Re: Bac 2022 : l'incroyable bourde d'un prof de HG / Epreuve Bachibac

On respire un bon coup et on se détend.

Jacq a écrit:En LP, terminale pro, ils nous ont sorti un programme tournant sur deux ans et tout le monde se demande pourquoi.
La réponse des inspecteurs c'est que "c'est pareil en BTS alors cela les prépare au BTS", ce qui est totalement idiot puisque pour l'élève cela ne change rien.

La véritable réponse c'est qu'ils ont tellement réduit les heures de lettres-histoire qu'il ne reste plus qu'un seul thème/objet d'étude au lieu de trois, trois qui avaient trois questions, donc qui permettaient une certaines variété de sujets. Or là, avec plus assez d'heures, un seul thème, les sujets seraient vite épuisés. Donc : sujets sur deux ans.

Les inspecteurs commencent à recevoir les protestations des enseignants... un programme cela ne se prépare en une année et pour une année, cela se peaufine et se perfectionne sur plusieurs années. Il se dit que le programme sur deux ans pourrait être sur un peu plus de deux ans.

Vraiment, Jacq, tu as des échos dans ce sens ?

Celadon a écrit:Il enseignait tout seul, dans ce lycée ? Pas de collègues avec qui échanger, partager ?
Ca semble impossible un truc pareil !

Si malheureusement il m'est arrivé la même chose quand j'étais élève mais la prof s'en était aperçue en mars...elle était arrivée en disant : oubliez tout ce qu'on a fait, il y avait un nouveau programme...

Cath a écrit:

Jacq a écrit:En LP, terminale pro, ils nous ont sorti un programme tournant sur deux ans et tout le monde se demande pourquoi.
La réponse des inspecteurs c'est que "c'est pareil en BTS alors cela les prépare au BTS", ce qui est totalement idiot puisque pour l'élève cela ne change rien.

La véritable réponse c'est qu'ils ont tellement réduit les heures de lettres-histoire qu'il ne reste plus qu'un seul thème/objet d'étude au lieu de trois, trois qui avaient trois questions, donc qui permettaient une certaines variété de sujets. Or là, avec plus assez d'heures, un seul thème, les sujets seraient vite épuisés. Donc : sujets sur deux ans.

Les inspecteurs commencent à recevoir les protestations des enseignants... un programme cela ne se prépare en une année et pour une année, cela se peaufine et se perfectionne sur plusieurs années. Il se dit que le programme sur deux ans pourrait être sur un peu plus de deux ans.

Vraiment, Jacq, tu as des échos dans ce sens ?

De la part de toujours le même collègue dont nous avions déjà parlé concernant les épreuves du PLP, assez proche des inspecteurs, et puis peut-être lors d'une convocation de tous les collègues de lettres-histoire de mon établissement où face aux critiques de mes collègues concernant ce sujet l'inspecteur aurait dit que cela n'allait peut-être pas rester à deux ans... Mais comme j'avais décidé de boycotter cette "invitation" (pas une convoc) de toute l'équipe éducative, je n'ai eu que ces deux échos... en écho !
Et les éditeurs doivent meugler dans leur coin aussi car c'est un vrai bazar pour eux.

Zut alors, je ne suis pas au courant...Je dois discuter avec l'un des inspecteurs prochainement, je lui poserai la question.

Cath a écrit:Zut alors, je ne suis pas au courant...Je dois discuter avec l'un des inspecteurs prochainement, je lui poserai la question.

Nos inspecteurs ne se mouillent pas... était-ce aussi une façon de temporiser face à la colère de mes collègues ?
Colère de mes collègues, ah, ils sont fous aussi de venir aux "invitations" alors qu'ils pouvaient faire la sieste, comme moi.

Ventre-Saint-Gris a écrit:

Ce n'est pas mon cas.

Pareil, je suis prof de français sans aucun complexe. D'ailleurs professeur est un titre universitaire et je me trouverais bien présomptueuse de l'utiliser pour moi. Qui différencie le commis, le chef de rang et le maître d'hôtel au restaurant? Tout le monde parle du serveur... On est nombreux à encore parler des instits sans les mépriser pour autant.

Sinon je suis assez partagée sur cette histoire. Je trouve quand même préoccupant de ne pas savoir quel programme enseigner, mais en même temps je me doute que sans échange avec des collègues, on a vite fait de se tromper sans jamais s'en rendre compte. Et allez savoir pourquoi, le document des programmes ne mentionne jamais la date d'application. Une fois, imprimé, il est possible de se tromper.