, petit à petit, prend des libertés avec les oeuvres qu'il traduit jusqu'à ce qu'il aille trop loin. Je verrai ce que ça donne.

Dans mon souvenir, l'intrigue est plus complexe ... Et puis, je suis vite passé sur Manon Lescaut car une collègue de seconde l'étudie tous les ans depuis des lustres, programme de 1ère ou pas. Je n'allais pas infliger une redite aux élèves.

Dites-donc, il a l'air intéressant, ce roman de Jacques Gélat ! @Rell tu nous donneras ton avis ? En revanche, je ne crois pas qu'il existe en Poche, si ? Et puis sinon j'ai relu hier L'Or, de Cendrars, et je trouve que ça pourrait bien fonctionner sur le thème création / destruction. C'est ce que j'ai de mieux pour l'instant... mais je cherche encore !

Bonsoir à toutes et tous !
Je rejoins le fil car je suis en train de potasser mes cours et je relis également Balzac pour l'étudier avec les 1ères (je connais très peu Colette, et Prévost me semble vraiment trop difficile). J'adore Balzac mais comme pour chacun de ses romans... il va falloir prendre son temps afin qu'il soit lu par les élèves !

En textes complémentaires, je pensais étudier un extrait de La Recherche de l'Absolu et de l'Eve future, deux textes étudiés à la fac, et donc j'ai un super souvenir ! J'ai déjà fait La Recherche avec une classe de Première S (à l'époque...), et ça fonctionnait !

Pour la cursive, je pense proposer L'Invention des corps de Pierre Ducrozet (ultra contemporain, mais texte qui devrait vraiment plaire aux élèves ! Sorte de road trip à la Bonnie and Clyde, sur fond de transhumanisme.) Il me semble que cela complète bien la lecture d'un texte du XIXe tout en l'ouvrant à d'autres "romans de l'énergie" et de la création / destruction... avec des problématiques / perspectives plus contemporaines !

Je trouve que ça fait beaucoup de 19ème dans tes textes dont re du Balzac en parcours.

Oui, c'est vrai ! Il faudrait peut-être que je change l'extrait de L'Eve future dans ce cas. L'idée de confronter l'intégrale à un autre texte de Balzac me plaît en revanche, afin de comparer deux romans de "l'énergie" écrits par le même auteur.
Je continue de lire le fil pour me nourrir, je n'étudierai Balzac que dans la 2ème partie de l'année. J'ai encore un petit peu de temps.

Proposer un autre extrait de Balzac, pourquoi pas, moi j'aurais choisi Le Chef d'oeuvre inconnu, l'explicit particulièrement.

Ça ne me dérange pas dans rester dans le même siècle dans le parcours. J'ai vu dans je ne sais quelle édition un parcours sur Rastignac qui m'avait l'air très intéressant.

Merci beaucoup @Moussaillon de m'avoir rappelé ce texte de Pierre Ducrozet dont j'avais aussi étudié un extrait avec des premières il y a 2-3 ans. C'est une bonne idée.
Le problème avec le livre de Jacques Gélat, c'est qu'il n'existe pas en poche et que les critiques lues çà et là sont très mitigées, mais je vous tiendrai au courant de ce que j'en aurai pensé.

Pour les textes complémentaires, j'essaie aussi de sortir du XIXème car nous verrons également Baudelaire donc je ne veux pas charger la mule (enfin, les 3 x 36 mules que j'aurai ... ) Je pense ainsi leur proposer un extrait du Barrage contre le Pacifique (la famille affronte un déclassement et une déchéance à la mesure de l'énergie que la mère a déployée pour vivre de ses rizières) et un autre texte, je ne sais pas encore lequel.  J'hésite à étudier un extrait d'Une femme d'Anne Delbée, roman biographique sur la vie de Camille Claudel, ou à le leur proposer en lecture cursive.

J'ai choisi le passage de la leçon de vie de Rastignac où Il convainc Raphaël de devenir son compagnon de débauche.
Je cherche un texte échos à ce passage... j'ai pensé au Pere Goriot, lorsque Rastignac vient demander à sa cousine de l'aider à se faire connaître... mais je n'en suis que peu convaincue...
Quel passage d'une œuvre évoquerait la débauche ou le renoncement au suicide ou l'intempérance ?

Un extrait des Liaisons ?

belote a écrit:Il faut aller voir la théorie des énergies chez Balzac : https://www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1984_num_14_46_4791

MERCI pour le lien.

Pour la débauche Le portrait de Dorian Gray.
Mais je ne sais pas si la littérature étrangère est autorisée par les nouveaux programmes ?

Bonjour à tous
Quelqu'un aurait-il des exemples sujets de dissertation sur Balzac avec ou sans correction ?
Merci de votre aide ... je patauge un peu!

Bonjour, ici il y en a 3:
http://www.sujetscorrigesbac.fr/blog/balzac-la-peau-de-chagrin-parcours-les-romans-de-l-energie-creation-et-destruction/sujets-d-entrainement-a-la-dissertation-sur-le-parcours-bac-les-romans-de-l-energie-creation-et-destruction-balzac-la-peau-de-chagrin.html

Merci !!!

Cess a écrit:J'ai choisi le passage de la leçon de vie de Rastignac où Il convainc Raphaël de devenir son compagnon de débauche.
Je cherche un texte échos à ce passage... j'ai pensé au Pere Goriot, lorsque Rastignac vient demander à sa cousine de l'aider à se faire connaître... mais je n'en suis que peu convaincue...
Quel passage d'une œuvre évoquerait la débauche ou le renoncement au suicide ou l'intempérance ?

