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- User9525Niveau 8
Et n'a-t-il pas redit que la nouvelle hausse (autre que celle du début de carrière et des 3,5%) serait conditionnée à des "tâches nouvelles" ou des missions supplémentaires ?
- VinZTDoyen
Pour une hausse si vertigineuse, on peut même parler de choc à pic !
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- VanGogh59Expert spécialisé
Enaeco a écrit:En tout cas, il a le mérite de dire clairement les choses :Pap Ndiaye a écrit:Nous avons un problème de recrutement, problème ancien mais qui s'est aggravé ces dernières années avec cette question importante des problèmes de rémunérations qui ne sont objectivement pas à la hauteur de ce qu'on peut attendre
Il n'y a pas que la rémunération quand on parle de l'attractivité du métier mais c'est un problème majeur et il nous faut procéder à des augmentations de traitement.
Il y a le sentiment chez les enseignants d'un déclassement dans la société.
Dans l'article, il est aussi question de limiter le recours aux contractuels à l'avenir mais que c'est la réponse à une situation d'urgence.
Bref, je pense qu'on ne peut pas attendre mieux comme discours. C'est un constat honnête et moins maquillé qu'habituellement.
Je préfère entendre ça que Blanquer qui dit qu'il a fait déjà beaucoup et qu'on n'a jamais été autant augmentés que sous Macron.
Place aux actes... (et là, je suis un peu moins emballé confiant...)
Le précédent aussi disait clairement les choses. 2 solutions pour le futur
1) créer un haut observatoire des rémunérations qui rendra son rapport fin 2023
2) dire que tout est sur la table mi 2024
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- IllianeExpert
VinZT a écrit:Pour une hausse si vertigineuse, on peut même parler de choc à pic !
- Dame JouanneÉrudit
Oui. Mais il devient aussi de plus en plus difficile de prétendre que tout va bien et qu'il n'y a aucun problème de recrutement. J'ai entendu aux informations de midi que les concours n'avaient pas fait le plein, il y a quelques semaines le job dating de Versailles avait fait le buzz, les parents voient bien que certains professeurs ne sont pas remplacés... : cela commence à devenir très visible. Blanquer aurait cependant soutenu que tout était sous contrôle.Enaeco a écrit:En tout cas, il a le mérite de dire clairement les choses :Pap Ndiaye a écrit:Nous avons un problème de recrutement, problème ancien mais qui s'est aggravé ces dernières années avec cette question importante des problèmes de rémunérations qui ne sont objectivement pas à la hauteur de ce qu'on peut attendre
Il n'y a pas que la rémunération quand on parle de l'attractivité du métier mais c'est un problème majeur et il nous faut procéder à des augmentations de traitement.
Il y a le sentiment chez les enseignants d'un déclassement dans la société.
Dans l'article, il est aussi question de limiter le recours aux contractuels à l'avenir mais que c'est la réponse à une situation d'urgence.
Bref, je pense qu'on ne peut pas attendre mieux comme discours. C'est un constat honnête et moins maquillé qu'habituellement.
Je préfère entendre ça que Blanquer qui dit qu'il a fait déjà beaucoup et qu'on n'a jamais été autant augmentés que sous Macron.
Place aux actes... (et là, je suis un peu moins emballé confiant...)
Je crains aussi qu'on en reste aux paroles et que les actes ne suivent pas... et quand on me parle de choc je crains le pire. N'oublions pas les promesses de campagne de notre président : travailler beaucoup plus pour gagner peut être un peu plus.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/recrutement-des-enseignants-plus-de-4000-postes-non-pourvus-aux-concours-en-2022-20220707
Plus de 4000 postes n'ont pas été pourvus à l'occasion des concours enseignants organisés en 2022 sur un total de 27.332 ouverts par l'Éducation nationale dans le public et le privé, a annoncé le ministère, jeudi 7 juillet.
Au niveau national, le taux de postes pourvus dans le premier degré public est de 83,1% alors qu'il était de 94,7% en 2021. Pour les collèges et lycées, le taux de couverture, hors listes complémentaires, se situe à 83,4% pour la présente session alors qu'il était de 94,1% en 2021, a précisé le ministère de l'Éducation dans un communiqué.
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Si tu vales valeo.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
C'est le ministère qui aurait besoin d'un choc de grève, à mon humble avis.
(Je constate que notre ministre ne propose pas 1 000€ nets supplémentaires par mois pour tous les enseignants, je ne suis donc pas convaincu.)
(Je constate que notre ministre ne propose pas 1 000€ nets supplémentaires par mois pour tous les enseignants, je ne suis donc pas convaincu.)
