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- trompettemarineMonarque
Vous croyez vraiment que le ministère actuel souhaite plus de enseignants titulaires ?
- EnaecoVénérable
Je pense que le gouvernement souhaite que les postes soient pourvus (sans mettre la main à la poche)
Si on veut augmenter la part des contractuels, il suffit de réduire drastiquement le nombre de postes offerts.
Le problème c'est que le métier n'attire ni titulaires ni contractuels
Si on veut augmenter la part des contractuels, il suffit de réduire drastiquement le nombre de postes offerts.
Le problème c'est que le métier n'attire ni titulaires ni contractuels
- ThermoNiveau 7
Le gouvernement avait parlé d'un choc d'attractivité.
L'attractivité continue dans sa dégringolade : c'est un choc.
L'attractivité continue dans sa dégringolade : c'est un choc.
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Loi du Management de Weiler : Rien n'est impossible pour celui qui n'a pas à le faire lui-même.
- Flo44Érudit
Le problème c'est qu'il y a des coins où les contractuels refusent d'aller... c'est le cas chez nous dans les zones rurales. Donc s'il n'y a plus de TZR, plus de remplacements (j'ai été remplacée en 2022 et en 2021, à chaque fois par des TZR, refus de plusieurs contractuels...). Sans compter les postes non pourvus à la rentrée (cette année on en avait 4 alors que le collège est tout petit!). Le contractuel professeur documentaliste a jeté l'éponge, il a calculé que n'importe quoi près de chez lui lui rapporterait bien plus que de faire ses 120 km (et 2h de trajet) par jour... y compris le chômage (parce qu'entre l'essence, l'usure de la voiture et la garde des enfants... ça chiffre vite).
- ProtonExpert
Bonne nouvelle pour les futurs pactés qui vont avoir des heures à prendre dès la rentrée.
- tAoKHabitué du forum
Proton a écrit:Bonne nouvelle pour les futurs pactés qui vont avoir des heures à prendre dès la rentrée.
Il va y avoir des PACTE de 3 briques à foison !
Bon courage ! (et vous n'aurez pas une meilleure retraite pour autant ...)
- angelxxxÉrudit
Enaeco a écrit:Je pense que le gouvernement souhaite que les postes soient pourvus (sans mettre la main à la poche)
Si on veut augmenter la part des contractuels, il suffit de réduire drastiquement le nombre de postes offerts.
Le problème c'est que le métier n'attire ni titulaires ni contractuels
Même pas : les postes ne sont pas pourvus. Dans notre matière, il y a autant d'amissibles que de postes. Ils ne vont pas tous être admis.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- EnaecoVénérable
Ca va dans le sens de ce que je disais.
Quand on a à peine plus d'admissibles que d'admis, on n'en est plus à se demander comment limiter le nombre de titulaires : on n'aura déjà pas de quoi combler le minimum.
Et si personne ne se présente aux concours, il ne faut pas rêver, ce déficit on le retrouvera aussi du côté du vivier de contractuels.
Quand on a à peine plus d'admissibles que d'admis, on n'en est plus à se demander comment limiter le nombre de titulaires : on n'aura déjà pas de quoi combler le minimum.
Et si personne ne se présente aux concours, il ne faut pas rêver, ce déficit on le retrouvera aussi du côté du vivier de contractuels.
- lene75Prophète
Eh bien dans ma matière, la prouesse, c'est qu'il y a des candidats, que les concours restent sélectifs (de l'ordre de 10 à 15% de réussite, je crois), mais que dans mon académie on fait la prouesse de quand même manquer de TZR, tous affectés à l'année en septembre et même de contractuels, au point qu'en décembre on peut nous dire qu'il n'y a plus aucun contractuel disponible dans l'académie. Mon petit doigt me dit que pourvoir les postes n'est pas la priorité du gouvernement.
- jésusFidèle du forum
Oui, pourquoi la philosophie reste encore attractive et sélective par rapport à d'autres matières?
- angelxxxÉrudit
La dernière session du capes de philo, d'après le rapport du jury : 833 présents pour 295 postes. Évidemment, parmi les présents il y a un certain nombre de personnes qui ne préparent pas vraiment le concours, en réalité on doit être à 2 personnes ayant préparé pour 1 poste. C'est pas non plus une sélection incroyable. Et cela reste très loin de ta représentation, alors que c'est ta discipline. Ce n'est pas une critique, mais juste un constat.
