- henrietteMédiateur
Dans les universités, les départs à la retraite d’enseignants-chercheurs vont fortement augmenter
Dans la communauté des enseignants-chercheurs, la décennie qui vient sera celle des départs à la retraite. Entre 2021 et 2029, ils seront massifs, en hausse de 53 % en moyenne, et de 97 % en sciences – le bond le plus élevé –, selon une note publiée en juillet par le service statistique du ministère de l’enseignement supérieur.
Les « départs définitifs », qui englobent les retraites et d’autres formes de départ de la profession, constituent un sujet de préoccupation majeur, alors que la population étudiante croît plus vite que les effectifs enseignants. A la rentrée, ce sont près de 3 millions d’étudiants qui suivront les cours dispensés par 55 400 enseignants-chercheurs titulaires, épaulés par 23 000 contractuels et 13 000 enseignants du second degré.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/08/18/dans-les-universites-les-departs-en-retraite-vont-fortement-s-accroitre_6138350_3224.html
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- MathadorEmpereur
Autrement dit, quelques chercheurs précaires ont un espoir de bientôt trouver un poste fixe après 3 ou 4 ans de thèse et 5 ans de post-docs à deux publis par an, ceci après avoir été normaliens et classés au premier décile de l'agrégation.
J'aimerais pouvoir dire que je caricature la situation, mais je n'en suis même pas pleinement convaincu…
J'aimerais pouvoir dire que je caricature la situation, mais je n'en suis même pas pleinement convaincu…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- PrezboGrand Maître
Mathador a écrit:Autrement dit, quelques chercheurs précaires ont un espoir de bientôt trouver un poste fixe après 3 ou 4 ans de thèse et 5 ans de post-docs à deux publis par an, ceci après avoir été normaliens et classés au premier décile de l'agrégation.
J'aimerais pouvoir dire que je caricature la situation, mais je n'en suis même pas pleinement convaincu…
Est-ce que les départs en retraite avec masse salariale maintenue sous pression ne seront pas aussi l'occasion de créer beaucoup de postes de contractuels sous-payés ? Le point de vue des collègues en poste dans le supérieur serait intéressant sur le sujet.
- RuthvenGuide spirituel
"Y aura-t-il à l’avenir des enseignants-chercheurs titulaires dans chaque amphithéâtre ?"
Bonne blague ... Comme si l'enseignement par un titulaire était actuellement la norme : dans la licence où j'interviens, sur les 33 cours disciplinaires (entre la L1 et la L3), il y en a seulement 9 assurés par des titulaires.
Bonne blague ... Comme si l'enseignement par un titulaire était actuellement la norme : dans la licence où j'interviens, sur les 33 cours disciplinaires (entre la L1 et la L3), il y en a seulement 9 assurés par des titulaires.
- MichelNiveau 5
Bonjour,
J’ai l’impression que l’on va revivre, la même situation qu’à la fin des années 80 et la première moitié des années 90 dans l’enseignement supérieur. C’est-à-dire beaucoup de départ à la retraite sur environ une période de 10 ans.
J’ai personnellement bénéficié de cette situation : recruté en 1995, j’ai vu dans ma structure pendant 10 ans, un recrutement au minimum par an et deux tous les deux ans dans un laboratoire de 30 personnes.
A cette époque la politique était de remplacer les départs à la retraite par un recrutement mais déjà une politique de très faibles créations de postes nouveaux.
Depuis, 8 ans plus rien. Nous serons 8 à partir à la retraite sur les 10 ans qui viennent.
La situation a changé, je vais modérer l’avis de Mathador et hélas confirmer celui de Prezbo, je pense que beaucoup de jeunes brillants avec plusieurs post-docs depuis des années ne trouveront pas de postes, on les jugera trop vieux, d’autres plus jeunes seront aussi candidats.
En plus avec les problèmes budgétaires des universités, je pense que beaucoup de postes de titulaires seront « gelés », il suffit de regarder actuellement le nombre de postes d’ATER qui « explosent » et le nombre de postes temporaires type LRU sur les sites des universités. On remplace les postes de titulaires par des postes en CDD, et je crois que cela va durer.
On va vers un système à l'Anglo-Saxonne.
J’ai l’impression que l’on va revivre, la même situation qu’à la fin des années 80 et la première moitié des années 90 dans l’enseignement supérieur. C’est-à-dire beaucoup de départ à la retraite sur environ une période de 10 ans.
