- JacqGuide spirituel
J'ai bien lu ton message, HP, même si je le cite pas.
Deux choses :
- nous parlons bien de payer différemment des enseignants qui font le même travail ? Je pense qu'à un moment il faut s'arrêter là (outre l'indemnité de résidence, les primes REP....).
- pour ce qui est de signer pour notre présence à S ou Z réunion... refusons de signer. Cela fait des années que je ne signe plus rien.
Mais revenons au sujet. Il n'est tout simplement pas admissible que des personnes soient rétribuées en fonction de la pénurie organisée par nos différents gouvernements selon les matières en déficit alors que les candidats aux concours se retrouvent malgré eux dans les mêmes zones. C'est tout, c'est inadmissible !
Ne passez plus le concours ! Vous serez dans votre académie avec votre niveau et vous enseignerez à leurs niveaux aux élèves de votre académie.
C'est la négation même de ce qui est notre boulot.
Le reste est accessoire.
Le Sénat : il n'existe visiblement pas d'émoticon pour "La Gerbe". Il n'y est plus.
Deux choses :
- nous parlons bien de payer différemment des enseignants qui font le même travail ? Je pense qu'à un moment il faut s'arrêter là (outre l'indemnité de résidence, les primes REP....).
- pour ce qui est de signer pour notre présence à S ou Z réunion... refusons de signer. Cela fait des années que je ne signe plus rien.
Mais revenons au sujet. Il n'est tout simplement pas admissible que des personnes soient rétribuées en fonction de la pénurie organisée par nos différents gouvernements selon les matières en déficit alors que les candidats aux concours se retrouvent malgré eux dans les mêmes zones. C'est tout, c'est inadmissible !
Ne passez plus le concours ! Vous serez dans votre académie avec votre niveau et vous enseignerez à leurs niveaux aux élèves de votre académie.
C'est la négation même de ce qui est notre boulot.
Le reste est accessoire.
Le Sénat : il n'existe visiblement pas d'émoticon pour "La Gerbe". Il n'y est plus.
- almuixeNeoprof expérimenté
Pour l'Isoe, elle devrait être proportionnelle au nombre d'élèves. Cela serait plus juste et rendrait le bourrage des classes par le rectorat moins rentable.
Et comme il existe une pondération pour certaines classes, il faudrait une pondération dans les matières où les copies sont longues à corriger (français par exemple).
Et comme il existe une pondération pour certaines classes, il faudrait une pondération dans les matières où les copies sont longues à corriger (français par exemple).
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Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
- CasparProphète
Il n'y a pas déjà une indemnité pour "effectifs pléthoriques" ? (Même si on ne la touche jamais ou presque, il suffit au cde de ne pas donner trop de classes très chargées à la même personne).almuixe a écrit:Pour l'Isoe, elle devrait être proportionnelle au nombre d'élèves. Cela serait plus juste et rendrait le bourrage des classes par le rectorat moins rentable.
Et comme il existe une pondération pour certaines classes, il faudrait une pondération dans les matières où les copies sont longues à corriger (français par exemple).
- gregforeverGrand sage
Caspar a écrit:Il n'y a pas déjà une indemnité pour "effectifs pléthoriques" ? (Même si on ne la touche jamais ou presque, il suffit au cde de ne pas donner trop de classes très chargées à la même personne).almuixe a écrit:Pour l'Isoe, elle devrait être proportionnelle au nombre d'élèves. Cela serait plus juste et rendrait le bourrage des classes par le rectorat moins rentable.
Et comme il existe une pondération pour certaines classes, il faudrait une pondération dans les matières où les copies sont longues à corriger (français par exemple).
Oui je l'ai touchée il y a quelques années car j'avais deux premières à 38 élèves.
- EnnaNiveau 10
Avoir 3 enfants permet toujours de partir plus tôt, je précise, car c'est mon cas et je me tâte vraiment. Vendredi, une collègue de lycée de 60 ans faisait son pot de départ :3enfants et décote de10%, certes : elle a pesé le pour et le
contre et décidé de donner 2ans à l'EN pour vivre mieux plus vite,disons . Le dispositif n'est plus très connu mais si on appelle le service des Finances Publiques via Ensap, on nous le confirme très simplement. C'est une option ouverte à une minorité mais elle peut tenter.
contre et décidé de donner 2ans à l'EN pour vivre mieux plus vite,disons . Le dispositif n'est plus très connu mais si on appelle le service des Finances Publiques via Ensap, on nous le confirme très simplement. C'est une option ouverte à une minorité mais elle peut tenter.
