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- RogerMartinBon génie
Je peux te répondre : c'est aussi mal payé que dans le reste du privé (si un service est incomplet, et ça peut descendre jusqu'à 12h/semaine, l'enseignant est payé au prorata), il n'y a que des conditions de travail agréables (ou pas selon les goûts) et les équipements qui puissent attirer davantage que dans le public, mais ils ont d'énormes soucis de recrutement pour les étab laïcs, car ils n'ont pas le réseau des boîtes cathos, et que le rectorat ne les compte pas du tout parmi leurs priorités.Ha@_x a écrit:Ombre a écrit:Ils ont aussi du mal à recruter à l'Ecole Alsacienne et autres structures du même acabit ?
Les boîtes privées de luxe n'auront aucun soucis de recrutement : vu les élèves qui y vont les conditions de travail sont optimales.
Je me demande même s'ils ne magouillent pas pour payer plus certains de leurs personnels.
- CasparProphète
Il y a quelques minutes dans l'émission c dans l'air, une journaliste (Fanny Guinochet pour ne pas la nommer) qui parle du problème de "l'absentéisme" des enseignants et qui nous ressort les formations pendant les vacances et les "enseignants qui se remplacent entre eux" (ce qui se fait depuis 20 ans avec le dispisotif dit "de Robien"...Mais ils n'en n'ont pas marre ?
- RogerMartinBon génie
Le seul journaliste qui ne disait pas d'âneries sur la situation dans l'enseignement dans ses émissions, c'était le divin Olivier Galzi, mais il est invisible ces jours-ci, non ? Je l'avais repéré lors des grèves contre la réforme du collège.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- lene75Prophète
Caspar a écrit:Il y a quelques minutes dans l'émission c dans l'air, une journaliste (Fanny Guinochet pour ne pas la nommer) qui parle du problème de "l'absentéisme" des enseignants et qui nous ressort les formations pendant les vacances et les "enseignants qui se remplacent entre eux" (ce qui se fait depuis 20 ans avec le disposotif dit "de Robien"°...Mais ils n'en n'ont pas marre ?
Oui, donc en fait, que plus personne ne veuille faire prof, on s'en tape, tout ce qui compte c'est qu'on puisse assurer les cours en chargeant encore un peu plus la braque de ceux qui sont en place et que les classes dont le prof est en arrêt pour burn out ne se retrouvent pas sans prof. Et puis on verra bien ce qu'on pourra faire quand ils seront à la retraite... le plus tard possible.
On leur dit que plus personne ne veut faire ce boulot, et tout ce qu'ils trouvent pour attirer des gens, c'est diminuer les vacances et ajouter des remplacements ? Ils n'ont vraiment rien trouvé de mieux ?
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- CeladonDemi-dieu
Il y a peu de chances pour qu'on le revoie. Evidemment, il était compétent :
https://www.telestar.fr/people/olivier-galzi-que-devient-le-journaliste-depuis-son-depart-de-la-television-690408Loin de la télévision, Olivier Galzi est aujourd'hui vice-président d'une société spécialisée dans la gestion aéroportuaire et le développement des territoires.
- CeladonDemi-dieu
Pourquoi faudrait-il faire mieux puisque les leurs sont dans le privé et que ceux qui restent dans le public, élèves ou enseignants, ne les intéressent pas ?lene75 a écrit:Caspar a écrit:Il y a quelques minutes dans l'émission c dans l'air, une journaliste (Fanny Guinochet pour ne pas la nommer) qui parle du problème de "l'absentéisme" des enseignants et qui nous ressort les formations pendant les vacances et les "enseignants qui se remplacent entre eux" (ce qui se fait depuis 20 ans avec le disposotif dit "de Robien"°...Mais ils n'en n'ont pas marre ?
Oui, donc en fait, que plus personne ne veuille faire prof, on s'en tape, tout ce qui compte c'est qu'on puisse assurer les cours en chargeant encore un peu plus la braque de ceux qui sont en place et que les classes dont le prof est en arrêt pour burn out ne se retrouvent pas sans prof. Et puis on verra bien ce qu'on pourra faire quand ils seront à la retraite... le plus tard possible.
On leur dit que plus personne ne veut faire ce boulot, et tout ce qu'ils trouvent pour attirer des gens, c'est diminuer les vacances et ajouter des remplacements ? Ils n'ont vraiment rien trouvé de mieux ?