J’ai personnellement bénéficié de cette situation : recruté en 1995, j’ai vu dans ma structure pendant 10 ans, un recrutement au minimum par an et deux tous les deux ans dans un laboratoire de 30 personnes.
A cette époque la politique était de remplacer les départs à la retraite par un recrutement mais déjà une politique de très faibles créations de postes nouveaux.
Depuis, 8 ans plus rien. Nous serons 8 à partir à la retraite sur les 10 ans qui viennent.
La situation a changé, je vais modérer l’avis de Mathador et hélas confirmer celui de Prezbo, je pense que beaucoup de jeunes brillants avec plusieurs post-docs depuis des années ne trouveront pas de postes, on les jugera trop vieux, d’autres plus jeunes seront aussi candidats.
En plus avec les problèmes budgétaires des universités, je pense que beaucoup de postes de titulaires seront « gelés », il suffit de regarder actuellement le nombre de postes d’ATER qui « explosent » et le nombre de postes temporaires type LRU sur les sites des universités. On remplace les postes de titulaires par des postes en CDD, et je crois que cela va durer.
On va vers un système à l'Anglo-Saxonne.
- MatteoNiveau 10
En Histoire je pense que tu es entièrement dans le réel.Mathador a écrit:Autrement dit, quelques chercheurs précaires ont un espoir de bientôt trouver un poste fixe après 3 ou 4 ans de thèse et 5 ans de post-docs à deux publis par an, ceci après avoir été normaliens et classés au premier décile de l'agrégation.
J'aimerais pouvoir dire que je caricature la situation, mais je n'en suis même pas pleinement convaincu…
- bas-médiévisteNiveau 9
Matteo a écrit:En Histoire je pense que tu es entièrement dans le réel.Mathador a écrit:Autrement dit, quelques chercheurs précaires ont un espoir de bientôt trouver un poste fixe après 3 ou 4 ans de thèse et 5 ans de post-docs à deux publis par an, ceci après avoir été normaliens et classés au premier décile de l'agrégation.
J'aimerais pouvoir dire que je caricature la situation, mais je n'en suis même pas pleinement convaincu…
4 PU de mon labo partent en retraite cette année ou d'ici deux ans au plus tard. Les postes seront gelés pour moitié au moins. Il faudra être très patient car les labos en moderne et en contempo ayant des postes gelés depuis plusieurs années, nous passerons après eux.
Je souhaite bien du plaisir aux collègues doctorants ou jeunes docteurs qui continuent inlassablement de monter des dossiers de candidature aux rares postes de MCF qui se présentent... Ce sera sans moi. Faire des années d'ATER ou de demi-ATER, c'est niet.
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Vu l'état des finances de pas mal d'université et la menace (pour certaines permanentes) de voir la masse salariale attendre les fatidiques 83% du budget, je serais étonné si la grande majorité des postes n'étaient pas gelés pour récupérer la masse et l'affecter à des “enseignants moins coûteux”. Quant à moi, je partirai sans regret et probablement sans un regard en arrière.
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Si tu vales valeo.
- Astolphe33Niveau 5
epekeina.tes.ousias a écrit:Vu l'état des finances de pas mal d'université et la menace (pour certaines permanentes) de voir la masse salariale attendre les fatidiques 83% du budget, je serais étonné si la grande majorité des postes n'étaient pas gelés pour récupérer la masse et l'affecter à des “enseignants moins coûteux”. Quant à moi, je partirai sans regret et probablement sans un regard en arrière.
À propos d'économiser... J'ai revu cet été une des amies qui est MCF en lettres depuis une quinzaine d'années. Dans sa fac, en tout cas dans son département, ça fait 2 ans que tous les cours (sauf concours j'imagine) sont rétribués au minimum (c'est-à-dire comme des TD, même si ce ne sont pas de purs TD, ce qui est la majorité des cas) s'ils ne rassemblent pas au moins 50 inscrits par groupe.
Elle me citait l'exemple d'un cours de littérature avec un contrôle continu incluant un oral obligatoire (explication). Mais avec avec un effectif de 40 et 12 séances, elle est obligée de faire passer entre un tiers et la moitié de ces oraux (avec reprise donc, pas comme à l'examen) en dehors de ses heures de cours, tout ça gratos bien sûr (ce ne sont pas des colles ni des heures sup, c'est censé faire partie du cours rétribué). Et pour aller plus loin dans les économies, la rémunération TD a été rabotée d'une heure par groupe : donc depuis 2 ans, pour faire les mêmes types de cours (certains avec dissertations plus explication orale), elle se trouve moins payée qu'avant, avec conséquence mécanique sur son emploi du temps : devoir prendre un groupe en plus depuis l'an dernier pour remplir son total d'heures statutaires.