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Enna
- PabloPEExpert
Ils ont été intégrés de force (et c'est pas faute d'avoir refusé toutes les propositions pour certains) et ont même eu droit à des compensations financières car ayant été intégrés à l'indice le plus bas ça leur faisait perdre de l'argent. La prime a duré le temps du passage à l'échelon supérieur qui a du coup été invisible financièrement ou presque.Celadon a écrit:Oui, mais je ne sais même pas si l'intégration dans le nouveau corps s'est faite automatiquement ou pas.Clecle78 a écrit:Et la retraite à 55 ans ... J'ai connu des instits qui ont eu le flair de ne pas passer prof des écoles lors de la réforme. Elles s'en félicitent encore. Et elles ont profité d'une joyeuse retraite, elles ....
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- ArverneGrand sage
Jacq a écrit:
Le Sénat : il n'existe visiblement pas d'émoticon pour "La Gerbe". Il n'y est plus.
Il suffit de cliquer sur "voir plus de smileys" et d'aller sur "smilies 2". C'était ma contribution au débat
- CathEnchanteur
Pour ce qui est de signer : un de nos anciens chefs avait voulu instaurer ça.
Je refusais ostensiblement de signer en passant la feuille à mon voisin au moment même où je prenais la parole pour une intervention.
Je refusais ostensiblement de signer en passant la feuille à mon voisin au moment même où je prenais la parole pour une intervention.
- Clecle78Bon génie
Non pas tous visiblement, certains ont eu le choix de conserver leur ancien statut. En tout cas pour les deux personnes que je connais.PabloPE a écrit:Ils ont été intégrés de force (et c'est pas faute d'avoir refusé toutes les propositions pour certains) et ont même eu droit à des compensations financières car ayant été intégrés à l'indice le plus bas ça leur faisait perdre de l'argent. La prime a duré le temps du passage à l'échelon supérieur qui a du coup été invisible financièrement ou presque.Celadon a écrit:Oui, mais je ne sais même pas si l'intégration dans le nouveau corps s'est faite automatiquement ou pas.Clecle78 a écrit:Et la retraite à 55 ans ... J'ai connu des instits qui ont eu le flair de ne pas passer prof des écoles lors de la réforme. Elles s'en félicitent encore. Et elles ont profité d'une joyeuse retraite, elles ....
- Manu7Expert spécialisé
Enna a écrit:D'autant que nous sommes nous-mêmes nos pires critiques !A Tuin a écrit:Que les gens fassent ce qu'ils ont à faire sans avoir toujours quelqu'un pour juger que c'est trop ou pas assez, ce serait bien aussi.belote a écrit:Un beau jugement à l'emporte-pièce.Charles-Maurice a écrit:Les projets servent souvent à masquer la médiocrité navrante des cours, donc aucune raison de les payer en plus.
Je ne suis pas contre les projets, mais je demande simplement qu'il ne reste pas de miettes pour le cours suivant...
- LeclochardEmpereur
Clecle78 a écrit:Et la retraite à 55 ans ... J'ai connu des instits qui ont eu le flair de ne pas passer prof des écoles lors de la réforme. Elles s'en félicitent encore. Et elles ont profité d'une joyeuse retraite, elles ....
La leçon est claire : quand on vous propose de changer de statut, méfiez-vous. Dans tout changement, l’administration y trouve son compte sinon elle ne le signerait pas. Ce sera à méditer quand notre président voudra nous voir signer son pacte.
Là, ce que n’avaient pas anticipé les gens, c’est que l’âge de départ ne resterait pas à 60 ans, que la durée de cotisation augmenterait et qu’eux-mêmes en auraient assez plus tôt qu’ils ne l’imaginaient. L’argent n’achète pas tout.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- JacqGuide spirituel
Arverne a écrit:Jacq a écrit:
Le Sénat : il n'existe visiblement pas d'émoticon pour "La Gerbe". Il n'y est plus.
Il suffit de cliquer sur "voir plus de smileys" et d'aller sur "smilies 2". C'était ma contribution au débat
Merci, je retourne vomir..