- RogerMartinBon génie
Voilà une motivation supplémentaire pour tout laisser tomber et devenir pilote d'avionCeladon a écrit:Il y a peu de chances pour qu'on le revoie. Evidemment, il était compétent :
https://www.telestar.fr/people/olivier-galzi-que-devient-le-journaliste-depuis-son-depart-de-la-television-690408Loin de la télévision, Olivier Galzi est aujourd'hui vice-président d'une société spécialisée dans la gestion aéroportuaire et le développement des territoires.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
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User 17706 s'est retiré à Helsingør.
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- DaphnéDemi-dieu
RogerMartin a écrit:Le seul journaliste qui ne disait pas d'âneries sur la situation dans l'enseignement dans ses émissions, c'était le divin Olivier Galzi, mais il est invisible ces jours-ci, non ? Je l'avais repéré lors des grèves contre la réforme du collège.
C'était un fils de professeurs, il connaissait un peu le métier.
- mathmaxExpert spécialisé
Oui, c’est braquelene75 a écrit:Oui, donc en fait, que plus personne ne veuille faire prof, on s'en tape, tout ce qui compte c'est qu'on puisse assurer les cours en chargeant encore un peu plus la braque de ceux qui sont en place et que les classes dont le prof est en arrêt pour burn out ne se retrouvent pas sans prof. Et puis on verra bien ce qu'on pourra faire quand ils seront à la retraite... le plus tard possible.
On leur dit que plus personne ne veut faire ce boulot, et tout ce qu'ils trouvent pour attirer des gens, c'est diminuer les vacances et ajouter des remplacements ? Ils n'ont vraiment rien trouvé de mieux ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- bénouNiveau 10
Leur vision n'est qu'à court terme... Les mêmes décisions aberrantes sont prises à l'hôpital : on observe depuis plusieurs années un manque d'internes en psychiatrie, cette spécialité n'attire plus les étudiants. Que fait-on pour les attirer ? On décide de leur ajouter une année d'internat supplémentaire, comme cela ils resteront une année de plus à l'hôpital...
- mgb35Érudit
Je mets un gros bémol à la pénurie médicale. Elle n'est pas du tout comparable à la notre. Il y a des gens qui veulent y travailler (les ifsi sont les formations les plus demandées sur parcoursup et les études de médecine restent très sélectives) . On manque de personnel car l'État a organisé cette pénurie.bénou a écrit:Leur vision n'est qu'à court terme... Les mêmes décisions aberrantes sont prises à l'hôpital : on observe depuis plusieurs années un manque d'internes en psychiatrie, cette spécialité n'attire plus les étudiants. Que fait-on pour les attirer ? On décide de leur ajouter une année d'internat supplémentaire, comme cela ils resteront une année de plus à l'hôpital...
Chez nous, les concours ne font pas le plein ! Ce n'est pas du tout pareil.
- Ajonc35Sage
Je ne suis pas d'accord. Dans l'enseignement aussi, l'Etat a aussi fait le job. Autrefois, on passait le capes dès la licence, ce qui permettait aux etudiants d'origine modeste de se lancer dans cette voie, une fois le concours passé ils étaient rémunérés.... pour être instituteur, il fallait le bac+ ecole normale donc les portes etaient ouvertes aux eleves d'origine modeste, puis bac + 2, c'etait encore bon.mgb35 a écrit:Je mets un gros bémol à la pénurie médicale. Elle n'est pas du tout comparable à la notre. Il y a des gens qui veulent y travailler (les ifsi sont les formations les plus demandées sur parcoursup et les études de médecine restent très sélectives) . On manque de personnel car l'État a organisé cette pénurie.bénou a écrit:Leur vision n'est qu'à court terme... Les mêmes décisions aberrantes sont prises à l'hôpital : on observe depuis plusieurs années un manque d'internes en psychiatrie, cette spécialité n'attire plus les étudiants. Que fait-on pour les attirer ? On décide de leur ajouter une année d'internat supplémentaire, comme cela ils resteront une année de plus à l'hôpital...
Chez nous, les concours ne font pas le plein ! Ce n'est pas du tout pareil.
Aujourd'hui avec un bac + 5 et parfois bac + 3 dans une spécialite puis 2 annees en master meef faut avoir les moyens. Que faire avec bac + 5 et une finalite meef en cas d'echec? Bac + 5 sur le papier et rien. Il y a ainsi des masters qui ne debouchent que sur des concours et en cas d'échec ou en cas de revirement ne servent à rien.