Quand je parle aux collègues, ils savent globalement que les maths ça ne recrute pas bien. Ils le savent moins pour la physique chimie. Et pour l'histoire géographie ou la philosophie, ils croient souvent que c'est 10 candidats pour 1 poste. On est complètement à côté de la plaque, nous, enseignants. Des fois même dans notre discipline. L'information est pourtant facile à trouver.
Alors forcément, monsieur et madame tout le monde, ils en savent encore moins que nous. On est donc pas sorti de l'auberge !
Quand je parle aux collègues, ils savent globalement que les maths ça ne recrute pas bien. Ils le savent moins pour la physique chimie. Et pour l'histoire géographie ou la philosophie, ils croient souvent que c'est 10 candidats pour 1 poste. On est complètement à côté de la plaque, nous, enseignants. Des fois même dans notre discipline. L'information est pourtant facile à trouver.
Alors forcément, monsieur et madame tout le monde, ils en savent encore moins que nous. On est donc pas sorti de l'auberge !
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- EnaecoVénérable
jésus a écrit:Oui, pourquoi la philosophie reste encore attractive et sélective par rapport à d'autres matières?
Quel est le profil des candidats ? J'imagine naïvement des titulaires d'une L3 en philo majoritairement.
A quoi peut-on se destiner d'autre avec une L3 philo ?
- RuthvenGuide spirituel
angelxxx a écrit:La dernière session du capes de philo, d'après le rapport du jury : 833 présents pour 295 postes.
Non, c'est 896 présents pour 129 postes.
angelxxx a écrit:Évidemment, parmi les présents il y a un certain nombre de personnes qui ne préparent pas vraiment le concours, en réalité on doit être à 2 personnes ayant préparé pour 1 poste.
Les préparationnaires fantômes d'après ce que je vois ne vont pas aux épreuves en masse. On est plutôt sur une proportion 5 candidats pour 1 poste. Cela reste un concours sélectif, je constate que de bons étudiants se font étaler et doivent s'y prendre à plusieurs fois pour décrocher le concours (quand ils y arrivent).
Enaeco a écrit:
Quel est le profil des candidats ? J'imagine naïvement des titulaires d'une L3 en philo majoritairement.
A quoi peut-on se destiner d'autre avec une L3 philo ?
En fait, c'est assez varié : un certain nombre vont faire des masters MEEF pour devenir professeur des écoles ou CPE ; d'autres s'orientent vers des masters qui ouvrent sur les métiers de la culture ou le milieu associatif. Certains bifurquent vers la psycho. Quand ils arrivent en L1, ils ne veulent pas tous être enseignant (même s'il y en a quand même beaucoup).
lene75 a écrit:Eh bien dans ma matière, la prouesse, c'est qu'il y a des candidats, que les concours restent sélectifs (de l'ordre de 10 à 15% de réussite, je crois), mais que dans mon académie on fait la prouesse de quand même manquer de TZR, tous affectés à l'année en septembre et même de contractuels, au point qu'en décembre on peut nous dire qu'il n'y a plus aucun contractuel disponible dans l'académie. Mon petit doigt me dit que pourvoir les postes n'est pas la priorité du gouvernement.
Même constat ici où les recrutements de contractuels parmi les étudiants commencent dès le mois d'octobre.
- angelxxxÉrudit
Ok, désolé pour le mauvais chiffre, dans le rapport du jury l'information n'est pas présentée de la même façon à chaque fois apparemment... Par contre, je ne sais pas où tu trouves ton nombre de présents. Ici : https://media.devenirenseignant.gouv.fr/file/capes_externe/04/2/rj-2022-capes-externe-philosophie_1429042.pdf
Il y a écrit : "833 présents à la seconde épreuve"
Cela reste moyennement sélectif.
Quand à la préparation réelle, j'ai le souvenir de ma promo, mais d'autres aussi (pas en tant qu'étudiant), et franchement, la moitié de la promo au minimum le prépare "tranquillement". C'est à dire en ayant même pas un niveau de fin de sup par rapport au programme de CPGE.
Il y a écrit : "833 présents à la seconde épreuve"
Cela reste moyennement sélectif.
