- Benny_ProfaneNiveau 1
Bonjour,
J'ai déjà rédigé un post l'an dernier au sujet de mes envies de démissions liées à ma détresse psychologique pendant l'année de stage, et après des échanges j'avais pris la décision de ne pas demander ma démission en fin d'année et de tenter de voir si un changement d'environnement serait bénéfique pour moi.
Je regrette maintenant cette décision car aujourd'hui, à 3 jours de la rentée, je me retrouve dans un état de stress et de dépression très fort qui m'empêche de même préparer des cours pour les jours qui viennent et je considère ne pas intégrer mon poste pour cette année (je n'ai pas encore fait de pré-rentrée ou signé mon PV à mon établissement de rattachement.)
Si je comprend bien il s'agirait d'un abandon de poste, je ne veux pas avoir à enseigner encore 4 mois dans l'incertitude et je préfère prendre la route la plus rapide vers ma reconversion (même si c'est la plus brutale.) Je sais que cela peut paraître être une réaction à chaud, ou une solution stupide, mais je sais au plus profond de moi que c'est la bonne décision, je veux juste m'assurer que je ne me trompe pas sur les conséquences qu'elle aura.
Loin de prendre cette décision à la légère j'ai donc cherché à trouver des informations sur les suites d'un abandon de poste, mais je ne trouve que des informations vagues et parfois contradictoires sur la procédure qui va suivre.
Y aurait-il ici des personnes ou des amis de personnes qui auraient pris cette route qui pourraient m'éclairer sur les risques que j'encours avec cette décision ?
- Vais-je devoir de l'argent à l'éducation nationale ?
- Combien de temps la procédure de mon licenciement devrait-elle prendre ?
- Sera-t-il impossible pour moi de participer aux concours de la fonction publique plus tard ? Il me semblait avoir entendu ça à l'INSPE l'an dernier mais je ne trouve aucune info qui confirme cette idée.
- Y a-t-il des risques de poursuite judiciaire ? (exagéré, je sais, mais on ne sait jamais )
J'ai déjà rédigé un post l'an dernier au sujet de mes envies de démissions liées à ma détresse psychologique pendant l'année de stage, et après des échanges j'avais pris la décision de ne pas demander ma démission en fin d'année et de tenter de voir si un changement d'environnement serait bénéfique pour moi.
Je regrette maintenant cette décision car aujourd'hui, à 3 jours de la rentée, je me retrouve dans un état de stress et de dépression très fort qui m'empêche de même préparer des cours pour les jours qui viennent et je considère ne pas intégrer mon poste pour cette année (je n'ai pas encore fait de pré-rentrée ou signé mon PV à mon établissement de rattachement.)
Si je comprend bien il s'agirait d'un abandon de poste, je ne veux pas avoir à enseigner encore 4 mois dans l'incertitude et je préfère prendre la route la plus rapide vers ma reconversion (même si c'est la plus brutale.) Je sais que cela peut paraître être une réaction à chaud, ou une solution stupide, mais je sais au plus profond de moi que c'est la bonne décision, je veux juste m'assurer que je ne me trompe pas sur les conséquences qu'elle aura.
Loin de prendre cette décision à la légère j'ai donc cherché à trouver des informations sur les suites d'un abandon de poste, mais je ne trouve que des informations vagues et parfois contradictoires sur la procédure qui va suivre.
Y aurait-il ici des personnes ou des amis de personnes qui auraient pris cette route qui pourraient m'éclairer sur les risques que j'encours avec cette décision ?
- Vais-je devoir de l'argent à l'éducation nationale ?
- Combien de temps la procédure de mon licenciement devrait-elle prendre ?
- Sera-t-il impossible pour moi de participer aux concours de la fonction publique plus tard ? Il me semblait avoir entendu ça à l'INSPE l'an dernier mais je ne trouve aucune info qui confirme cette idée.
- Y a-t-il des risques de poursuite judiciaire ? (exagéré, je sais, mais on ne sait jamais )
- Cléopatra2Guide spirituel
Démissionne plutôt que juste abandonner ton poste.
