- choup78Habitué du forum
Ça mettrait bien le foutoir ça..... Après s'ils donnent des primes aux contractuels des matières en tension, dont la mienne, je démissionne et devient contractuelle... le salaire serait plus important !!
https://www.nouvelobs.com/education/20220610.OBS59515/payer-differemment-les-profs-en-fonction-de-la-matiere-enseignee-la-recommandation-choc-d-un-rapport-senatorial.html
https://www.nouvelobs.com/education/20220610.OBS59515/payer-differemment-les-profs-en-fonction-de-la-matiere-enseignee-la-recommandation-choc-d-un-rapport-senatorial.html
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Et on fait quoi pour les gens comme moi ? J'enseigne le français et le latin : on me rajoute de l'argent pour le français et on me l'enlève pour le latin ?
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- IlonaHabitué du forum
Dans le même genre, à l'hôpital, les infirmières intéimaires sont beaucoup mieux payées que les statutaires, et elles peuvent imposer plus facilement leurs desiderata (pas de travail de nuit, vacances etc).
- LeclochardEmpereur
Ilona a écrit:Dans le même genre, à l'hôpital, les infirmières intéimaires sont beaucoup mieux payées que les statutaires, et elles peuvent imposer plus facilement leurs desiderata (pas de travail de nuit, vacances etc).
C’est logique : on compense la précarité par un meilleur salaire. Lorsque j’étais intérimaire, je gagnais plus que l’ouvrier qui avait signé un cdi. Ça peut créer quelques tensions.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- PrezboGrand Maître
Leclochard a écrit:Ilona a écrit:Dans le même genre, à l'hôpital, les infirmières intéimaires sont beaucoup mieux payées que les statutaires, et elles peuvent imposer plus facilement leurs desiderata (pas de travail de nuit, vacances etc).
C’est logique : on compense la précarité par un meilleur salaire. Lorsque j’étais intérimaire, je gagnais plus que l’ouvrier qui avait signé un cdi. Ça peut créer quelques tensions.
De mémoire, lors de mes jobs étudiants, prime de 10% de travail précaire pour les intérimaires (mais à moyen terme, leur statut n'était pas envié). Pour en revenir au cas des infirmiers, que dans un domaine où le recrutement est en tension les personnels non titulaires puissent négocier leurs conditions à l'embauche n'est effectivement je suppose pas illogique d'un point de vue économique.
- ipomeeGuide spirituel
Fires of Pompeii a écrit:Et on fait quoi pour les gens comme moi ? J'enseigne le français et le latin : on me rajoute de l'argent pour le français et on me l'enlève pour le latin ?
Oui, opération blanche. Tout bénef.
- IlonaHabitué du forum
Leclochard a écrit:Ilona a écrit:Dans le même genre, à l'hôpital, les infirmières intéimaires sont beaucoup mieux payées que les statutaires, et elles peuvent imposer plus facilement leurs desiderata (pas de travail de nuit, vacances etc).
C’est logique : on compense la précarité par un meilleur salaire. Lorsque j’étais intérimaire, je gagnais plus que l’ouvrier qui avait signé un cdi. Ça peut créer quelques tensions.
Là, ce n'est pas une simple compensation de la précarité, parfois c'est une salaire doublé comme à Paris.
- RuthvenGuide spirituel
Fires of Pompeii a écrit:Et on fait quoi pour les gens comme moi ? J'enseigne le français et le latin : on me rajoute de l'argent pour le français et on me l'enlève pour le latin ?
Les lettres commencent à être une discipline en tension, le vivier est très restreint. Les disciplines qui ne sont pas en tension : HG, philosophie, espagnol, sans doute SVT, SES ...
- CleroliDoyen
Dans mon académie, il vaut mieux ne pas tomber malade car on n'est pas remplacé ou alors difficilement (un de mes collègues, absent sur une longue période l'an dernier, a été remplacé après une longue attente et par deux contractuelles totalement inexpérimentées et dont la formation n'avait qu'un lointain rapport avec les SES -l'une d'elle a d'ailleurs démissionné au bout de quelques jours, la seconde a expliqué à l'IPR qu'elle était incompétente mais a accepté le poste). En 2019-20, l'une de mes filles, en Term S, n'a pas eu de prof de SVT de septembre à janvier.Ruthven a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Et on fait quoi pour les gens comme moi ? J'enseigne le français et le latin : on me rajoute de l'argent pour le français et on me l'enlève pour le latin ?