- anthraciteNiveau 9
Et comme il existe une pondération pour certaines classes, il faudrait une pondération dans les matières où les copies sont longues à corriger (français par exemple).
Ou les matières où les manipulations au programme sont longes à préparer et à mettre en œuvre (physique et SVT par exemple).
Ou les matières où les manipulations/projets au programme sont longs à préparer sans aide labo (sciences industrielles par exemple).
A ce jeu là, on va être beaucoup de perdants. Je te file mes prép de manips/tu me files tes copies, on est 2 à danser...
- CasparProphète
Oui c'est la boîte de Pandore...J'envie parfois les collègues d'EPS de ne pas avoir de copies...et après je me souviens que je serais bien incapable d'enseigner l'EPS.anthracite a écrit:Et comme il existe une pondération pour certaines classes, il faudrait une pondération dans les matières où les copies sont longues à corriger (français par exemple).
Ou les matières où les manipulations au programme sont longes à préparer et à mettre en œuvre (physique et SVT par exemple).
Ou les matières où les manipulations/projets au programme sont longs à préparer sans aide labo (sciences industrielles par exemple).
A ce jeu là, on va être beaucoup de perdants. Je te file mes prép de manips/tu me files tes copies, on est 2 à danser...
- Lowpow29Fidèle du forum
Sincèrement, c'est exactement le cas ici à Hambourg (la proposition de ce topic), ce qui fait qu'un prof de musique peut se retrouver avec jusque 28h de cours par semaine (la base est 24-26h). Résultat, plus personne ne veut être prof de musique et la matière est souvent enseignée "fachfremd" (cest-à-dire par un prof qui n'a pas étudié la musique). No comment. Mais c'est le libéralisme à l'école. Et bien sûr quasiment tous les gens qui veulent quand même enseigner la musique sont chaudement recommandés en arrivant à l'université de choisir l'allemand ou les mathématiques comme seconde matière pour survivre (puisque ce sont les matières qui "pèsent" le plus, avec l'anglais).
Et ne parlons pas du sport qui compte encore moins que la musique (c'est la matière avec le moins de poids ici). Tes heures comptent encore moins dans le service.
Franchement, je défie quiconque d'aller faire une semaine de cours de musique avec 20 classes différentes à gérer. Peut-être qu'après ça, vous préférerez corriger vos copies. Je ne vais pas parler des autres matières car je ne les connais pas, mais effectivement, un cours de musique n'a rien à voir avec un cours de français ou de maths. J'enseigne ici maintenant la musique et le français, ben je peux vous dire que mes cours de français étaient BEAUCOUP plus reposants, alors que j'avais les classes 4 heures dans la semaine (au lieu de 2h en musique) et avec une matière à examen (ici donc LV2) avec beaucoup de corrections.
J'aurais tout donné pour n'avoir que du français finalement ! Aussi bien sûr parce que la matière était plus "importante" pour la poursuite de leur cursus et donc ils avaient un peu moins envie de ne rien faire et on pouvait travailler.
Donc voilà je ne sais pas qui en sort gagnant quoi qu'il en soit...
Et ne parlons pas du sport qui compte encore moins que la musique (c'est la matière avec le moins de poids ici). Tes heures comptent encore moins dans le service.
Franchement, je défie quiconque d'aller faire une semaine de cours de musique avec 20 classes différentes à gérer. Peut-être qu'après ça, vous préférerez corriger vos copies. Je ne vais pas parler des autres matières car je ne les connais pas, mais effectivement, un cours de musique n'a rien à voir avec un cours de français ou de maths. J'enseigne ici maintenant la musique et le français, ben je peux vous dire que mes cours de français étaient BEAUCOUP plus reposants, alors que j'avais les classes 4 heures dans la semaine (au lieu de 2h en musique) et avec une matière à examen (ici donc LV2) avec beaucoup de corrections.
J'aurais tout donné pour n'avoir que du français finalement ! Aussi bien sûr parce que la matière était plus "importante" pour la poursuite de leur cursus et donc ils avaient un peu moins envie de ne rien faire et on pouvait travailler.
Donc voilà je ne sais pas qui en sort gagnant quoi qu'il en soit...