- Benny_ProfaneNiveau 1
Cléopatra2 a écrit:Démissionne plutôt que juste abandonner ton poste.
Démissionner me demanderait d'attendre 4 mois maximum pour obtenir une réponse, qui pourrait être négative, c'est quasiment la moitié d'une année scolaire (peut-être une année entière si je dois renouveler ma demande), à moins que les conséquences de l'abandon soient vraiment désastreuses je préfère partir le plus vite possible.
- Cléopatra2Guide spirituel
Démissionne et n'y va pas, mais au moins tu auras averti au lieu de faire le mort.
- InvitéInvité
Si tu es dans un tel état de détresse physique et morale, peut-être que faire le point avec un médecin serait judicieux.
- Benny_ProfaneNiveau 1
Cléopatra2 a écrit:Démissionne et n'y va pas, mais au moins tu auras averti au lieu de faire le mort.
Ah oui ! C'est ce que j'avais prévu de faire, je peux simplement leur dire "je n’intègrerais pas mon poste le 1er Septembre 2022" et ça permettra de me couvrir ?
- JennyMédiateur
+1.corailc a écrit:Si tu es dans un tel état de détresse physique et morale, peut-être que faire le point avec un médecin serait judicieux.
Je crois que le mieux pour avoir des informations fiables, c'est de contacter un syndicat.
- egoliosNiveau 2
Bonjour,
J'ai fait un abandon de poste une semaine après le début de ma rentrée de T1. Je suis littéralement partie de mon collège un soir et une fois rentrée, j'ai écrit au secrétariat et à la direction pour leur dire "je ne reviendrai pas demain, mes manuels et mes clés sont dans mon casier, au revoir".
J'ai envoyé ma lettre de démission le lendemain au rectorat (LR avec accusé de réception).
Résultat : l'IPR m'a appelée pour me convaincre d'accepter une disponibilité... Tout cet appel était surréaliste, j'en ris encore.
Bref : aucune conséquence, tu peux y aller.
J'ai fait un abandon de poste une semaine après le début de ma rentrée de T1. Je suis littéralement partie de mon collège un soir et une fois rentrée, j'ai écrit au secrétariat et à la direction pour leur dire "je ne reviendrai pas demain, mes manuels et mes clés sont dans mon casier, au revoir".
J'ai envoyé ma lettre de démission le lendemain au rectorat (LR avec accusé de réception).
Résultat : l'IPR m'a appelée pour me convaincre d'accepter une disponibilité... Tout cet appel était surréaliste, j'en ris encore.
Bref : aucune conséquence, tu peux y aller.
- Benny_ProfaneNiveau 1
egolios a écrit:Bonjour,
J'ai fait un abandon de poste une semaine après le début de ma rentrée de T1. Je suis littéralement partie de mon collège un soir et une fois rentrée, j'ai écrit au secrétariat et à la direction pour leur dire "je ne reviendrai pas demain, mes manuels et mes clés sont dans mon casier, au revoir".
J'ai envoyé ma lettre de démission le lendemain au rectorat (LR avec accusé de réception).
Résultat : l'IPR m'a appelée pour me convaincre d'accepter une disponibilité... Tout cet appel était surréaliste, j'en ris encore.
Bref : aucune conséquence, tu peux y aller.
Merci de ton message, je vais donc procéder ainsi :
- Envoyer une mail à mon établissement de remplacement et de rattachement pour les informer de ma décision de démissionner et de ne pas intégrer mon poste à la rentrée.
- Envoyer une LR au rectorat qui contiendra ma demande de démission qui stipule que ma démission prend effet le 1er Septembre.
- egoliosNiveau 2
Oui, c'est ça.
Par contre, le temps que ta démission soit prise en compte par la comptabilité de l'EN, tu toucheras peut-être ton salaire de septembre. C'est un trop perçu qui te sera ensuite repris. En démissionnant autour du 10 septembre, j'ai touché mon salaire plein à la fin du mois, puis plus rien à partir d'octobre.
Bonne route !