Les lettres commencent à être une discipline en tension, le vivier est très restreint. Les disciplines qui ne sont pas en tension : HG, philosophie, espagnol, sans doute SVT, SES ...
- tAoKHabitué du forum
Cleroli a écrit: la seconde a expliqué à l'IPR qu'elle était incompétente mais a accepté le poste
Réponse de l'IPR à la fin de l'entretien : "Ok vous êtes incompétente, de notre côté cela ne pose pas de souci, mais faites en sorte que cela ne se voit pas trop s'il vous plait. Bon courage."
- DanskaOracle
Cleroli a écrit:Dans mon académie, il vaut mieux ne pas tomber malade car on n'est pas remplacé ou alors difficilement (un de mes collègues, absent sur une longue période l'an dernier, a été remplacé après une longue attente et par deux contractuelles totalement inexpérimentées et dont la formation n'avait qu'un lointain rapport avec les SES -l'une d'elle a d'ailleurs démissionné au bout de quelques jours, la seconde a expliqué à l'IPR qu'elle était incompétente mais a accepté le poste). En 2019-20, l'une de mes filles, en Term S, n'a pas eu de prof de SVT de septembre à janvier.Ruthven a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Et on fait quoi pour les gens comme moi ? J'enseigne le français et le latin : on me rajoute de l'argent pour le français et on me l'enlève pour le latin ?
Les lettres commencent à être une discipline en tension, le vivier est très restreint. Les disciplines qui ne sont pas en tension : HG, philosophie, espagnol, sans doute SVT, SES ...
Oui, mais on est loin d'être dans la situation des mathématiques par exemple, pour ne citer que le plus emblématique, pour lesquels les concours ne font plus le plein depuis longtemps.
- Ramanujan974Érudit
L'idée étant de le faire à moyens constants, j'imagine.
Donc on enlève de l'argent aux profs de SVT ou Espagnol pour le donner aux profs de maths.
Donc on enlève de l'argent aux profs de SVT ou Espagnol pour le donner aux profs de maths.
- CleroliDoyen
Loin de la situation des maths, c'est certain (pas les mêmes besoins non plus, ça aide) mais les tensions n'épargnent aucune matière.
- BendingLightNiveau 5
J'attendais tellement que ce sujet sorte sur le forum, quand j'ai lu les articles hier soir...
De mémoire, Villani avait déjà parlé de payer + les profs de maths (je n'ai pas la source, disons que ça m'avait marqué).
De mémoire, Villani avait déjà parlé de payer + les profs de maths (je n'ai pas la source, disons que ça m'avait marqué).
- RuthvenGuide spirituel
La question du vivier de remplacement est différente de celle du vivier pour les concours. En philosophie, c’est souvent tendu pour les remplacement mais il n'y a aucun problème de vivier pour les concours de recrutement.
- LeclochardEmpereur
Prezbo a écrit:Leclochard a écrit:Ilona a écrit:Dans le même genre, à l'hôpital, les infirmières intéimaires sont beaucoup mieux payées que les statutaires, et elles peuvent imposer plus facilement leurs desiderata (pas de travail de nuit, vacances etc).
C’est logique : on compense la précarité par un meilleur salaire. Lorsque j’étais intérimaire, je gagnais plus que l’ouvrier qui avait signé un cdi. Ça peut créer quelques tensions.
De mémoire, lors de mes jobs étudiants, prime de 10% de travail précaire pour les intérimaires (mais à moyen terme, leur statut n'était pas envié). Pour en revenir au cas des infirmiers, que dans un domaine où le recrutement est en tension les personnels non titulaires puissent négocier leurs conditions à l'embauche n'est effectivement je suppose pas illogique d'un point de vue économique.
Je n’ai aucune idée de ce supplément. Je savais que travaillant de nuit, je me faisais dans les 15000 francs. En réussissant le concours, je tombais à 8000.