Un extrait de Bel Ami.

Un extrait de Lorsque j'étais une œuvre d'art de Schmitt pourrait fonctionner également, avec l'idée de pacte avec le diable. Le protagoniste renonce au suicide mais son choix le conduit vers un sort inhumain.

Y en a-t-il parmi vous qui ont tenté de faire lire Le portrait de Dorian Gray en cursive ?

Même remarque que sur le topic de Baudelaire. Encore du 19ème siècle.

Topkapi a écrit:Y en a-t-il parmi vous qui ont tenté de faire lire Le portrait de Dorian Gray en cursive ?

oui cela a bien fonctionné pour les miens / avec et ou le parfum.

Bonjour à tous, merci pour votre aide précieuse concernant ce sujet. J'ai pu noté quelques idées venant du forum pour les lectures cursives du parcours "romans de l'énergie". Je voulais aussi vous demander, étant donné que vous préparez vos élèves aux bac de français, la manière dont vous présentiez le choix des textes et la liste des extraits à envoyer au centre d'examen. C'est ma première année en tant que professeure de 1ère, du coup je ne sais pas trop quelle forme cela doit prendre... Si quelqu'un a des exemples de tableaux ou de mails déjà envoyés ce serait vraiment top! Merci d'avance.

J'ai l'impression que relativement peu de monde a choisi de travailler sur La peau de chagrin (aucun dans mon établissement et ce sujet est moins populaire que les autres). J'hésite pour l'an prochain car j'adore Balzac, mais je lis ici que ça fait plutôt fuir les élèves ; d'un autre côté, j'ai des doutes par rapport à Manon Lescaut, même si je n'ai traité l'œuvre que de façon extrêmement rapide et superficielle avec des élèves de classe technologique (et je dois dire que Colette m'inspire peu pour faire cours).
Le parcours me laisse un peu dubitatif moi aussi...

Ascagne a écrit:J'ai l'impression que relativement peu de monde a choisi de travailler sur La peau de chagrin (aucun dans mon établissement et ce sujet est moins populaire que les autres). J'hésite pour l'an prochain car j'adore Balzac, mais je lis ici que ça fait plutôt fuir les élèves ; d'un autre côté, j'ai des doutes par rapport à Manon Lescaut, même si je n'ai traité l'œuvre que de façon extrêmement rapide et superficielle avec des élèves de classe technologique (et je dois dire que Colette m'inspire peu pour faire cours).
Le parcours me laisse un peu dubitatif moi aussi...

Ici, les IPR nous disent que les élèves n'ont pas besoin de lire le roman dans son intégralité. Ils conseillent de faire des parcours de lecture différents dans l'oeuvre (plus ou moins difficiles selon le niveau de lecture des élèves, en valorisant ceux qui choisissent le parcours le plus difficile).
Honnêtement, je ne sais pas quoi en penser :
- d'un côté, ce n'est plus l'étude d'une oeuvre intégrale si les élèves n'en lisent qu'une partie / des fragments ;
- de l'autre, mes élèves de cette année ont eu du mal avec Manon Lescaut, ils auraient été incapables de lire le récit autobiographique de Raphaël de Valentin dans la partie centrale du roman.
Il faudrait vraiment redéfinir les attentes du cours de lettres en lycée.

C'est-à-dire que la contradiction est partout en ce qui concerne le français au lycée...
Je vais sans doute pencher vers Balzac, tout simplement parce que je serai beaucoup plus motivé pour préparer mon cours : j'aime depuis longtemps La peau de chagrin.

Bonjour
J'ai travaillé sur Balzac cette année, et , même si les élèves n'ont pas tous tout lu bien sûr, ils ont aimé travaillé dessus, le personnage de Raphaël les a fait réagir, j'ai cependant rencontré des difficulté dans l'appropriation par les élèves des enjeux de la problématique du parcours. Pour l'éclairer, j'ai lu récemment les enfants sont rois de Delphine de Vigan que je vais traiter l'an prochain pour faire un lien entre la problématique et les réseaux sociaux qui peut-être les impliquera davantage. Bonne continuation.

Tivinou a écrit:

Ascagne a écrit:J'ai l'impression que relativement peu de monde a choisi de travailler sur La peau de chagrin (aucun dans mon établissement et ce sujet est moins populaire que les autres). J'hésite pour l'an prochain car j'adore Balzac, mais je lis ici que ça fait plutôt fuir les élèves ; d'un autre côté, j'ai des doutes par rapport à Manon Lescaut, même si je n'ai traité l'œuvre que de façon extrêmement rapide et superficielle avec des élèves de classe technologique (et je dois dire que Colette m'inspire peu pour faire cours).
Le parcours me laisse un peu dubitatif moi aussi...

Ici, les IPR nous disent que les élèves n'ont pas besoin de lire le roman dans son intégralité. Ils conseillent de faire des parcours de lecture différents dans l'oeuvre (plus ou moins difficiles selon le niveau de lecture des élèves, en valorisant ceux qui choisissent le parcours le plus difficile).
Honnêtement, je ne sais pas quoi en penser :
- d'un côté, ce n'est plus l'étude d'une oeuvre intégrale si les élèves n'en lisent qu'une partie / des fragments ;
- de l'autre, mes élèves de cette année ont eu du mal avec Manon Lescaut, ils auraient été incapables de lire le récit autobiographique de Raphaël de Valentin dans la partie centrale du roman.
Il faudrait vraiment redéfinir les attentes du cours de lettres en lycée.

C'est variable avec Manon Lescaut. J'en ai quand même quelques-uns qui ont aimé le roman et ont choisi de le présenter pour la deuxième partie.