Quand à la préparation réelle, j'ai le souvenir de ma promo, mais d'autres aussi (pas en tant qu'étudiant), et franchement, la moitié de la promo au minimum le prépare "tranquillement". C'est à dire en ayant même pas un niveau de fin de sup par rapport au programme de CPGE.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- RuthvenGuide spirituel
Tout est là :
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid160152/donnees-statistiques-capes-2022.html
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid160152/donnees-statistiques-capes-2022.html
- lene75Prophète
Avec une licence de philo, on ne peut sûrement pas faire grand chose d'autre que de passer des concours administratifs, mais beaucoup poursuivent dans différents masters, admissions parallèles dans les grandes écoles, à l'étranger, etc., ce qui ouvre pas mal de possibilités. Parmi ceux qui ont préparé les concours avec moi et dont j'ai encore des nouvelles, 15 ans après, les parcours, souvent un peu sinueux au départ, sont à l'arrivée assez divers : chercheur, pas toujours en philo, d'ailleurs, consultant, DRH, journaliste, communication, marketing, édition, plusieurs orthophonistes, psychologue, haut fonctionnaire, conservateur, etc. Il y a même des petits rusés qui ont rejoint l'enseignement par d'autres voies, dont une prof en prépa en Lettres et une... MCF en philo après avoir enseigné la littérature anglaise dans une université en Angleterre.
Pour les concours je trouve les mêmes chiffres de ceux de Ruthven. Je ne trouve pas où on pourrait facilement trouver l'information selon laquelle il n'y aurait que 2 candidats sérieux par poste en philo. Même expérience que Ruthven autour de moi de bons candidats, parfois déjà contractuels, qui se font étaler aux concours. À mon sens en philo la diminution du nombre de candidats n'est pas du tout en adéquation avec la pénurie criante d’enseignants dans certaines académies et ne suffit pas à l'expliquer.
Je vois mal par ailleurs comment on peut juger de la préparation réelle d'un candidat. De nombreux candidats préparent seuls. C'est le cas notamment des contractuels ou de ceux qui travaillent, de manière plus générale. À une époque les rapports de jury comportaient des statistiques à ce sujet : même s'ils sont majoritaires, il n'y a pas que des étudiants en formation initiale qui réussissent les concours. Les candidats qui abandonnent entre les deux épreuves sont souvent des candidats qui croient (bêtement) avoir échoué à la première, pas des candidats qui viennent en dilletante. J'ai même connu des gens qui renonçaient carrément à passer les épreuves en ayant préparé toute l'année parce qu'ils ne se sentaient pas prêts et préféraient attendre l'année suivante. C'est bête de ne pas tenter, mais ça peut se comprendre quand la logistique est compliquée.
Pour les concours je trouve les mêmes chiffres de ceux de Ruthven. Je ne trouve pas où on pourrait facilement trouver l'information selon laquelle il n'y aurait que 2 candidats sérieux par poste en philo. Même expérience que Ruthven autour de moi de bons candidats, parfois déjà contractuels, qui se font étaler aux concours. À mon sens en philo la diminution du nombre de candidats n'est pas du tout en adéquation avec la pénurie criante d’enseignants dans certaines académies et ne suffit pas à l'expliquer.
Je vois mal par ailleurs comment on peut juger de la préparation réelle d'un candidat. De nombreux candidats préparent seuls. C'est le cas notamment des contractuels ou de ceux qui travaillent, de manière plus générale. À une époque les rapports de jury comportaient des statistiques à ce sujet : même s'ils sont majoritaires, il n'y a pas que des étudiants en formation initiale qui réussissent les concours. Les candidats qui abandonnent entre les deux épreuves sont souvent des candidats qui croient (bêtement) avoir échoué à la première, pas des candidats qui viennent en dilletante. J'ai même connu des gens qui renonçaient carrément à passer les épreuves en ayant préparé toute l'année parce qu'ils ne se sentaient pas prêts et préféraient attendre l'année suivante. C'est bête de ne pas tenter, mais ça peut se comprendre quand la logistique est compliquée.
- angelxxxÉrudit
Ruthven a écrit:Tout est là :
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid160152/donnees-statistiques-capes-2022.html
Donc deux informations différentes. Je fais confiance au rapport du jury pour ma part :p
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- lene75Prophète
Le rapport de jury 2022 indique 870 candidats ayant composé à la première épreuve, 833 à la 2e. Pour 129 postes.