Quant aux cours de première année, mais la chose est assez connue je pense, ils sont (à une poignée de collègues près) assurés par des non-titulaires : doctorants, ATER s'il y en a, vacataires en poste dans le secondaire. Mais pour ces derniers les refus ou les abandons sont de plus en plus fréquents tant la fac paye les gens au lance-pierre, parfois plus d'un an après. Deux groupes n'ont pas pu être pourvus l'an passé, ils ont donc été supprimés. Je me suis étonné que dans ce cas des titulaires ne puissent prendre ces heures en plus. Mais elle m'a répondu que la pénurie devenait telle, avec des départs à la retraite se traduisant par le gel du poste ou sa requalification dans une autre discipline plus déficitaire, que les titulaires eux-mêmes peinaient déjà à boucher les trous dans les autres années de licence.
Je n'imaginais pas que ce genre de gestion à l'économie avait cours à l'université. Mais plusieurs parmi vous sont sans doute aux premières loges pour ce que j'évoque.
(Elle me disait aussi qu'il lui tardait de pouvoir partir en retraite, vu le fossé toujours plus grand (depuis en gros deux ans) entre le niveau/comportement des nouveaux étudiants et les exigences de base des cours qu'elle dispense. Plus les pressions ambiantes pour justement "simplifier" le contenu des enseignements)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Les pressions pour le faire existent — et dans plus d'un endroit. Cela étant dit: c'est illégal et, tant qu'on n'a pas passé d'arrangements avec les équipes de présidence, à mon avis, il convient de dire non (je le sais pour l'avoir fait). Quant à tous ces machins d'oraux, de deuxième chance, de rattrapages multiples et variés, d'épreuves “composées”, etc., c'est uniquement fait pour augmenter le taux de “réussite” et (je pense) pour mettre au pas les enseignants chercheurs en achevant de les bureaucratiser.
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Si tu vales valeo.
- valleExpert spécialisé
C'est la conséquence directe de l'autonomie universitaire, sans plus.Astolphe33 a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Vu l'état des finances de pas mal d'université et la menace (pour certaines permanentes) de voir la masse salariale attendre les fatidiques 83% du budget, je serais étonné si la grande majorité des postes n'étaient pas gelés pour récupérer la masse et l'affecter à des “enseignants moins coûteux”. Quant à moi, je partirai sans regret et probablement sans un regard en arrière.
À propos d'économiser... J'ai revu cet été une des amies qui est MCF en lettres depuis une quinzaine d'années. Dans sa fac, en tout cas dans son département, ça fait 2 ans que tous les cours (sauf concours j'imagine) sont rétribués au minimum (c'est-à-dire comme des TD, même si ce ne sont pas de purs TD, ce qui est la majorité des cas) s'ils ne rassemblent pas au moins 50 inscrits par groupe.
Elle me citait l'exemple d'un cours de littérature avec un contrôle continu incluant un oral obligatoire (explication). Mais avec avec un effectif de 40 et 12 séances, elle est obligée de faire passer entre un tiers et la moitié de ces oraux (avec reprise donc, pas comme à l'examen) en dehors de ses heures de cours, tout ça gratos bien sûr (ce ne sont pas des colles ni des heures sup, c'est censé faire partie du cours rétribué). Et pour aller plus loin dans les économies, la rémunération TD a été rabotée d'une heure par groupe : donc depuis 2 ans, pour faire les mêmes types de cours (certains avec dissertations plus explication orale), elle se trouve moins payée qu'avant, avec conséquence mécanique sur son emploi du temps : devoir prendre un groupe en plus depuis l'an dernier pour remplir son total d'heures statutaires.
Quant aux cours de première année, mais la chose est assez connue je pense, ils sont (à une poignée de collègues près) assurés par des non-titulaires : doctorants, ATER s'il y en a, vacataires en poste dans le secondaire. Mais pour ces derniers les refus ou les abandons sont de plus en plus fréquents tant la fac paye les gens au lance-pierre, parfois plus d'un an après. Deux groupes n'ont pas pu être pourvus l'an passé, ils ont donc été supprimés. Je me suis étonné que dans ce cas des titulaires ne puissent prendre ces heures en plus. Mais elle m'a répondu que la pénurie devenait telle, avec des départs à la retraite se traduisant par le gel du poste ou sa requalification dans une autre discipline plus déficitaire, que les titulaires eux-mêmes peinaient déjà à boucher les trous dans les autres années de licence.