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- zigmag17Empereur
Lowpow29 a écrit:Sincèrement, c'est exactement le cas ici à Hambourg (la proposition de ce topic), ce qui fait qu'un prof de musique peut se retrouver avec jusque 28h de cours par semaine (la base est 24-26h). Résultat, plus personne ne veut être prof de musique et la matière est souvent enseignée "fachfremd" (cest-à-dire par un prof qui n'a pas étudié la musique). No comment. Mais c'est le libéralisme à l'école. Et bien sûr quasiment tous les gens qui veulent quand même enseigner la musique sont chaudement recommandés en arrivant à l'université de choisir l'allemand ou les mathématiques comme seconde matière pour survivre (puisque ce sont les matières qui "pèsent" le plus, avec l'anglais).
Et ne parlons pas du sport qui compte encore moins que la musique (c'est la matière avec le moins de poids ici). Tes heures comptent encore moins dans le service.
Franchement, je défie quiconque d'aller faire une semaine de cours de musique avec 20 classes différentes à gérer. Peut-être qu'après ça, vous préférerez corriger vos copies. Je ne vais pas parler des autres matières car je ne les connais pas, mais effectivement, un cours de musique n'a rien à voir avec un cours de français ou de maths. J'enseigne ici maintenant la musique et le français, ben je peux vous dire que mes cours de français étaient BEAUCOUP plus reposants, alors que j'avais les classes 4 heures dans la semaine (au lieu de 2h en musique) et avec une matière à examen (ici donc LV2) avec beaucoup de corrections.
J'aurais tout donné pour n'avoir que du français finalement ! Aussi bien sûr parce que la matière était plus "importante" pour la poursuite de leur cursus et donc ils avaient un peu moins envie de ne rien faire et on pouvait travailler.
Donc voilà je ne sais pas qui en sort gagnant quoi qu'il en soit...
Personne n'en sort gagnant. Mais en France aussi c'est la Bérézina pour certaines matières si l'on fait le ratio nombre d 'heures/nombre de classes : je connais des collèges dans lesquels le prof de musique est seul et enseigne donc à tous les niveaux (c'est de l'ordre de 350 élèves à peu près); en LP ce sont les collègues d'Arts appliqués les moins bien servis : jusqu'à 17 classes parfois.
Je trouve cela aberrant, quel que soit le côté de la frontière sur lequel on se place.
- JacqGuide spirituel
Les idées ou hypothèses soumises ici sont pires que celles proposées par le Sénat.
- DjogorNiveau 5
Salaire à la qualification, point barre !
Et rêvons un peu en cherchant à obtenir le salaire à la qualification pour tout le monde ! Non aux retours en arrière avec la paie à la tâche ou à la journée...
Et rêvons un peu en cherchant à obtenir le salaire à la qualification pour tout le monde ! Non aux retours en arrière avec la paie à la tâche ou à la journée...
- zigmag17Empereur
Jacq a écrit:Les idées ou hypothèses soumises ici sont pires que celles proposées par le Sénat.
Disons qu'ici il y a le rappel ou l'exposition d'une triste réalité contre laquelle on devrait déjà tous d'élever sur le terrain, et le soulèvement d'hypothèses qui ne devraient même pas avoir lieu d'être tant elles font le jeu de ce délitement dont nous sommes tous victimes (ou bien si on ne l'est pas encore, on ne va pas tarder à souffrir).
Examiner des possibilités telles que " oui alors voyons vraiment dans quelle matière on bosse le plus et réfléchissons à ce que donnerait une revalorisation " c'est se fourvoyer avec un système délétère.
Dans tous les cas ça fait peur
- LagomorpheFidèle du forum
Djogor a écrit:Salaire à la qualification, point barre !
Et rêvons un peu en cherchant à obtenir le salaire à la qualification pour tout le monde ! Non aux retours en arrière avec la paie à la tâche ou à la journée...
En arrière ? On est malheureusement déjà au-delà de ça: certaines tâches sont payées "au forfait", du moins quand elles sont payées. L'ISOE part variable rémunérant la fonction de PP (qui n'a pas été revalorisée depuis...pfouuuu) est la même à quelques micro-variations près selon le niveau, que la classe à gérer soit composée de 35 monstres ou 28 peluches, qu'elle contienne comme "cas" 2 élèves vaguement avachis mais pas méchants ou 10 PAP/PPS/PAI tous différents dont 4 hyperactifs + 3 HPI + 4 couples de parents harceleurs. Accepter le rôle de PP revient aujourd'hui à signer un chèque en blanc sur le peu de temps libre qui nous reste, et Dieu seul sait combien d'heures l'EN va tirer dessus.