- DanskaOracle
epekeina.tes.ousias a écrit:https://www.lefigaro.fr/actualite-france/recrutement-des-enseignants-plus-de-4000-postes-non-pourvus-aux-concours-en-2022-20220707
Plus de 4000 postes n'ont pas été pourvus à l'occasion des concours enseignants organisés en 2022 sur un total de 27.332 ouverts par l'Éducation nationale dans le public et le privé, a annoncé le ministère, jeudi 7 juillet.
Au niveau national, le taux de postes pourvus dans le premier degré public est de 83,1% alors qu'il était de 94,7% en 2021. Pour les collèges et lycées, le taux de couverture, hors listes complémentaires, se situe à 83,4% pour la présente session alors qu'il était de 94,1% en 2021, a précisé le ministère de l'Éducation dans un communiqué.
Sacrée dégringolade...
- barègesÉrudit
J'ai du mal à comprendre comment le choc d'attractivité peut passer par le projeeeeeet annoncé dans la campagne : augmenter (un tout petit peu) ceux qui accepteront d'intégrer (beaucoup) de "missions supplémentaires" dans leur service.
Je ne vois pas qui sera attiré...
Je ne vois pas qui sera attiré...
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Encore ! y'en a marre ! assez ! basta ! Y'en a marre de dire dans la presse que les profs vont être augmentés ou qu'ils l'ont étés. Marre ! Marre !
Cette fois s'il nous fait une "blanquer" dans le dos ce sera la fois de trop. La ligne rouge pour moi c'est la "blanquer" entre les omoplates : annoncer "les profs ont étés augmentés de 200 Euros" quand c'est du 200 Euros BRUTS ANNUELS pour le PREMIER ECHELON. Ca marche super bien : les gens nous disent "alors ? encore augmentés de 200 euros ?" Maintenant, ça suffit ! Qu'ils se taisent, qu'ils nous entubent à fond c'est une chose, mais qu'ils se taisent ! ...Ca sert à quoi ? Qu'ils nous évitent au moins ça ! On dirait qu'ils y prennent plaisir. J'en peux plus.
Je rejoins beaverforever : il faut surtout un bon choc de grève, à un moment qui dérange bien et avec les salaires comme UNIQUE mot d'ordre et bien annoncer qu'on parle d'une remise à niveau par rapport aux autres cat A et pas de faire beaucoup plus de boulo pour gagner un peu plus.
Cette fois s'il nous fait une "blanquer" dans le dos ce sera la fois de trop. La ligne rouge pour moi c'est la "blanquer" entre les omoplates : annoncer "les profs ont étés augmentés de 200 Euros" quand c'est du 200 Euros BRUTS ANNUELS pour le PREMIER ECHELON. Ca marche super bien : les gens nous disent "alors ? encore augmentés de 200 euros ?" Maintenant, ça suffit ! Qu'ils se taisent, qu'ils nous entubent à fond c'est une chose, mais qu'ils se taisent ! ...Ca sert à quoi ? Qu'ils nous évitent au moins ça ! On dirait qu'ils y prennent plaisir. J'en peux plus.
Je rejoins beaverforever : il faut surtout un bon choc de grève, à un moment qui dérange bien et avec les salaires comme UNIQUE mot d'ordre et bien annoncer qu'on parle d'une remise à niveau par rapport aux autres cat A et pas de faire beaucoup plus de boulo pour gagner un peu plus.
- BalthazaardVénérable
+100
- BalthazaardVénérable
Et un peu revendiquer pour NOUS sans porter toute la misère du monde sur nos épaules.
- TangledingGrand Maître
Être interrogé sur la crise d'attractivité et répondre en évoquant les enseignants pour qui il faut trouver des portes de sortie...
Vraiment audacieux comme raisonnement.
Vraiment audacieux comme raisonnement.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- beaverforeverNeoprof expérimenté
Non !Balthazaard a écrit:+100
+1 000€ nets par mois pour tous les enseignants
FTFY
- AscagneGrand sage
@Tangleding : Ce n'est pas complètement à côté de la plaque non plus, car on peut passer le concours sans vouloir faire toute sa carrière dans ce métier-là. Dans ce type de cas, c'est un peu dommage de vouloir démissionner au bout de deux semaines de poste, voire de le faire effectivement très ou trop vite.
Cela n'a rien de surprenant de la part d'un ministre nouvellement nommé, qui n'a pas été dans la machine de la rue de Grenelle auparavant contrairement à Jean-Michel Blanquer. Pap Ndiaye est sincère sur ce point.Ocelot a écrit:C'est surprenant de dire ça alors que tout est fait depuis plusieurs années pour réduire le nombre d'enseignants titulaires dans le but de les remplacer par des contractuels.