@Ilona: j’ai envie de dire que si pour avoir des infirmières, il faut doubler le salaire, c’est qu’on devrait les payer à ce niveau en temps normal pour ne pas avoir de pénurie. C’est un bon indicateur de l’effort qu’il faudrait faire.
Si les enseignants débutaient à 3000 euros, je crois qu’on n’aurait pas de souci. Notre problème, c’est qu’on est vu comme un coût, pas comme un investissement. Donc on maintient au plus bas les traitements qui ne sont qu’une charge financière.
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- LeclochardEmpereur
Ruthven a écrit:La question du vivier de remplacement est différente de celle du vivier pour les concours. En philosophie, c’est souvent tendu pour les remplacement mais il n'y a aucun problème de vivier pour les concours de recrutement.
Oui. Certaines matières n’ont aucun problème de recrutement (philo, histoire, ses..). Simplement, on ne crée pas assez de postes de remplaçants.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- JacqGuide spirituel
C'est logique sur un marché de l'emploi libéral, ce qui n'est pas le cas pour les fonctionnaires : métiers en tension on augmente les salaires.
Sauf que là c'est l'Etat, depuis deux à trois décennies qui a provoqué la pénurie par sa politique salariale et éducative désastreuse du primaire au supérieur, jusqu'au CAPES.
Sauf que là c'est l'Etat, depuis deux à trois décennies qui a provoqué la pénurie par sa politique salariale et éducative désastreuse du primaire au supérieur, jusqu'au CAPES.
- HORAHabitué du forum
Si on résume, ça donne : statut-des-vieux-accrochés-à-leurs-privilèges vs nouveau-pacte, contractuel-moins-payé vs contractuel-en-maths. Le tout avec gros battage médiatique, mais-de-quoi-i-se-plaignent-encore-les-profs! Sans compter le très probable chaos qui attend le collège et le LP avec les réformes promises. Hé bé...
- JacqGuide spirituel
Cleroli a écrit:Dans mon académie, il vaut mieux ne pas tomber malade car on n'est pas remplacé ou alors difficilement (un de mes collègues, absent sur une longue période l'an dernier, a été remplacé après une longue attente et par deux contractuelles totalement inexpérimentées et dont la formation n'avait qu'un lointain rapport avec les SES -l'une d'elle a d'ailleurs démissionné au bout de quelques jours, la seconde a expliqué à l'IPR qu'elle était incompétente mais a accepté le poste). En 2019-20, l'une de mes filles, en Term S, n'a pas eu de prof de SVT de septembre à janvier.Ruthven a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Et on fait quoi pour les gens comme moi ? J'enseigne le français et le latin : on me rajoute de l'argent pour le français et on me l'enlève pour le latin ?
Les lettres commencent à être une discipline en tension, le vivier est très restreint. Les disciplines qui ne sont pas en tension : HG, philosophie, espagnol, sans doute SVT, SES ...
J'ai appris qu'une de mes classes de 2e Pro n'avait eu aucun prof de LV1 cette année. Je ne savais pas car il y avait un TZR mais qui ne pouvait venir toute la semaine et donc n'a pas remplacé toutes les classes. Dommage que je n'ai appris cela qu'au conseil de classe car sinon nous aurions foutu le bouzin (pétition, contact parents, presse, motion au CA...) et quand on parle de la presse ou de contacter les politiques, surtout en période électorale, le rectorat finit par bouger. Autrement, ce n'est pas pour deux petites classes de LP qu'ils vont se démener puisque souvent les parents sont moins vindicatifs qu'au général.
HORA a écrit:Si on résume, ça donne : statut-des-vieux-accrochés-à-leurs-privilèges vs nouveau-pacte, contractuel-moins-payé vs contractuel-en-maths. Le tout avec gros battage médiatique, mais-de-quoi-i-se-plaignent-encore-les-profs! Sans compter le très probable chaos qui attend le collège et le LP avec les réformes promises. Hé bé...
Alors qu'avec les nouveaux on peut faire mieux. Cela ferait un beau projet de politique bien libérale tout cela !