Je n'imaginais pas que ce genre de gestion à l'économie avait cours à l'université. Mais plusieurs parmi vous sont sans doute aux premières loges pour ce que j'évoque.
(Elle me disait aussi qu'il lui tardait de pouvoir partir en retraite, vu le fossé toujours plus grand (depuis en gros deux ans) entre le niveau/comportement des nouveaux étudiants et les exigences de base des cours qu'elle dispense. Plus les pressions ambiantes pour justement "simplifier" le contenu des enseignements)
Ce que tu dis, ETO, revient un peu au même : les formations du supérieur ont besoin d'être performantes (et donc de faire réussir les étudiants) pour rentrer dans les cases qui leur permettront d'avoir plus de sous, et d'avoir beaucoup de clients/étudiants : d'où les doubles chances, les L0, etc.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
C'est vraiment pour faire joli sous XL alors, car les crédits “rapportés” par les étudiants ne couvrant pas les besoins…
Je pense surtout que c'est une transformation du supérieur dans laquelle jouer la carte de “l'accueil” met le couteau sur la gorge de tout le monde tout en fragilisant encore un peu plus ce qu'il reste de possibilité de délivrer de véritables enseignements (etc.). Ajoutons-y une bonne couche de démagogie et le tour est fait.
Je pense surtout que c'est une transformation du supérieur dans laquelle jouer la carte de “l'accueil” met le couteau sur la gorge de tout le monde tout en fragilisant encore un peu plus ce qu'il reste de possibilité de délivrer de véritables enseignements (etc.). Ajoutons-y une bonne couche de démagogie et le tour est fait.
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Si tu vales valeo.
- e-WandererGrand sage
J'ai repris un vieux listing de 2011 : nous étions 57 titulaires dans le département des lettres (ce qui était à l'époque assez luxueux, puisque nous étions une des rares universités françaises à être dans les normes San-Remo, cette vaste blague…). Au seuil de cette année 2022-2023, nous ne sommes plus que 35 titulaires. Le reste a été soit redéployé dans un autre département, soit supprimé, soit gelé. On nous octroie royalement la possibilité d'ouvrir en 2023 un poste de PR et 2 postes de MCF pour couvrir l'ensemble des besoins des deux départements de lettres et d'arts du spectacle. Tout le reste est gelé.
En conséquence, nous avons sabré dans l'offre de formation lors de la dernière refonte des maquettes car il devenait impossible d'assurer tous les cours sous forme d'heures complémentaires ou de vacations, d'autant que parallèlement les tâches administratives ont explosé et mobilisent un temps et une énergie considérables.
Dans le département (je ne sais pas si nous faisons exception), le gros de la vague générationnelle des départs à la retraite a déjà eu lieu (20 départs à la retraite ces 10 dernières années, la plupart les 5 dernières) : il reste encore 5 départs de PR et 6 de MCF dans les 5 ans à venir, si je compte bien. Ensuite, ce sera la grande traversée du désert : il faudra attendre 10 ans pour la vague suivante (ceux qui ont aujourd'hui entre 40 et 50 ans), peut-être davantage si les macroneux repoussent encore l'âge de la retraite. La pyramide des âges est ainsi faite qu'il y a actuellement un énorme trou générationnel.
En conséquence, nous avons sabré dans l'offre de formation lors de la dernière refonte des maquettes car il devenait impossible d'assurer tous les cours sous forme d'heures complémentaires ou de vacations, d'autant que parallèlement les tâches administratives ont explosé et mobilisent un temps et une énergie considérables.
Dans le département (je ne sais pas si nous faisons exception), le gros de la vague générationnelle des départs à la retraite a déjà eu lieu (20 départs à la retraite ces 10 dernières années, la plupart les 5 dernières) : il reste encore 5 départs de PR et 6 de MCF dans les 5 ans à venir, si je compte bien. Ensuite, ce sera la grande traversée du désert : il faudra attendre 10 ans pour la vague suivante (ceux qui ont aujourd'hui entre 40 et 50 ans), peut-être davantage si les macroneux repoussent encore l'âge de la retraite. La pyramide des âges est ainsi faite qu'il y a actuellement un énorme trou générationnel.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
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