- BalthazaardVénérable
Le coup de la seconde carrière Jospin l'avait déjà fait....et en direct sur A2 en plus!
- uneodysséeÉrudit
Je veux bien le lui accorder. Mais entouré comme il l’est, je doute qu’il puisse vraiment se donner les moyens d’y remédier.
(réponse à Ascagne)
(réponse à Ascagne)
- IshkarNiveau 6
barèges a écrit:J'ai du mal à comprendre comment le choc d'attractivité peut passer par le projeeeeeet annoncé dans la campagne : augmenter (un tout petit peu) ceux qui accepteront d'intégrer (beaucoup) de "missions supplémentaires" dans leur service.
Je ne vois pas qui sera attiré...
Il y en aura. Je pense que tu as déjà eu en salle des profs des collègues qui ne se sentent pas vraiment concernés et qui ont plus tendance à pester contre leurs élèves que contre leurs conditions de travail. Et tu les vois d'autant plus facilement quand il s'agit ou non de faire grève.
Pour ma part c'est pas tant les missions supplémentaires qui m'énervent. Si demain on me disait par exemple que je devais faire tant de formation en plus ou de réunions où l'on "pointe", c'est pas tant gênant. Le problème c'est que l'on parle d'une "revalorisation" des missions de l'enseignant si l'on veut avoir une revalorisation du salaire, sans évoquer la revalorisation de nos conditions de travail.
Il est je pense objectivement compliqué, à l'ère du numérique, des stimulations continues (et même liés à des additifs alimentaires), de gérer 30 élèves de 13 ans facilement. Je ne fais pas mon vieux réac, je pense, en disant ça : pour avoir abordé la chose au sein d'établissements très favorisés, même là-bas, pour des élèves de l'élite, l'impact du numérique a été visible dans la capacité de se concentrer. Et si l'on regarde les plus petits, à 3 ou 4 ans, ceux habitués aux écrans ou ceux habitués à lire, ça crée une différence massive.
Le problème, donc, ce n'est pas, à la limite, de devoir en faire un peu plus hors cours face aux élèves. Le problème de fond, c'est que derrière, année après année, on a toujours des conditions qui se dégradent, petit à petit, avec des petits compromis, les uns après les autres, qui donnent l'impression perpétuelle que ça sera moins bien dans 5, 10, 15 ans, etc.
J'ai 30 ans, j'ai encore mes bulletins de quand je suis gamin : dans le collège où j'étais, on était entre 24 et 26 par classe. Là, il y a eu un rassemblement de parents d'élèves car ça sera entre 29 et 31. Et ça, ce n'est pas monétisable : ça fait partie des choses où on ne peut pas être plus payé car "on fait plus" car on ne peut plus faire les choses correctement quand on a trop d'élèves.
Si demain on me dit classes entre 15 et 20 au collège (ça paraît fou mais dans certains pays étrangers c'est la norme), on peut bien me dire que je dois faire telle ou telle mission pour avoir 300€ de plus par mois, ça me gêne aucunement. Mais ça ne sera pas ça.
- DanskaOracle
Ishkar a écrit:barèges a écrit:J'ai du mal à comprendre comment le choc d'attractivité peut passer par le projeeeeeet annoncé dans la campagne : augmenter (un tout petit peu) ceux qui accepteront d'intégrer (beaucoup) de "missions supplémentaires" dans leur service.
Je ne vois pas qui sera attiré...
Il y en aura. Je pense que tu as déjà eu en salle des profs des collègues qui ne se sentent pas vraiment concernés et qui ont plus tendance à pester contre leurs élèves que contre leurs conditions de travail. Et tu les vois d'autant plus facilement quand il s'agit ou non de faire grève.
Pour ma part c'est pas tant les missions supplémentaires qui m'énervent. Si demain on me disait par exemple que je devais faire tant de formation en plus ou de réunions où l'on "pointe", c'est pas tant gênant. Le problème c'est que l'on parle d'une "revalorisation" des missions de l'enseignant si l'on veut avoir une revalorisation du salaire, sans évoquer la revalorisation de nos conditions de travail.
Il est je pense objectivement compliqué, à l'ère du numérique, des stimulations continues (et même liés à des additifs alimentaires), de gérer 30 élèves de 13 ans facilement. Je ne fais pas mon vieux réac, je pense, en disant ça : pour avoir abordé la chose au sein d'établissements très favorisés, même là-bas, pour des élèves de l'élite, l'impact du numérique a été visible dans la capacité de se concentrer. Et si l'on regarde les plus petits, à 3 ou 4 ans, ceux habitués aux écrans ou ceux habitués à lire, ça crée une différence massive.