Plus en lien avec le sujet, je me demande comment le Sénat compte articuler son idée avec le fait que certaines non-matières peuvent être enseignées par des collègues de disciplines différentes. Je pense à l'enseignement scientifique au lycée, qui peut être fait, au choix, par un collègue de maths, ou un collègue de PC, ou un collègue de SVT, ou toute combinaison de deux ou trois des précédents. L'EIST au collègue est dans la même veine, je crois. Du coup si je fais l'enseignement scientifique d'une classe, à cause de mon agreg de SVTiste en carton, je serai moins payé que mon précieux collègue de maths faisant exactement le même programme ? C'est grotesque.
Donc, salaire à la qualification, tout à fait d'accord.
- valleExpert spécialisé
C'est exactement ce qui se passe entre un agrégé et un certifié :-)Lagomorphe a écrit:Djogor a écrit:Salaire à la qualification, point barre !
Et rêvons un peu en cherchant à obtenir le salaire à la qualification pour tout le monde ! Non aux retours en arrière avec la paie à la tâche ou à la journée...
En arrière ? On est malheureusement déjà au-delà de ça: certaines tâches sont payées "au forfait", du moins quand elles sont payées. L'ISOE part variable rémunérant la fonction de PP (qui n'a pas été revalorisée depuis...pfouuuu) est la même à quelques micro-variations près selon le niveau, que la classe à gérer soit composée de 35 monstres ou 28 peluches, qu'elle contienne comme "cas" 2 élèves vaguement avachis mais pas méchants ou 10 PAP/PPS/PAI tous différents dont 4 hyperactifs + 3 HPI + 4 couples de parents harceleurs. Accepter le rôle de PP revient aujourd'hui à signer un chèque en blanc sur le peu de temps libre qui nous reste, et Dieu seul sait combien d'heures l'EN va tirer dessus.
Plus en lien avec le sujet, je me demande comment le Sénat compte articuler son idée avec le fait que certaines non-matières peuvent être enseignées par des collègues de disciplines différentes. Je pense à l'enseignement scientifique au lycée, qui peut être fait, au choix, par un collègue de maths, ou un collègue de PC, ou un collègue de SVT, ou toute combinaison de deux ou trois des précédents. L'EIST au collègue est dans la même veine, je crois. Du coup si je fais l'enseignement scientifique d'une classe, à cause de mon agreg de SVTiste en carton, je serai moins payé que mon précieux collègue de maths faisant exactement le même programme ? C'est grotesque.
Donc, salaire à la qualification, tout à fait d'accord.
(Le côté "différemment payés pour faire exactement la même chose du fait d'un recrutement différent").
Je me prémunis au cas où : je n'ai pas dit qu'il faille payer plus aux profs de maths, ou qu'il faille payer moins aux agrégés, ou que tels enseignants soient des privilégiés ou tels autres des larbins, ou que le sujet mérite d'être discuté, ni leur contraire ni rien d'autre que ce que j'ai dit : que cet argument me paraît peu productif.
- PabloPEExpert
Elles ont du partir au tout début alors car ça fait très longtemps qu'il n'y a plus d'instits vers chez moi. Et la plupart n'ont pas eu le choix.Clecle78 a écrit:Non pas tous visiblement, certains ont eu le choix de conserver leur ancien statut. En tout cas pour les deux personnes que je connais.PabloPE a écrit:Ils ont été intégrés de force (et c'est pas faute d'avoir refusé toutes les propositions pour certains) et ont même eu droit à des compensations financières car ayant été intégrés à l'indice le plus bas ça leur faisait perdre de l'argent. La prime a duré le temps du passage à l'échelon supérieur qui a du coup été invisible financièrement ou presque.Celadon a écrit:Oui, mais je ne sais même pas si l'intégration dans le nouveau corps s'est faite automatiquement ou pas.Clecle78 a écrit:Et la retraite à 55 ans ... J'ai connu des instits qui ont eu le flair de ne pas passer prof des écoles lors de la réforme. Elles s'en félicitent encore. Et elles ont profité d'une joyeuse retraite, elles ....