Les rémunérations des stagiaires ont diminué tandis que la charge de travail a augmenté.
Quand les étudiants arrivent à bac + 5, et surtout dans les disciplines scientifiques, ils comparent salaires, congés , mobilite, promotions possibles et font leur choix.
Certains essaient en tant que remplacants et reculent.
De plus, certains ici l'ont écrit, certains aiment leur discipline et savent que, jeunes enseignants, dans des zones plus fragiles, des établissements plus difficiles, ils feront beaucoup de " police".
Si on compare avec l'hopital, on est dans le meme cas. Le recrutement est difiicile, désormais il faut un master 2 ou équivalent et le stagiaire sera encore plus corveable. Ce n'est la sortie qui devient difficile, c'est l'entrée
Si ce n'est pas la faute de l'Etat, qui est responsable de ce fiasco ?
Hs, une amie de ma fille se reconvertit. Elle a raté le concours de PE l'an passé et donc est contractuelle cette année. Elle en arrive à regretter son choix car elle n'a plus de vie de famille ( aux dernieres vacances, elle a demande a ses parents de garder ses enfants) et le salaire de contractuelle est éloigne de son dernier bulletin. Elle s'accroche. Elle remplace une PE en burn out.
- mgb35Érudit
Les conditions viennent de changer cette année. Cela faisaient très longtemps qu'elles étaient les mêmes (à part 2-3 ans sous Sarkozy) pour les PLC : 3 ans d'études disciplinaires, 1 année de préparation du concours et une de stage. Pour beaucoup au vu de la sélectivité du concours, nous avons fait une maîtrise donc on était à 6 ans avant d'être titulaire.
Donc non, c'est le salaire et les conditions de travail qui ont fait fuir notre profession, pas sa formation.
Et je maintiens : il y a plus de jeunes qui veulent faire médecin ou infirmier que de places. Il y en a moins chez les profs.
Donc non, c'est le salaire et les conditions de travail qui ont fait fuir notre profession, pas sa formation.
Et je maintiens : il y a plus de jeunes qui veulent faire médecin ou infirmier que de places. Il y en a moins chez les profs.
- Reine MargotDemi-dieu
C'est surtout qu'après de longues études, le médecin a la possibilité de s'installer où il veut et de bien gagner sa vie, lui. Effectivement avec le numerus clausus on a organisé la pénurie.
Pour prof, on a allongé les études mais les conditions de traitement n'ont pas ou peu changé, les conditions de travail (rapports avec les parents, l'administration...) se sont dégradées.
Pour prof, on a allongé les études mais les conditions de traitement n'ont pas ou peu changé, les conditions de travail (rapports avec les parents, l'administration...) se sont dégradées.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CasparProphète
N'oublie pas les élèves...Reine Margot a écrit:C'est surtout qu'après de longues études, le médecin a la possibilité de s'installer où il veut et de bien gagner sa vie, lui. Effectivement avec le numerus clausus on a organisé la pénurie.
Pour prof, on a allongé les études mais les conditions de traitement n'ont pas ou peu changé, les conditions de travail (rapports avec les parents, l'administration...) se sont dégradées.
- bénouNiveau 10
mgb35 a écrit:Je mets un gros bémol à la pénurie médicale. Elle n'est pas du tout comparable à la notre. Il y a des gens qui veulent y travailler (les ifsi sont les formations les plus demandées sur parcoursup et les études de médecine restent très sélectives) . On manque de personnel car l'État a organisé cette pénurie.
Chez nous, les concours ne font pas le plein ! Ce n'est pas du tout pareil.
Tu as raison, mais je parlais juste de la spécialité en psychiatrie et des décisions ineptes prises pour pallier le manque de psychiatres : au lieu d'attirer plus de jeunes vers cette spécialité, on rallonge leurs études d'un an pour les garder plus longtemps à l'hôpital ! Cela montre une vision du problème à très, très court terme...
Reine Margot a écrit:C'est surtout qu'après de longues études, le médecin a la possibilité de s'installer où il veut et de bien gagner sa vie, lui.
La liberté d'installation des jeunes médecins est fortement remise en cause ces jours-ci, surtout pour les généralistes.
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