Par contre, le temps que ta démission soit prise en compte par la comptabilité de l'EN, tu toucheras peut-être ton salaire de septembre. C'est un trop perçu qui te sera ensuite repris. En démissionnant autour du 10 septembre, j'ai touché mon salaire plein à la fin du mois, puis plus rien à partir d'octobre.
Bonne route !
- EdithWGrand sage
Mon frère a quitté son poste le jour de la pré-rentrée : après 10 ans, juste impossible de continuer (hiérarchie et quelques collègues qu’il ne supportait plus, les élèves ça allait). Il a été arrêté le temps de voir venir, le rectorat lui a proposé et obtenu une disponibilité. En décembre… c’est possible. Bon courage. Va voir ton médecin, c’est le meilleur conseil. Et tu verras.
- InvitéInvité
Oui, tente une dispo avec l'appui d'un médecin puisque ton état semble préoccupant, cela semble plus sécurisant qu'un abandon de poste.
- eleonore69Érudit
corailc a écrit:Si tu es dans un tel état de détresse physique et morale, peut-être que faire le point avec un médecin serait judicieux.
je le pense également !
- eolyenNiveau 8
Bonjour Benny_profane,
En attendant une éventuelle demande de disponibilité ou démission, vois un médecin si tu ne peux pas reprendre. Cela permettra peut-être de temporiser le temps que ta disponibilité ou démission soit acceptée (n'hésite pas à contacter un syndicat pour te faire aider pour une éventuelle demande de disponibilité si tu le souhaites). Tu sembles avoir bien réfléchi sur ta décision, et au pire si le rectorat ne réagit pas, il restera l'abandon de poste pour changer de voie sans attendre.
Pour ce dernier, je ne pense pas que cela empêche de repasser des concours dans la FP. En tout cas, je n'ai rien lu de tel.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13322
Bon courage.
En attendant une éventuelle demande de disponibilité ou démission, vois un médecin si tu ne peux pas reprendre. Cela permettra peut-être de temporiser le temps que ta disponibilité ou démission soit acceptée (n'hésite pas à contacter un syndicat pour te faire aider pour une éventuelle demande de disponibilité si tu le souhaites). Tu sembles avoir bien réfléchi sur ta décision, et au pire si le rectorat ne réagit pas, il restera l'abandon de poste pour changer de voie sans attendre.
Pour ce dernier, je ne pense pas que cela empêche de repasser des concours dans la FP. En tout cas, je n'ai rien lu de tel.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13322
Bon courage.
- Benny_ProfaneNiveau 1
Merci de toute vos réponses,
La question qu'il me reste est la suivante : Devrais-je faire signer mon procès verbal d'installation à mon collège de rattachement ? Cela me semble un peu absurde vu que je ne compte pas intégrer ce poste. Mais il me semble qu'il serait aussi absurde de prendre un arrêt maladie pour un poste que je n'ai pas officiellement intégré.
Je suis dans le processus d'envoyer ma lettre recommandée puis ensuite je mettrais au courant mes deux collèges (je pense que je le ferais demain, en fonction de voir si je vais faire signer ce foutu PV ou non...).
Merci encore en tout cas !
La question qu'il me reste est la suivante : Devrais-je faire signer mon procès verbal d'installation à mon collège de rattachement ? Cela me semble un peu absurde vu que je ne compte pas intégrer ce poste. Mais il me semble qu'il serait aussi absurde de prendre un arrêt maladie pour un poste que je n'ai pas officiellement intégré.
Je suis dans le processus d'envoyer ma lettre recommandée puis ensuite je mettrais au courant mes deux collèges (je pense que je le ferais demain, en fonction de voir si je vais faire signer ce foutu PV ou non...).
Merci encore en tout cas !
- dansesNiveau 9
Si tu perds le bénéfice de ton Concours enseignant, rien ne t’empêche d’en passer un à nouveau si le cœur t’en dit d’ici quelques temps, et ce quelle que soit la branche choisie dans la fonction publique. Certains racontent vraiment n’importe quoi aux jeunes collègues…
Bon courage en tous les cas, et bravo, car c’est une décision difficile à prendre.