Le problème, donc, ce n'est pas, à la limite, de devoir en faire un peu plus hors cours face aux élèves. Le problème de fond, c'est que derrière, année après année, on a toujours des conditions qui se dégradent, petit à petit, avec des petits compromis, les uns après les autres, qui donnent l'impression perpétuelle que ça sera moins bien dans 5, 10, 15 ans, etc.
J'ai 30 ans, j'ai encore mes bulletins de quand je suis gamin : dans le collège où j'étais, on était entre 24 et 26 par classe. Là, il y a eu un rassemblement de parents d'élèves car ça sera entre 29 et 31. Et ça, ce n'est pas monétisable : ça fait partie des choses où on ne peut pas être plus payé car "on fait plus" car on ne peut plus faire les choses correctement quand on a trop d'élèves.
Si demain on me dit classes entre 15 et 20 au collège (ça paraît fou mais dans certains pays étrangers c'est la norme), on peut bien me dire que je dois faire telle ou telle mission pour avoir 300€ de plus par mois, ça me gêne aucunement. Mais ça ne sera pas ça.
Personnellement j'estime que j'en fais déjà largement assez en dehors des cours. Oui, on devrait avoir une augmentation de salaire et une amélioration de nos conditions de travail, mais je ne vois pas pourquoi on devrait les payer par une augmentation de nos obligations (et en pratique je pense qu'on n'aura ni la première ni la deuxième, mais la troisième c'est bien possible).
- BalthazaardVénérable
Idem.
- BaldredSage
Dans les faits, les missions dont il parle, on les fait déjà, et je serai ravi d'être payé en plus pour ça. Mais ce n'est évidemment qu'un brouillage pour faire passer la seule chose qui les intéresse : les remplacements. De Robien avait ouvert la brèche, ses prédécesseurs ayant flingué les remplacements de courte durée.
Ce combat là ne sera pas facile à gagner tant que la com moulinera dans le sens du "bon sens" bien orienté : les profs sont top absents ( on sait que c'est faux), ils ont du temps libre ( 🤪) et qui peut mieux remplacer un prof qu'un autre prof ?
Il ne sera pas facile de contrer cette mesure. Les profs espagnols ( Andalousie en tout cas) sont empoisonnés par ce système de "garde" qui alourdit leur emploi du temps pour un bénéfice pédagogique inexistant.
Ce combat là ne sera pas facile à gagner tant que la com moulinera dans le sens du "bon sens" bien orienté : les profs sont top absents ( on sait que c'est faux), ils ont du temps libre ( 🤪) et qui peut mieux remplacer un prof qu'un autre prof ?
Il ne sera pas facile de contrer cette mesure. Les profs espagnols ( Andalousie en tout cas) sont empoisonnés par ce système de "garde" qui alourdit leur emploi du temps pour un bénéfice pédagogique inexistant.
- zigmag17Empereur
Je trouve que notre travail s'effectue dans des conditions si démentielles ( au sens propre du terme: qui confinent à la folie pure) qu'il mérite une revalorisation financière sans condition. Si l'on considère les choses en l'état. Après il s'agirait de retrouver des conditions de travail normales, de A à Z, à savoir tout ce que l'on connait par cœur et qui est sciemment et consciencieusement bousillé par les gouvernements successifs et dont la destruction atteint son apogée avec celui-là : médecine du travail, interlocuteurs officiels, système des mutations, retablissement des CAPA, effectifs par classes, refonte des programmes, existence des LP, valeur des diplômes, horaires alloués aux enseignements fondamentaux et j'en oublie évidemment...
- eleonore69Érudit
Pour moi , il faudra en effet une revalorisation conséquente. Actuellement, pour avoir un salaire un peu correcte il faut être prof.principal, faire des heures sups. Revalorisation sans contrepartie : pas envie de surveiller la cantine, de faire de la garderie de 17h à 19h ou d'être présente H.24 pour avoir 3 fifrelins.
il faut aussi repenser la formation : un année de préparation avec le master 1, semble raisonnable. Une année de stage avec 6à 9h de cours et une véritable formation à l'inspe = pas de baratin qui ne sert à rien., pas de rédaction de "mémoire non plus". Je n'ai pas connu la formule actuelle puisque j'ai 53 ans mais lorsque je discute avec les stagiaires , je suis effarée par le nombre de choses inutiles et chronophages qu'on leur impose.
il faut aussi repenser la formation : un année de préparation avec le master 1, semble raisonnable. Une année de stage avec 6à 9h de cours et une véritable formation à l'inspe = pas de baratin qui ne sert à rien., pas de rédaction de "mémoire non plus". Je n'ai pas connu la formule actuelle puisque j'ai 53 ans mais lorsque je discute avec les stagiaires , je suis effarée par le nombre de choses inutiles et chronophages qu'on leur impose.