Le rapport de jury d'agrégation, quant à lui, commence justement par une remarque selon laquelle ce concours échappe à la crise des vocations qu'on constate ailleurs et permet une sélection très exigeante. 633 présents à la 3e épreuve pour 73 postes. Le nombre de présents à la 1re épreuve n'est, sauf erreur de ma part, pas indiqué.
Le rapport de jury d'agrégation, quant à lui, commence justement par une remarque selon laquelle ce concours échappe à la crise des vocations qu'on constate ailleurs et permet une sélection très exigeante. 633 présents à la 3e épreuve pour 73 postes. Le nombre de présents à la 1re épreuve n'est, sauf erreur de ma part, pas indiqué.
- angelxxxÉrudit
C'est un peu logique : la probabilité d'obtenir l'agrégation en philosophie est presque aussi grande que celle d'obtenir le CAPES. Ce n'est le cas dans aucune autre matière.
J'ajoute que certains obtiennent l'agrégation et pas le capes. Cela n'a pas l'air si rare. C'est pourtant fort étonnant : ce serait impossible ou presque dans les matières scientifiques.
J'ajoute que certains obtiennent l'agrégation et pas le capes. Cela n'a pas l'air si rare. C'est pourtant fort étonnant : ce serait impossible ou presque dans les matières scientifiques.
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- lene75Prophète
Le rapport apporte une piste concernant le manque d'enseignants en philosophie : apparemment le ministère ne tient pas compte dans le nombre de postes proposés aux concours des nombreux agrégés qui enseignent dans le supérieur et manquent donc dans le secondaire si le nombre de postes offerts est déterminé à partir des seuls besoins du secondaire. Le problème est donc bien un nombre de postes proposés aux concours insuffisant alors que les candidats sont là.
Je ne sais pas ce qu'il en est actuellement, mais à mon époque Capes et agrégation avaient en effet grosso modo le même niveau de difficulté, avec même des chiffres assez surprenants, puisque l'année où j'ai passé les concours, il y avait 26 postes au Capes contre 40 à l'agrégation. Rares étaient ceux qui présentaient le Capes avec une simple licence alors que c'était encore possible à l'époque. On est désormais revenu à des nombres plus raisonnables, avec plus de postes offerts au Capes qu'à l'agrégation. Même si le niveau est similaire, le profil des deux concours est cependant assez différent et il faut également tenir compte du fait que les normaliens constituent une importante proportion des reçus à l'agrégation, tandis qu'ils sont marginaux au Capes.
Édit : pour répondre plus explicitement, il n'est pas si étonnant que ça qu'on puisse réussir l'agrégation et échouer au Capes quand 1) l'esprit des épreuves est un peu différent, 2) le niveau étant à peu près similaire, il suffit qu'un candidat ait une faiblesse à une épreuve du Capes, liée par exemple à un sujet qu'il maîtrise moins (notamment pour les épreuves hors programme), et pas à l'agrégation pour être reçu à la 2e et pas à la 1re.
Je ne sais pas ce qu'il en est actuellement, mais à mon époque Capes et agrégation avaient en effet grosso modo le même niveau de difficulté, avec même des chiffres assez surprenants, puisque l'année où j'ai passé les concours, il y avait 26 postes au Capes contre 40 à l'agrégation. Rares étaient ceux qui présentaient le Capes avec une simple licence alors que c'était encore possible à l'époque. On est désormais revenu à des nombres plus raisonnables, avec plus de postes offerts au Capes qu'à l'agrégation. Même si le niveau est similaire, le profil des deux concours est cependant assez différent et il faut également tenir compte du fait que les normaliens constituent une importante proportion des reçus à l'agrégation, tandis qu'ils sont marginaux au Capes.
Édit : pour répondre plus explicitement, il n'est pas si étonnant que ça qu'on puisse réussir l'agrégation et échouer au Capes quand 1) l'esprit des épreuves est un peu différent, 2) le niveau étant à peu près similaire, il suffit qu'un candidat ait une faiblesse à une épreuve du Capes, liée par exemple à un sujet qu'il maîtrise moins (notamment pour les épreuves hors programme), et pas à l'agrégation pour être reçu à la 2e et pas à la 1re.
- angelxxxÉrudit
Oui enfin, l'un est un concours de recrutement pour la catégorie A, l'autre A+.