- TailleventFidèle du forum
Je relève dans l'article une notion qui ne me semble pas parfaitement absurde : l'idée que le salaire puisse varier régionalement en fonction du coût de la vie (mais j'imagine que l’attractivité pourrait aussi jouer un rôle). Ça permettrait d'éviter que les gens ne fuient certaines régions parce qu'ils n'arrivent pas à vivre avec leur salaire. (Évidemment, si c'est appliqué comme il faut. Oui, je suis un éternel optimiste.)
Je vis dans un coin où un enseignant de primaire (les moins payés pour aller vite) débute à peu près au salaire moyen local. Il y a certes une petite pénurie d'enseignants (dans quelques branches et à certains niveaux) mais on est très loin des difficultés que vous rencontrez en France.Leclochard a écrit:Si les enseignants débutaient à 3000 euros, je crois qu’on n’aurait pas de souci.
- JennyMédiateur
Taillevent a écrit:Je relève dans l'article une notion qui ne me semble pas parfaitement absurde : l'idée que le salaire puisse varier régionalement en fonction du coût de la vie (mais j'imagine que l’attractivité pourrait aussi jouer un rôle). Ça permettrait d'éviter que les gens ne fuient certaines régions parce qu'ils n'arrivent pas à vivre avec leur salaire. (Évidemment, si c'est appliqué comme il faut. Oui, je suis un éternel optimiste.)
Il suffirait de revaloriser sérieusement les indemnités de résidence.
- MathadorEmpereur
Tiré du rapport:
Un agrégé de maths doit 15 heures alors qu'un agrégé d'EPS doit 17h, c'est écrit noir sur blanc dans le décret n°2014-940.
Et dans mon administration, les indemnités liées à un poste en IDF sont plus élevées que pour un poste en province, on pourrait faire pareil avec l'ISOE.
Foutaises.Il souligne l’intérêt que peuvent représenter les initiatives anglaises mentionnées plus haut, en particulier s’agissant de la rémunération. La modulation de la rémunération ne pourrait a priori passer que par une prime. Le rapporteur spécial est toutefois conscient des difficultés juridiques qui pourraient résulter des différences de rémunération entre deux enseignants de deux disciplines différentes . Il serait sans doute complexe d’envisager que les enseignants titulaires soient concernés, dans la mesure où les enseignants d’un même corps et de même grade et échelon devraient juridiquement avoir le même traitement.
Un agrégé de maths doit 15 heures alors qu'un agrégé d'EPS doit 17h, c'est écrit noir sur blanc dans le décret n°2014-940.
Et dans mon administration, les indemnités liées à un poste en IDF sont plus élevées que pour un poste en province, on pourrait faire pareil avec l'ISOE.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- OxfordNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:Taillevent a écrit:Je relève dans l'article une notion qui ne me semble pas parfaitement absurde : l'idée que le salaire puisse varier régionalement en fonction du coût de la vie (mais j'imagine que l’attractivité pourrait aussi jouer un rôle). Ça permettrait d'éviter que les gens ne fuient certaines régions parce qu'ils n'arrivent pas à vivre avec leur salaire. (Évidemment, si c'est appliqué comme il faut. Oui, je suis un éternel optimiste.)
Il suffirait de revaloriser sérieusement les indemnités de résidence.
+ 100 !
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- JacqGuide spirituel
Oxford a écrit:Jenny a écrit:Taillevent a écrit:Je relève dans l'article une notion qui ne me semble pas parfaitement absurde : l'idée que le salaire puisse varier régionalement en fonction du coût de la vie (mais j'imagine que l’attractivité pourrait aussi jouer un rôle). Ça permettrait d'éviter que les gens ne fuient certaines régions parce qu'ils n'arrivent pas à vivre avec leur salaire. (Évidemment, si c'est appliqué comme il faut. Oui, je suis un éternel optimiste.)
Il suffirait de revaloriser sérieusement les indemnités de résidence.
+ 100 !
Certains secteurs géographiques mériteraient une indemnité qu'ils n'ont pas.
Je sais qu'à une époque le Pays de Gex en réclamait une, je ne sais pas où ils en sont actuellement.
- passer un CAPES dans une autre matière que celle enseignée ...
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