- ZagaraGuide spirituel
Les miettes seront conditionnées à une importante dégradation du statut : passage 20h/semaine et tâches volontaires rémunérées deviendront contraintes (et gratuites ?) ; PP par exemple.
On ne peut pas l'accepter.
En l'état, pour rattraper notre perte de revenus accumulée, le minimum serait d'obtenir 20% d'augmentation de traitement sans condition. Comme cela s'est fait aux USA.
Et revoir les conditions de travail.
Pour qui dirait "pas possible c'est trop cher", je rappellerais que l'Etat gaspille des dizaines de milliards dans le vide en dépense fiscale inutile ; sans même parler des 100Mds de fraude fiscale chaque année.
On ne peut pas l'accepter.
En l'état, pour rattraper notre perte de revenus accumulée, le minimum serait d'obtenir 20% d'augmentation de traitement sans condition. Comme cela s'est fait aux USA.
Et revoir les conditions de travail.
Pour qui dirait "pas possible c'est trop cher", je rappellerais que l'Etat gaspille des dizaines de milliards dans le vide en dépense fiscale inutile ; sans même parler des 100Mds de fraude fiscale chaque année.
- zigmag17Empereur
eleonore69 a écrit:Pour moi , il faudra en effet une revalorisation conséquente. Actuellement, pour avoir un salaire un peu correcte il faut être prof.principal, faire des heures sups. Revalorisation sans contrepartie : pas envie de surveiller la cantine, de faire de la garderie de 17h à 19h ou d'être présente H.24 pour avoir 3 fifrelins.
il faut aussi repenser la formation : un année de préparation avec le master 1, semble raisonnable. Une année de stage avec 6à 9h de cours et une véritable formation à l'inspe = pas de baratin qui ne sert à rien., pas de rédaction de "mémoire non plus". Je n'ai pas connu la formule actuelle puisque j'ai 53 ans mais lorsque je discute avec les stagiaires , je suis effarée par le nombre de choses inutiles et chronophages qu'on leur impose.
S'il y bien une fonction que je refuse de toutes mes fibres depuis quelques années c'est celle de PP. C'est l'arnaque du siècle. Entre le suivi des élèves, les entretiens avec les familles, les réunions avec interlocuteurs multiples, les préparations des conseils, Parcoursup... Il faudrait au minimum tripler le salaire pour garder une cohérence avec les multiples fonctions que requiert la tâche ( secrétaire, conseiller d'orientation, psy).
La pigeonnisation ( je néologise mais je trouve que ce mot convient bien à notre situation) a des limites.
- eleonore69Érudit
zigmag17 a écrit:eleonore69 a écrit:Pour moi , il faudra en effet une revalorisation conséquente. Actuellement, pour avoir un salaire un peu correcte il faut être prof.principal, faire des heures sups. Revalorisation sans contrepartie : pas envie de surveiller la cantine, de faire de la garderie de 17h à 19h ou d'être présente H.24 pour avoir 3 fifrelins.
il faut aussi repenser la formation : un année de préparation avec le master 1, semble raisonnable. Une année de stage avec 6à 9h de cours et une véritable formation à l'inspe = pas de baratin qui ne sert à rien., pas de rédaction de "mémoire non plus". Je n'ai pas connu la formule actuelle puisque j'ai 53 ans mais lorsque je discute avec les stagiaires , je suis effarée par le nombre de choses inutiles et chronophages qu'on leur impose.
S'il y bien une fonction que je refuse de toutes mes fibres depuis quelques années c'est celle de PP. C'est l'arnaque du siècle. Entre le suivi des élèves, les entretiens avec les familles, les réunions avec interlocuteurs multiples, les préparations des conseils, Parcoursup... Il faudrait au minimum tripler le salaire pour garder une cohérence avec les multiples fonctions que requiert la tâche ( secrétaire, conseiller d'orientation, psy).
La pigeonnisation ( je néologise mais je trouve que ce mot convient bien à notre situation) a des limites.
C'est l'impression que j'ai eu cette année, environ 100 euros par mois: très insuffisant avec une seconde plutôt faible...
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- Pap Ndiaye fixe des règles très précises pour le français et les maths en CM1-CM2
- Pap NDiaye promet une hausse des salaires des enseignants débutants à 2000 euros net par mois
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