Bon courage en tous les cas, et bravo, car c’est une décision difficile à prendre.
- LagomorpheFidèle du forum
Déjà fait, mais dans une autre administration. Aucun risque. On ne vient plus au boulot et puis c'est tout, on peut prévenir, ou pas.Benny_Profane a écrit:- Y aurait-il ici des personnes ou des amis de personnes qui auraient pris cette route qui pourraient m'éclairer sur les risques que j'encours avec cette décision ?
L'Education Nationale n'est pas l'armée, et nous ne sommes pas en guerre: tu ne seras donc pas un déserteur et personne ne va te fusiller.
Certainement pas, sauf dans un cas rare (si tu es ancien élève d'une ENS et soumis à un engagement décennal, et si ton boulot suivant n'est pas au service de l'Etat), et avec une nuance : comme la paye retarde systématiquement de deux mois, il est possible que tu touches ton salaire en septembre et même en octobre, alors même que tu as quitté l'EN. Laquelle serait donc en droit de demander le remboursement du trop perçu (et de manière assez lente puisque, comme tu seras "radié des cadres"=effacé du tableau des effectifs, elle ne peut plus procéder par retenue sur salaire et devra refiler le bébé au fisc)Benny_Profane a écrit:- Vais-je devoir de l'argent à l'éducation nationale ?
Longtemps. Est-ce important ? Démission ou abandon de poste, de toute façon tu n'as pas droit aux allocations chômage, donc ça n'a aucune conséquence.Benny_Profane a écrit:- Combien de temps la procédure de mon licenciement devrait-elle prendre ?
Légende urbaine. Les concours de la fonction publique sont, par principe constitutionnel, ouvert à tout citoyen jouissant de ses droits civiques et remplissant les conditions (de diplôme et parfois de casier judiciaire) pour s'y inscrire. Abandonner un poste, de surcroit pour une bonne raison, ne fait nullement obstacle à l'inscription à tout concours accessible (y compris au même concours).Benny_Profane a écrit:- Sera-t-il impossible pour moi de participer aux concours de la fonction publique plus tard ? Il me semblait avoir entendu ça à l'INSPE l'an dernier mais je ne trouve aucune info qui confirme cette idée.
Ce que tu as entendu à l'INSPE n'est qu'une manifestation de la malveillance doublée d'incompétence de certaines des créatures qui peuplent cette machine à faire souffrir les stagiaires.
Aucun risque. Nous ne faisons pas partie des professions susceptibles d'être réquisitionnées (contrairement aux médecins, par exemple) donc nous pouvons bien évidemment rompre notre lien avec l'administration à tout moment. Il n'y a aucune notion de préavis à une démission chez nous, nous ne sommes pas des employés en CDI ou en CDD. Simplement, l'administration se réserve le droit de "refuser une démission pour nécessité de service"...ce qui concrètement n'a aucun effet sur quelqu'un qui est fermement décidé à partir: face à un abandon de poste, il faudra bien qu'elle accepte une démission de fait.Benny_Profane a écrit:- Y a-t-il des risques de poursuite judiciaire ? (exagéré, je sais, mais on ne sait jamais )
Signer un PV d'installation ou pas, ça ne change pas grand chose. Sauf justement si un médecin te prescrit un arrêt maladie, auquel cas il est plus logique d'avoir signé le PV. Et auquel cas tu touches ton salaire (ôté d'un jour de carence) pour toute la période de l'arrêt; ce sera toujours ça de moins comme trop-perçu à rendre, et ça te permettra d'avoir un peu de temps pour chercher autre chose.Benny_Profane a écrit:La question qu'il me reste est la suivante : Devrais-je faire signer mon procès verbal d'installation à mon collège de rattachement ? Cela me semble un peu absurde vu que je ne compte pas intégrer ce poste. Mais il me semble qu'il serait aussi absurde de prendre un arrêt maladie pour un poste que je n'ai pas officiellement intégré.