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- LagomorpheFidèle du forum
@valle et...
- ...en spoiler pour ne pas polluer le fil:
L'argument aurait été valable :
1) si l'EN elle-même n'avait pas imbécilement fait monter la qualification requise pour être enseignant au niveau M2, qu'il s'agisse de recruter des PE, des certifiés ou des agrégés. De mon temps, un agrégé avait au moins une maîtrise (M1 aujourd'hui) et un certifié au moins une licence (L3 aujourd'hui). La différence de rémunération était à l'époque justifiable par la différence de qualification.
2) si depuis des lustres, l'EN ne s'était pas assise sur un principe pourtant simple: "à travail égal salaire égal". Les bases étaient pourtant claires: les certifiés au collège, les agrégés au lycée+supérieur. Il s'est avéré que les agrégés n'étaient pas assez nombreux pour couvrir les besoins des lycées. On a donc fait appel aux certifiés. Soit. Mais dans ce cas, on aurait logiquement dû faire ce qui se fait ailleurs-voire-partout dans la fonction publique: on détache les certifiés dans le corps des agrégés, avec la rémunération et l'ORS qui suit. Travail différent de celui du corps d'origine, donc conditions différentes et égales à celles du corps normalement chargé dudit travail. Ce détachement étant appelé à devenir pérenne (donc changement définitif de corps) sur demande du certifié au bout de x années ou sur inspection.
- Lowpow29Fidèle du forum
@Lagomorphe, mais du coup, en suivant ton argument, les agrégés "forcés" d'enseigner au collège pour sûrement toute leur carrière comme moi, tu les détaches aussi de force dans le corps des certifiés ou bien ça se passe comment...??!
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Clecle78Bon génie
Bien évidemment puisque c'était il y a plus de 30 ans tout ça. Et les instits ont eu le choix d'intégrer ou pas le nouveau corps.PabloPE a écrit:Elles ont du partir au tout début alors car ça fait très longtemps qu'il n'y a plus d'instits vers chez moi. Et la plupart n'ont pas eu le choix.Clecle78 a écrit:Non pas tous visiblement, certains ont eu le choix de conserver leur ancien statut. En tout cas pour les deux personnes que je connais.PabloPE a écrit:Ils ont été intégrés de force (et c'est pas faute d'avoir refusé toutes les propositions pour certains) et ont même eu droit à des compensations financières car ayant été intégrés à l'indice le plus bas ça leur faisait perdre de l'argent. La prime a duré le temps du passage à l'échelon supérieur qui a du coup été invisible financièrement ou presque.Celadon a écrit:
Oui, mais je ne sais même pas si l'intégration dans le nouveau corps s'est faite automatiquement ou pas.
- LagomorpheFidèle du forum
- ...en spoiler encore parce qu'on s'éloigne:
- Lowpow29 a écrit:@Lagomorphe, mais du coup, en suivant ton argument, les agrégés "forcés" d'enseigner au collège pour sûrement toute leur carrière comme moi, tu les détaches aussi de force dans le corps des certifiés ou bien ça se passe comment...??!
Suivant mon argument, un agrégé n'aurait rien à faire sur poste au collège. S'il veut enseigner au collège, il passe un CAPES. S'il ne veut pas, que l'EN lui trouve un poste en rapport avec le concours qu'il a obtenu. Mais bon, je suis là dans une fiction totale, ne serait-ce que par l'existence de postes partagés, absurdités créés par les nécessités de la gestion de la pénurie, ou par le fait qu'on essaye d'extraire le moindre bout d'heure-enseignant disponible pour boucher les trous n'importe comment. Pour ma bête logique, un professeur en sus par rapport au besoin, on ne l'oblige pas à faire un autre boulot que le sien: on le place en attente, on n'utilise qu'une partie de son ORS, on le positionne éventuellement sur une ZR raisonnable, jusqu'à ce qu'un poste en lycée se libère. Mais je raisonne sur le mode abstrait "comment j'aurais fait moi si j'avais tout contrôlé depuis le début", et pas sur le mode "gestion de la pénurie et colmatage effréné d'innombrables fuites" qui a cours actuellement. Ce qui n'apporte pas grand chose au débat, je m'en excuse.
- passer un CAPES dans une autre matière que celle enseignée ...
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