Dans les matières scientifiques (donc ce que je connais), le niveau est très largement supérieur à l'agrégation qu'au capes. Le programme du capes est niveau fin CPGE, celui d'agreg monte au niveaux Master pour la spécialité. Et encore, pour le CAPES, c'est sur le papier, le niveau CPGE. En réalité, un étudiant moyen devrait largement réussir les écrits et être dans les 2-3 premiers deciles du capes.
Dans les matières scientifiques (donc ce que je connais), le niveau est très largement supérieur à l'agrégation qu'au capes. Le programme du capes est niveau fin CPGE, celui d'agreg monte au niveaux Master pour la spécialité. Et encore, pour le CAPES, c'est sur le papier, le niveau CPGE. En réalité, un étudiant moyen devrait largement réussir les écrits et être dans les 2-3 premiers deciles du capes.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- epekeina.tes.ousiasModérateur
En philo, un étudiant moyen dans les “premiers déciles” aux résultats du Capes… Je n'en ai pas encore croisé un seul.
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Si tu vales valeo.
- lene75Prophète
En philosophie le niveau d'enseignement le plus bas est la terminale (hormis la spécialité désormais enseignée en 1re, mais 2h, ça ne pèse pas bien lourd dans un service). Il n'est donc pas pertinent de recruter de moins bons candidats que ceux qui sont recrutés dans les autres disciplines pour enseigner la spécialité. Les deux concours ont un niveau sensiblement supérieur à celui d'un master universitaire. Je suis d'accord avec toi que seule l'agrégation devrait exister en philosophie compte-tenu du niveau d'enseignement, mais il est évident que du point de vue du coût pour l'État, il est plus avantageux, tant qu'il y a des candidats, de maintenir un concours qui permet de recruter des gens qui font plus d'heures pour un salaire moindre.
Un concours n'étant pas un examen, le seul moyen d'en diminuer le niveau est que moins de bons candidats le passent. Ce n'est pour l'instant pas le cas en philosophie.
Un concours n'étant pas un examen, le seul moyen d'en diminuer le niveau est que moins de bons candidats le passent. Ce n'est pour l'instant pas le cas en philosophie.
- angelxxxÉrudit
epekeina.tes.ousias a écrit:En philo, un étudiant moyen dans les “premiers déciles” aux résultats du Capes… Je n'en ai pas encore croisé un seul.
Franchement, tu dois être fatigué. Je sais que j'écris mal, mais il me semble relativement clair en me relisant que :
- je parle des matières scientifiques
- je ne parle pas d'étudiants à l'université mais dans le cursus CPGE
Édit : je vois plus ou moins à quoi ressemble un étudiant moyen de la fac. En première année, une grande partie de la promo SVT à qui j'enseignais il y a un an ne maîtrisais pas la proportionnalité. Et encore, on parle d'étudiant en sciences
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
angelxxx a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:En philo, un étudiant moyen dans les “premiers déciles” aux résultats du Capes… Je n'en ai pas encore croisé un seul.
Franchement, tu dois être fatigué. Je sais que j'écris mal, mais il me semble relativement clair en me relisant que :
- je parle des matières scientifiques
- je ne parle pas d'étudiants à l'université mais dans le cursus CPGE
Je suis en pleine forme : je t'ai bien lu et j'ai écrit volontairement ce que j'ai écrit — pour ce qui concerne la philo, matière que je connais, et pour signifier qu'elle me semble différente de la tienne sur le point des concours.
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Si tu vales valeo.
- angelxxxÉrudit
D'accord ... Tu aurais pu faire plus explicite
Donc un étudiant moyen en hypokhâgne qui poursuit ses études en M1/M2 disciplinaire aura du mal au CAPES ? C'est possible, puisqu'en effet, je suis d'accord avec ce que dit Lene.
Si demain il y avait de la philosophie dès le collège, et qu'on recrutais beaucoup plus au CAPES, mécaniquement, le niveau des derniers acceptés serait plus bas.
Donc un étudiant moyen en hypokhâgne qui poursuit ses études en M1/M2 disciplinaire aura du mal au CAPES ? C'est possible, puisqu'en effet, je suis d'accord avec ce que dit Lene.
Si demain il y avait de la philosophie dès le collège, et qu'on recrutais beaucoup plus au CAPES, mécaniquement, le niveau des derniers acceptés serait plus bas.
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