D'un point de vue plus général: toute administration publique a, historiquement, été considéré comme une "maison" dans laquelle on fait carrière toute sa vie, on y accumule de l'ancienneté valable dans une autre administration si on souhaite en changer, on est censé y être géré avec bienveillance. La plupart des "anciens" (dont je suis) auront tendance à raisonner sur ces bases et à décourager par principe la démission ou l'abandon de poste. Même un syndicat n'a guère d'intérêt à soutenir cette démarche: il y perd un adhérent potentiel.
La réalité, du moins dans l'EN, a changé: c'est un employeur tout sauf bienveillant, auprès duquel tu n'es qu'un numéro (un numen) correspondant à un volume d'heures de cours susceptible d'être dispatché en fonction des tableaux excels du rectorat, et sans aucune considération humaine. Quitter l'EN jeune (pas d'ancienneté à perdre) ne me paraît pas sot du tout, et encore moins moralement condamnable, quelles que soient les modalités de ce départ. Je te souhaite de trouver la voie qui te convient. Bonne chance à toi !
- Benny_ProfaneNiveau 1
Merci Lagomorphe pour ce message très détaillé qui répond à toutes mes inquiétudes et me rassure énormément ! Ma seule inquiétude reste donc le fait qu'ils ne me fassent pas trop attendre pour officialiser mon licenciement simplement car j'aimerais trouver un travail le plus vite possible !
- LagomorpheFidèle du forum
Benny_Profane a écrit:Merci Lagomorphe pour ce message très détaillé qui répond à toutes mes inquiétudes et me rassure énormément ! Ma seule inquiétude reste donc le fait qu'ils ne me fassent pas trop attendre pour officialiser mon licenciement simplement car j'aimerais trouver un travail le plus vite possible !
Ils peuvent traîner. Mais est-ce grave ?
Un fonctionnaire n'a pas le droit de cumuler ses fonctions avec un autre emploi sans autorisation, certes, c'est la loi.
Mais s'il le fait quand même, les sanctions sont de deux natures possibles:
- une sanction disciplinaire (c'est-à-dire interne à l'administration; par exemple un blâme, une rétrogradation d'échelon, une mutation d'office, une suspension). Ceci ne concerne pas un démissionnaire, qui s'en fiche éperdument, il a coupé ses liens avec l'administration.
- une sanction pécuniaire, avec saisie des sommes illégalement perçues par voie de retenue sur traitement. Idem, si l'EN ne te paye plus, elle ne peut rien saisir sur un traitement qu'elle ne te verse plus.
Je ne crois pas l'EN assez stupide pour s'épuiser à pourchasser un démissionnaire qui bosserait ailleurs - et qu'elle-même ne paye pas puisqu'elle retire automatiquement le salaire en cas d'absence. D'abord elle n'a pas vraiment les moyens de savoir ce que font ses ex-agents (ni même ses agents actuels, la plupart du temps - j'en ai connu, des collègues qui cumulaient en douce !), ensuite ne pas payer quelqu'un et en plus lui interdire de gagner sa vie ailleurs, ça n'est défendable devant aucune juridiction.
Comme je le disais plus haut, les règles sont très dures, très rigides dans la fonction publique, parce que la logique est qu'on considérait qu'en faire partie est un honneur qui se mérite (par le concours), qui présente des avantages (carrière à vie) et qui entraîne des contreparties (obligations de services diverses) dont le non-respect est sévèrement sanctionné par l'administration, en interne. De sorte que le fonctionnaire indélicat se fait violemment taper sur les doigts s'il ne fait pas son boulot: c'est le pendant de la carrière assurée. L'idée qu'on puisse se barrer en claquant la porte n'a, au fond, jamais été pensé par le système. Du moins pas autrement que "vous voulez partir, bah tant pis vous ne profiterez pas des merveilleux avantages qu'on vous offrait". La fonction publique ne peut rien contre un démissionnaire, elle n'est pas armée juridiquement pour lui chercher des noises, elle ne peut nuire qu'à ceux qui veulent y rester.
- CRZ670Niveau 2
Soutien. Je suis exactement dans le même cas que toi. Merci pour les renseignements lagomorphe.
- JNieNiveau 1
Et pareil ici, à peu de choses près. Force à vous / nous.
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